mercredi 9 avril 2008

Le plus heureux des trois (ce jour là ce n'est pas Séverine)





Episode 2 - La femme
Episode 1 (le mari) publié hier
Episode 3 (l'amant) publié demain

Merde... merde... merde... merde... merde... Il est où ? Il est oùùùùùùùù ? Ah non ! Ah non ! Je sais. Putain, je l'ai laissé dans mon trench. Merde... merde... merde. Pour une fois que Benoît garde Juju. Non. C'est sûr il va tomber dessus. Il ne faut pas qu'il tombe dessus.

"Jacques !"
"Jaaaaaaacques". Pfeuhhh, il n'entend jamais rien celui-la.
"Jacques il faut que je parte. J'ai un truc urgent à faire. Je reviens vers 11h... Heu non, en fait je reviendrai après le déjeûner. Jacques, tu m'entends ?"
Bon, OK, admettons qu'il a entendu et que ce grognement soit un oui.

Séverine fixait son sac mollement avachi à ses pieds et son contenu répandu sur son bureau. Elle l'avait fouillé en vain avant de décider de le vider complètement. Elle avait farfouillé dans ses tiroirs, ses poches, partout mais au fond, elle savait bien que c'était inutile et que son portable se trouvait chez elle, dans la poche de son nouvel imper acheté 15 jours plus tôt chez Comptoir des cotonniers. Elle avait hésité à le prendre car il la serrait un peu à la taille (merci ma jolie Juju pour ces quelques kilos que je ne parviens pas à perdre depuis ta naissance pense-t-elle à chaque fois qu'elle noue la ceinture). Elle aurait mieux fait de le laisser sur son cintre ! Elle n'en serait pas là.

L'affolement était passé mais la boule au ventre grandissait. Elle tentait de rassembler ses esprits et ses affaires, de réfléchir vite à ses options. Rentrer chez elle d'urgence était sans aucun doute la seule chose à faire. Elle était maintenant capable de raisonner. En remballant à la va-vite sa trousse à maquillage, son agenda et le reste, elle analysait même la situation avec un certain détachement, limite avec froideur (je rentre en vitesse, je récupère mon portable, je dis à Benoit que j'avais oublié ma carte bleue et que j'ai un déjeûner pro et je file chez Martin. Finalement ça se goupille plutôt bien sauf si... Ah non, pas ça, surtout pas ça).

Elle s'apprêtait à partir quand le téléphone sonna. C'était Martin. Au son de sa voix, elle sut que quoiqu'il dise, rien ne serait plus jamais comme avant.

1 commentaire:

Cécile Qd9 a dit…

Je n'arrive pas à me souvenir où j'ai trouvé cette photo de sac à main... sur un blog en fait... mais lequel ?

J'ai beau taper désespérément des choses comme "dans mon sac" ou "contenu de mon sac" sur google image, je ne retrouve pas celle-ci. Et pourtant j'aimerais bien contacter a propriétaire pour la prévenir de l'utilisation que j'ai faite de cette image et obtenir son accord... Bref, si lors d'un surf sur un blog de fille vous retrouvez ma source, merci de me la signaler.