vendredi 30 mai 2008

Big Brother (is watching you)



Bonjour aux grands frères
Bonjour aux petites soeurs
Bonjour aux zotres



Après la remise des Césars, des Oscars et des Gérards mais avant le palmarès du festival de Cannes a eu lieu la remise des Orwell lors de la cérémonie des big brother awards 2007 . Cette cérémonie un peu particulière dont j'ai eu vent via la newsletter quotidienne de Télérama (L'Espresso) a pour objectif de mettre dans la lumière celles et ceux qui, dans l'ombre, nous ôtent un peu de notre soleil.


Les Big Brother Award 2007 viennent d'être attribués. Dans la catégorie "Etat et élus" : le Conseil constitutionnel, pour avoir validé le principe de la “rétention de sûreté”. Dans la catégorie "Entreprises" : Sirehna et Taser France (les drônes) pour avoir banalisé le matériel de conception militaire afin de surveiller furtivement les populations civiles. Et Google inc. pour l'ensemble de son oeuvre.

Dans son article consacré au sujet, L'espresso précise ce qui suit :
Très inspirés par le célèbre roman de George Orwell "1984" , les organisateurs de ces oscars très spéciaux, Privacy International & co, décernent chaque année dans le monde entier, des prix Orwell aux institutions, aux entreprises, ou à des personnes qui se sont distinguées par leur mépris du droit à la vie privée, qui appellent à moins de libertés et qui banalisent la vidéo-surveillance.

Personnellement, j'adore le trophée mais je ne suis pas certaine que Doc Marteens apprécie la pub...
Vous pouvez consulter l'intégralité du palmarès et constater une bonne dose de 2e degré (heureusement !) sur le site officiel des "Big Brother Awards" (lien ci-dessus). Parmi les gagnat(e)s de l'édition 2008, j'ai retenu à titre d'exemple :
- Etat et élus : le conseil constitutionnel pour avoir validé le principe de la "rétention de sûreté"
- Entreprises : Sirehna et taser France (les drônes ELSA et quadri-france) pour banaliser le matériel de conception militaire pour contrôler et surveiller furtivement les populations civiles - Ensemble de son oeuvre : Google inc. qui collecte les données personnelles au niveau mondiale en refusant de se soumettre aux règles européennes (+ filtrer les moteurs de recherche, censure politique des résultats, récupération planétaire de votre adn…)

mardi 27 mai 2008

Questions (bouquins)

Bonjour Christine
Bonjour les zotres

Il y a quelques semaines, un membre de la liste "Bouquins" sur yahoogroupes a posé quelques questions sur les habitudes de lecture de ses colistier(e)s. Voici mes réponses.

A - Combien de livres lisez-vous par an ?
Je n'en sais rien. En général c'est un à deux par semaine, parfois plus, parfois moins. En moyenne je dirais donc à vue de nez une bonne cinquantaine ce qui est supposé me cataloguer parmi les "très grosses lectrices" (sachant qu'on est considéré comme gros/se lecteur/trice dès 20 livres par an).

Mais à mon avis, évaluer combien de livres on lit a peu de sens dans l'absolu. Tout dépend évidemment de leur taille, du temps dont on dispose, de la vitesse à laquelle on lit (pas assez vite à mon goût en ce qui me concerne) et surtout de l'intérêt qu'on leur porte tant il est vrai qu'un roman passionnant de 700 pages se lit plus vite qu'un livre chiant de 200 pages. En fait, il me semblerait plus judicieux d'évaluer la fréquence à laquelle on lit (et la durée de lecture) plutôt que le nombre d'ouvrages qu'on ingurgite.

B - Commencez-vous plusieurs bouquins à la fois ?
La plupart du temps oui, sauf si le bouquin en cours est très fin. En ce moment je lis trois livres en même temps :
- Motel Blues de Bill Brysson. C'est excellent et très intéressant sur le plan socio-ethnologique mais c'est typiquement le genre de livre qui ne nécessite pas forcément de lecture suivie et qui peut même sembler lassant à haute dose.
- Luz ou le temps sauvage d'Elsa Osorio. Passionnant. Presque fini...
- Podium de Yann Moix : je l'ai commencé un jour où j'avais oublié le précédent chez moi. Ca a l'air très drôle et intéressant mais je vais toutefois l'abandonner au profit des deux précédents.

C - Faites-vous une liste des bouquins lus?
Oui et non. Comme j'en fais des critiques (quasi) systématiques (oups, je suis trèèèèès en retard), je dispose de fait d'une telle liste. En 2007, j'ai de plus constitué une liste spécifique de 26 livres pour le challenge abécédaire (Angot, Beigbeder, Claudel, etc.). Voir ici + tous les messages de la rubrique "autour du challenge" dans les archives du blog.

D - Où les trouvez-vous ?
Quand je veux offrir des livres je vais à la librairie Le Divan (rue de la Convention XVe) ou à la Fnac du Mans. Je n'achète jamais de livres neufs pour moi. J'adore les livres d'occasion. J'ai l'impression un peu idiote qu'ils ont déjà eu une vie voire plusieurs vies, qu'on les a déjà aimés (ou pas !) et ça m'émeut (modérément je vous rassure mais je ne trouve pas de mot plus juste pour traduire l'idée... disons que ça me plait).

Je les trouve au marché aux livres anciens et d'occasion du parc Georges Brassens (15e - métro Convention – marché couvert ouvert tous les week-ends). Je garde la plupart d'entre eux quitte à acheter ceux que j'ai aimés en double voire en triple (d'occasion toujours) pour les donner à mes ami(e)s ou les apporter lors des dîners livres échanges... Ces dîners sont ma 2e source d'approvisionnement.

Depuis février, j'en ai une troisième qui est d'ailleurs devenue la principale : le magasin "Book Off" de la rue Saint Augustin (9e métro Opéra) qui vend des livres et BD d'occasion et propose notamment un grand choix de livres de poche à 1 euro et des grands formats à 2 euros. D'une manière générale, je refuse de payer un livre (pour moi) plus de 2 euros. C'est presque devenu un jeu et puis j'en achète et j'en empile tellement que c'est un critère de sélection comme un autre...

E - Vous offre-t-on des livres ?
Certain(e)s de mes ami(e)s m'en offrent parce qu'ils/elles savent que j'adore ça. D'autres prennent le parti pris inverse en partant du principe que j'en ai déjà des tonnes et qu'il est donc plus judicieux de m'offrir autre chose.

F - Où lisez-vus?
Dans le métro, dans mon dodo (mais pas au boulot).

G - A la maison, dans quelle pièce lisez-vous?
Dans ma chambre (cf réponse précédente).

H – Où rangez-vous vos bouquins ?
Chez moi il y a des livres partout sauf dans la cuisine… Salon, séjour, couloir, chambre et même salle de bain. J'ai beau multiplier les étagères et serrer les volumes, ça devient de plus en plus problématique de les caser tous. Mais aucun souci, les livres sont mes objets préférés...

I - Lisez-vous en langue étrangère, laquelle ?
J'aime bien lire en anglais mais bon… Cela me demande malgré tout plus de concentration et de temps que de lire en français. Comme je lis essentiellement dans le métro d'une part et que ma liste de livres à lire s'allonge dangereusement d'autre part, par souci "d'efficacité" (sic), je ne m'accorde plus guère ce luxe.

J - Autre chose ?
Heu… J'aime lire.

K – Combien de temps passez-vous à lire des livres hebdomadairement ?
Je dirais que je lis au moins une heure par jour, ne serait ce que pendant mes deux 1/2 heures quotidiennes de métro. Je lis également le soir tard, avant de (pour ?) m'endormir.

L - Autre chose que des livres ?
Je ne lis pas de magazines ni de quotidiens (je feuillette parfois 20 Minutes au bureau) mais je lis pas mal sur le net, essentiellement des blogs et des sites culturels.

M - Pensez vous moins lire depuis que vous allez sur Internet ?
Non, je ne pense pas. Le net est au contraire une source d'idées de lecture, d'ouverture sur d'autres univers littéraires. Le net ne freine pas ma vie culturelle mais je regarde moins la télé ce qui n'est pas plus mal… (je l'écoute en surfant).

N - Cornez vous les pages ou utilisez vous des "marque pages"?
Je ne corne jamais les pages de mes livres et je déteste voir des livres cornés. J'utilise un marque page, généralement un flyer de pièce de théâtre ou un papier blanc sur lequel prendre des notes.
O - Collectionnez vous des livres particuliers ?
Je ne parlerais pas de collection mais j'achète(rai) tous les livres d'Ernaux, Gary et Calaferte chez Folio au fur et à mesure que je les trouve (d'occasion toujours). Idem pour Jaenada, Ellroy, Beigbeder et quelques autres) dans d'autres collections. Je possède une quarantaine de livres dans la Pléiade et j'achète aussi tous ceux que je trouve dans une ancienne collection Larousse avec une illustration de Folon sur la couverture qui était vendue dans les points presse et bureaux de tabac quand j'étais enfants.

P - Prêtez-vous vos livres?
Oui mais pas ceux qu'on m'a offerts parce que je m'en fous un peu de revoir les livres que je prête ou pas (sauf ceux qu'on m'a offerts).

Q - Quelle est votre citation préférée?
Les citations sont les béquilles de la pensée" Jorge Semprun dans "le mort qu'il faut" (ou l'écriture ou la vie). C'est très vrai mais on a besoin de béquilles parfois quand notre pensée est boiteuse. Il faut juste penser à ne pas en abuser, à conceptualiser et à synthétiser par soi-même même si d'autres ont trouvé de jolies formules pour résumer ce qu'on pense.

R - Une petite manie dans vos lecture ?
Je note certains passages que j'ai aimés (que je relis et que j'intègre à mes chroniques de lecture) ainsi que les mots de vocabulaire que je ne connais pas (dont je ne regarde la définition qu'une fois sur 10).

S - Aimez vous rencontrer des écrivains ?
Quand l'occasion se présente, j'aime bien offrir des livres dédicacés mais je ne suis pas une "groupie" dans l'âme et je n'éprouve absolument pas le besoin de rencontrer les auteurs que j'aime (d'autant plus que pour Gary ou Calaferte – par exemple – c'est trop tard). Ah si, j'aimerais bien rencontrer Jaenada et surtout Jorge Semprun.

T - Qui avez-vous rencontré ?
Philippe Delerm, James Ellroy, François Weyergans, Yasmina Khadra et d'autres que j'ai oubliés (pas groupie vous dis-je).

U - Qui était sympa ? Qui ne l'était pas ?
Delerm
était adorable, limite gêné de son succès, idem pour Weyergans. Ellroy m'a paru juste "pro" et assez pédant (euphémisme), se contentant d'apposer deux vagues signes informes sur la page qu'on lui présentait supposés représentés ses initiales. Après avoir "signé" (si ça s'appelle comme ça, plutôt griffoné) 5 ou 6 livres que je voulais offrir à des amis, il m'a dit d'un ton très paternaliste "God bless you Cécile" (de quoi je me mêle ?) ce à quoi j'ai répondu en détachant chaque mot de manière à ce qu'il n'y ait aucun doute sur ce que je voulais dire : "it doesn't exist". Fin de notre grande histoire d'amour.

V - Devrions nous arrêter de nous envoyer des questions ?
Bah non, c'est sympa.

W - Quelqu'un sait-il si Cécile est en vacances sur une île déserte (ah ah) ?
J'aimerais bien ! Quoique... en fait je m'ennuyerais (même avec des livres). Le travail, mon blog et facebook : 3 activités qui absorbent une grande quantité de mon temps depuis quelques mois et qui expliquent que je déserte un peu (beaucoup ?) les listes de discussion y compris la mienne.

lundi 26 mai 2008

Vrai ou faux ? (j'ai vu Public Ennemy et les Sisters of Mercy en concert le même soir)



Bonjour aux Soeurs de la Pitié
Bonjour aux zotres



Je suis calée dans un cyber café, un casque sur les oreilles et j'écoute à fond les chansons de Wendy Code sur my space . Le bonheur. Ce qui est marrant c'est que je tape en rythme (vite !) (presque) malgré moi... et je bouge la tête comme un toutou en plastique sur la plage arrière d'une R16. Et dire que je ne les ai vus qu'une fois en concert, c'est presque honteux ! Je tenterai de rattraper ça le 12 juin et le 19 juillet prochain. En attendant, c'est d'un tout autre concert dont je vais parler dans les lignes qui suivent.

Imaginez Téléphone en concert avec Diam's ou les Rita Mitsouko chantant après NTM. Avouez qu'il faut faire un petit effort d'imagination pour envisager un tel grand écart musical au cours d'un même spectacle et, peut-être, une plus grande gymnastique intellectuelle pour se représenter les fans des un(e)s et des zotres assis(e)s côte à côte et applaudissant de concert (expression pour le moins adaptée en matière de concert justement).

C'est bel et bien ce que j'ai vécu à Washington, D.C. en 1992 ou 93 lors d'un concert réunissant deux groupes cultes dans des styles musicaux pour le moins différents : les SISTERS OF MERCY et PUBLIC ENNEMY.

J'ai trouvé et je trouve encore cette soirée hallucinante à plus d'un titre.

Tout d'abord, je me suis demandée quel producteur, quel routeur ou quel fada avait eu l'idée de réunir ces deux groupes ? Qu'est-ce qui avait traversé l'esprit de la personne à l'origine du projet pour songer que ça pourrait éventuellement être une bonne idée de les confronter ? Je n'en suis toujours pas convaincue…

Ensuite je repense à l'assistance composée à 50% de blancs maquillés et vêtus de noir et 50% de noirs en treillis arborant tous les symboles de la virilité. Je vois encore la moitié de la salle vibrer pendant une heure et retomber ensuite dans une profonde léthargie (polie) tandis que l'autre moitié s'animait enfin après 60 minutes d'indifférence totale (mais polie aussi). Au delà des clichés raciaux et vestimentaires, je revois les décalages culturels pour ne pas dire le clivage profond (pourquoi pas la dérayure) dont la composition et les réactions du public étaient une preuve aussi manifeste qu'intéressante à observer.

Enfin je resonge à mon bonheur total pendant le passage des SISTERS. Je ne me rappelle plus comment j'avais entendu parler de ce concert mais je me souviens qu'il était hors de question que je le rate. Heureusement Monsieur Cissou de l'époque était (presque) aussi fan que moi (mais nettement moins démonstratif). Je crois que c'était le meilleur concert de ma vie.

Je ne veux pas dire par là que c'était le meilleur concert que j'ai vu de ma vie mais s'agit sans doute de mon meilleur souvenir de concert. En réalité il était plutôt court (forcément), il se déroulait dans une salle totalement inadaptée (uniquement des places assises), l'ambiance était mitigée sur scène comme dans le public (forcément aussi) mais pour moi, voir les SISTERS en concert était un rêve aussi prodigieux que voir Bowie ou Police ou Pop... Je n'ai vu aucun des trois pour de sombres raisons mais je ne désespère pas...

En bonne fan héxagonale, je savais que les SISTERS OF MERCY refusaient de jouer en France pour une raison débile (à ce propos les versions varient : certains parlent d'un profond sentiment anti-français et d'autres d'un chagrin d'amour causée par une française…), aussi ce concert pendant mon séjour Washingtonnien était providentiel.
Le souvenir est lointain mais l'effet sur moi de la voix grave d'Andrew Eldritch est toujours présent. Comme dirait Lio dans son rôle de jurée emballée : "C'est E.N.O.R.M.E. !".

Ce n'est pas mon ticket. Celui-ci je l'ai trouvé sur google image... Le mien doit être quelque part dans une petite boi-boite chez mes parents. Un truc pareil ça ne se jette pas.

dimanche 25 mai 2008

Pourquoi Dieu a-t-il créé les Mamans ? (parce qu'on ne peut pas jouer au Papa et à la Maman tout seul, non ?)





Bonne fête aux Mamans
Bonjour aux zotres


Il y a quelques temps, Marie-Claude, membresse éminente de la liste de diffusion Eklektika, publiait sous le titre "Pourquoi Dieu a-t-il créé les Mamans ?" un message qui me semble tout à fait adapté à l'actualité du jour. Les réponses qui suivent sont supposées provenir de jeunes enfants. Je ne sais pas si c'est vrai ou si le texte d'origine (en anglais, la traduction est de M.C., je me suis contentée d'un copié-collé avec de très légères retouches grammaticales) a été inventé de toutes pièces par un adulte blagueur (et/ou blogger ?). Peu importe, le résultat est plutôt drôle et assez mignon. Tiens, ça fait deux fois en deux jours que je publie un truc "mignon", je m'attendris dangereusement moi...


Mon paragraphe préféré est celui sur les causes du mariage... Le coup des spaghettis est un pur chef-d'oeuvre. Tiens, je vais répondre aussi pour voir (en orange)... mais ça sera moins poétique.

Pourquoi Dieu a-t-il créé les mamans ?
1. Ce sont les seules à savoir où se trouve le rouleau de scotch.
2. Surtout pour nettoyer les maisons.
3. Pour nous aider à sortir à la naissance.
Cis. Parce que les papas s'emmerdaient entre les matchs de foot.

Comment Dieu a-t-il créé les mamans ?
1. Il a utilisé de la boue tout comme pour les autres.
2. Magie plus super pouvoirs et une bonne inspiration.
3. Dieu a fait ma maman de la même manière qu’il m'a fait. Il a juste utilisé de plus grands morceaux.
Cis. Florence Foresti explique ça beaucoup mieux que je ne pourrais le faire dans un sketch drôlissime (pléonasme)

De quoi sont faites les mamans ?
1. Dieu a fait les mamans à partir de nuages et de cheveux d'anges et de tout ce qui est beau dans le monde « and one dab of mean » (je n’arrive pas à traduire ce dernier morceau, quelqu'un peut m'aider ?).
2. On a commencé à les faire avec des os d'hommes. Ensuite on a utilisé surtout de la ficelle, je crois.
Cis. De beaucoup d'amour, d'attentes, d'espoir, d'angoisses et d'exigences

Pourquoi Dieu t'a-t-il donné ta maman et pas une autre ?
1. Nous sommes parents
2 . Dieu savait qu'elle m'aime beaucoup plus que les autres mamans.
Cis. Dieu n'est pas un petit rigolo. Je pense qu'il a fait des études très poussées sur les délicates questions de l'affectation des bébés et du trajet des cigognes jusqu'aux roses et aux choux sélectionnés... Tout le monde sait grâce à Henri Laborit que Dieu ne joue pas aux dés. Dont acte.

Comment était ta maman quand elle était petite ?
1. Ma maman a toujours été ma maman et rien d'autre
2. Je ne sais pas parce que je n'étais pas là mais je suppose qu'elle devait plutôt être autoritaire
3. On m'a dit qu'elle était gentille.
Cis. Sage et insouciante

Que doit savoir une maman à propos d'un papa avant de se marier avec lui ?
1. Son nom de famille.
2. Elle doit connaître son passé. Du genre est-ce que c'est un criminel, est-ce qu'il devient saoul en buvant de la bière.
3. Est-ce qu'il gagne au moins $ 800 par an. Est-ce qu'il dit NON à la drogue et OUI aux corvées. Cis. Hum... des trucs horizontaux dont un enfant d'école primaire n'a aucune idée (enfin j'espère !)... En fait, je crois qu'à la base ce qu'elle a surtout besoin de savoir ne le concerne pas lui mais elle-même. Elle doit savoir si elle l'aime vraiment.

Pourquoi est-ce ta maman s'est mariée avec ton papa ?
1. Mon père fait les meilleurs spaghetti du monde et ma maman mange beaucoup.
2. Elle était trop vieille pour faire autre chose avec lui.
3. Ma grand-mère dit que maman n'avait pas toute sa tête.
Cis. Parce que c'était le plus beau, évidemment !

Qui est le chef à la maison ?
1. Maman ne veut pas être le chef mais elle doit l'être parce que papa est un vrai feignant.
2. Maman. Ca se voit quand elle contrôle la chambre. Elle trouve tout ce qui est en-dessous du lit.
3. Je crois que c'est maman mais seulement parce qu'elle a beaucoup plus de choses à faire que papa.
Cis. Maman : c'est tout le temps elle qui répond au téléphone.

Quelle est la différence entre les mamans et les papas ?
1. Les mamans travaillent au travail et travaillent à la maison et les papas vont seulement travailler au travail.
2. Les mamans savent parler aux maîtresses sans leur faire peur.
3. Les papas sont plus grands et plus forts mais les mamans ont le vrai pouvoir parce que c'est à elles qu'on demande si on peut aller dormir chez un copain. Les mamans connaissent la magie, elles vous font sentir mieux sans médicaments.

Cis. Les papas sont plus indépendants, plus autonomes sur certains trucs (ils n'ont pas peur des araignées et réussissent à les tuer (sans crier), ils savent faire les crénaux) mais incapables de se débrouiller sur d'autres qui appartiennent au champ domestique (ils ne savent jamais où sont rangées leurs chaussettes ou quelle cravate porter avec telle chemise). Dans les deux cas ce sont des êtres paradoxaux et surprenants. Les papas ouvrent des bocaux aux couvercles vachement coincés du premier coup mais n'ont pas la force d'appuyer sur le bouton d'une machine à laver. Les mamans acceptent d'accoucher (ce qui n'est pas une mince affaire vous en conviendrez) mais refusent de porter une valise.

Que fait ta maman pendant ses loisirs ?
1. Les mamans n'ont pas de loisirs
2. A l'écouter, elle paye des factures toute la journée
Cis. des mots-croisés. Je me demande d'ailleurs pourquoi elle n'a jamais essayé d'en créer.

Qu'est-ce qui rendrait ta mère parfaite ?
1. A l'intérieur, elle est parfaite. A l'extérieur, un peu de chirurgie esthétique.
2. Régime. Vous savez, ses cheveux. Peut-être bleus (là, le gamin il a dû fumer un peu avant de répondre)
Cis. Plus d'assurance

Si tu pouvais changer une chose chez ta maman, qu'est-ce que ce serait ?
1. Il y a ce truc énervant pour me faire garder ma chambre propre. Je me débarrasserais de ça.
2. Je rendrais ma maman plus jolie. Et elle saurait que c'est ma soeur qui l'a fait et pas moi.
3. J'aimerais qu'elle se débarrasse de ces yeux invisibles qu'elle a dans le dos
Cis. J'ai passé l'âge de croire qu'on peut changer les gens et finalement c'est très bien comme ça car on a déjà assez de boulot parfois à tenter de se changer (un peu) soi-même.

samedi 24 mai 2008

Sex and the City (and me)



Bonjour Carrie
Bonjour Samantha
Bonjour Miranda
Bonjour Charlotte
Bonjour les zotres


J'emprunterais volontiers une chose ou deux à chacune des héroïnes de SEX AND THE CITY
- à Carrie l'écrit,
- à Miranda l'intelligence,
- à Samantha la joie de vivre (ce qui englobe dans mon esprit l'amour du sexe et le goût des hommes - ou l'inverse)
- à Charlotte le look.

Quelques jours avant la sortie du film sur grand écran, je me prépare déjà psychologiquement à dégainer ma carte Gaumont et je pense que le moment est particulièrement bien choisi pour évoquer le livre qui l'a inspiré (le film, pas la carte, suivez un peu !) après avoir donné naissance à 6 saisons d'une série culte pour ne pas dire cultissimement géniale.

A Noël 2000, un mien ami m'avait rapporté de la grosse pomme un exemplaire en V.O. une des bibles du moment : SEX & THE CITY "ZE" book. Après avoir lu le livre de Candace BUSHNELL (tiré de ses chroniques journalistiques), mes impressions étaient très mitigées pour ne pas dire franchement négatives. J'ai été très déçue et je préfère nettement l'esprit impertinent, drôle, sexe et parfois délirant de la série éponyme à cet ouvrage limite gnan-gnan. C'est ce que écrit le 4 août 2001 sur la liste de discussion "Quoide9" dans le message 1732 (voir les archives).

A quelques retouches et compléments près, voici ce que j'avais rédigé à l'époque.

Si vous pensez retrouver l'esprit de la série dans le bouquin, vous vous trompez. La série s'attache essentiellement aux expériences sexuelles, aux tentatives de séduction et aux échecs sentimentaux de 4 amies entre 35 et 40 ans. On assiste aux évolutions de leurs vies affectives et à leurs confidences plutôt cocasses qui ne sont pas sans rappeler ce qui se passe effectivement dans les dîners de filles.

Le livre est un assemblage assez ecclectique pour ne pas dire disparate de chroniques publiées dans le NEW YORK OBSERVER et regroupées en 25 courts chapîtres. Il décrit plutôt la vie d'une certaine élite des beautiful people de la société New Yorkaise, producteurs, mannequins de tous sexes, journalistes, artistes, traders, femmes entretenues, acteurs, etc. Tout ce petit monde (The BIG APPLE is a small world too as it seems...) se croise allégrement à l'occasion de déjeuners, dîners, cocktails, vernissages, week-end à Aspen, etc. dans un ambiance des plus superficielle qui suinte le fric et la dope certes, mais surtout l'ennui, la bêtise, la jalousie et les sacs Chanel.

Le problème est que tout cela n'a rien de particulièrement excitant ni de franchement intéressant. Le tout se veut caustique sans vraiment y parvenir et BUSHNELL tombe parfois dans la platitude la plus absolue lorsqu'elle évoque des sujets supposés chauds ...

Il faut voir, par exemple, le ridicule chapître consacré au triolisme où elle réunit une dizaine d'hommes supposés lui faire part de leur expérience en la matière pour les besoins d'un papier... Les commentaires et avis sont émis avec le plus grand sérieux et sont d'un niais absolu. Ce n'est qu'un ramassis de platitudes qui enfoncent sans humour des portes ouvertes sur des pratiques qui, de nos jours, sont loins d'être aussi choquantes que l'auteure ne tente de le faire croire avec une naïveté feinte exaspérante. Bushnell se veut (se croit ?) visiblement provocatrice et un brin dérangeante mais ses écrits tombent à plat.

Bref, les 200 pages sont écrites gros et se lisent rapidement et sans déplaisir mais c'est loin de tenir ses promesses gentiment croustillantes. Ouais, pourquoi pas sur la plage.

Quelques extraits

Hot or not ?

Are messy women better in bed ? The hotelier had a theorie. "If you walk into a woman's appartment and nothing's out of place, you know she's not going to want to stay in bed all day and order in Chinese food and eat it in bed. She's going to make you get up and eat toast at the kitchen table. I wasn't quite sure how to respond to this, because I'm literally the messiest person in the world. And I probably have some old containers of General Tso's Special Chicken lying under my bed at this moment. Unfortunately, all of it was eaten alone. So much for that theorie. (p.12)

A propos des mannequins
You've got to treat them just like regular girls," he says. Then he lights up a cigarette and says, "you've got to be able to roll into a place and go right up to the hottest girl there - Otherwise, you're finished. It's like being around dogs, you've got to show no fear." (p.33)

Etre une femme liberée tu sais c'est pas si fa-Cécile
We all sat back smugly, sipping tea, like we were members of some special club. We were hard and proud of it, and it hadn't been easy to get to this point - this place of complete independence where we had the luxury of treating men like sex objects. It had taken hard work, loneliness, and the realization that, since there might never be anyone there for you, you had to take care of yourself in every sense of the word. (p.41)

beauté de 25 ans, mannequin depuis l'age de 16 ans
She was doing her duty as a "date" to a well-known television producer, which meant she was smiling and speaking back when someone asked her a question. Other than that, she was making very little effort, except to occasionally light her own cigarette. (p.105)

Les filles jeunes (na pas confondre avec les jeunes filles)
There are all part of a sort of secret club, an urban sorority, with just a few requirements for membership : extreme beauty, youth (age range 17 to 25, or at least not admitting to being over 25), brains, and the ability to sit in new restaurants for hours. The brain part however, appears to be relative. As one of Camilla's friend, Alexis, said "I'm literary. I read. I'll seat down and read a whole magazine from cover to cover." (p.106)

De l'utilité (relative) des maris
- What the point of a husband ?" Julie said. I mean who needs 2 babies ?"
- I totally agree" said Janice. "Except that now I want to have another baby. I was thinking of getting rid of my husband, but now I'm not sure that I want to - yet." (p.163)

Selon moi la meilleure réplique du livre
"It's such a shame when people remember your plastic surgery and not you."(p.205)

vendredi 23 mai 2008

Hélène Boucher (aurait eu 100 ans aujourd'hui)


Bonjour aux

aviatrices/teurs
Bonjour
aux zotres

Les googlemaniaques ont sans doute remarqué qu'aujourd'hui, un petit avion remplace le "L" (l'aile ?) de Google.

La cause de cette personnalisation est la célébration du 100e anniversaire de la naissance d'Hélène Boucher.

Si vous voulez quelques infos sur cette célèbre aviatrice décédée en 1934 (à 26 ans), allez : ici.

jeudi 22 mai 2008

Arther et Clark and the Famous Suspects en concert à l'OPA le mardi 27 mai (et deux CD à gagner à cette occasion)



Bonjour Arther
Bonjour Clark
Bonjour les Usual Suspects
Bonsoir Lys
Bonjour les zotres






J'ai déjà vu Arther et Clark en concert deux fois chacun (dont une fois ensemble), j'ai adoré et je l'ai dit et répété, ici, sur facebook, sur myspace, partout où je pouvais... Il se trouve que ces deux groupes joueront ensemble lors d'un concert à l'OPA (9 rue Biscornet - 75012 Paris - Bastille) mardi soir prochain à partir de 20h00. Un troisième excellent groupe se joindra à eux. Il est rennais, il s'appelle LYS et ça fait un moment que j'attends sa venue à Paris. Je précise que l'entrée est gratuite. Bien sûr sur place et j'espère que vous aussi !

Gagnez deux CD
Pour fêter ce petit événement musical, voici un concours qui permettra à une personne de gagner un CD de Clark et à une autre de gagner un CD d'Arther.

Pour cela il vous suffit de donner votre avis en disant quelle chanson (française ou pas) vous aimeriez entendre reprise par Arther et quelle autre vous aimeriez découvrir interprétée par Clark.

A vous de jouer !!!

Vous pouvez proposer plusieurs titres (mais pas plus de deux par jour) si le coeur vous en dit. Moi j'ai quelques idées mais je suis concours... Je les donnerai plus tard.

Pour plus d'info
Le concert dans les événements de facebook
Lys sur myspace
Clark
sur myspace , sur facebook, sur mon blog ici et ou en photos ici
Arther
sur sur facebook , myspace , sur mon blog le CD (superbe !) et le concert ici et


Clark and the Famous Suspects (en concert au Shannon River le 27 mars)





Le groupe au complet !

Venez les découvrir en concert à l'OPA (Bastille - entrée libre) avec LYS et ARTHER le mardi 27-05-08. Toutes les infos sont sur le message suivant...







Arther en photo (lors du concert du 03-04-08 au Shannon River)


Si vous voulez gagner le très beau CD d'ARTHER, c'est facile, lisez le message qui précède ces photos et jouez !

N'oubliez pas de réserver votre soirée de mardi prochain (le 27-05-08) pour leur concert à l'OPA avec LYS et Clark and the Famous Suspects !




Le rythme (dans les poils)

Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas mis de video en ligne sur ce blog. Celle-ci dure 37 secondes et est totalement débile mais je l'adore. Ouais, en fait je sais pourquoi j'aime ça : c'est "mignon" (très mignon même) et je suis une "fille".

Mise à jour de midi
: apparemment la video n'est plus visible en dehors de You Tube... donc suivez le lien ci-dessous si vous ne parvenez pas à la voir ici.
http://www.youtube.com/watch?v=gY0MSuyaKMk

mercredi 21 mai 2008

Lettre ouverte à Cédric (de la Nouvelle Star)


Bonsoir Cédric
Bonsoir les zotres

Ah Cédric... (soupirs à la façon d'Obélix devant Falbala)
Cédric, Cédric, Cédric... (re-re-re-soupirs)

Je ne sais par où commencer. Par le début peut-être ? Alors sache tout d'abord, Cédric (je ne me lasse pas d'écrire ton prénom, dommage que sur le net on ne puisse pas mettre des petits coeurs roses à la place des points sur les "i") que depuis la première saison, je suis une inconditionnelle de la Nouvelle Star.

Je trouve même que cette émission est comme le bon vin, elle se bonnifie d'année en année, de changement d'animateur/trice en modification de Jury. Le précédent était meilleur que le premier (plus drôle et plus vachard, certain(e)s diront que c'est un pléonasme) et, même si j'avais des doutes, je trouve que celui de cette année est encore mieux. Nettement mieux. Moins frime, plus bienveillant, plus fin, plus dur aussi parfois mais toujours juste, jamais cruel, moqueur ou cassant comme purent l'être Marianne James ou Manu Katché parfois.

J'adore la période des sélections entre moments de grace et prestations lamentables, entre chair de poule à fleur d'émotion et éclats de rire parfois malveillants (j'avoue), j'aime cette galerie de portraits éclectiques et réjouissants des candidats, les bons, les mauvais, la confiture et les cochons. Je suis fan de l'humour vachard (mais bienveillant) du jury, je partage leurs enthousiasmes et leurs coups de gueules avec délectation. Au gré du pire et du meilleur, je vis chaque émission comme une montagne russe et dès que je monte sur le manège du premier soir, je suis accro, fébrile, scotchée à mon siège et je ne détache ma ceinture qu'à la fin de la finale. Mais sache que cette année, "Mon manège à moi c'est toi". Oui, Cédric (Ah ! Cédric), tu me fais tourner la tête et pas seulement quand tu chantes du Piaf comme (mais mieux que) Daho.

C'est bien simple, dès que je t'ai vu je suis tombée à la renverse. Enfin, façon de parler vu que j'étais assise mais bon, l'intention y était. Cédric je suis zamoureuse, j'ai perdu la raison, la tête, le nord, le sens de la réalité (accessoirement ma virginité) et quelques lustres : Cédric j'ai à nouveau 16 ans 3/4 et je hurle ton prénom (intérieurement, faut pas déconner non plus, j'ai des voisins et le prime finit vachement tard) comme ça : Cédriiiiiiiiiiiiiic avec plus de points de suspension pour laisser la place à des rêves de midinettes, les yeux perdus dans le vide formé par ton absence (soupir) : tu vois, même ce que j'écris devient de la cu-cul-terie d'ado travaillée par ses hormones. Je redeviens la Vic de la Boum 1 tant tu me fais régresser, tant je fonds dès que je t'aperçois, tant j'ai la tête (à défaut d'esprit) emplie de toi, tant j'aimerais poser mes lèvres sur un sifflet que tu m'aurais offert (ou sur autre chose, je ne suis pas sectaire), tant je nous imagine au choix face à un coucher de soleil sur une plage tropicale ou devant le feu de cheminée d'un chalet isolé couvert de neige... Arghhh ! Barbara Cartland, Bridget Jones et vous toutes les Lolita, sortez de ce corps !

Bon, je me calme (enfin j'essaie) et je vais prendre le problème calmement voire scientifiquement. Cédric, voici donc les (quoi de) 9 excellentes raisons pour lesquelles je suis Morgane de toi mon bel enchanteur.

01 / Ton physique
Oui, Cédric, n'hésitons pas à le répéter : tu es beau et ta place dans la colonne de gauche en tant que "trooooobogosse du moment" après Rupert Everett, Gregory Peck ou Patrick Dempsey (Docteur Mamour) ne doit rien au hasard. Bon, je ne livre pas le scoop du siècle en disant ça, même André Manoukian te l'a dit plusieurs fois, tu as un je ne sais quoi de Pierce Brosnan période Remington Steele, le brushing en moins mais la mèche au rendez-vous. Vois-tu grand fou, je rêêêêêve de te décoiffer.

02 - Ton charme
La beauté c'est bien, certes mais chez un homme ce n'est rien à côté de ce je-ne-sais-quoi, ce supplément d'âme, ce truc en plus qui fait des ravages et chavire les femmes encore plus sûrement qu'une beauté lisse. Ca peut être un geste, un regard, une façon de pencher la tête, d'allumer une clope (tu fumes ? Bon, même si tu fumes je t'aime quand même) ou tout ça à la fois, ça peut même être un défaut, une cicatrice, une ride. Je ne sais pas ce que c'est puisque par définition c'est indéfinissable mais aussi sûrement que je m'appelle Cécile et que je suis hétéro (tu t'en doutais un peu, non ?), toi Cédric, tu l'as !

03 - Ton sourire
Certaines femmes possèdent paraît-il des yeux à faire péter les boutons de braguette (tiens à ce propos je me demande si mon regard... mais je m'égare, on n'est pas là pour parler de moi) eh bien toi tu as e bouche à faire craquer les agrafes de soutien-gorge. Tu as un sourire ravageur encadré d'adorables fossettes sur lesquelles j'aimerais perdre ma langue. Calorissimo.

04 - Ton corps
Tu es un homme, un vrai, et plutôt (très) bien foutu. Je t'ai vu torse nu lors d'un prime et crois-moi, tous les Jules, Julien, Benjamin et autres gringalets peuvent aller se rhabiller voire se coller des épaulettes parce que ce ne sont que de tendres asperges montées en graine à côté de toi. Sous de superbes plaquettes de chocolat (ou alors tu retenais ta respiration ?) qui me feraient volontiers oublier que je suis habituellement plus salée que sucrée (il n'y a que les imbé-Cécile qui ne changent pas de vices), tu portais un jean tombant qui laissait deviner la naissance de tes haines et j'aurais volontiers suivi du doigt voire de la main toute entière leur impeccable (et émouvant (je suis une femme sensible)) tracé.

05 - Ta classe
Tu as une classe aussi folle que naturelle. Je suis certaine que même affublé d'un sac à patates et de chaussons roses en forme de cochons tu trouverais le moyen d'être smart.

06 - Ton attitude
Je me sens, comment dire, pénétrée à chacune de tes prestations. Tu as une vraie présence virile, une attitude incroyablement sensuelle, un regard impressionnant où se mêlent doutes et dureté, douceur et violence, force et fragilité (une vrai pub pour le Saint Agur ou pour les crousti-fondantes gauffrettes Verkade). J'adore ça. Tout cela donne à la fois envie de se blottir contre toi et de te protéger... ou les deux... Bon, en gros, si je résume, ça donne envie de te toucher.

07 - Tes chansons
Tu chantes des chansons des années 80-90, la crème du meilleur du top du culte de ce que j'aime, de ce qui me fait vibrer, de ce qui me rappelle des souvenirs.. Bowie (Let's dance chanté dans les couloirs de mon lycée avec des élèves du Prytanée militaire de la Flèche pendant le bac de français), Gainsbourg, U2, Coutin, etc. et le sublime "Eteins la lumière" d'Axel Bauer. Je te montre mon côté sombre quand tu veux...

08 - Ta voix
Tu fais passer énormément d'émotion avec ta voix. Elle est grave, mâle, profonde et quand tu te mets à crier, Cédric, ça me donne envie de crier aussi... (mais les murs parisiens sont ce qu'ils sont et j'ai des voisins...)

09 - Ton célibat
Ca nous fait un point commun ! Magique non ? Mais ce n'est pas le seul. Songe plutôt : nos prénoms ont les mêmes initiales et nous sommes nés dans la même ville. Si ça c'est pas du signe de chez signe, je n'y comprends rien.

Je t'aime pour toutes ses raisons et d'autres sans doute mais voilà, Cédric, j'ai bien conscience que quelques obstacles se dressent devant notre futur bonheur que j'imagine intense. Tu as déjà 35 ans et moi je n'en ai que 41... pour toi je saurai oublier l'insuffisance de notre différence d'âge.

mardi 20 mai 2008

Concours (qui est le plus heureux des trois ?)


Bonjour aux maris

Bonjour aux femmes
Bonjour aux amants
Bonjour aux zotres






Avant l'avant première de la pièce "Le plus heureux des trois" d'Eugène Labiche mise en scène par David Friszman, ce dernier a proposé un concours pour faire gagner des places. Les premières réponses sont ici et ma critique de la pièce est .

Le concours continue. Il vous suffit de laisser un commentaire ici-même pour répondre en quelques lignes à l'épineuse question suivante : "Qui est le plus heureux des trois, le mari, la femme ou l'amant et pourquoi ?".

Il n'est évidemment pas nécessaire de connaître la pièce pour jouer. La question est posée "dans l'absolu" et il n'y a pas de "bonne" ou de "mauvaise" réponse, seulement des réponses plus ou moins drôles et/ou surprenantes. Les meilleures réponses seront affichées dans le hall du théâtre Mouffetard et chaque semaine, un(e) participant(e) gagnera deux places. Alors à vos plumes.

Ce jeu et cette question m'ont inspiré une courte nouvelle en trois parties... Voici où la lire :
Ce jour là ce n'est pas... Episode 1 : Le Mari
Ce jour là ce n'est pas... Episode 2 : La femme
Ce jour là ce n'est pas... Episode 3 : L'amant


L'amant très joli-coeur et tout de rose vêtu(Frédéric Elia) et la bonne délurée (Emma Darmon)

lundi 19 mai 2008

Le plus heureux des trois de Labiche (au théâtre Mouffetard)





Bonjour aux maris
Bonjour aux femmes
Bonjour aux amant(e)s
Bonjour aux zotres

La bonne (Emma Darmon)
Hermance (Aurélie Bargème)

Dieu sait si j'adore l'écriture de David Friszman et si j'avais à chaque fois été emballée par les trois pièces de lui que j'ai vues. J'ai eu plusieurs fois l'occasion de le dire et de le répéter sur ce blog et sur ma liste de discussion "Quoide9". Je n'attends qu'une chose : que "Trains de banlieue" trouve très vite un théâtre pour que je puisse aller revoir son excellente dernière création que j'ai eu la chance de découvrir en avant-première.

Le 14 mai dernier j'ai été moins convaincue par sa mise en scène de la pièce d'Eugène Labiche "Le plus heureux des trois" lors d'une avant-première sans doute un peu prématurée. J'ai trouvé la distribution inégale et le spectacle manquait quelque peu de rythme... de préparation en fait.

La première a eu lieu mercredi dernier et j'ai revu la pièce vendredi soir. Bien m'en a pris car j'ai assisté à un tout autre spectacle ! Un mois, quelques coupes de texte et de nombreuses répétitions plus tard, la pièce dure 1/4 d'heure de moins, les acteurs sont en place, leur complicité sur scène est évidente : les talents et le rire éclatent. Je me suis régalée.

Le mari, la femme et l'amant sont parfaits. Aurélie Bargème (vue dans la série RIS) est mutine à souhait et n'a aucun mal à faire tourner la tête de son amant zélé (trop pour être honnête) et à mener par le bout du nez son cocu de mari. Tous les deux s'en donnent à coeur joie et en font des tonnes (mais jamais trop) comme il sied à tout bon vaudeville.

Frédéric Elia est un Ernest charmeur et léger dont l'empressement n'a d'égal que l'inconstance. Salvatore Ingoglia, débarrassé de sa minerve des pubs CIC est à l'aise comme un poisson dans l'eau dans un rôle qu'on croirait taillé pour lui : il est un Barjamel plus vrai et plus complaisant que nature et le/la spectateur/trice, d'emblée complice, ne peut que se réjouir de son infortune (très relative).

Krampach (Arnaud Maudeux)
Mais mon coup de coeur (comme celui de la salle si j'en juge par les rires et les applaudissements) revient à l'improbable couple d'Alsaciens campés par Delphine Rivière (impeccable dans un rôle) et surtout Arnaud Maudeux dont le personnage de Krampach, valet filoux jadis interprété par Pierre Brasseur, est sans conteste le personnage plus réussi de la pièce et l'interprétation de Maudeux est parfaite, à la fois hilarante et étrangement naturelle.



Le mari (Salvatore Ingoglia) face à son épouse...

Les décors et les costumes très colorés signés Matteo Porcus contribuent au plaisir acidulé offert par le texte de Labiche que David Friszman a eu l'excellente idée de ponctuer de 4 chansons aux paroles tantôt coquines tantôt drôlissimes sur le thème de l'amour et des rapports hommes/femmes.

Ces chansons apportent beaucoup d'esprit et une touche comique supplémentaire à la pièce. En outre, ce qui ne gâche rien, les acteurs chantent vraiment bien ! Emma Darmon en tête hélas trop peu présente dans le court rôle de la bonne Pétunia.

Petit bémol personnel : le rythme de la pièce mériterait à mon avis encore une accélération afin de gommer quelques petits temps morts qui ne remettent plus en cause la qualité de l'ensemble.
Vous pouvez lire une excellente critique de la pièce sur le très bon site Les Trois Coups

Je vous rappelle que vous pouvez toujours gagner des places pour la pièce (2 invitations par semaine) en répondant en quelques lignes et avec une bonne dose d'humour et de dérision l'éternelle et lancinante question : "qui est le plus heureux des trois, le mari, la femme ou l'amant et pourquoi ?"

Vrai ou faux (j'ai un tatouage en forme d'empreinte de pas sous le pied droit)


Bonjour aux pieds de lampes
Bonjour aux pieds de verres
Bonjour aux pieds de biches
Bonjour aux pieds de grues
Bonjour aux zotres


J'ai commencé à envisager sérieusement l'idée de me faire faire un tatouage un peu avant mes trente ans. L'idée d'une marque choisie, d'un ensemble de signes indélébiles revêtant un sens précis pour moi et inscrits sur ma peau me séduisait physiquement et intellectuellement.

Cette séduction s'est considérablement accrue suite à la lecture d'un merveilleux livre de Michel Tournier intitulé "Gaspard Melchior et Balthazar". Un passage de cet intelligent et beau roman (que je recommande à tout le monde) évoquait les scarifications et les tatouages tribaux.

A cette époque, le déjà ex (mais temporairement) et toujours très beau (il l'est certainement encore) Monsieur Cissou n°2 jouait à l'apprenti légionnaire à Mururoa et nous ne pouvions communiquer que par courriers (j'en ai toujours douté mais peu importe). J'adorais lui envoyer des poèmes et des passages des livres que je lisais. Même s'il ne connaissait pas à proprement parler de "longues soirées d'hiver", ça occupait son temps libre entre deux baignades dans l'eau bleue nucléaire de son lointain atoll déféminisé.

A ce stadede mon récit, je me permets une digression car je ne peux m'empêcher de remarquer que je semble provoquer chez mes fréquentations masculines assidues un attrait irrésistible pour l'uranium enrichi puisque Monsieur Cissou n°3 est parti s'installer à Kiev (120 km au sud de Tchernobyl). Fin de la paranthèse.

Retournons du côté de Tahiti et replongeons nous, non pas dans l'Océan Pacifique (quel comble de s'appeler comme ça et d'encourir des essais nucléaires), mais dans l'oeuvre de Tournier. Il va sans dire que j'avais envoyé à Monsieur Cissou le superbe passage qui évoquait les tatouages et j'en avais profité pour lui dire que j'envisageais sérieusement de m'en faire faire un.

Une réponse que je n'hésiterai pas à qualifier de paternaliste et limite affolée est arrivée une dizaine de jours plus tard dans laquelle il me dissuadait avec moult arguments que ne réfuterait pas la mère d'une ado de 14 ans. Je ne me suis pas rangée à ses arguments, je n'ai pas renoncé de moi-même mais il se trouve que, chez moi, il se passe souvent très longtemps entre l'idée et la pratique, entre la conceptualisation et la réalisation et puis, je l'avoue, je n'avais pas trouvé de motif qui me colle suffisamment à la peau pour que je souhaite en plus l'y graver.

Bref, lorsque l'ex Monsieur Cissou n°2 a remis les pieds en métropole (directement chez moi avec la Dingue), il ne le fut plus (ex) et je n'étais toujours pas (tatouée). Je jetterai un voile pudique sur le bonheur torrrrrrrrride de nos retrouvailles pour signaler qu'il ne dura pas. Dès le lendemain matin nous dûmes nous rendre au service "maladies tropicales" de je ne sais plus quel hôpital car je ne pouvais plus croire que j'étais la seule responsable de fièvre qui agitait le corps sublime (bronzé et musclé et tout et tout) de Monsieur Cissou n°2. Mais avant cela nous eumes le temps de connaître notre première (et unique) scène de ménage car en plus d'être bronzé et musclé, le jour naissant me permis de constater que ce corps si beau était aussi tatoué !

Eh oui, le comble est qu'un soir que j'imagine bien arrosé, lui et quelques autres appelés bien allumés et grisés autant par l'environnement de la Légion que par une dose massive d'alcool, s'étaient mutuellement monté le bourrichon et fait tatouer collectivement (pour ne pas dire comme d'imbéciles moutons immatures) sur leurs biceps respectifs un affreux motif militaire compliqué à base de serpent, de flammes, de drapeaux, d'anneaux et d'un tas d'autres trucs affreusement laids et ridiculement, comment dire, "embrigadants".

Il va sans dire :
1 - que cette ânerie (dont il feignait d'être fier à l'époque) datait d'AVANT la réception de ma lettre,
2 - qu'il ne s'en était pas vanté dans sa réponse moralisatrice et pensait naïvement que je ne m'en apercevrais pas le premier jour (ça, j'en ris encore...).

Cet épisode a suspendu sine die mes velleités de marquage et, à ce jour, je ne suis toujours pas tatouée. Mais j'y repense. Sérieusement. Et si je devais passer à l'acte un jour, un motif aussi dérisoire et symbolique qu'une empreinte de pas sous la plante du pied ne me déplairait pas histoire de ne jamais oublier qu'en toutes circonstances, il faut garder les pieds sur terre deux fois plutôt qu'une.

dimanche 18 mai 2008

Annonceuse (de résultat)

Bonjour à celles et ceux qui ont joué
Bonjour aux zotres


Merci pour votre humour et votre imagination débordante.

Lorsque j'ai vu affluer les propositions toutes plus géniales les unes que les zotres dans le cadre du jeu des métiers je me suis dit que ma tâche d'arbitre allait être bien diffi-Cécile voir impo-Céci-b-le. Comment désigner un(e) gagnant(e) ?

Et puis, jeudi soir, j'ai imprimé les commentaires et je les ai lus dans le métro. Sans vouloir vendre la peau du nounours avant la fin du concours, l'évidence m'est tout de même apparue mais, rigoureuse jusqu'au bout des ongles, j'ai tout de même considéré les offres d'emplois du dernier jour avec la même attention et là, miracle, ce que j'ai lu n'a fait que confirmer ce que je présentais déjà : le gagnant ne pouvait décemment être que Daniel.

D'abord, il a respecté les mais surtout ses propositions sont toutes excellentes et les commentaires qui les accompagnent souvent hilarants. J'adore ses "coureur/se de jupon", "fileur/se à l'anglaise", "paveur/se de bonnes intentions", etc. mais je trouve qu'il a conclu en apothéose avec son "entraineur/se de bruits" tant il est vrai qu'avant de les faire courir, il faut les mettre en forme. Génial. Bravo à Daniel qui gagne un DVD.

Merci aussi à Serge pour son intervention fort à propos le lendemain du dead line... ;o)

vendredi 16 mai 2008

Dernier jour (pour jouer au jeu des métiers)

Sans vouloir jouer les "briseuses de rêves", je me dois de vous signaler qu'aujourd'hui est le dernier jour, dernier instant pour participer au jeu des métiers.

Pour tenter votre chance, reportez-vous à la colonne de gauche, section "jeu du moment" et suivez le lien...

La désignation du/de la gagnant(e) s'avère délicate mais j'ai tout de même déjà ma petite idée... mais je ne serai pas "tueuse de suspens" et j'attendrai dimanche pour vous livrer ma décision finale autant que souveraine.

jeudi 15 mai 2008

1979 (de Jean Philippe Blondel)




Bonjour aux hommes et aux femmes des années 80
Bonjour aux zotres


Il y a quelques mois, je rédigeai ici même une critique élogieuse et quasi musicale de "Juke-Box" de Jean-Philipe Blondel, livre découvert et dévoré grace à un dîner livres échanges. Je vous le conseille.

Lorsque jai vu 1979 dans la liste des livres apportés lors du dernier dîner, j'ai d'emblée noté mon nom sur le post-it collé à l'intérieur car j'étais évidemment intéressée. Il se trouve que, bizarrement, personne d'autre ne l'était et je suis donc devenue l'heureuse propriétaire de mon second Blondel, lu très vite et plutôt aimé.



Le sujet
Un matin, les habitants d'un quartier paisible découvrent que la date "1979" a été peinte en rouge sur le mur d'une maison. Ce graffiti va intriguer, dérouter, raviver des souvenirs que chacun(e) tentait d'oublier. Qui est l'auteur du mystérieux tag et pourquoi ?

Mon avis
Apparemment Blondel est coutumier des romans chorales, il reprend dans celui-ci le procédé déjà utilisé dans "Accès direct à la place" (que je n'ai pas lu), à savoir donner la parole alternativement aux différents protagonistes dans des chapitres courts donnant une vision kaléïdoscopique et morcelée d'une situation dont le sens s'éclaire peu à peu pour le/la lecteur/trice au fur et à mesure que sa lecture avance et que l'histoire de chaque personnage se précise.

Le problème est que Jean-Philippe Blondel choisit la solution de facilité en livrant un roman certes agréable mais totalement superficiel. Il ne fait que survoler son sujet :
- en évitant soigneusement de mêler la grande histoire et l'actualité de l'époque aux souvenirs de ses (anti-)héros,
- en restant dans des considérations très vagues, des généralités voire des clichés,
- en ne creusant jamais la psychologie des personnages qui de fait n'ont ni chair ni âme : on ne s'attache donc pas vraiment à eux et on se fout un peu de ce qui leur ai arrivé.

Quant à la résolution du mystère, là encore, rien de bluffant, l'auteur s'en sort par une pirouette un peu facile et des motivations un brin capilotractées : le/la lecteur/trice se sent exclut tant le cours du récit manquait d'élément susceptibles de le/la mettre sur la piste.

Il n'en reste pas moins que si on aime les puzzles et si on est pris de paresse intellectuelle, ce se laisse lire agréablement mais Juke-Box est très nettement supérieur.

Conclusion
Pendant la lecture de 1979 et à conditio, bien sûr, d'être né avant cette date, on ne peut s'empêcher de se demander "et moi, je faisais quoi en 1979 ? Il m'est arrivé quoi de bien/mal cette année là ?". Je n'ai pas la mémoire des dates et encore moins la notion du temps qui passe mais en comptant sur mes doigts et en me référant à l'année de mon bac, j'en déduis que je devais être en 5e ou 4e.
Indépendamment de la plongée anecdotique dans son histoire personnelle induite par le roman, sa lecture en est agréable mais tout aussi anecdotique et laisse une fois le livre refermé aussi peu de souvenirs qu'un graffiti sur un mur une fois ce dernier repeint.
Ideal sur la plage ou dans le métro (peu épais, chapitres courts et variés, pas prise de tête, etc.).

mercredi 14 mai 2008

Quelques photos (du dîner livres échanges du jeudi 24 avril)



Bonjour à celles et ceux qui étaient présent(e)s chez LITTLE GEORGETTE
Bonjour aux zotres

Voici une photo de 4 des 5 livres que j'ai récupérés lors du dîner. L'autre est Luz ou le temps Sauvage d'Elsa Osorio.

Nous étions 16 personnes réparties en deux tables de 8. Configuration idéale pour échanger des livres et des idées.

D'après les échos que j'ai eus par la suite, le resto a bien plu. J'avais rédigé une critique à son sujet ici : LITLLE GEORGETTE.

D'autres photos se trouvent sur le blog "livres échanges" et sur le groupe facebook du même nom. Le prochain dîner aura lieu le jeudi 12 juin mais, bien sûr, j'en reparlerai d'ici là.

lundi 12 mai 2008

La Cérémonie des Gérards (du cinéma)



Bonjour aux Gérard
Bonjour au cinéma
Bonjour aux zotres

Après un loooooooooong week-end de glandouille, j'étais de bonne humeur gloussant déjà de plaisir à l'idée que Grey's Anatomy allait commencer et que pendant deux épisodes consécutifs je serais en tête à tête avec le beau docteur Mamour (n'oublions pas que Patrick Dempsey fut mon premier "trooooobogosse du moment quand j'ai ouvert mon blog en septembre 2007) et tout s'est subitement détraqué...

Tout d'abord je tombe sur cette aaaaaffreuse photo de mon chouchou, le sourire toujours aussi ravageur MAIS (c'est là le hic) les bras chargés de bébés alors que j'y aurais été si bien, moi dans ses bras que j'imagine virils, musclés, chauds, tendres, accueillants et plus encore. Pfeuhhh, je suis dépitée, déçue, déconfite, dévastée, en un mot (que je pèse évidemment) : dé-trui-te !

Mais le pire restait à venir, jugez plutôt. Mon intuition féminine m'a poussée, allez savoir pourquoi, à chercher la date de la cérémonie des Gérards du Cinéma 2008 et là, horreur totale, je découvre qu'elle se déroule demain (enfin, aujourd'hui si on se réfère non pas au moment où j'écris mais à celui où je publierai, après Grey's Anatomy donc...).

Après avoir fait un tour réglementaire, mon sang se glace dans mes veines à la pensée évidente qu'il est hélas un peu tard pour que je songe à trouver une invitation (même si impossible n'est pas Cécile) et puis que lis-je, que vois-je sur le site de Paris Première : les résultats seraient donnés uniquement sur ce dernier. Cela signifierait-il que la cérémonie n'est pas publique cette fois ?

Hum ? Vraiment ? Quelle drôle d'idée bizarre autant qu'étrangement décevante. Cruelle déconvenue car j'avais tout prévu :
- le pantalon que je devais porter en cas de pluie froide et la robe retenue en cas de météo clémente,
- la personne à qui je voulais proposer de m'accompagner (ainsi que le back up en cas de refus),
- quelques adresses de lieux où éventuellement boire et verre et/ou grignoter un truc ensuite (on dit qu'un éclat de rire vaut un steak mais tout de même, mon estomac est largement aussi exigeant que mes zygomatiques et l'humour n'a jamais remplacé un bon dessert et encore moins un verre de rouge),
- l'appareil numérique (rechargé) pour immortaliser la soirée,
- etc. : tout vous dis-je, jusque et y compris un énooooorme porte-clefs en forme de cochon (offert par mon cousin, blanc, très salissant donc, mais neuf pour le moment) histoire de ne pas perdre bêtement mon trousseau au fond pendant 3 semaines de mon sac comme après les Gérards de la Télévision au mois de décembre (voir le récit navrant et authentique de ma "nuit de merde" sur ce blog).

En gros, j'étais prête, motivée et tout et tout et patatras, je vais être obligée de rester chez moi vêtue d'un tee-shirt gris aussi délavé que déformé, avachie devant mon ordinateur sur le coup des 21h30 avec un bol de corn flakes, quelques tartines, un pot de Vache qui rit au poivre (c'est gélatineux et absolument immonde mais il y avait écrit "nouveau" sur le pot et vous savez déjà que je ne résiste pas) et du Côte d'Or Dégustation noir 70% avec éclats de pistaches (ça aussi c'est "nouveau" mais rudement bon pour le coup et puis j'ai vu qu'ils ont sorti des tablettes fourrées figues-amandes et je salive rien qu'en l'écrivant). Je m'y vois déjà et ça me déprime d'avance.

Pour ne pas rester sur cette note désastreuse, voici quelques unes des catégories de cette 3e cérémonie des Gérards du cinéma (soupir) :

Gérard du mauvais timing
Taxi 4 avec Samy Naceri (qui, malheureusement, se trouvait en prison durant la promo)
L’Homme qui rêvait d’un enfant avec Darry Cowl (Dary Cowl est mort depuis au moins deux ans, non ?)
Ne touchez pas la hache avec Guillaume Depardieu (trop tard…)
Gradiva avec Arielle Dombasle (un film avec Arielle Dombasle ne devrait jamais sortir)
Christian avec Annie Girardot (qui ne s’en souvenait plus avant même de tourner)

Gérard du désespoir masculin
Jean-Paul Rouve dans Ce soir, je dors chez toi
Lorànt Deutsch dans Jean de La Fontaine, le défi
Titof dans Gomez vs Tavarès
Franck Dubosc dans Astérix aux Jeux Olympiques
Elie Semoun dans Astérix aux Jeux Olympiques

Gérard du désespoir féminin
Monica Bellucci dans Le Deuxième souffle
Aure Atika dans Vent mauvais
Arielle Dombasle dans Gradiva
Emmanuelle Béart dans Les Témoins

Je vous laisse découvrir la liste aussi exhaustive que drôle des autres zheureuz(e)s élu(e)s potentiel(le)s sur le site officiel des Gérards, notamment celle des "demoiselles" (je déteste ce mot) pressenties pour le "Gérard de l’actrice que les journalistes s’obstinent à appeler « mademoiselle » alors qu’elle a plutôt une tête à ce qu’on l’appelle « mémé »"

Vrai ou faux ? (j'ai participé à "Tournez Manège")




Bonjour aux forain(e)s
Bonjour aux accros aux jeux télé
Bonjour aux zotres


D'après Wikipedia, l'émission "Tournez Manège" a duré 8 ans... du 09 septembre 1985 au 04 juillet 1993. Les moins de 20 ans ne s'en souviennent certainement pas mais ce jeu culte (si, si, tout de même !), précurseur de la téléréalité, était diffusée 7 jours sur 7 à midi sur TF1.

A une certaine époque, disons après ma prépa, cette émission me fascinait (littéralement) et je n'en manquais pas une. Enfin si, j'en ratais des tonnes évidemment, j'avais vaguement une vie faite de préoccupations estudiantines diverses et variées (je ne vous fait pae un dessin car soit vous êtes passé(e) par là et vous savez, soit vous n'êtes pas passé(e) par là et vous ne pouvez pas comprendre) mais, toutes choses (Fabienne) égales par ailleurs, dès qu'avais une télévision sous la main à l'heure du déjeuner, je regardais Evelyne Leclerc et ses copines poser des questions à des candidat(e)s souvent gratiné(e)s et me demandant à la limite du ravissement ironique et malveillant si tout cela était du premier ou du 28e degré.

Devant l'intérêt croissant que je portais à l'émission, le Monsieur Cissou de l'époque a fini par me dire un jour sur ce ton agacé et péremptoire qui signifie grosso-modo "tu me saoules" (variante "tu me gonfles avec ça") : "takayalé" (traduction : fous moi la paix avec cette daube).

Chiche ! Olé ! (geuh) Allez zouh, en voiture Simone (Garnier). Le jour même ou peu s'en faut, j'ai attrapé mon téléphone et j'ai appelé la production. Quelques jours plus tard, je recevais une convocation me signifiant que j'étais sélectionnée... Pas plus compliqué que ça. Il faut dire qu'il leur fallait tout de même dégoter 35 gogol(e)s "célibataires" par semaine (5 candidat(e)s par jour), pas de quoi jouer les fines bouches face aux volontaires). Et hyper rapido aussi : pas le temps de réfléchir, pas le temps de se dire "bah non, tu ne vas pas faire ça tout de même !".

Donc je l'ai fait ! Le ridicule ne tue pas et je garde un excellent souvenir de ces deux jours d'enregistrement. C'était une expérience décalée aussi instructive que délirante. Promis je vous raconterai ça un jour.