lundi 27 septembre 2010

Hécate et ses chiens (Paul Morand)

Bonjour Nicolas
Bonjour les zotres


Certains livres sont de véritables rencontres et certaines rencontres sont irrémédiablement associées à des livres.

Hécate et ses chiens m'a permis de rencontrer un grand auteur dont je n'avais encore jamais rien lu, Paul Morand, cher à Mitterrand qui toutes égales par ailleurs, n'était la la dernière truffe venue en matière de goûts littéraires.

Il m'a été offert par un critique littéraire avec qui, allez savoir comment, nous avons parlé aquarium pour conclure l'un et l'autre que nous n'aimions les poissons que morts accompagnés d'une petite sauce crémée pour en déduire immédiatement qu'il était indispensable que nous nous donnions rendez-vous dans un restaurant pour faire mieux connaissance devant du poisson mort.

Comme je lui avais parlé des dîners livres échanges, il a suggéré que nous apportions chacun un livre à faire découvrir à l'autre. Vaste et périlleuse entreprise ! Que pouvais-je apporter à un critique littéraire qui, en me parlant de ses goûts ne me citait que des auteur(e)s aussi défunts que des poissons dans une assiette alors que je préfère ceux qui gigotent encore (là, je parle littérature, pas aquariophilie).

J'ai finalement opté pour La douceur des hommes de Simonetta Greggio, pour le fond, pour la forme (l'auteure italienne écrit directement en français) et, je l'avoue, pour le titre aussi. Il est arrivé avec Hécate et ses chiens de Paul Morand et d'emblée je le remerciai mentalement d'avoir choisi un livre plat comme une limande plutôt qu'un pavé de thon.

Le sujet

Entre les deux guerres mondiales, frais émoulu de l’Inspection des Finances, un jeune banquier est muté en Afrique du Nord. Il décide d'assoir son statut d'expatrié bourgeois et, parmi ses priorités figurent le choix de quelques meubles de goût et celui d'une maîtresse. Cette dernière se prénomme Clotilde et est déjà mariée à un officier exilé en Asie. Bientôt le narrateur a des doutes sur sa sensualité et la nature des fantasmes inavouables qui la nourrissent.

Mon avis

Hécate et ses chiens ne compte que 103 pages mais quelles pages ! La prose de Paul Morand est précieuse. Précieuse au sens de rare et non au sens de maniérée. Si elle est certes un brin désuète (le roman été publié en 1954), elle n'en est pas moins formidablement naturelle et surtout très belle, quasi poétique à l'oreille car Morand possède au plus haut point le sens du mot exact et de la phrase juste. Son écriture un miracle d'équilibre à la fois précise sur le fond et allusive sur la forme. C'est remarquable.

Je ne vous dirai rien ici des démons de Clotilde et je vous laisse le soin d'admirer la manière à la fois terriblement directe et empreinte de délicatesse dont Morand traite son sujet.

J'ai tellement aimé les mots de Morand que j'ai lu le livre au moins 2 fois, m'attardant sur certains passages, les relisant pour ne pas les quitter. Le substantif qui me vient en tête pour les qualifier est "beauté".

Quelques extraits

Matériellement et moralement elle était libre, avec quelque chose d'indélibéré, de vacillant, de fragile qui l'embellissait à l'extrême. (P.20)

L'amour prend beaucoup de temps ; c'est pourquoi il fleurit mieux en province ; à Paris, tout parle d'amour, les robes, les parfums, les mets, les théâtres, mais personne n'a le temps de le faire. (P.23)

Les mots sont faits pour ceux qui n'ont rien à se dire. (P.24)

D'est ou d'ouest, le vent ne cessait jamais ; il lançait furieusement ses crochets à droite ou à gauche, et si le calme revenait un instant, c'était un accident inexplicable ; tordus, terrassés, les arbres n'en pouvaient plus ; les pique-boeufs s'en détachaient comme des pétales de magnolia ; les cigognes elles-mêmes étaient emportées, plus légères qu'un fétu, leurs grandes pattes pendantes ; les alouettes, lancées par un ressort invisible, s'immobilisaient en l'air, ailes fermées, riant comme des filles chatouillées. Le vent était si fort que les murs les plus solides avaient des gémissements de claies d'osier et que les fumées retombaient, écrasées contre les toits, sans avoir pu rien écrire sur le ciel. (P.27)

Le roman n'est pas exempt d'une misogynie évidente liée à l'époque.
Comme toutes les amoureuses, elle apprenait par osmose. (P.38)

[...] répéta Clotilde de sa bouche peinte, de sa bouche allongée en forme de coeur, sa bouche diurne, la bouche de toutes les femmes. (La nuit, elle avait sa bouche à elle, dérougie, qui me troublait bien autrement.) (P.68)

Quelques liens

Des éloges sur Critiques libres
une non rencontre regrettée sur Bookine
Hécate et les ménades sur Wikipedia : mais leur fréquentation n'a rien de nécessaire pour lire et apprécier le livre.

Mon avis

Ma découverte de Morand m'a tellement enthouasiasmée que je me suis précipitée dans une librairie pour acheter le premier Tome de ses oeuvres dans la Pléiade (qui en a publié 3).

samedi 25 septembre 2010

Reprise de Depeche Mode 9/9 (Enjoy the silence)

Bonjour à celles et ceux qui aiment le silence
Bonjour à celles et ceux qui préfèrent le bruit
Bonjour aux zotres

La video de la version originale de Depeche Mode a été tournée au WTC. Je n'avais pas été emballée par cette chanson lors de sa sortie et je l'ai (re)-découverte quand est sorti le triple album de remixes du groupe il y a 2 ou 3 ans.

J'adore cette version remixée par Mike Shinodo de Linkin Park. Elle donne plus de pêche à la chanson et juste une touche électro plus contemporaine. La video est de plus très réussie. Fa-bu-leux ! Ce remix a donné une seconde vie à ce titre.




Moriarty - Cette version acoustique légère et rigolote ne manque pas d'intérêt. J'écouterais cependant volontiers la même chose sans xylophone.




Tori Amos - Tout aussi acoustique cette version est plus grave voire sombre. Pourquoi est-ce que je n'écoute pas plus cette artiste ? Tout ce qui d'elle me passe sous les oreilles me plait.



Lacuna Coil - Les couplets sont meilleurs que le refrain à mon avis mais le résultat reste un peu trop collé à la V.O (en beaucoup moins bien).




Keane... à oublier selon moi.

vendredi 24 septembre 2010

Cantique de la Racaille 1 & 2 (le fils de la vengeance du retour de la revanche de Gaston)

Bonjour à Gaston
Bonjour à Marie-Pierre

Bonjour à Vincent
Bonjour aux zotres


L'été m'a gâtée sur le plan littéraire et m'a permis de très intéressants échanges avec Antoine Laurain (
lauréat du prix Qd9 2009) à propos de son 4e roman en préparation (et dont je ne vous dirai rien encore) et avec Jean-Claude Derey dont j'ai adoré le controversé Papoua et encore plus Les anges Cannibales qu'il a eu la gentillesse de m'envoyer et dont je parlerai bientôt.

Il m'a aussi appris une excellente nouvelle : celle du retour de Gaston, le personnage principal de Cantique de la Racaille, livre de Vincent Ravalec que
j'adore et qui fut finaliste du prix Qd9 2009. Fin juillet, je reçus Cantique de la Racaille Opus 2 (C2LRO2 pour les zintimes) et j'admirai d'emblée la prometteuse couverture colorée et décalée. Elle a fonctionné sur moi comme une gourmandise, comme une promesse de régal.

Quelques semaines plus tard, je fus invitée à une rencontre avec l'auteur programmée au Ziem Café (18e) le jeudi 9 septembre. Dans la foulée, le site internet MyBoox m'a proposé de me filmer en train de poser quelques questions à l'auteur. Ben soit, pourquoi pas... J'ai donc accepté. A priori le résultat ne semble toujours pas en ligne.

Depuis mon retour de vacances, c'est un peu la folie au boulot et j'ai plus l'impression d'être un sous-marin qu'une femme et c'est pourquoi je ne vous parle de tout cela que maintenant... Mais je n'aurais raté ce rendez-vous pour rien au monde et je me suis arrangée pour achever l'Opus 2 la veille du jour J. Ca m'a fait plaisir de recroiser
Tamara à cette occasion mais, après vérification, sa critique de C2LRO2 n'est pas en ligne non plus.

Liliba en parle
ici en bien et Daniel trouve le roman enthousiasmant. Hélas, lorsque je rédigerai ma propre critique, mon son de cloche sera moins harmonieux car s'il y a dans ce livre des pages que j'ai dévorées avec la délectation attendue, il y a aussi des passages qui me restent encore sur l'estomac et, pour en avoir parlé autour de moi, j'ai l'impression que je ne suis pas la seule à avoir ressenti ce sentiment de déception et d'ennui voire d'incompréhension consternée devant certains chapitres. Le roman souffle donc le chaud et le froid et le meilleur côtoie le... le quoi d'ailleurs ? Je vous expliquerai plus tard.

Ne souhaitant pas rester sur cette impression mitigée, j'ai enchaîné avec Treize contes étranges où j'ai retrouvé tout ce que j'avais adoré dans l'opus 1 de Cantique de la Racaille (prix de Flore) et dans certaines pages de C2LRO2 (mais pas toutes hélas).

Quoiqu'il en soit, la rencontre s'est bien passée. Ravalec est conforme à l'idée que je me faisais de lui à travers ses livres, intéressant, curieux, un brin décalé et sympa (ce qui ne gâche rien). On a parlé godemichets ce qui est un moyen comme un autre de faire connaissance et surtout un sujet commun aux 3 livres mentionnés dans ce message... On a aussi évoqué l'éventualité d'un Cantique de la Racaille Opus 3 que l'auteur n'a pas démentie. Suspens et espoir donc.

J'ai tout de même un petit regret concernant cette soirée : le fait qu'elle soit conçue comme une suite de dialogues filmés entre l'auteur et un(e) interviewer/euse a rendu la rencontre plus formelle qu'elle n'aurait dû et confiné beaucoup de personnes présentes dans un rôle totalement passif. Ca a totalement écarté la possibilité d'une discussion générale plus informelle et spontanée d'autant que Ravalec a filé vers d'autres caméras au bout de 2 heures. Cela dit, c'était aussi très intéressant de papoter avec son éditrice.

Adresse à garder dans un coin de votre tête...

Pourquoi pas pour l'apéro-remise du prix Qd9 2010 ?
Le Ziem Café - 1 Rue Félix Ziem, 75018 Paris
Tél : 01 42 52 00 73
Métro ligne 12 : Lamarck - Caulaincourt (400 m)
Métro ligne 2 ou 13 : Place de Clichy (600m)
Bus 95 ou 80, arrêt Damrémont-Caulaincourt (200 m)

jeudi 23 septembre 2010

Détail des votes (des membres du jury Qd9)

Bonjour à mon jury chéri
Bonjour à Margaret et David
Pensées pour Stefan
Bonjour aux zotres

Voici la répartition des votes du jury souverain qui me ravit aux 2/3.



Je n'ai pas voté pour Zweig malgré l'énooooorme admiration que je voue à cet auteur dont j'ai dû lire 6 ou 7 ouvrages et ceci pour trois raisons :
- même si c'est excellent (comme tout Zweig), selon moi, Lettre d'une inconnue n'est pas sa meilleure production et je préfère nettement La confusion des sentiments dont le fond et la forme me semblent plus forts,
- Zweig est un peu décédé...
- les romans de Zweig sont des classiques que tout le monde devrait lire ou avoir lu et l'auteur n'a pas besoin d'un coup de projecteur. N'allez pas en déduire que je crois que l'obtention du prix Qd9 a pour un(e) auteur(e) des répercussions similaires à celles d'un Goncourt ! Mais même à une toute petite échelle je préfère éveiller la curiosité de quelques personnes à propos de Capp que de Zweig (même si Zweig c'est beaucoup mieux que Capp).

mercredi 22 septembre 2010

Coup de pompe (de septembre 2010)

Bonjour à celles et ceux qui ont pleuré à la mort de la maman de Bambi (moi pas)
Bonjour à celles et ceux qui trouvent le lapin Pan-Pan plus craquant que le faon (moi oui)
Bonjour aux zotres

Je ne suis pas certaine que ces chaussures auraient aidées Bambi à trouver son équilibre sur la glace ni qu'on ne soit pas vaguement ridicule avec si on a plus de, disons, 9 ans et demie (argh zut, il y a des talons et elles coûtent plus de 500 euros).

Que celles qui voudraient adopter le total look Bambi par Jean Charles de Castelbajac fassent gaffe à 3 choses :
a) leur budget,
b) les sourires de leur entourage,
c) la chasse est ouverte.


Bon, j'avoue, j'ai l'air de me gausser comme ça mais j'adore (surtout la petite queue en haut des talons et je me verrais bien les porter avec un jean (mais il faudrait les trouver bradées sur e-bay où je ne mets jamais... les pieds)

PS : je sais, on n'est plus en septembre mais je comble mon retard...

Les 3 finalistes étrangers (du Prix Quoide9 2010)

Bonjour à James Salter
Bonjour aux zotres


Il fut rapidement clair que 5 livres n'avaient aucune chance d'accéder au podium mais les votes furent serrés jusqu'au bout pour les 4 autres. C'est Portrait de l'artiste en hors la loi de Fiona Capp qui hérite de la 4e place. Le livre qui aura ZE Honneur incommensurable (et je pèse mes mots) de succéder à Un bonheur parfait de James Salter (
excellent lauréat 2009) figure parmi les 3 mentionnés ci-dessous.

La liste des 9 livres en lice de même que quelques liens vers des critiques figure
ici. J'aime énormément les 3 livres finalistes pour des raisons très différentes et mon choix final sera nettement moins évident que l'an passé.


Brefs entretiens avec des hommes hideux
David Foster Wallace
USA
Choix de Daniel

4e de couverture : Vingt-trois nouvelles, un garçon paralysé par la peur en haut d'un plongeoir, in poète satisfait se prélassant au bord de sa piscine, un jeune couple face à ses doutes sur sa vie sexuelle, une femme déprimée cherchant le réconfort... Entre dans l'univers incomparable de David Foster Wallace !


Lettre d'une inconnue
Stefan Zweig
Autriche

Choix de Cynthia

4e de couverture : Un amour total, passionnel, désintéressé, tapi dans l'ombre, n'attendant rien en retour que de pouvoir le confesser. Une blessure vive, la perte d'un enfant, symbole de cet amour que le temps n'a su effacer ni entamer. Une déclaration fanatique, fiévreuse, pleine de tendresse et de folie. La voix d'une femme qui se meurt doucement, sans s'apitoyer sur elle-même, tout entière tournée vers celui qu'elle admire plus que tout. Avec Lettre d'une inconnue Stefan Zweig pousse plus loin encore l'analyse du sentiment amoureux et de ses ravages, en nous offrant un cri déchirant d'une profonde humanité. Ici nulle confusion des sentiments : la passion est absolue, sans concession, si pure qu'elle touche au sublime.


La servante écarlate
Margaret Atwood
Canada - 1985

Choix d'Olivier

4e de couverture : Dans un futur peut-être proche, dans des lieux qui semblent familiers, l'Ordre a été restauré. L'Etat, avec le soutien de sa milice d'Anges noirs, applique à la lettre les préceptes d'un Evangile revisité. Dans cette société régie par l'oppression, sous couvert de protéger les femmes, la maternité est réservée à la caste des Servantes, tout de rouge vêtues. L'une d'elle raconte son quotidien de douleur, d'angoisse et de soumission. Son seul refuge, ce sont les souvenirs d'une vie révolue, d'un temps où elle était libre, où elle avait encore un nom. Une œuvre d'une grande force, qui se fait tour à tour pamphlet contre les fanatismes, apologie des droits de la femme et éloge du bonheur présent.

Demain, je mettrai en ligne le détail des votes des 9 juré(e)s et d'ici quelques semaines, vous connaîtrez les noms des 3 finalistes français(es) avant la désignation des graaaaaaaaand(e)s gagnant(e)s dans les 3 catégories (étrangère, francophone et française).

mardi 21 septembre 2010

Je vous présente (ma petite soeur)

Bonjour Romy
Bonjour les zotres

Le week-end dernier, j'ai fait la connaissance d'une toute nouvelle membre de la famille : une bébé chatte de 3 mois environ qui avait débarqué dans la vie de mes parents quelques semaines plus tôt, complètement sauvage, maigre et pouilleuse... plus morte que vive d'après les descriptions maternelles.

A l'origine, ça devait être une surprise car, mon fidèle lectorat le sait vu que je le répète régulièrement ici, j'adooore les chats encore plus que Chouchou adore les sushis et, ne pouvant en avoir chez moi faute de place pour la litière d'une part et en raison d'un emploi du temps peu compatible avec l'adoption d'animaux domestiques d'autre part, je tanais mes parents depuis des lustres pour qu'ils en aient au moins un (plusieurs serait encore mieux (pour eux) ! Mais allons y pas à pas...).

Mon père étant chasseur, il refusait sous le prétexte (encore plus idiot que mes jeux mensuels sur ce blog) que les chats font fuir les lapins... Ben voyons, comme si les chiens les attiraient ! J'avais donc classé le sujet sans suite. Et puis, la semaine dernière, ma mère n'a pas résisté et, un soir au téléphone, elle m'annonce avec un ton de voix mêlant plaisir audible et mystère à 2 balles : "il y a une surprise, il faut que tu devines". Et moi, du tac au tac, je lui réponds "vous avez un chat". De toute façon ça a toujours été ma réponse à toutes les annonces de surprises diverses et variées. La différence c'est que cette fois, elle a répondu oui, ravie de ma joie évidente mais sans doute un peu déçue de si peu de suspens (on est joueurs/euses dans la famille).

J'ai donc fait la connaissance de ma petite soeur le week-end dernier et, comme il se doit, le courant est tout de suite passé. Il faut dire que la ressemblance est frappante entre elle et moi : même regard vif et tranchant, même poil soyeux, même grâce féline, même porc... heu... port altier, même esprit hautement ludique, mêmes grandes oreilles, mêmes moustac... ah non, ça non finalement...

Elle s'appelle Romy non pas en hommage à une ex d'Alain Delon mais plutôt en liaison avec l'actu très "Rom" ces derniers temps... Mais je n'ai jamais entendu son nom et a priori ce sera plutôt "Mimi" voire "petit Mimi". Ce chat sera élevé sur un mode totalement régressif ! D'ailleurs, c'est fait pour ça un chat.

Il sera donc pouponné, caressé, tripoté, choyé, chouchouté et passera son temps à ronronner et à jouer avec un bouchon en liège accroché à une poignée de porte et des pompons en laine que le chien de la famille n'aura de cesse de lui piquer pour les mettre en pièce... Car si l'arrivée de Mimi fait la quasi unanimité dans la famille (elle est mignonne, belle, adorable, tout ça, elle ronronne tout le temps et plus encore), elle ne ravit pas tout à fait tout le monde : mon petit frère le chien (un mélange de ratier, de Jack Russel et de je-ne-sais-quoi encore) fait la gueule et croquerait volontiers cette boule de poils s'il ne sentait profondément que ça lui causerait de sérieux ennuis.

Pour le moment, "on" s'épie", "on" se regarde en chien et chat de faïence, "on" se tolère à plus de 30 centimètres mais "on" ne s'apprécie guère et dès que c'est possible "on" pique la bouffe et les jouets de l'autre... Heureusement que l'aînée est moins cabot !

lundi 20 septembre 2010

Salut (à toi)

Salut à toi qui lit mon blog
Salut aux zotres


Fin juillet, j'ai répondu à un tag musical (sans y être invitée d'ailleurs, c'est tout moi ça) en utilisant uniquement des titres de Depeche Mode et je vous avais laissé entendre que je récidiverais avec des chansons d'autres groupes. Voilà qui est fait !

Si quelqu'un vous dit "est-ce que c'est bien ?", vous dîtes :
Je dis d'abord "vous pouvez répéter la question ?" parce qu'elle n'a guère de sens en dehors d'un contexte un peu plus précis. Ensuite, me creuse la cervelle et je réponds I don't care de Fall out boys.

Comment vous décririez-vous ?
Femme libérée de Cookie Dingler (mais ne me laissez pas tomber (hein... surtout de haut), je suis si fragile, être une femme libérée, vous savez, c'est pas si fa-Cécile).

Qu'est-ce qui vous décrit ?
Girls just want to have fun Cindy Lauper. Franchement, certaines questions sont on ne peut plus redondantes. Ce qui me décrit correspond à la façon dont je me décrirais et inversement toutes choses égales par ailleurs...

A quoi pensez-vous souvent ?
En ce moment et en vertu de la chanson des Sisters of Mercy que je choisis à l'avant dernière réponse, je pense souvent Baby come back par Player.

Comment vous sentez-vous maintenant ?
Like a sex machine (James Brown) en général... mais pas tout le temps quand même !

Quel est votre but dans la vie ?
Don't worry be happy de Bobby McFerrin. Dans l'ensemble ça ne marche pas trop mal : je worry moyen et j'happyse relativement.

Qu'est-ce que vous aimez chez un garçon ?
I want your sex de Georges Michael est une bonne approximation mais parce qu'il n'y a pas que le sexe dans la vie, parce que le principal organe sexuel n'est pas celui qu'on croit et aussi parce qu'il est si facile de s'ennuyer lors d'un petit déjeuner, je répondrai finalement The Brain chanté par The American Breed, le générique du film éponyme de Gérard Oury avec Belmondo, Bourvil et Niven.

Qu'est-ce que 1+1?
Heu ? des emmerdes ? Ah oui, il faut répondre en chanson, j'avais oublié... Les Rita Mitsouko avaient prévenu : Les histoires d'amour (finissent mal en général). C'est pourquoi je préfère vous avertir tout de suite avec Pil que This is not a love song d'autant plus que, comme le soulignait for justement Miquel Brown : So many men so little time (how can I choose, hein, je vous le demande ?).

Que pensez-vous lorsque vous voyez la personne que vous aimez ?
Ten CC le formulait beaucoup mieux que moi : I'm not in love et j'ajouterais plus trivialement Shut up and sleep with me. A une certaine époque, j'écoutais ce titre de Sin with Sebastian plusieurs fois de suite à fond avant de sortir pour me donner la pêche (méthode Coué ?). La video de cette chanson aussi gaie que gay se trouve
ici.

Que pensez-vous de votre meilleur(e) ami(e)?
Les copains d'abord de Georges Brassens. Ben oui, l'amitié, yaksadvrè en ce bas monde où tout passe, tout lasse...

Que pensez-vous de vos amis ?
Help des Beatles et surtout Thank You for Loving Me de Jon Bon Jovi. Parfois, ça nécessite une certaine forme d'obstination, j'en ai bien conscience.

Que pensent vos amis de vous ?
Crazy (Gnarls Barkley) ou Les bêtises (Sabine Paturel). Mais ils se trompent, je ne fume pas de Craven A et je mange très peu de chocolats.

Quelle est votre plus grande peur ?

Seul de Garou. Quoique... Tout dépend ce qu'on entend par solitude (qui n'existe d'ailleurs pas selon Nicoletta). Alors, au final, je dirais plutôt Je suis malade de Serge Lama (j'aime pâh les piqûres).

Que jouera-t-on à vos funérailles ?
A quoi je sers de Mylène Farmer (sans doute à rien du tout, mais qui peut dire dans cet enfer ce qu'on attend de nous ?). Ce questionnaire a décidément des aspects très festifs !

Quel est votre plus grand secret ?
Je ne vous l'ai pas dit la dernière fois, ce n'est pas maintenant que je vais le faire... Contentez vous des Sounds of Silence si chers à Simon et Garfunkel. Et toc.

Quel est votre hobby ?
Boy de Book of love : j'ai toujours adoré cette chanson culte (I want to be where the boys are but I'm not allowed).

Que pensent vos parents de vous ?
Moi en mieux de Clarika mais moi, en mieux, est-ce que je m'aimerais quand même ?

Quelle est l'histoire de votre vie ?
Pour le plaisir d'Herbert Léonard mais j'espère que personne ne va encore croire à cette histoire abracadabrantesque que j'avais inventée un
1er avril où je déclairais être totalement fan de ce chanteur.

Quelle est la chanson de votre vie ?
(I wan't) More des Sisters of Mercy.

Quel titre allez-vous donner à ce billet?
Salut à toi des Béruriers noirs parce que c'est une chanson culte, parce que je commence tous mes billets ici en disant bonjour à tout le monde et aux zotres...

dimanche 19 septembre 2010

Lectures bloguesques (de la semaine 38-2010)

Bonjour Liliba
Bonjour Miss Zen
Bonjour Marie
Bonjour Mo
Bonjour les zotres


Quand Liliba fait de la pub
Je relaie car j'aime le bijou en photo. La preuve je l'ai piquée pour illustrer ce message.


Quand les petites rêveries des unes font aussi rêver les zotres
Je trouve que ça donne envie de cage dorée... à condition de posséder la clef bien sûr (ou d'être du bon côté des barreaux) !


Quand Miss Zen fait le point
Un remix de pensées du moment et de questions absolument existentielles (surtout celle à propos des robes que je me pose aussi depuis des années !!!).


Quand Mo évoque Clarika
Allez-y pour l'excellente chanson Joker bien sûr mais aussi pour les photos de trobogosses qui illustrent le propos ! Et puis récidivez avec Les garçons dans les vestiaires ! J'ai déjà parlé de Clarika ici (l'album Moi en mieux et la sublime chanson éponyme) et (l'album Joker et la formidable chanson éponyme aussi).

samedi 18 septembre 2010

Reprise de Depeche Mode 8/9 (stripped)

Bonjour à celles et ceux qui sont nu(e)s jusqu'à l'os
Bonjour à celles et ceux qui sont habillé(e)s de la tête aux pieds
Bonjour aux zotres

La version originale se trouve ici. Cette chanson est très loin d'être ma préférée du groupe mais j'aime bien cette version signée Rammstein sur un album intitulé Various artists for the masses en référence à l'album Music for the masses de DM.


lundi 13 septembre 2010

Bon 3e bloguiversaire (mieux vaut tard que jamais)

Bonjour mon blog
Bonjour les zotres

Du 06/09/07 au 06/09/10, plus de 1000 jours de bloguitude et, je l'espère, bien plus à venir...

dimanche 12 septembre 2010

Lectures bloguesques (de la semaine 37-2010)

Bonjour à Mister ICB
Bonjour à Voyelle et consonne
Bonjour aux laid(e)s
Bonjour aux zotres

La honte me submerge de même que tout un tas de trucs plus ou moins intéressants qui, en pensées comme en action, m'éloignent de mon ordinateur ces derniers temps, que ce soit pour suivre et commenter vos blogs ou alimenter le mien. Croyez-le ou pas, mais le fait est là, le 6 septembre, j'ai même complètement oublié mon
3e bloguiversaire !

Quand les blogueurs mâles comparent la taille de leurs PAL

Tout le monde sait pourtant qu'en matière de
pile à lire ce n'est pas la taille qui compte mais la façon de s'en servir !

Quand les suggestions se multiplient
L'été est presque achevé et la rentrée littéraire pointe son nez mais cela n'empêche pas les livrovores voire les livropathes d'aller flâner chez Voyelle et consonne à la recherche de
quelques suggestions de lecture de plus.

Quand il est rappelé que la vraie beauté est intérieure
Je n'avais jamais entendu parler du blobfish avant de tomber sur
cet article (je ne me souviens plus comment !) et j'avoue que j'ai même pensé à un poisson... d'avril ! Mais apparemment non, ce truc semble vraiment exister quelque part dans les eaux australes. Et à peine suis-je au courant de son existence, j'apprends ici qu'il est en voie de disparition !

samedi 11 septembre 2010

11 septembre (2010)

New York sans le WTC

Reprise de Depeche Mode 7/9 (I feel you)

Placebo ! C'est pas plat, c'est beau ! Ne trouvez-vous pas que cette chanson pue le sexe à pleines oreilles ? Oui, bon, comme 81 % des titres de Depeche Mode en fait...

mercredi 8 septembre 2010

Instantanés (de DLE)

Bonsoir Christophe
Bonsoir aux 11 zotres présent(e)s au DLE de ce soir
Bonsoir aux zotres

Voici un portrait très ressemblant : un appareil photo, du vin, une assiette, des stylos, des livres, un téléphone antique, un sublime prénom...

12 personnes présentes, des livres à gogo, des auteur(e)s et des thèmes variés et puis, à ma gauche, une photo cochonne sur la couverture du Porc épique de Manuel Rui qui, hélas, m'a échappé pour la 2e fois consécutive... encore une soirée qui aurait pu se terminer en eau de boudin !

Surtout que le dernier roman d'Emmanuel Dongala m'a également été soufflé par Alice. Heureusement, comme annoncé, les pizza étaient généreuses et bon marché et délicieuses ! Mes voisins de table l'étaient plus encore.

mardi 7 septembre 2010

Les 5 livres que j'apporterai (au DLE de ce soir)

Bonjour à celles et ceux qui viendront manger une pizza chez Alberto ce soir
Bonjour aux zotres


Ce n'est pas voulu mais 4 des 5 livres de ma sélection évoquent l'adolescence. Leur présentation est classée par ordre décroissant d'intérêt à mes yeux (même si j'aurais pu inverser le n°2 et le n°3).


Balzac et la Petite Tailleuse chinoise
Dai Sijie


Premier roman culte paru en 2000 et adapté à l'écran par son auteur 2 années plus tard. Je ne vois pas comment on peut ne pas aimer ce livre empreint de finesse et d'émotion et passionnant sur le plan politique puisqu'il se situe en pleine ère Mao, pendant la révolution culturelle et évoque la rééducation de 2 étudiants citadins envoyés en rase campagne et découvrant par hasard une caisse de livres. Un vrai beau livre.


E=MC2 mon amour
Patrick Cauvin


J'ai lu ce roman sympa il y a tellement longtemps qu'à la limite j'en arrive à me demander si j'étais vraiment déjà née. Je conclus que oui puisque le livre est paru en 1977. J'en garde un souvenir plus que diffus mais agréable (mais je l'ai lu ado, qu'en penserai-je en tant que quadra au top de sa féminitude ?). Je me souviens juste que le livre évoque les amours contrariées par les adultes de deux pré-ado surdoués. 20 ans plus tard, l'auteur a écrit une suite que je n'ai pas lue intitulée Pythagore je t'adore.


No et moi
Delphine de Vigan

J'ai bien aimé et je l'ai écrit ici.
Raconter une rencontre entre une jeune SDF et une ado surdouée : le pari était risqué mais à l'arrivée le résultat est convaincant. Ce livre est un très agréable moyen de découvrir Delphine de Vigan.


Teen Spirit
Virginie Despentes


Je n'ai pas aimé et je l'ai écrit ici.
On ne s'attend vraiment pas à quelque chose d'aussi plat et convenu de la part de l'auteure des livres cultes que sont Baise-moi et de King Kong Theorie.


Thérapie
David Lodge

Je ne suis pas fan de David Lodge dont j'ai lu 5 romans. Un seul a trouvé grâce à mes yeux : Changing places lu en V.O. Mon idée très personnelle (certes) du summum de la vulgarité en littérature, je l'ai trouvée chez Lodge quand il évoque le sexe, dans Thérapie et dans La chute du British Museum notamment, non pas que sa prose soit alors spécialement crue mais tout simplement parce qu'il en parle mal, niaisement (rien de pire que les mots thermomètres et bidet dans une scène de cul) à la manière d'un monogame septugénaire ou d'un puceau de 15 ans regardant avec envie des chiens batifoler dans une pub déjantée Virgin Mobile... sauf que Lodge n'a pas 15 ans et qu'il ne fait pas de pub au 3e degré mais de la littérature un brin gnan-gnan, parfois scato et dans certains cas, terriblement catho. Bref, ça ne passe pas.

Ca me rappelle quelqu'un (pas vous ?)

Bonjour Daniel
Bonjour les zotres

Cette photo a été prise dans le centre historique de Florence...

Depuis 1908 ? Vraiment ? Daniel ne fait pas du tout son âge !

lundi 6 septembre 2010

Teen Spirit (de Virginie Despentes)

Bonjour aux ado
Bonjour à leurs pères
Bonjour aux zotres


En juillet vous avez choisi Virginie Despentes face Irène Némirovsky et Anne Walter. J'étais ravie. Je le suis moins après avoir lu Teen Spirit.

Le sujet

Bruno a 30 ans mais une sortie d'adolescence non amorcée et le gène de la glande particulièrement développé. Un jour il reçoit un coup de fil d'Alice qu'il a connu au lycée. Celle-ci lui annonce qu'il est le père de sa fille Nancy, une ado de 13 ans.

Mon avis

Quand on a lu et aimé, Baise-moi le mythique premier roman de Virginie Despentes puis adoré son essai bluffant, décalé et politiquement incorrecte King Kong Theorie, on amorce un 3e livre de l'auteure avec une curiosité bienveillante et l'on est, par définition, toute disposée à l'aimer.

Seulement voilà, on s'attend aussi à retrouver la vigueur et l'absence de concession qu'on aime (ou pas) chez Despentes. Force est de constater que Teen Spirit est loin de posséder la violence et l'impact qui fait tout le sel des deux ouvrages suscités et, quand on possède un minimum de mauvais esprit, on se demande si Virginie Despentes ne songeait pas à payer au plus vite son 2e tiers provisionnel en rédigeant les 155 pages de Teen Spirit.

Le roman évite la mièvrerie d'un cheveu (un brin cassant) mais n'échappe pas à la platitude. Même les envolées libertaires qui émaillent le récit semblent ici plus artificiellement posées dans le texte que décoiffante. Le regard si critique et acéré pour ne pas dire révolté sur l'époque dont est capable Despentes se trouve ici édulcoré, aseptisé, quasi embourgeoisé.

Même les moins perspicaces d'entre vous comprendrons que je n'ai pas été conquise. Je l'ai été d'autant moins que je ne m'attends pas à lire sous la plume de Despentes une historiette que j'aurais déjà trouvé peu convaincante signée par Gavalda par exemple.

Je finirai toutefois sur deux notes positives. Tout d'abord, c'était la première fois que je lisais un roman écrit à la première personne par une femme dont le héros est un homme. Je n'ai pas d'autre exemple en tête. Si vous en avez, je suis preneuse. Le résultat sonne plutôt juste de même que les rapports père/fille analysés par le père, les seuls moments où ce petit roman décolle un peu.

Conclusion


Dispensable contrairement aux 2 autres romans de Despentes mentionnés précédemment.

Florence 1/5 (retour anticipé)

Bonjour aux superstitieux/ses
Bonjour aux zotres

Florence est une ville éminemment religieuse mais aussi pragmatique car ce n'est pas demain la ville qu'on y chassera les marchands du temple. Même le sous-sol de la cathédrale est transformé en boutique et si les photos sont interdites dans la plupart des musées et églises, on sent que c'est moins pour protéger les oeuvres que pour vendre quelques livres et cartes de plus.

En pleine journée, la halle couverte derrière le sanglier est bondée de stands vendant du cuir, des tee-shirts, cartes postales autres souvenirs pour touristes. Le lieu grouille de monde.

Contrairement aux apparences, la bestiole de bronze est loin d'être esseulée une fois la nuit tombée : son groin poli est est la preuve, ce sanglier est on ne peut plus tripoté, caressé, flatté.

Il faut dire qu'il a le pouvoir de vous annoncer si vous reviendrez ou non à Florence.

Il suffit de glisser sa main dans la gueule dégoulinante d'eau du cochon sauvage et de frotter une pièce de monnaie à l'intérieur avant de la lâcher.

Si la pièce tombe dans le trou entre les pattes de l'animal sans ricocher sur les grilles qui protègent l'argent lâché par les touristes (donné à une association caritative), alors c'est sûr et certain, vous reviendrez à Florence. J'ai brillamment réussi le test. Le cochon rose a été moins chanceux que moi (mais plus téméraire côté escalade porcine).

samedi 4 septembre 2010

Reprise de Depeche Mode 6/9 (A question of lust)

Bonjour à celles et ceux qui suivent leurs envies
Bonjour aux zotres

Reprise par A-Ah. C'est moi qui rêve ou le chanteur chante faux ?

vendredi 3 septembre 2010

Pise 5/5 (Quelques portes)

Bonjour à celles et ceux qui frappent
Bonjour à celles et ceux qui martèlent
Bonjour à celles et ceux qui sonnent
Bonjour à celles et ceux qui composent un code
Bonjour à celles et ceux qui ont les clefs
Bonjour aux zotres


La photo ci dessous produit une illusion d'optique que j'aime bien : en réalité il y a un vitrail entre l'ange et la corolle.


A Pise (comme à Florence d'ailleurs), pas de cariatides mais des frontons luxueux aux corniches travaillées, aux tympans ornés de vitraux, de peintures extérieures ou de pierre ouvragée, le tout étant souvent surmonté d'une statue ou d'un blason.
Cette église se situait dans la rue de mon hôtel ("Bologna" via Guiseppe Mazzini, qu'il suffisait de remonter 3 minutes pour parvenir sur les rives de l'Arno.

Religieuses ou laïques, les portes italiennes ne manquent pas de gueule !

Le seul souci est alors d'avoir suffisamment de recul pour les prendre en photo...

jeudi 2 septembre 2010

Message personnel (à 7 membres de mon fidèle lectorat)

Bonjour Didi, Pickwick, Liliba, Orchidée, Ficelle, Cynthia et Yv
Bonjour aux factrices et facteurs
Bonjour les zotres

Surveillez vos boites aux lettres respectives, j'ai enfin posté vos livres et CD brillamment gagnés lors du jeu idiot de juillet ou envoyés dans le cadre du prix Qd9 2010. J'espère que vous apprécierez vos lectures et écoutes. Faites-moi signe lorsque vous en parlerez sur vos blogs.

J'ai ENFIN trouvé une idée pour le jeu idiot de septembre qui sera en ligne très prochainement... en attendant, vous pouvez encore participer à ceux :
- d'août : refaites le monde,
- de mai : que feriez vous de 750 milliards ?
- d'avril : vote pour le gang des fers à repasser.

Pise 4/5 (les madones et le guerrier)

Bonjour aux madones
Bonjour aux zotres


Selon moi, un des plus beaux palais de Pise est le bicolore palazzo Gambacorti (ci-dessous) sur les quais. Il a l'air gris comme ça mais en réalité, il est d'un joli kaki. Cette vierge à l'enfant en mosaïque orne son entrée sous le porche blanc à gauche du bâtiment. Les photos d'art de rue mises en ligne hier se trouvent juste à gauche de ce bâtiment.





En traversant le ponte du mezzo pour aller manger une petite glace vous savez où (la Bodega del gelato je vous ai dit, suivez un peu !), on tombe sur cette statue en bois bien endommagée sur une façade ocre (terre de Sienne ?) de la place Garibaldi.

On l'aperçoit à droite de la photo ci-contre.

La plupart des touristes ne lèvent pas le nez de ce côté là et s'arrêtent uniquement devant la statue de Garibaldi (et le stand de glaces !).

Le héros national tourne ostensiblement le dos à la belle madone ce qui n'est pas très gentil.

Ce manque de courtoisie peut se comprendre quand on considère la vue directe qu'il a sur les quais et notamment sur le palais mentionné et photographié plus haut.

En cherchant bien, on trouve aussi ici ou là des madones nettement moins anciennes et beaucoup plus laïques.