jeudi 6 septembre 2007

Un brin de poésie (dans un monde de sonnets)





Délétères





Je conjugue au pluriel des amours singulières
Des sommes d’expériences érotiques et sensuelles
Avide de plaisirs impatiente j’appelle
Des liaisons sulfureuses au parfum d’adultère

Je rêve je collectionne des délices délétères
J’en goûte la saveur j’en apprécie le sel
Amoureuse pressée et amante infidèle
Une petite mort de plus avant la mort dernière

Aux rythmes saccadés de passions éphémères
Dans mille draps défaits, je jouis et je me perds
Contre des corps offerts bien souvent anonymes

Mes mots sont des soupirs mes gestes des caresses
Parfois une voix en moi demande quelle détresse
Cachent ces attitudes futiles pantomimes
.
.
Auteure : MOI

Certain(e)s m'ont fait remarquer (à juste titre) que je ne respectais pas la métrique... Je sais, je sais, mais je sors du cadre au nom de l'euphonie et de la fameuse "licence poétique" (et toc !) qui, si elle n'existait pas mériterait franchement d'être vite inventée !
Copiez et diffusez si vous voulez MAIS citez votre source !!!

3 commentaires:

Cécile Qd9 a dit…

Auteure : MOI (Cécile de Quoide9)
(copiez et diffusez si vous voulez MAIS citez votre source !!!)
Sinon je vais me fâcher... (un(e) internaute averti(e) en vaut 2) :o)

Anonyme a dit…

Superbe ! J'avais déjà remarqué que tu écrivais bien, mais un sonnet, whaou ! Qui plus est, j'adore le thème, qui me rappelle une certaine folle jeunesse (bien loin, sniff !)

Théatreux a dit…

Joli "sonnet", mais pas vraiment conforme aux règles de la poésie classique, dans la mesure où ses alexandrins comptent, en général, treize voire quatorze pieds. Un mot comme "ciel", par exemple, compte en général pour un pied, mais "sensuel" ou "relier" pour deux. Je ne te demanderai donc pas de composer un pantoum, par exemple, car on ne trouve sans doute pas plus rigide et empoisonnant à réaliser comme forme fixe. De quoi se "tirer des plombs".

Amicalement... Henri.