Bonjour aux livres-échangistes
Bonjours aux vélibien(ne)s
Bonjour aux zotres
Episode 1 - AVANT
Dans la vie, les premières fois se suivent et ne se ressemblent pas. Certaines sont émoustillantes, inoubliables, intenses, émouvantes, d'autres sont sans intérêt, curieuses, décevantes, douloureuses ou franchement désastreuses, quelques unes sont parfaitement ridicules. Je placerai mon test parisianno-bicycléen-noctambule dans cette dernière catégorie.
Cela s'est passé mercredi dernier (26 mars) après le dîner livres échanges qui, lui, s'est fort bien déroulé. J'y reviendrai car tel n'est pas le sujet de ce soir. Après le dîner au resto bar l'ASSASSIN (11e) donc, les moins banlieusard(e)s d'entre nous ont pris le temps d'un dernier verre. J'ai d'autant mieux apprécié ce sympathique moment qu'un des participants (François pour ne pas le nommer) a gentiment proposé de me raccompagner en voiture dans mon 15e adoptif et comme sa bonté n'a pas de limite, il a aussi accepté de déposer Thierry (Mister TdE) dans le centre de notre riante capitale. La compagnie était bonne, mon 4e verre de Madiran aussi, les contingences RATPiennes ne me concernaient pas... Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Erreur...
Vous voyez, j'ai une vie vachement compliquée, pleine d'embûches, de péripéties, d'imprévus, de rebondissements, d'anecdotes blogables et de décisions pas simples. L'ulcère me guette. Tout cela me rappelle presque cette célèbre citation de Robert Bidochon : "soyons fou, ce soir c'est moi qui éteint la lumière".
Nous avons finalement décidé de rejoindre République à pied. Pour se faire, je comptais sur Thierry car toute seule j'aurais aussi bien pu aterrir à Buzenval ou Corvisart (ou pourquoi pas Muette) tant mon sens de l'orientation est approximatif (ça s'appelle un euphémisme). Je suis arrivée pile-poil pour chopper le dernier métro de la ligne 8 en direction de Balard. Quand je suis sortie de la station Boucicaut une vingtaine de minutes plus tard, un taxi était arrêté au feu rouge.
Et là, première ânerie, allez comprendre, je ne l'ai pas pris. Il pleuvait un peu, j'étais lessivée de fatigue, il me restait 1/4 d'heure de marche jusqu'à Convention et j'ai laissé filer ce foutu taco. Je suis une andouille. Une andouille même pas AAAAA.
Bien sûr, j'ai regretté 10 secondes plus tard et là, 2e ânerie, je ne sais pas ce qui m'a traversé l'esprit, je me suis dit : "Je suis fatiguée, je n'ai pas envie de marcher, je suis chargée de bouquins, il pleut un peu et je suis pressée de rentrer chez moi... Tiens, et si je prenais un Vélib ? Il est une heure du matin, il n'y a pas de circulation, c'est le moment idéal pour tester ce truc". Bonne analyse des paramètres de départ mais conclusion désastreuse peut-être due aux 4 verres de Madiran sus-mentionnés.
A suivre... (suspens)
L'épisode 2 est "ici" ... - L'épisode 3 est ici - La chute est ici
3 commentaires:
Vivement l'époside 2, ça a l'air prometteur !
Le suspens est insoutenable... Comme j'ai quitté Cécile le jour dit à quasi une plombe du mat' à République, je ne sais toujours pas si elle est rentrée chez elle ou pas. Connaissant sa propension à dormir ailleurs que dans son appart (cf la fois où elle a sommeillé sur son paillasson avec sa clé coincée dans la doublure de son sac...), nous voilà cette fois avec un nouvel épisode de “Je ne rentre pas chez moi, ce soir”.
Je déconne, en fait, elle m'a déjà tout raconté... C'était un poisson d'avril du 2. Sacré Cécile !
@ Miod : c'est bien connu, adepte de Murph un jour, adepte de Murphy toujours...
@ Thierry : personnellement, je trouve au contraire que je dors beaucoup trop dans mon appart ces temps-ci... et quand je n'y dors pas ce n'est pas pour la bonne cause mais pour des motifs aussi ridicules que pathétiques... A ce rythme la, ce blog n'est pas pas près d'être interdit aux moins de 18 ans...
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