jeudi 23 octobre 2008

Musée des Beaux Arts (de Nancy)

Bonjour Françoise
Bonjour les zotres


Il y a bien longtemps (dix ans ? plus ?), à l'occasion d'un mariage dans les Vosges (les Vosges déjà...), une amie et moi-même avions pris quelques jours de congés bien mérités (si, si...) afin de visiter plus avant la région, ses beautés vallonnées, ses villes riantes, ses musées variés...

A l'époque, nous avions bizarrement fait l'impasse sur Saint Dié mais nous sommes rapidement devenues incollables sur Epinal et ses célèbres images, Vittel et son eau, Contrexéville et son eau aussi, Nancy et ses soeurs macarons, ses bergamottes, ses inombrables restaurants, sa splendide place Stanislas et son formidable musée des beaux arts dont la visite était restée gravée dans ma mémoire comme un moment de grace et d'émotion, de découverte et de beauté.

Le Musée des Beaux Arts de Nancy (le MBAN pour les zintimes) était resté dans ma mémoire, et de loin, comme mon musée provincial préféré (en même temps, je n'en ai pas visité 36.000 mais un bon nombre tout de même). Une demie journée ensoleillée et solitaire à Nancy début octobre n'a fait que confirmer voire renforcer cet attrait pour un lieu aussi beau à l'extérieur que spacieux, lumineux, intelligemment conçu à l'intérieur, un lieu à la scénographie intelligente qui met les oeuvres en valeur comme rarement ailleurs.

J'étais très émue quand je suis entrée dans le musée. Il faut dire que ce jour là, j'étais très émue dans l'absolu et complètement à fleur de peau : je crois que je me serais mise à pleurer pour n'importe quoi, si j'avais vu une coccinelle, si j'avais entendu une chanson que j'aime, si j'avais senti l'odeur de l'orage, etc. Bref, vous voyez le tableau (si j'ose dire en parlant d'un musée qui en renferme de forts beaux).

Donc, j'étais 13 émue disais-je avant de digresser et je me suis sentie un peu en pélerinage. La métaphore religieuse n'est pas totalement fortuite puisque dans le souvenir précis que je gardais des lieux je m'attendais, dès l'entrée, à voir un certain tableau monumental dont je reparlerai dans un message ultérieur et qui à l'époque de ma première visite m'avait fait une impression très forte et avait sans doute partiellement conditionné mon enthousiasme sans partage pour la suite de ma visite.

Le tableau en question avait disparu... à la place une de ces immenses croûtes monumentales et démonstrative représentant une scène biblique dont le 19e siècle nous a innondé plus que de raison. Groumpf.

Je ne me suis pas rendue compte tout de suite que le musée avait été agrandi mais au bout d'un moment mes repères spaciaux m'ont fait comprendre la chose et je dois dire que le résultat est une totale réussite. Le lieux est un merveilleux écrin pour une collection riche, superbement mise en valeur qui permet notamment de découvrir des peintres locaux tels que Aimé-Nicolas Morot ou Emile Friant dont je reparlerai bientôt.

Je ne vais pas vous parler par le menu des collections du MBAN, je ne vois pas trop l'intérêt de l'exercice. Je vous conseille plutôt d'attendre de découvrir mes coups de coeur sur ce blog dans les jours prochains et, en attendant, de rendre une visite virtuelle au très beau
site internet du musée en espérant que lui comme moi vous donneront envie d'une découverte réelle.

La photo ci-contre n'est pas de moi contrairement à celle qui figure en tête du message prise le premier dimanche d'octobre depuis la place Stanislas envahie de fleurs et à la deuxième prise à l'intérieur de la nouvelle aile du musée.

4 commentaires:

Praline a dit…

Voilà qui donne envie d'aller y faire un saut ! C'est un musée que je ne connais pas du tout :)

Antoine a dit…

J'aime beaucoup ce musée aussi... en revanche, j'ai eu beaucoup de mal avec les toiles de Friant ! ;)

Cécile Qd9 a dit…

@ Praline : eh bien fonce si tu en as l'occasion. Nancy n'est qu'à 1h45 de Paris en TGV

@ Antoine : c'et marrant mais je ne suis pas du tout étonnée pour Friant... ;o)

Anonyme a dit…

1h30 même ! Content que ma ville natale et ce cher Émile Friant t'aient plu :-)

Et c'est moi qui ai commencé l'article de Wikipédia sur Aimé Morot en 2007...