vendredi 28 octobre 2011

Coup de coeur et de gueule (vendredesque 43-2011)

Bonjour à celles et ceux qui crient
Bonjour à celles et ceux qui écrivent
Bonjour aux zotres

Coup de gueule

Cri de Laurent Gaudé est un tout petit livre par la taille et très grand par le talent et l'émotion.

Coup de gueule

Dans un article de 20 minutes rédigé par une femme concernant le dernier quatuor d'auteur(e)s en lice pour le Goncourt, j'ai lu deux phrases que j'espère au second degré. Mais même dans ce cas, elles m'irritent et m'exaspèrent.
Mais il y a déjà eu beaucoup de femmes récompensées par le Goncourt. Cinq en 45 ans, avec Marie N’Diaye il y a seulement deux ans pour Trois femmes puissantes (Gallimard), on frôle la saturation.

mardi 25 octobre 2011

The Artist (Bande annonce)

Bravo Jean, Bérénice et Michel
Bonjour les zotres


Interview de Jean Dujardin après son prix d'interprétation à Cannes en 2011 pour The Artist. Ce qu'il dit à la fin est exact : le film plait aussi aux enfants (ceux présent dans la salle où je l'ai vu n'ont pas moufté pendant tout le film).



Version longue de la bande annonce du film

lundi 24 octobre 2011

The Artist (film de Michel Hazanavicius)

Bonjour aux artistes
Bonjour aux muet(te)s
Bonjour aux zotres

S'il est un film qui fait parler en ce moment c'est bien celui-ci et pourtant, paradoxalement, il est muet ! L'audace formelle, les louanges quasi unanymes et la présence de Jean Dujardin furent autant de (bonnes) raisons pour affronter le froid du week-end et la faune particulière des Champs Elysées un samedi soir... et chopper la crève ! (et dire qu'il se jouait à 2 pas de chez moi... snif)

Le sujet

Au milieu des années 20, George Valentin est une star adulée du cinéma muet. Quelques années plus tard, sa carrière et sa fortune ne vont pas survivre à l'arrivée du cinéma parlant tandis que de nouvelles gloire apparaissent sur les écrans à l'instar de la belle et pétillante Peppy Miller.

Mon avis

Même si j'ai lu et entendu ici ou là que le film était un peu trop long et lent en raison du rythme spécifique imposé par le muet (1h40 ce n'est pas insurmontable), je n'ai personnellement pas vu le temps passer et à aucun moment je n'ai été tentée de regarder l'heure alors que je peux le faire une demie-douzaine de fois pendant un film d'action. A priori, je n'étais pas la seule happée par le film car la qualité de l'attention du public était palpable (et pas gagnée d'avance un samedi soir dans une salle sur les Champs).

Je n'irais pas jusqu'à dire que The Artist est un chef d'oeuvre mais j'ai beau me creuser les méninges, je ne vois aucun défaut à ce film que je recommande chaudement (même en cette fin octobre frisquette).

Tout y est beau, réussi, juste et enthousiasmant. Il faut tout d'abord louer la beauté formelle de ce film en noir et blanc dont les cadrages et la lumière sont superbes sans ostentation (prends ça dans les dents Wong Kar Wai !).

Ensuite, sans être à proprement parler un film comique et sans jamais tomber dans la mièvrerie, The Artist joue à la perfection sur une palette variée d'émotions et alterne émotion et drôlerie, anecdotes et profondeur, le muet donnant à l'ensemble une dimension poétique et poétique omniprésentes et permettant d'intéressantes métaphores sur la parole, le silence, le sens.

Ainsi, il semble plus qu'évident que le merveilleux petit Jack Russell qui accompagne le héros tout au long du film symbolise "la voix de son maître" slogan et animal fétiche de la marque Pathé Marconi encore dans les mémoires. Le rôle est joué par un certain Uggy qui a reçu la "palm dog" à Cannes cette année. De fait, il ne dépare pas avec le reste du casting !

Quelque soit leur nombre de pattes, tous les acteurs sont excellents et revisitent avec naturel et modernité le rythme et la gestuelle si spécifiques à l'exercice de style qu'est (devenu) un film muet !

Bérénice Béjo est rayonnante et campe une star montante parfaitement légitime, plus vraie que nature. Son dynamisme enthousiaste est communicatif et son sourire illumine tout le film. Quant à Jean Dujardin il est absolument parfait, exactement fait pour ce rôle... ou l'inverse puisque le rôle a été écrit pour lui (Idem pour Béjo-Miller d'ailleurs).

Les seconds rôles, tous américains, sont à l'unisson en termes d'engagement et de justesse. On reconnait au casting des des acteurs tels que James Cromwell (le proprio de Babe le cochon ou JWB Senior pour Oliver Stone selon les références), John Goodman (un des acteurs fétiches des frères Coen) ou encore Malcolm McDowell (Orange mécanique)

Ce film est un délice hors du temps, qui frappe par sa sincérité et sa qualité bien plus que par sa singularité qu'on oublie assez vite au profit de l'oeuvre elle-même : c'est dire si le pari cinématographique est réussi !

Quelques liens

Palm Dog méritée pour Uggy ici
Critique élogieuse Fiche du film sur allociné et intéressantes anecdotes de tournage
Article sur le cinéma muet sur Wikipedia

Conclusion

Un très bon film, audacieux sans être révolutionnaire, deux prix d'interprétation (humain et canin) mérités !
J'en reste sans voix. Chapeau les artistes !

lundi 10 octobre 2011

Jeu idiot (d'octobre 2011)

Bonjour aux buveurs/euses d'eau
Bonjour à celles et ceux qui préfèrent la sangria
Bonjour aux zotres

Cette bouteille (et non ce litre, nuance !) d'h2O (et non d'eau re-nuance) s'appelle donc Bling et est agrémentée de strass. Je l'ai photographiée au Corte Inglès (l'équivalent local des Galeries Lafayette ou du Printemps) et son prix m'a coupé la soif.

J'offre un (double) petit souvenir catalan à qui me donnera le prix de cette stupidité. Sachez juste que dans certains pays où l'on manque d'eau, certains ne gagnent pas en 5 ans de quoi se l'acheter ! Mais bon, tout scandale est relatif : Paris Hilton dépense bien des centaines de milliers de dollars pour un collier pour chien...

dimanche 9 octobre 2011

Jeu débile (d'octobre 2011)

Bonjour à celles et à ceux dont le look est toujours adapté aux circonstances
Bonjour aux zotres

J'ai acheté ce tee-shirt au Club Med de Vittel il y a 2 ans quasiment jour pour jour. Il faisait aussi beau qu'à Barcelone en ce moment et je l'ai porté sans pull en me promettant que je le porterais le 09 octobre 2011.

Ce n'était pas gagné du tout car je devais passer la journée à Lille et sans remettre en cause le rayonnement solaire du Ch'nord, j'imagine volontiers que je n'aurais pas exactement porté ce que j'ai sur le dos aujourd'hui à Barcelone.

J'offrirai un (double) petit souvenir catalan à qui devinera en premier mon âge tout (divisible par) neuf acquis aujourd'hui !

Bueno compleanos (a me)

Bon anniversaire à celles et ceux qui sont né(e)s un 9 octobre
Bonjour aux zotres

Ce n'est pas la première fois que je fête mon anniversaire en tee-shirt mais cette année ce n'était vraiment pas gagné car je devrais être à Lille et non à Barcelone au moment où je vous écris.

Alors bien sûr, c'est moins festif, je suis là pour le travail et non pour voir des potes comme prévu mais Barcelone ce n'est ni, disons, au hasard, Maubeuge ou Conakry et il y a pire endroit au monde pour passer son anniversaire même en solo.