mardi 29 juillet 2008

Indice n°5 (pour la question cinéma)


Bonjour aux rats de bibliothèque
Bonjour aux zotres

L'indice du jour m'a directement été inspiré par la photo décoiffante juste en dessous... Il s'agit de "souris".

Dans la série "les inventions à la con" (je vous présente les bigoudis-casse-croûte)


Le stoïcisme fait félin...

J'ai vu cette photo qui décoiffe sur le profil facebook de Pascale et deux choses m'ont traversé l'esprit :
- le titre débile de ce message
- combien de temps le/la chat(te) est-il/elle resté(e) zen avant de tenter un coup de patte en direction des petites souris shampooineuses ?

lundi 28 juillet 2008

Vrai ou faux ? (j'ai lu tous les Harry Potter)


Bonjour aux fans
Bonjour aux réfractaires
Bonjour aux zotres

J'ai répondu vrai même si techniquement, à ce jour, je n'ai pas lu le dernier... Mais ce n'est qu'une question de temps, de date, de moment, qui se rapproche d'autant plus que je viens d'acheter le tome 7 d'occasion, en VO et en parfait état (a-t-il été ouvert ?) pour 15 euros et que mon programme du 15 août comprend une plongée dans l'univers de J.K. Rowling.


Donc, oui, je suis fan d'Harry Potter puisque c'était bien le sens de la question. J'ai lu les 6 tomes précédents avec délectation (avec un léger bémol pour le 6e opus cependant), j'ai vu tous les films tirés des bouquins et j'ai résisté longtemps avant d'entrer en possession du tome 7 car il est bien connu que l'attente accentue le plaisir... J'en espère donc beaucoup de ma prochaine lecture...

Et vous, vous les avez lus ? vus ? aimés ?

4e indice (pour la question cinéma)

Bonjour aux cinéphiles
Bonjour aux zotres
La question est ici .
L'indice du jour est Apostrophe

dimanche 27 juillet 2008

Lu cette semaine (sur des blogs)

Bonjour aux bloggeuses
Bonjour aux bloggers
Bonjour aux zotres

La toile est pleine de blogs passionnants et/ou amusant et/ou culturationnés. J'ai plaisir à parcourir (+ ou - régulièrement) certains d'entre eux. Voici le best of de mes lectures de la semaine (articles récents ou non). J'essayerai tant que faire ce peu que cette rubrique devienne hebdomadaire et publiée le dimanche.


Les articles de la semaine

A propos du bouclier de Brennus en général et d'etymologie en particulier
Mister TdE de l'Atelier Ted et Eux a l'art d'écrire bien et avec humour, des choses passionnantes sur tout et n'importe quoi. Quand il lui vient à l'idée d'éplucher un fait historique, de décortiquer une anecdote, de disserter sur une idée, à chaque fois, il transforme l'essai. Si vous voulez en savoir plus sur Brennus et un certain bouclier rugballistique, plongez-vous sans retenue dans ce message vraiment passionnant.

A propos des grosses boulettes en général et du débarquement en particulier
Etant Libérationphile et D-Dayphage, je connaissais par le menu le petit bout d'histoire raconté par Mister TdE mais une petite piqûre de rappel ne fait jamais de mal surtout quand elle est aussi bien administrée.
Il ne reste qu'une douzaine de photos des premières heures du débarquement toutes prises par Robert Capa lors de la première vague d'assaut sur Omaha la sanglante. Mister TdE raconte l'histoire assez lamentable (pour ne pas dire hyper murphyque) de ces quelques clichés ou plutôt des autres, ceux qui ne nous sont pas parvenus. J'en profite pour vous conseiller de jeter un oeil sur la vie passionnante, tragique, aventureuse (dans tous les sens du terme) de Capa, le reporter de guerre le plus célèbre du XXe siècle.

A propos du roman l'aveuglement de José Saramago
Bon, j'avoue, j'avais envie de lire ce roman dès que j'ai entendu parler du film lors du festival de Cannes. Si ce message sur le blog Second Flore ne vous donne pas irrésistiblement envie de vous précipitez sur ce livre, je ne m'appelle plus Cécile de Quoide9.
Bertrand écrit : Et dès la première page, j’ai vu. Qu’il se passait des choses. Qu’il s’en passerait encore. Que les mots étaient simples, mais les phrases profondes et non l’inverse. Qu’une mise en page sans respiration pouvait cacher un texte plein de souffle.
Je pense qu'une critique lue dans le Nouvel Obs, Télérama ou Marie Claire aurait eu nettement moins d'impact sur moi... habile transition avec ce qui suit.

A propos des critiques (littéraires) sur les blog
Je trouve le billet d'humeur de Magda très intéressant et très sensé et les 90 commentaires qui suivent le sont tout autant. Depuis que j'ai créé la liste de discussion "Quoide9" en mai 2000, la question revient de temps à zotres comme un marronier (mais de + en + rarement tout de même) : "mais de quel droit rédiges-tu des critiques ?".
Du droit que j'ai d'avoir un avis et de l'exprimer, du fait que je ne trouve pas mon compte dans les avis des critiques "pro" et que je préfère celles de mes semblables "amateurs/trices", "consommateurs/trices" (c'est même exactement pour ça que Quoide9 est née), parce que j'aime partager mes coups de coeur, donner mon point (et mon angle) de vue et que j'argumente toujours mes coups de gueule, par passion, envie, goût, réflexe analytique, etc.
Et je n'oblige personne à me lire et encore moins à suivre mes conseils ou à partager mes avis. Na !


Les petites phrases de la semaine
Ecouter Joan Baez me fait l’effet de me plonger toute entière dans le gâteau d’anniversaire de Barbie.
Lu avec une certaine jalousie chez Magda : Ce que tu lis

Ah, le coup franc du jeune Platini contre les Pays-Bas en 1982, qui prend le ballon à son capitaine (Henri Michel) en lui disant « Pousse-toi, je vais le mettre ». Et qui le fait ! (Sébastien me dit qu'il connaît cet épisode, car son père lui a raconté ! Et moi qui racontait ça comme un souvenir de jeunesse...).
Vécu en direct lors d'une République des blogs et retrouvé chez Mister TdE

Abandonner est souvent une défaite. S'abandonner peut aussi être une victoire.
Bel aphorisme de Mister Second Flore . J'aime la formule mais je ne suis pas certaine qu'elle soit si vraie que ça cependant.

vendredi 25 juillet 2008

3e indice (pour la question cinéma)


Comme l'atteste cette photo d'une page de couverture datant de 1668 (je sais, je sais, le cinéma n'était pas encore inventé à l'époque), l'indice du jour est "Andromaque".

jeudi 24 juillet 2008

Un soir au Club (de Christian Gailly)



Bonjour aux fans de jazz
Bonjour aux zotres

Je n'avais jamais entendu parlé de ce livre et de cet auteur avant le dernier dîner livres échanges. J'ai pris ce roman un par hasard, presque par "sacrifice" (le mot est excessif mais je n'en trouve pas d'autre) parce que les autres participant(e)s l'avaient déjà lu ou n'étaient pas plus tenté(e)s que moi.


Je viens de terminer sa lecture et j'ai été conquise. Un soir où vous ne serez pas au club, je vous recommande chaleureusement d'ouvrir cet excellent et court roman.

Le sujet

Simon Nardis fut pianiste de jazz. Un excellent pianiste de jazz. Il a arrêté depuis longtemps et n'a plus touché un piano ni une goutte d'alcool depuis. Coincé dans une station balnéaire loin de chez lui pour une urgence professionnelle (il est désormais chauffagiste), il passe les portes d'un club de jazz pour la première fois depuis 10 ans. Un trio joue et très vite, il reconnait son style de jeu (ce qui lui permet de découvrir qu'il en avait un). le cours de sa vie bascule à cette minute.

Mon avis

Je déteste le jazz. En fait, c'est pire que ça : je ne supporte pas cette musique physiquement. Elle me stresse, me hérisse, me met mal à l'aise, me crispe les mâchoires et nous ne pouvons rester très longtemps dans la même pièce elle et moi. Et pourtant j'ai essayé car un grand nombre de mes amis sont des inconditionnels avertis qui ont tenté de me communiquer leur passion ou tout au moins de m'initier au jazz sous diverses formes. J'ai même lu des bouquins sur le jazz (dont un "Que sais-je ?" !!!), c'est dire... Peine perdue.

Si ne supporte pas le son "jazz", j'aime en revanche la passion qui anime celles et ceux qui en parlent. J'aime "l'idée" du jazz, si cette formule a un sens, j'aime son évocation et tous les clichés qu'on peut projeter derrière le mot et l'univers musical.

Gailly parle très bien de cette musique et si je n'ai jamais ressenti que de l'inconfort en l'écoutant, j'ai été sensible aux mots qu'il utilise pour l'évoquer. Il m'a fait percevoir le jazz comme aucun son n'a pu et ne pourra jamais le faire et j'ai été emportée.

Au delà de cette expérience sensorielle et musicale sourde et paradoxale, je me suis délectée du style de l'auteur. Son écriture est élégante sans affectation, ses phrases économiques sans sècheresse, ses analyses fines et ses détours habiles. J'ai aimé la sensibilité qui émane de l'ensemble subtilement renforcée par un procédé d'écriture que j'avais déjà trouvé très efficace dans des romans comme "la tache" de Philip Roth ou "Léviathan" de Paul Auster : faire raconter l'histoire au passé (que l'on suppose lointain), par un narrateur proche des protagonistes mais n'ayant eu aucun rôle dans le déroulement de l'intrigue.

On avance donc dans le récit par touches pointillistes mêlant ce qu'il sait, ce qu'on lui a dit sur le moment, plus tard, ce qu'on ne lui a pas dit mais qu'il déduit ou imagine.

Dire que ce livre m'a plu serait moins exacte que de conclure qu'il m'a séduite.

Extrait

Voici le premier paragraphe du livre. J'ai immédiatement su que j'adorerais la suite.

Le piano n'était pas le violon d'Ingrès de Simon Nardis. C'était bien plus qu'un violon d'Ingrès. Le piano était pour lui ce que la peinture était pour Ingrès. Il cessa de jouer comme Ingrès aurait pu cesser de peindre. eût été dommage, dans le cas d'Ingrès. Ce le fut dans le cas de Simon Nardis.

Conclusion

Découvrez vite le talent et la sensibilité de Christian Gailly.
A noter : un très intéressant portrait de l'auteur (ainsi qu'une évocation de son oeuvre) se trouve sur La Lettrine.

Indice n° 2 (pour la question cinéma du 21-07-08)



Bonjour Henri

Bonjour les zotres

3 personnes ont trouvé la réponse sans indices.

Aussi ai-je décidé qu'ils seraient un peu capilotractés. Celui du jour est "Henri Salvador". Reste à trouver pourquoi... Hé hé.

mercredi 23 juillet 2008

Indice n°1 (pour la question cinéma du 22/07/08)



Bonjour et bravo à Mister "In cold Blog"
Bonjour et bravo à Hugues (le gagnant du jeu précédent, quel talent !)
Bonjour aux zotres





La question a été posée hier et concerne 4 films.
Ce jeu est apparamment beaucoup plus fa-Cécile que le précédent puisque deux personnes ont déjà trouvé la bonne réponse sans le moindre indice. Pour les zotres, en voici un réclamé par Mister Comme une Image.

L'indice est "Jean-Marie". Okkkkaaaaayyyyy ?

ça donne soif (et (presque) envie de se mettre au surf ou au foot, ch'sais plus)

Pub assez géniale dans le genre. On reconnaît Beckham, Henry, etc mais qui sont les deux beau bruns de cette pub ? Lun des deux ressemble étrangement à Pirès... Est-ce vraiment lui ? Je compte sur les experts du foot qui me lisent pour me donner les noms (et si possible les n° de portable) de ces deux bogosses.

mardi 22 juillet 2008

Le plus grand écrivain français (vivant)

Bonjour aux écrivain(e)s de toutes tailles
Bonjour aux zotres


En préambule (ou en postambule) à ce qui suit, je ne saurais trop vous conseiller d'aller lire ou relire mon bla-bla consacré aux zindispensables statuts facebook qui nous informe sur les péripéties les plus palpitantes de la vie sociale (et néanmoins virtuelle) de nos contacts connus ou moins ou pas du tout.

En me baladant sur facebook donc, je n'ai pu m'empêcher de remarquer qu'un de mes contacts avait modestement affiché comme statut, je cite :
"Sur MSN avec le plus grand écrivain français vivant".


Et là, je ne peux m'empêcher une question et une réflexion que je vous livre dans l'ordre (et à peu près dans l'état) où elles ont traversé mon cerveau :


- Mais qui est donc le plus grand écrivain français vivant (à part moooaaa bien sûr) ?
- mouais, ça peut impressionner un moment mais ça aurait tout de même été encore plus balaise d'être sur MSN avec le plus petit écrivain étranger mort...

Enfin, moi c'que j'en dis.

Question cinématographique (pour gagner un DVD)


Quel est le point commun entre les 4 films suivants :
- Les Visiteurs
- Marathon Man
- Balzac ou la Petite Tailleuse Chinoise
- La boum 1

Repondez en laissant un commentaire ici-même. Réponse le 4 août avant le pique-nique livres échanges. Si vous êtes sages, je donnerai peut-être quelques indices d'ici cette date.

lundi 21 juillet 2008

Vrai ou faux (j'ai couché avec quelqu'un qui a chanté avec Céline Dion)

Bonjour Céline
Bonjour les zotres

Les 25 questions du quiz "Vrai ou faux ?" de facebook sont ici.
Contrairement à ce qui s'est passé pour les 20 questions précédentes, pour d'évidentes questions de respect de la vie privée (d'autrui) je ne ferai aucun commentaire pour accompagner ma réponse. Vous ne saurez rien du où, quand, quoi, comment et encore moins du qui.

Sachez seulement que :
- c'est vrai,
- ce n'était pas dans un karaoké,
- je n'aime pas Céline Dion.

L'Auberge des Matfeux à Arnage (72 - miam miam)





Bonjour à Monsieur Souffron
Bonjour aux zotres



Il se trouve que j'ai signé la promesse de vente de mon appartement le 15 juillet 1998. Pas besoin d'avoir eu une mention à son bac C pour remarquer que, le week-end du 14 juillet, ça faisait 10 ans pile-poil.

J'ai souhaité célébrer l'événement dignement dans un des meilleurs restaurants sarthois, l'Auberge des Matfeux, tout près du Mans et encore plus près du circuit où se déroulaient les 3 journées de Le Mans Classic, manifestation sportive devenue culte dès sa 3e édition (j'en reparlerai). Vivement la 4e ! Sur le trajet, nous croisons vieilles Bentley, Jaguar anciennes, Porsche rutilantes. Dans les rues d'Arnage, 3 Ferrari écarlates sont garées l'une derrière l'autre, parmi d'autres joyaux automobiles plus nombreux dans les rues ce jour-là que les voitures "communes". Impressionnant.

Sur le parking du restaurant, trois splendides joujoux des années 20 ou 30, bichonnés comme des Top Models et immatriculés en Irlande, laissent présager une clientèle aussi sportive que cosmopolite.

Elle s'avère surtout grisonnante et locale... A une table voisine 4 veuves en goguette fêtent avec gourmandise (et accent du cru) les 80 printemps de l'une d'elles.

Après un très joli petit salon directoire, la décoration de la salle surprend par sa laideur et agresse la vue (et le sens commun) par son hétérogénéité. Un mur de pierre et sa cheminée rustique côtoient un panneau moderne et multicolore égrainant des noms de plats, sur un autre mur de longs triangles jaunes et rouges jurent avec le camaïeu violet de la moquette et plafond bleu EDF d'où pendent de ridicules lustres en pâte de verre à dominante rouge. On croirait l'endroit tout juste sorti des mains de Valérie Damidot, la barbouilleuse en chef de D&Co sur M6 à moins qu'il ne soit l'oeuvre d'un(e) daltonienne sans complexe. Le tout manque terriblement de goût et mériterait de gagner en sobriété et en harmonie. Un bon coup de peinture neutre s'impose.

Heureusement, les tables espacées et ornées d'un discret bouquet de fleurs fraîches sont tendues de linge blanc, les sièges beiges sont hyper confortables et les yeux ont fort à faire avec une carte riche aux prix doucement provinciaux : menus comprenant 2 entrées + plat + fromage + dessert à 38 ou 51 euros, repas dégustation ou tout homard à 72 euros environ. Nous choisissons le premier menu et la fête des papilles commence.

Les amuse-bouches au poisson et les cocktails à base de Champagne et framboise donnent le ton : ce sera bon, très bon même. En début de repas, le choix est unanime. La première entrée est un délicieux mariage de fleur de courgette et de crustacées bientôt suivi de somptueuses ravioles de langoustines.


Le poisson du jour était de l'espadon grillé à la provençale.


Habituellement, je trouve le goût des bêtes à plumes trop fort ; je ne mange donc jamais de volaille autre que dinde ou poulet. Mais là, j'ai toute confiance dans les talents du chef. Comme je le fais parfois dans les très bons restaurants, je choisis sciemment ce qui ne m'aurait pas attiré ailleurs : des filets de caille aux agrumes et à la compotée de figues accompagnés d'haricots verts parfaits et d'une impressionnante tarte fine tomate-courgette. C'était à tomber par terre. Je crois que c'est ce que j'ai préféré de tout le repas. J'en salive encore en écrivant ces lignes.


Le plateau de fromages est mémorable. Ces derniers sont parfaitement affinés et servis plus que généreusement. Je choisis pourtant une salade accompagnée de bonbons de Langres fondu dans des feuilles de brick craquantes, afin de faire honneur à mon assortiment de desserts composé de 3 desserts froids (salade de fruits, soupe de fraise dans une fine tuile et glace aux amandes et aux éclats de nougatine comme jamais je n'en avais goûté jusqu'ici) suivis de trois desserts chauds (crumble à l'abricot, moelleux au chocolat, figues poivrées rôties au miel sur un biscuit aux amandes). Tout était délicieux mais le truc aux figues était juste D.E.M.E.N.T. (et je pèse mes mots).



J'aurais volontiers enchaîné avec l'appétissant dessert tout abricot mais je n'ai eu droit qu'à une cuillerée du surprenant (et délicieux) sorbet au basilic. J'avais déjà eu l'occasion d'en goûter à deux reprises mais les précédents n'arrivaient pas à la cheville de celui-ci.


Je me suis vengée sur les mignardises en commençant par le mendiant au chocolat (dont je n'ai jamais été très fan) et en poursuivant crescendo avec les framboises à la crème légère, le petit financier et surtout le divin bavarois aux fraises posé sur un traou mad fondant à souhait.

Le service était efficace sans affectation, souriant, sympathique. Le déjeuner était en tous points mémorable, accompagné de délicieux petits pains variés, dorés, craquants et d'un Saint Amour recommandé par un sommelier passionné.

Un petit bémol toutefois : si l'addition pour ce festival gustatif était loin d'être salée, le contenu de nos trois premières assiettes aurait, lui, gagné à l'être un chouia moins. Dommage, à ce détail près, le repas était parfait. Le cuisinier ne goûte-t-il pas ce qui sort de ses fourneaux ? Pleurait-il ce jour-là (de bonheur j'espère) sur ses marmites ?

dimanche 20 juillet 2008

Pourquoi Eve a-telle voulu quitter le Paradis ? (la réponse dans 30 secondes)

Moi aussi j'aurais croqué la pomme à sa place...

Le point commun entre Sean Connery, Les Beatles et Georges Pompidou est... (suspens)





Bonjour et bravo à Hugues
Bonjour aux zotres

Malgré quelques tentatives de Vincent, Jean-Philippe, Mister CUI et quelques zotres, Hugues fut le seul à persévérer et, finalement, à viser juste. Il a gagné "Safari Moon" de Air en trouvant que le point commun entre les Beatles, Georges Pompidou et Sean Connery était le 5 octobre 1962 qui, pour chacun, correspondait à une "toute première fois".

- Premier enregistrement pour les Beatles avec "Love me do"
- Premier James Bond pour Sean Connery avec "James Bond contre Docteur No" (voir deux des indices consacré au titre de ce film)
- Première (et unique d'où l'indice "jamais plus jamais") motion de censure de la 5e république poussant Georges Pompidou à présenter sa démission (ignorée par de Gaulle) et conduisant à des élections législatives anticipées (reportées par les Gaullistes). Le texte est ici.

C'était pourtant pas si diffi-Cécile que ça ! Tous les indices sont décryptés dans le message d'hier. Je planche déjà sur une nouvelle question jeu à vous soumettre bientôt.

samedi 19 juillet 2008

Décryptage des 13 indices (publiés entre le 02 et le 14 juillet 2008)


Bonjour à celles et ceux qui se sont trituré les méninges
Bonjour aux zotres

La question publiée le premier juillet était : Quel est le point commun entre Les Beatles, Georges Pompidou et Sean Connery ?

Voici le décryptage des 13 indices diffusés entre le 02 et le 14 juillet et qui ont conduit Hugues (lentement mais sûrement) jusqu'à la bonne réponse que je vous donnerai demain... Il vous reste donc un jour pour tenter votre chance...

01 - 007
Cet indice concernait évidemment Sean Connery et le personnage qui l'a rendu célèbre au cinéma : James Bond. Ce n'est donc pas du côté d'Highlander ou d'Hitchcock qu'il fallait chercher mais bien vers les 6 films où Sean Connery incarna le plus célèbre agent secret au service de sa Majesté.

02 - Podium
J'avais prévenu que cet indice était un brin capilotracté, il est en tout cas très indirect et ne prend tout son sens qu'au vu de certains indices ultérieurs. Podium fait indirectement référence à Claude François puisqu'il s'agit du nom du magazine qu'il avait créé. Que vient faire Claude François dans cette histoire ? En quoi est-il un indice ? Patience...


03 - Poum poum pi dou
ou "pom pom pi doooooh" si vous préférez. Cet indice est somme toute sonore et visuel. Il faut vous imaginer la bouche en cul de poule, les genoux fléchis, les reins cambrés afin de bien faire ressortir les fesses, les mains sur les cuisses et vous vous dandinez aussi lascivement que possible en chantonnant "Pom pom pidou" (et pas Geor geor ginou) comme Marylin Monroe. Tout comme Cloclo, Marylin n'est pas là par hasard.

04 - Calendrier
J'ai eu pitié de vous, j'ai voulu vous indiquer qu'il fallait chercher une date et quand j'ai ajouté qu'il fallait viser entre le débarquement et la victoire française en coupe du monde de football, Hugues a hâtivement déduit que les recherches se limitaient à la période 06 juin/12 juillet... (.../...)

05 - Entre le 06-06-44 et le 12-07-98
(.../...) Sauf que Hugues oubliait là un élément essentiel constitutif d'une date : l'année ! Le D-Day n'est pas n'importe quel 6 juin mais bien celui de 1944 et nous fûmes champions en 1998, ni avant, ni après (à ce jour...).

06 - Yann Moix
Ce nom est à relier à l'indice 2 et renvoie une fois de plus à Claude François. Yann Moix a repris Podium comme titre de son best seller (puis du film éponyme avec Benoît Poelvoorde) consacré à la Cloclomania et aux sosies du chanteur. Je n'ai pas vu le film, je suis en train de lire le livre délirant, surprenant, intéressant, déroutant...


07 - Un oiseau qu'on appelait Spoutnik
Dans mon esprit cet indice était déterminant. Les petit(e)s futé(e)s qui auront eu la présence d'esprit de recopier ces quelques mots tels que dans Google auront pu constater qu'il s'agit d'un extrait d'une chanson célèbrissime de Claude François (ah tiens...) intitulée "Cette année là" dans laquelle Marylin Monroe (ah tiens bis), les Beatles (ah tiens ter) et quelques zotres sont cités. Le texte intégral de la chanson est ici , sachez qu'elle se termine par "C'était l'année 62" chanté à 4 ou 5 reprises. Si ça c'est pas du méga top indice...

08 - Jeanne Mas
Comme Hugues il fallait songer à ses tubes. A ma droite vous avez "en rouge et noir" et à ma gauche "Toute première fois"... Comme on cherche une date, il semble logique de penser que le titre qui nous intéresse est le second. De fait on cherche une date constituant une "toute première fois" à la fois pour les Beatles, pour Sean Connery et pour Pompidou.

09 - 5e république
Je pense que personne n'a eu l'idée de chercher le lien entre les Beatles et la 5e république. Si ? Non, je ne crois pas... Normalement, avec le 7e indice, vous saviez déjà qu'on cherchait une date de l'année 1962 mais au cas où ça vous aurait échappé, cet indice vous indiquait de chercher après le 28 septembre 1958 (et avant 1975 puisque Pompidou est mort en 1974) et, de préférence une "première fois" (au vu de l'indice 8).

10 - Premier ministre
L'étau se resserrait autour d'un événement survenu non pas pendant la présidence de Pompidou mais bien pendant qu'il était premier ministre (1962 vous dis-je).

11 - Quoi de 9 docteur ?
Non, cet indice ne renvoie pas à Bugs Bunny même s'il lui emprunte une de ses expressions favorites à laquelle je n'ai pas résisté en raison d'une certaine similitude voire une similitude certaine avec un blog que j'affectionne tout particulièrement. Le mot clef de l'indice est bien "Docteur". Mais quel docteur ? Si vous ne l'avez pas deviné malgré une très récente re-re-re-re-re-diffusion en prime-time sur France 3, l'indice suivant vous aiguillera peut-être...

12 - Yes or No ?
"No" évidemment ! Parce que "James Bond contre Docteur No"... Comme je le disais dans l'indice, la question marche aussi en espagnol (et en italien) mais pas en français... ben non...

13 - Jamais plus Jamais
Parce que je suis trèèèèès gentille (si, si...) j'ai précisé que l'indice n'était pas Bondesque même s'il correspond à un titre de film, plus exactement le dernier James Bond avec Sean Connery (7e en tout mais 6e pour lui), mais je vous rappelle qu'on cherche une première fois. Dans une certaine mesure, cette première fois fut également unique...

Vous noterez que les références aux Beatles sont très peu présentes dans mes indices : pure question d'inspiration et crainte de vous livrer la solution trop fa-Cécile-ment si j'empruntais des pistes musicales. Si j'avais dû en donner un (bon, je sans que mine de rien, je vais le faire), ç'aurait été "Ringo".

vendredi 18 juillet 2008

La cathédrale (du Mans)



Bonjour aux mancelles
Bonjour aux manceaux
Bonjour aux zotres



C'était le lundi 14 juillet 2008 sur un parking du centre ville. Au lendemain de la fin de "Le Mans Classic" (dont je reparlerai photos à l'appui), près d'une voiture sur deux était une voiture ancienne rutilante (la plupart immatriculées GB) parmi lesquelles ces deux splendides Triumph. La verte s'appelle "The Fast Lady".



En toile de fond, la dentelle gothique de la cathédrale du Mans dont j'adore la forme tarabiscotée et la façade paradoxalement aérienne. Avouez qu'elle en jette.

jeudi 17 juillet 2008

Quoi faire de vos lunettes de soleil inutiles (en raison d'un été désespérément merdique)



Bonjour
aux bronzé(e)s
Bonjour
aux palichon(ne)s
Bonjour
aux zotres



Il y a quelques jours, je posais
ici-même une question essentielle pour ne pas dire que je poussais un cri de désespoir subtil et pudique : que faire de nos lunettes de soleil (inutiles) par ce temps de merde ? Je vous ai laissé le temps de la réflexion et je vous livre les (quoi de) 9 fruits de la mienne.

01 - Serre-tête
Quoi de plus sexy, décontracté, branché, cool, indépendant, décalé que de posséder une paire de lunettes de soleil et de ne JAMAIS les avoir devant les yeux mais de les conserver, de jour comme de nuit (sauf pour dormir bien sûr) et en toutes saisons résolument vissées sur le sommet de son crane ? J'ai l'air de me moquer comme ça mais en fait j'adore, j'use et j'abuse.
J'ai passé des années voire des lustres ainsi... Ca s'est passé pendant 4 ou 5 ans et ça revient depuis quelques mois. Pour moi, lunettes = serre-tête, piège à mèches folles, accessoire capilaire, prolongement cranien, substitut de couvre-chef.
Remarque personnelle (si je peux me permettre cette digression dans le cours d'un exposé qui s'annonce passionnant) : jevais peut-être me décider à couper mes cheveux rien que pour ça : je trouve que c'est encore plus joli avec un carré qu'avec des cheveux longs.

02 - Touillette à café
Bien sûr si vous vous privez de sucre depuis deux mois pour tenter désespérément de rentrer dans votre maillot de bain de l'an dernier, cette suggestion ne vous sera d'aucune utilité. Si en dépit de toutes les couvertures de magazine, vous persistez à édulcorer vos boissons chaudes, une branche de lunette sera l'instrument parfait pour garantir à votre breuvage une fonte rapide et complète des petits cristaux de sucre.
Effet indésirable possible : aspect "yeux dans sa soupe" possible si vous avez les cheveux gras et que vous adoptez la solution 01 entre deux pauses café.

03 - gratouilleuse d'oreille
Reposez vos auriculaires, eux aussi ont droit à des vacances. Une branche de lunette constitue un substitut quasi parfait, beaucoup plus recommandé qu'un stylo (fuites d'encre ou traces de feutre toujours possibles).

04 - réceptacle pour sachet de thé usagé
Rien de plus désagréable, surtout quand on aime le thé léger, de se retrouver avec une tasse de thé dans une main, un sachet dégoulinant dans l'autre, sans savoir où déposer ce dernier. Un verre de lunettes fera parfaitement l'affaire : il possède la taille idéale et est légèrement incurvé ce qui permet de retenir le liquide.

05 - anti-cernes
Vous avez passé une nuit blanche à compter les moutons ou faire des folies de votre corps ? Ca se voit le lendemain ? Pas de problème, quelque soit le taux d'ensoleillement, adoptez la star attitude et laissez résolument vos lunettes sur le bout de votre nez en tous lieux et en toutes circonstances.
Nota bene : quand on voit le prix des cosmétiques, c'est hyper économique.

06 - Signalisatrice de décolleté profond
Les hommes sont rarement aveugles face aux décolletés féminins généreux mis en valeur par un balconnet pigeonnant. Malgré tout, certaines jugeront peut-être utile d'utiliser une paire de lunette savamment glissée dans une boutonnière défaite ou l'échencrure d'un haut vaporeux comme panneau de signalisation genre "Kodak Point" ou "look here stupid !". En outre, le poids d'une paire de lunette sera un parfait allié pour accentuer et maintenir le décolleté. Diabolique non ?
Variante : sortant de la poche ou de la ceinture d'un jean taille basse, elles souligneront à l'avant un joli ventre plat, à l'arrière une cambrure callipyge.

07 - Sujet d'amusement pour vos amis
Le manque de soleil n'empêche pas de conserver un minimum d'humour. Qui vous empêche de mettre vos lunettes à l'envers ? de les coller sur le museau de votre chien ou de votre chat (attention, ça marche moins bien avec les poissons rouges) ? de les lancer avec en tentant de les rattraper avec la bouche ? de faire des moulinets avec ?
Nota bene : vous êtes sans doute un certain nombre à connaître cette célèbre photo d'une paire de lunettes de soleil posée sur le sexe d'un monsieur (non circoncis). Personnellement, je vous déconseille d'aller aussi loin dans l'humour potache avec vos ami(e)s (surtout à la terrasse d'un café).

08 - Marque page
En l'absence de soleil, à la plage ou au bord d'une piscine, il fait trop frisquet pour se mettre à l'eau mais la luminosité est tout de même suffisante pour ouvrir (et accessoirement lire) un bon bouquin. Dès qu'il s'agira de le refermer, ne commettez plus le sacrilège de corner vos pages et ne vous compliquez plus la vie à chercher un marque-page : une branche de lunettes habilement placée à l'endroit où vous avez interrompu votre lecture vous permettra de la reprendre en toute tranquillité par la suite.

09 - Oeuvre d'art
Femke, la chanteuse de l'excellent groupe
Antrabata expliquait en commentaire (ici) qu'elle avait un projet artistique à base de lunettes (soleil ou non, usagées ou pas). Je propose donc d'organiser un lunettothon afin de récolter pour elle un maximum de paires de lunettes et contribuer ainsi à la création d'une future oeuvre.

mercredi 16 juillet 2008

Merci aux 7 autres participant(e)s (au dîner livres échanges du 10 juillet)


Bonjour aux personnes qui étaient chez Cuisine & Dépendances
Bonjour aux zotres

Je pense que Pierre (à ma gauche) ne m'en voudra pas (ou pas trop tout au moins) d'utiliser pour illustrer ce message, une des photos qu'il a prises le jeudi 10 juillet et mises en ligne sur Facebook. A ma droite, Christophe se concentre sur la dimension alimentaire du rendez-vous.

Nous étions 8 dont 7 habitués, chiffre honorable si on en juge par :
- la période estivale peu propice aux regroupements de toutes sortes (avez-vous déjà vu une grève de la RATP ou une manif d'étudiants au mois d'août ?),
- le fait que ce dîner était quasiment improvisé (je n'ai donné l'info que 3 jours avant le jour J).

Comme à chaque fois, les livres apportés étaient d'une très grande diversité. Ca allait d'Eschyle à Nothomb en passant par Jaenada, Pym, Bradbury (ah, "Farenheit 451" ! C'est un des livres que je regrette d'avoir déjà lu car je n'aurai plus jamais le plaisir de sa découverte) et un tas d'autres... Je suis pour ma part repartie avec 5 romans d'auteurs dont je n'ai encore rien lu. Vive la découverte !

Les assiettes étaient largement remplies au début et totalement vides à la fin ce qui est somme toute bon signe, 10 gouttes de pluie sont tombées histoire de nous faire craindre le pire toute la soirée (nous étions en terrasse) mais rien n'a pu entamer la bonne humeur générale et mon optimisme résolu.

Allant toujours plus loin dans le risque, j'ai proposé que le prochain dîner sera un pique-nique sur le Champs de Mars. La date prévue est le lundi 04 août (20h00) sauf temps pourri, auquel cas il serait automatiquement reporté au lundi suivant. Attention, je rappelle qu'un arrêté préfectoral interdit désormais la consommation d'alcool dans tous les parcs parisiens entre 16h et 7h00 du matin. Cela dit, cet arrêté n'est pas vraiment respecté... mais bon, mieux vaut le savoir tout de même.

mardi 15 juillet 2008

Hugues a trouvé (et vous ?)

Bonjour Hugues
Bonjour les zotres


La question initiale du jeu est ici et j'ai publié 13 indices dans les jours suivants et jusqu'à ce week-end. Je n'en donnerai pas d'autres car quelqu'un a ENFIN trouvé le point commun entre Pompidou, les Beatles et Sean Connery. Comme quoi c'était possible et assez logique...

Il s'agit de Hugues sur qui je fondais d'ailleurs de graaaaands espoirs tant il s'était démené pour décrypter les indices. Il a eu la grande bonté (et je pèse mes mots) de publier le fruit de ses réflexions sur le blog : vous pouvez donc en profiter. Merci à lui pour ses efforts et son fair play !

Si personne d'autre ne trouve, je donnerai la réponse dimanche en expliquant les indices et en publiant les commentaires de Hugues qui gagnera donc "Safari Moon", le CD de AIR promis (ou autre chose à négocier car si j'ai bien compris, il l'a déjà).

Si quelqu'un(e) d'autre trouve, je ferai un tirage au sort dont Hugues aura 75% de chances de sortir vainqueur (3 billes rouges contre une verte), si deux autres personnes trouvent, Hugues aura 60% de chances de gagner (3 billes rouges, une verte, une bleue), si trois personnes ou plus trouvent d'ici dimanche, Hugues aura 50% de chances de gagner (une bille pour chacun(e) des zotres zheureux détectives et autant de billes rouges Huguiennes).

lundi 14 juillet 2008

Treizième indice (pour gagner un CD de AIR)

L'indice du jour est "Jamais plus Jamais" mais, afin de ne pas vous enduire d'erreur, je précise que dans ce cas précis, il ne s'agit pas d'une référence James Bond ou à Sean Connery même si j'emprunte ce titre de film (et cette superbe affiche un peu kitsch) par opportunisme (ou sens de l'à propos).

Vrai ou faux ? (J'ai été allergique à l'eau entre 15 et 28 ans)


Bonjour aux aquaphiles
Bonjour aux aquaphobes
Bonjour aux zotres


Toutes les questions sont ici

Ben oui, c'est tout à fait VRAI.

Je sais, c'est assez ridicule et presque incroyable de dire "je suis allergique à l'eau". D'ailleurs, généralement, lorsque je le disais, on ne me croyait pas jusqu'au moment où je soulevais une manche ou un pan de vêtement pour montrer une épaule ou un nombril agrémenté de plaques rouges.

D'ailleurs, plusieurs personnes ont réagi à cette affirmation en demandant : mais comment tu fais si tu ne peux pas boire d'eau ? Ou même "ce n'est pas possible". Je n'ai jamais dit que je ne pouvais pas boire d'eau et je n'ai jamais eu aucun souci avec l'usage interne de ce liquide. Je pouvais boire toute la flotte que je voulais (heureusement) ; le problème était exclusivement externe.

Je ne peux pas vous garantir si ça a duré exactement 13 ou 12 ou 14 ans mais grosso-modo ça a commencé à la puberté et ça s'est arrêté peu avant mes 30 ans.

Dès que je faisais trempette, je risquais l'irruption de plaques rouges sur le torse, le cou et, dans les jours fastes, sur le visage. Toute douche, tout bain de mer, en piscine ou en baignoire dans quelque région du globe que ce soit (rien à voir donc avec le lieu mais bien avec le liquide) et même toute suée importante était potentiellement synonyme de rougeurs plus ou moins prolongées, plus ou moins urticantes, plus ou moins visibles pendant plus ou moins longtemps. Vachement pratique !

Impossible de prendre une douche juste avant un rdv important sans risque d'y arriver en ayant l'air du négatif d'une photo d'amanite phalloïde.

Je n'ai jamais su à quoi était dues ces réactions allergiques assez fréquentes (plusieurs éruptions par semaine pendant des années) et j'avoue que je n'ai jamais vraiment cherché à les combattre. C'était un peu agaçant, parfois gênant mais je n'ai jamais trouvé ça très grave. ces manifestations allergiques sont passées comme elles sont venues : du jour au lendemain et sans explication plausible.