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Bonjour aux naturistes
Bonjour aux nudistes
Bonjour aux textiles
Bonjour aux zotres
Le dessin est ici ...
Hier, j'ai passé toute la journée nue. Bizarrement personne ne m'a rien dit mais la gêne et l'inconfort ne m'ont pas quittée de la journée. J'étais mal mais mal, d'un mal... J'vous dis pas ! Ou plutôt si, je vous le dis : si sur le plan émotionnel et pschycologique on peut en discuter (en raison même de l'existence de ce blog et de mon profil facebook par exemple), sur le plan physique je n'ai pas vraiment de tendances exhibitionnistes. Alors imaginez-moi en tenue d'Eve soumise aux regards des passants, des collègues, des zotres... Arghhh. L'enfer (et je pèse mes mots).
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J'ai pris le métro nue.
Je suis allée bosser nue (je ne me suis pas trouvée d'une efficacité redoutable aujourd'hui).
J'ai déjeûné nue chez LITTLE GEORGETTE avec Mister TDE (et cela n'a semble-t-il pas altéré l'incomparable qualité de notre conversation).
J'ai acheté des bouquins d'occasion nue (Van Cauwelart et Cusset).
J'ai pris l'averse nue (sans même un parapluie !).
Je suis allée à la machine à café nue.
J'ai répondu au téléphone et à mes mails nue (bon, ça, ça allait encore... quoique).
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Songez plutôt au drame : je l'ai oubliée ce matin... Je me suis tripotée, palpée nerveusement toute la journée un peu comme un jeune marié triture son alliance, tout étonné de la sensation inédite de cet anneau aussi léger que lourd de symbole glissé "pour la vie" (tu parles Charles !) à son annulaire. Alors que le mari ressent son alliance non (encore) cabossée comme une gêne inédite, moi, marrie aussi, c'est une absence, un oubli, un vide, un non-poids à mon majeur qui m'a pesé toute la journée.
De même que tout est dépeuplé quand un seul être vous manque (bravo Alphonse, il est chouette ton aphorisme), je peux affirmer en cette pluvieuse nuit d'avril 2008 : "Une seule bague oubliée et je suis dessapée".
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