mercredi 31 octobre 2007

Travailler plus ? (pour gagner beaucoup plus)


Bonjour les élu(e)s
Bonjour les zotres


Nicolas Sarkozy vient de s'octroyer une augmentation de salaire de quelques 140%. Parle-t-on vraiment de "salaire" pour un président de la république ? J'en doute mais au delà du terme, tout le monde comprend l'idée.

Qu'on se le dise, en soi, le montant des revenus du président de la république ne me choque pas. Qu'il gagne un peu moins de 102.000 euros ou plus de 240.000 euros, je m'en fous complètement. Que cela soit juste de l'argent de poche vu qu'il est logé, nourri et blanchi, je m'en tape aussi.

Après tout, c'est déjà le salaire du premier ministre (qui annonce que la France est au bord de la faillite, le président ne partage visiblement pas ce point de vue) et certains pays européens offrent des "salaires" équivalents voire supérieurs à leurs dirigeant(e)s (mais, par exemple, Angela Merkel paie un loyer). Il y a aussi des tas de personnes qui, dans le privé, gagnent bien plus que cela. Donc, sur le montant en lui-même, aucun problème pour moi : je pense que la fonction le vaut bien (plus que celle les mannequins L'Oréal en tout cas).

Ce qui a vraiment du mal à passer en revanche, c'est l'érnooooooooormité de l'augmentation !

Combien faut-il travailler plus pour voir ses rétributions multipliées par 2,4 ?
Quelles compétences particulières le nouveau président possède-t-il par rapport aux précédents pour justifier ce plus que doublement de revenus pour un travail somme toute supposé équivalent vu qu'à ma connaissance, on n'a pas changé de constitution ?
Quels résultats tangibles le tout nouveau président peut-il afficher à ce jour pour justifier qu'il "mérite" cette augmentation ?
Quel smicard ne rêverait-pas d'une augmentation de, mettons, tiens, juste 10 petits pourcents même en travaillant plus pour cela ? Nos élites et économistes ne manquent pas d'arguments tous plus pertinents les uns que les autres pour lui expliquer que ce n'est pas possible, qu'il faut être raisonnable, faire des sacrifices, etc. Soit.

Je sais que Nicolas Sarkozy va bientôt devoir payer une pension alimentaire sans doute confortable (notez que son augmentation fut décidée APRES son divorce, il n'y a pas de petites économies ;o) ) à son ex femme mais tout de même ! Je trouve le geste et son annonce pour le moins déplacés, maladroits, limites insultants et pour le moins paradoxaux quand le président donne aux journalistes des leçons de "bon goût", de respect et de pudeur en conférence de presse. La pillule me paraît dure à avaler.

A l'instant, un journaliste d'Europe 1 rappelait que le général de Gaulle payait de sa poche le Noël de l'Elysée, prétextant qu'il s'agissait d'une fête privée. Je n'en demande pas tant mais je constate tout de même "autres temps, autres hommes, autres moeurs".

mardi 30 octobre 2007

Challenge Abécédaire 2008 (d'autres auteurs oubliés)


Bonjour les livrophages
Bonjour les zotres


Je vous raconterai plus en détail ce soir ma folle virée (et je pèse mes mots évidemment) à la Fnac Montparnasse hier soir mais je vous livre d'ores et déjà quelques noms d'auteur(e)s repéré(e)s pour compléter mon challenge abécédaire 2008 .


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- C comme Elias Canetti
(voir portrait ci-dessus)
- C comme Raymond Carver
Surtout connu pour ses nouvelles apparemment
- H comme Jim Harrisson
- P comme Maurice Pons

- V comme Gore Vidal
- R comme Claude Roy
Je l'ai déjà indiqué dans ma première liste et je tends à le confimer car je suis assez attirée par son autobiographie intitulée "moi je" et se déroulant pendant la (seconde ?) guerre mondiale
- S comme Gertrude Stein
Son roman intitulé "autobiographie d'Alice Toklas" m'intéresse pas mal a priori. Il se situe dans les années 30 à 50 à Paris et parle en fait de l'auteure et de son entourage. Pour en savoir plus c'est
ici.

Connaissez-vous ces auteur(e)s ?

dimanche 28 octobre 2007

Quoi de 9 (à Bruxelles)

Bonsoir
les belges
Bonsoir
les zotres

Un mien cousin, exilé à Bruxelles, vient de m'envoyer la photo suivante.

Je ne pensais pas que la reconnaissance internationale viendrait si tôt. Je vais essayer de ne pas prendre la grosse tête sous peine de ne plus pouvoir porter mon chapeau rouge !
Tout cela me donne treize envies d'aller manger des prâlines, des spéculos et des moules frites en V.O. très bientôt.

Passymal (c'est pas si mal)

Après le rap savoyard de Fatal Bazooka (j'adore "fous ta cagoule"), et le rap agricole de Kaminy, voici le rap du 4 carré (du 16e si vous préférez) découvert sur le blog d'Mry.
En dignes héritiers des Inconnus, les 3 bogosses de Passymal parlent de leurs gros soucis. Comme ils disent, c'est "hardcore !" (comme une rupture de stock chez Givenchy).
Moi, j'aime bien. Je suis assez cliente de ce genre d'humour potache, je trouve le texte plutôt bien écrit et MC Claude-Henri est vachement mignon ce qui ne gâche rien, hein.



Pour mémoire, le cultissime "Auteuil Neuilly Passy" des Inconnus qui nous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Les similitudes sont évidentes.

samedi 27 octobre 2007

Ce dont il faut absolument parler (quand on est une bloggeuse qui se respecte)




Bonjour les internautes
Bonjour les zotres





Depuis un peu moins de deux mois que je tâtonne et vadrouille sur la blogosphère, je me rends compte qu'il en est des blogs comme des unes du Nouvel Obs. et des JT de 13h de France 2 (sachant qu'à la même heures sur TF1 il n'y a plus de journal télévisé depuis longtemps ; il a été remplacé par un bulletin météo suivi d'une émission touristique un brin pitoresque et ethnocentrée) : on sacrifie à la sacro-sainte tradition (obligation ?) des marronniers.

Pour bien montrer qu'elle habite toujours sur la planète terre malgré ses fréquents séjours virtuels sur la blogosphère, qu'elle est à fond dans l'air du temps, qu'elle a des avis éclairés sur tout et n'importe quoi (surtout n'importe quoi : Koxie par exemple) et/ou qu'elle a vécu vachement tout plein de trucs hyper exaltants, une bloggeuse digne de ce nom se doit d'aborder pour vous, cher(e)s lecteurs/trices attentifs/ves et exigeant(e)s, un certain nombres de sujets passionnants, fous, osés, engagés, polémiques, buzzifiants, décalés et plus encore (parfois). Je pèse mes mots. Bien sûr, c'est exactement la même chose pour les bloggers mais j'en ai marre d'écrire au masculin.

Comme je suis dotée, entre autres qualités (je vous laisse le soin d'énumérer les autres), d'un sens de l'adaptation tous terrains, aussi à l'aise aux soirées de l'ambassadeur (avec ou sans Ferrero Roche d'Or) qu'à celles des gotheux des caves Lechapallais (figurez-vous qu'on y passe du A-Ha !!! moi je dis ah ah ah ! Pas que du A-Ha bien sûr, mais il y en a !) même si ça fait un bail que je n'ai fait ni l'un ni l'autre, j'ai moi-même sacrifié à la tendance en pondant récemment un bla-bla illustré de video marrantes sur la tecktonik, le dernier truc dont il fait bon se moquer sur le net (des forums electro à Facebook en passant par dailymotion), sauf bien sûr, si on compte faire copain-copain avec les habitués du Metropolis.

Vous noterez que je suis aussi capable d'aborder des sujets vachement plus pointus et complètement inédits : sur quel autre blog avez-vous trouvé un topo sur les blagues Carambar ? Hein ? Tiens, je vous livre celle du jour pour la peine : dans la série "c'est quoi le pire : payer très cher de beaux rêves ou qu'on te paye pour faire des cauchemars". Moi je m'en fiche, je ne me souviens jamais de mes rêves de toute façon.

Revenons à nos comportements moutonniers. Franchement, ça me fait plaisir de suivre le mouvement virtuel à l'occasion (et pas seulement parce que je nourris des agneaux au biberon). Je ne me prends pas pour une rebelle, sauf, peut-être, quand j'écoute la plage 6 de l'album "Concerto pour détraqués" des Bérurier Noir, et vous pouvez compter sur moi pour continuer à vous entretenir à ma sauce des sujets dont tout le monde parle. Je ne prendrai qu'un seul exemple parfaitement tartalacrèmesque : Meetic.

Existe-t-il un blog francophone digne de ce nom, qui à un moment de son existence, n'évoque pas Meetic d'une façon ou d'une autre ? CQFD.
- les marketeux en parlent parce que c'est devenu un vrai phénomène sociologique, parce que ça pube, ça sponsorise, ça réfléchit, ça évolue, ça enfle, ça grossit et plus si affinités,
- les buzzeurs en parlent parce que ça buzze (ça aussi il faudra que j'en parle), ça peopolise, parce que Doc Gynéco y avait (y a encore ?) une annonce pour de vrai, parce que Sarko et Cécilia ont des annonces pour de faux cette fois (dommage), sous les pseudo "HB Killer" et "Globe trotteuse", Ségolène et François aussi d'ailleurs,
- les communiquant(e)s en parlent parce que ça (commu)-nique à fond sur et surtout en dehors du site lui-même (dessus c'est plutôt le degré zéro de l'échange),
- les bloggers/seuses cochon(ne)s en parlent parce qu'on y croise des petits cochons et parfois de vrais porcs et, qu'en conséquence, on peut potentiellement y faire nettement plus (et plus vite !) de cochoncetés que via les sites de rencontres supposés créés pour ça,
- Tout le monde en parle, disons tout(e)s les internautes célibataires (ou pas !) en parlent parce que tout le monde y est, y a été ou y sera fiché un jour ou l'autre, pour 2 semaines d'essai ou pour 10 ans d'addiction.

En conséquence, je vous le promets, moi aussi je vous raconterai mes impressions diverses et variées à propos de Meetic. Bientôt mais pas tout de suite parce que :
- on ne se connaît pas encore assez bien,
- il faut que je réfléchisse, conceptualise, ironise, rédige et tout et tout,
- je préfère commencer par le commencement. Vous aurez donc d'abord droit à mes premiers pas sur internet, à ma découverte des listes de discussion et des forums, à mes premières rencontres d'internautes, à ma première fiche sur un site de rencontres, etc.

De quoi occuper les longues soirées d'hiver quoi...

Béééhhh (y'a pas d'Béééhhh) et @ +

vendredi 26 octobre 2007

Chapeau promis (couvre-cheffe dû)


Bonsoir les fans de rouge, Bonsoir les zotres

Je vous ai déjà parlé de mon couvre-cheffe préféré dans un message du 29 septembre . Vous noterez que, de face, je pousse le raffinement jusqu'à assortir la couleur de mes yeux à celle du chapeau et de l'étole. C'est pas Ze classe, ça ?

jeudi 25 octobre 2007

Challenge Abécédaire 2008 (des suggestions ?)


Bonjour les livrophages
Bonjour les zotres


Le 16 septembre 2007, j'évoquais sur ce blog mon "challenge Abécédaire 2007" qui est maintenant presque achevé puisqu'il ne me reste plus que les lettres X, Y et E à lire. Les lettre T (comme Tolédo) et W sont en voie d'achèvement. Cela dit, pour W je pourrais citer "les relations d'incertitude d'Anne Walter que je viens de refermer mais le livre est tellement mauvais que je préfère conserver à Edith Wharton le privilège (très relatif certes) d'occuper la place.

Suite à un message lu sur la liste "bouquins" à propos de de C.F. Ramuz, je viens d'avoir une idée pour le challenge abécédaire 2008. Pourquoi ne pas le consacrer à des auteurs "oubliés", des auteurs réputés pour leurs qualités littéraires mais pas ou peu connus du grand public, des auteurs "culte" mais pas/plus vraiment lus ? Je compte sur vos cultures et lectures respectives pour me proposer des noms d'auteur(e)s (décédé(e)s : je lis trop de romans d'auteur(e)s jeunes et bien portant(e)s ces temps-ci) correspondant à ces critères et me permettre de compléter ma liste prévisionnelle qui, à ce stade, est un peu indigente encore.

A comme Robert Antelme
Celui-ci n'est pas vraiment un auteur oublié. Il est plutôt connu (notamment comme mari de Marguerite Duras) et pour son livre culte "l'espèce humaine" qui évoque les camps de concentration. Mais qui l'a lu ? Il attend chez moi depuis 5 ou 10 ans.

B comme Jean-Louis Bory
Ca fait un moment que j'ai envie de lire "mon village à l'heure allemande", le premier roman de Bory, et le premier Goncourt d'après guerre. Il avait 26 ans je crois.
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C comme Crébillon fils
Auteur de romans libertins du 18e siècle, nettement plus subtil et allusif que Sade, j'ai lu il y a bien longtemps "les égarements du coeur et de l'esprit" et "le sopha". Je n'en garde que peu de souvenirs si ce n'est celui d'une très belle écriture, fluide, merveilleusement 18e (mais non, pas arrondissement !!!). Je dois depuis longtemps lire "la nuit et le moment"... Quelques nuits de 2008 seront le bon moment...

D comme Marceline Desbordes-Valmore
Poètesse du 19e siècle très admirée par ses pairs (même les plus misogynes), nul doute que son sexe explique en grande partie le fait qu'elle est beaucoup moins connue que Hugo, Baudelaire, Verlaine et compagnie.

F comme E.M. Forster
Même si l'auteur est peu connu, 4 de ses oeuvres furent brillamment adaptées au cinéma (dont 3 par James Ivory, source Wikipedia)
- A Room with a View (1908) - Chambre avec vue de James Ivory (1985)
- Howards End (1910) - Retour à Howards End de James Ivory (1992)
- Route des Indes (1924) - La Route des Indes de David Lean (1985)
- Maurice (écrit en 1913/14 publié à titre posthume en 1971) - Maurice de James Ivory (1986)
A propos de son recueil de nouvelles intitulé "Quelle importance ?", j'ai lu ce qui suit ici et ça m'a donné treize envies (voire plus) :
C'est toujours à peu près la même histoire : il suffit qu'un éditeur (crédible) décide de sortir de l'ombre un auteur oublié pour qu'on se rappelle à quel point la littérature sait se montrer ingrate... Romancier et nouvelliste anglais (1879-1970), Edward Morgan Forster n'échappe pas à la règle : comment se peut-il en effet que la postérité ait oublié un tel écrivain, qui connut son heure de gloire en 1925, après avoir obtenu le prix Fémina pour La Route des Indes? À quoi bon les hiérarchies, les interdits, les habitudes, la notion de bien et de mal semble nous dire Forster du haut des cinq nouvelles de ce recueil, rédigées entre 1930 et 1950 ? Le monde y est constamment tourné en dérision, les perversions s'y trouvent dédouanées, et fustigés les conformismes, comme dans la nouvelle éponyme, où le monarque d'une Pottibakie fantoche rend publique sa sexualité dissolue (triolisme, homosexualité : de quoi ridiculiser les très modestes écarts de Clinton!).

F comme Louis-René des Forêts
Il était paraît-il un des écrivains préférés de François Mitterrand.


G comme Louis Guilloux
Prix Renaudot 1949 pour "le jeu de patience"

G comme Pierre Gascar
Il obtint le prix Goncourt en 1953 pour "le temps des morts" (sur son expérience dans les camps pendant WW2). Dixit Wikipedia.

G comme Paul Guimard
Inconnu au bataillon.

M comme Musil
(Portrait ci-contre) "L'homme sans qualité" est un livre culte mais est-ce un livre lu ? Il y a chez moi un exemplaire de "Trois femmes" suivi de "Noces".

N comme Paul Nizan
Qui sait qu'il est l'auteur de ces phrases culte : "J'avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie". (dans Aden Arabie publié en 1931).

N comme Louis Nucera
Inconnu au bataillon.

P comme Barbara Pym
Barbara Pym possède un humour tout en finesse, tout britannique aussi. Elle écrit magnifiquement bien sur des sujets des sujets du quotidien et des personnages sans éclat particulier, ses anti-héros sont des vieilles filles, des pasteurs, des femmes d'âge mûr à la beauté déclinante, etc. J'ai déjà lu avec bonheur deux livres de Pym : "la douce colombe est morte" et "des femmes remarquables". J'adore le second mais le premier semblera sans doute plus actuel au plus grand nombre. Un 3e Pym attend sagement que je l'ouvre quelque part sur une de mes étagères.

R comme Ramuz
The famous par qui cette ébauche de liste est née.

R comme Jules Roy
Wikipedia dit :Prix Renaudot 1946, grand prix littéraire de l'Académie française, etc.

R comme Claude Roy
Inconnu au bataillon.

E comme ? H comme ? I comme ? J comme ?
K comme ? L comme ? O comme ? Q comme ?
S comme ? T comme ? U comme ? V comme ?
W comme ? X comme ? Y comme ? Z comme ?

A vous de jouer ! J'ai vraiment besoin de votre aide sur ce coup là.

mardi 23 octobre 2007

Deux génériques Simpson (filon inépuisable)

Après les Simpson "en vrai" (cf les archives video de septembre), voici deux nouvelles parodies du générique Simpson dont je ne sais pas combien de temps elles seront disponibles sur le net. Profitez-en !

Les Simpson version star Wars


The Simpsons - Star Wars
envoyé par to0xy

Les Simpson en Inde


Les simpsons en Inde
envoyé par muse324

Comme une image (spéciale dédicace)

Cette photo a été prise en juillet 2007 Alors que Nicolas Sarkozy décorait (et plus si affinités) Maud Fontenoy.
Le blog du magazine Blast titre "photoshop ou pelotage ?". En tout cas, au vu de ce cliché, on comprend mieux le ras le bol formulé il y a quelques mois par Angela Merkel à propos des tendances kynestésiques du président français... ;o)

5 Questions (posées par Jean Philippe)

Bonjour les bloggers
Bonjour les zotres


1 - quoi de neuf Cécile ?
Me concernant ? A part ce blog, rien de spécial, tout est vieux... Tu poses sans doute la question un mois trop tôt car je sens des changements frémissants... A suivre.


2 - quelle serait la priorité absolue pour toi afin de changer le monde ?
Houla... je me creusais la tête à base de "paix dans le monde", "plus de famine", "tout le monde s'aime", "liberté, égalité, fraternité", "respect de l'environnement", tout ça quoi. Mais vous en conviendrez, cette liste oscille entre démagogie pure et rêve de gosse se demandant quels voeux elle ferait si elle avait une baguette magique. En définitive, je pense que le seul mot qui est susceptible de faire évoluer les hommes et le monde (en mieux évidemment) est le mot EDUCATION.


3 - Quelle est ta couleur préférée ?
Le rouge ! rouge passion, rouge baiser... Je ne peux pas croire que ce soit un hasard si autant d'aliments (et de breuvages) délicieux sont rouges.
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4 - quelle qualité préfères tu chez un homme ?
Son chromosome Y... autrement dit, l'altérité, la différence, la complémentarité parfois.


5 - serais tu capable sur un coup de tete de changer de vie ? (si oui pourquoi ?)
Sur un coup de tête non, sur un coup de coeur non plus. Par amour oui, je l'ai déjà prouvé, mais par amour il faut être deux à vouloir ce changement.

Mission accomplie. :o)

12 cm au repos (17 cm quand on tire dessus et qu'elle est bien raide)

C'est grosso modo le nombre de centimètres dont j'ai emputé ma longue chevelure hier.

@ +

Cécile

lundi 22 octobre 2007

La rose et le réséda (Louis Aragon)


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Bonsoir les lycéen(ne)s
Bonsoir les profs
Bonsoir les zotres

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Dans un message récent, je répondais à un questionnaire où l'on me demandais, à la question 16 si je pouvais réciter quatre vers d'un poème. A mon grand regret, je ne peux en citer qu'un seul de "la Rose et le Réséda", ce sublime poème d'Aragon écrit à la Libération et paraît-il dédié à 4 résistants, deux communistes et deux chrétiens.

L'un des 4 était Guy Môquet et le texte d'Aragon (communiste lui-même comme chacun(e) sait) montre bien l'indécence de la polémique actuelle autour de Guy Môquet, de son communisme soi-disant occulté, de sa pseudo récupération, de ses actions ou non en tant que résistant ou pas. La question n'est absolument pas là. Elle réside dans le fait qu'il s'agissait AVANT TOUT d'un gamin de 17 ans avec les idéaux, convictions, illusions de son âge et que c'est à des lycéens de son âge qu'on cherche à adresser un message aujourd'hui.

Je trouve lamentable que par le plus stupide des réflexes communautaristes, certains cherchent à tout prix à présenter (étiqueter !) Guy Môquet comme communiste avant de voir en lui un simple adolescent victime de la guerre, un enfant parmi d'autres, mort trop tôt et en homme, devenu héros malgré lui par la bêtise et la violence d'une époque révolue d'une part et, d'autre part, par la force des symboles dont la nôtre a tant besoin/envie.

En soi, la lecture de la lettre de Guy Môquet (ou d'une autre) ne me semble une bonne (voire une excellente) idée que si elle est accompagnée d'une mise en perspective pédagogique rappelant le contexte de celle-ci, expliquant ce que furent et ce que sont encore dans certains pays l'occupation et la résistance et permettant une réflexion sur ce que la dite lettre a encore à nous apprendre de nos jours. Que la réponse soit "plein de choses" ou "rien" est un autre débat, mais un débat qu'il me semble important d'avoir au sein des lycées.

En résumé, je pense que la lecture de cette lettre prend tout son sens s'il ne s'agit pas d'une lecture à froid et imposée pendant laquelle les lycéens seraient de simples auditeurs totalement passifs ou, au mieux captifs de leurs émotions mais si elle constitue une opportunité de réflexion et de prise de conscience personnelle, quelque soit la nature de cette prise de conscience je le répète.

Je respecte tout à fait les personnes qui, en conscience, ont refusé de lire, faire lire ou écouter cette lettre aujourd'hui. Je respecte moins les tapageurs intempestifs qui en ont fait une affaire médiatique et bassement politique car la mémoire, l'émotion et le respect n'appartiennent à aucun courant. Je pense que les querelles de chapelle, les accusations de récupération et autres polémiques pathétiques pouvaient attendre demain. Aujourd'hui, l'idée était de se souvenir mais certaines déclarations m'ont hélas plus évoqué des chiens se battant lors d'une curée (genre, ce mort est à nous !) que des humains responsables et respectueux d'une mémoire.



Le poème d'Aragon figure avec quelques autres poèmes consacrés à la guerre (Aragon, Prévert, Mc Rae, Célan, Appolinaire, Kessel, Hugo, Rimbaud, etc.) sur un excellent forum francophone consacré à la seconde guerre mondiale (voir la rubrique "sites du moment") que je fréquente depuis mars 2006 avec une assiduité aléatoire. Il y a quelques semaines que je n'y suis pas retournée mais l'actualité du jour va m'inciter à y refaire un tour bientôt.



LA ROSE ET LE RÉSÉDA

Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle prisonnière des soldats
Lequel montait à l'échelle et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas

Qu'importe comment s'appelle cette clarté sur leur pas
Que l'un fut de la chapelle et l'autre s'y dérobât
Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles des lèvres du coeur des bras

Et tous les deux disaient qu'elle vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles au coeur du commun combat

Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
Du haut de la citadelle la sentinelle tira
Par deux fois et l'un chancelle l'autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas

Ils sont en prison Lequel a le plus triste grabat
Lequel plus que l'autre gèle lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
Un rebelle est un rebelle deux sanglots font un seul glas

Et quand vient l'aube cruelle passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
Répétant le nom de celle qu'aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle même couleur même éclat

Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
Il coule, il coule, il se mêle à la terre qu'il aima
Pour qu'à la saison nouvelle mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas

L'un court et l'autre a des ailes de Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle le double amour qui brûla
L'alouette et l'hirondelle la rose et le réséda

Louis Aragon

Une lettre de fusillé (peut en cacher d'autres)

Bonsoir les un(e)s
Bonsoir les zotres


Ce sont les Français qui me livrent, mais
je crie “Vive la France”, les Allemands
qui m’exécutent, et je crie “Vive le peuple
allemand et l’Allemagne de demain”.
Guido Brancadoro, 30 avril 1942 - fusillé à l’âge de 21 ans.

Je connais et j'admire depuis longtemps les mots ci-dessus superbes de courage, d'humanité, d'espoir et de foi dans l'avenir mais je ne connaissais pas le nom de leur auteur. Je me souvenais juste qu'il était italien.

Quelques sites/blogs à consulter

Ici le texte intégral de la lettre de Guido Brancadoro.
Ici et ici à propos du livre "La Vie à en mourir : Lettres de fusillés, 1941-1944" comprenant 130 lettres de résistants fusillés ressemblées par Guy Krivopissko (dont celle évoquée dans ce message).
Ici un point de vue que je partage en partie à propos de la polémique autour de la lecture de la lettre de Guy Môquet. J'y reviendrai.

@ +

Cécile

Un groupe d'ado allemands (peut en cacher un autre)




Bonjour
les zados
Bonjour
les zotres






Alors là je suis sciée. Déjà que l'hystérie ado autour d'un groupe allemand chantant dans sa propre langue n'était pas un pari gagné à la base (même si moi je trouve ça superbe l'allemand chanté, parlé aussi d'ailleurs mais je m'égare de mon sujet), v'la-t-y pas que le filon semble suffisamment juteux pour qu'on nous en ponde un 2e sans doute plus fabriqué que le premier.

Après les 4 copains d'enfance ultra lookés d'un village d'Allemagne de l'est qui forment Tokyo Hotel, voilà les 6 hambourgeois de Nevada Tan ! Vous noterez au passage l'étonnante originalité du nom du 2e groupe... On change de ville, on surfe sur la thématique estivalo-voyageuse et on n'est plus dans une chambre nippone mais en train de bronzer à Las Vegas. Trop fort. C'est quoi le prochain ? "vacances romaines" ?

Bon, d'après un blog de fan, je suis hyper mauvaise langue et le groupe aurait été chercher son nom au Japon... tiens donc, ça me rappelle quelqu'un... dans un fait divers super gai, je cite (barbarismes compris) :

"le mardi 1 juin 2004, une fille de 11 ans découpait à l'école élémentaire de Sasebo à Nagasaki au Japon une camarade d'école plus âgé, Satomi Miratei avec un couteau de cuisine. Puisque d'après la jurisprudence japonaise le nom des suspects ne peut pas être rendu public, les médias japonais indiquaient la meurtrière mineure comme "Nevada tan" parce qu'elle portait un sweat-shirt avec l'impression "Nevada" le jour du meurtre. "Tan" - désigne un petit enfant, un mot japonais dérivé de "chan". "Chan" signifie "petit" - "Nevada tan" s'appelle "un petit Nevada".

Si vous avez des ado à la maison, nul doute que vous allez vachement les impressionner avec ça... mais dépêchez-vous parce que dans une semaine maximum toutes les cours de lycées connaîtront l'anecdote.

@ +

Cécile (qui aurait sûrement craqué sur le beau Bill si elle avait eu 25 ans de moins)

Une actu peut en cacher une autre (et une absence de train planquer un divorce)



Bonjour les grévistes
Bonjour
les usagers
Bonjour
les zotres




Quoi de mieux qu'une valise (ou plusieurs) pour illustrer ce message ? Cet objet évoque aussi bien les débuts d'aventure que les fins d'histoire. On fait ses bagages avant de prendre le train ou quand on quitte son Jules ou, dans le cas qui nous intéresse (ou pas), son Nicolas.

Sarkozy avait promis qu'il serait le président de la rupture, on ne peut pas lui reprocher de ne pas avoir tenu parole sur ce coup là !

Pas besoin d'avoir été Sherlock Holmès ou Miss Marple dans une vie antérieure pour avoir remarqué la simultanéité étrange ou opportune, choisissez l'adjectif que vous préférez, entre la grève des transports de jeudi dernier et l'annonce du divorce présidentiel. Je ne crois pas faire preuve d'un cynisme excessif en subodorant que cela n'est pas tout à fait dû au hasard. Pourquoi attendre jeudi midi pour officialiser un fait survenu lundi et déjà largement commenté notamment sur le net ?

De trois choses l'une :
- soit le divorce Sarkozy était sensé faire moins parler de la grève,
- soit la grève était sensée faire moins parler du divorce Sarkozy,
- soit la concordance des deux faits était sensée faire parler moins de l'un et de l'autre.

Je serais assez tentée d'exclure la première hypothèse tant il me semble clair que cette grève ne préoccupait guère les hautes sphères de l'état pour ne pas dire qu'elles s'en foutaient. Quelques jours avant la date supposée fatidique, Xavier Bertrand, ministre du travail, avait prédit sans trouble apparent que la grève serait dure et, personnellement, je n'ai pas d'autre exemple en tête d'un membre du gouvernement avouant à l'avance qu'une grève allait être particulièrement suivie et ne tentant pas de minimiser un tant soit peu le fait.

Je suis par ailleurs convaincue que dans le cas précis de ce mouvement du 18/10, le traditionnel fatalisme voire la compréhension indugente des usagers (parfois mâtinée d'impatience, certes) et la solidarité des salariés non grévistes du secteur privé vis-à-vis des grévistes du public (ce que certains appellent "la grève par procuration" éventuellement teintée d'un brin d'envie) a beaucoup moins joué que d'habitude tant il me semble clair que la cause était (et est de plus en plus) entendue et que l'immense majorité de la population n'est pas opposée à cette réforme des régimes spéciaux. De là à dire que l'immense majorité des français y est favorable et que la dite réforme n'est pas impopulaire, il y a un pas qu'il ne serait sans doute pas abusif de franchir.

Tout ça pour dire que cette grève énervante et vaguement stupide tombait à pic et représentait pour l'Elysée une fabuleuse opportunité de ne livrer qu'un service minimum en matière de communication conjugalo-présidentielle entre deux horaires de train et deux états du trafic parisien.

Avouez qu'un tel télescopage ressemble fort à du pur gâchis de beaux sujets journalistiques et j'imagine comme ça doit être vexant voire désespérant pour tous les PPDA et Pujadas de France de ne pouvoir développer à loisir l'un et l'autre sans compter que nous étions encore rugbistiquement actifs en cette veille de désastreuse petite finale face aux argentins. Je compatis.

Imaginez le nombre de jours où les présentateurs de J.T. n'ont rien à se mettre sous la dent et doivent se coltiner tous les marronniers imaginables, délayer les risques liés bronzage encore plus consciencieusement qu'un albinos n'étale son écran total sur une plage méditerranéenne à 14h00 au mois d'août, broder à propos de festivals improbables, d'inaugurations soporifiques, de querelles de voisinage pathétiques, de sujets de merde sur les déjections canines, et j'en passe et des pires et là, paf, deux trucs géants :
- la première grève de l'ère Sarkozy,
- le premier divorce présidentiel (même si Napoléon avait montré la voie).

Pas de bol, vraiment, mais il y a plus triste. A nous focaliser bêtement sur ces deux événements tout de même très loin de ce qu'on peut appeler des scoops, il y en a un autre qui a échappé à la plupart d'entre nous : la séparation (une de plus) de Laurence Ferrari et Thomas Hugues après 14 ans de mariage. Qui aura la garde des enfants et de la société de production ?

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Cécile (Célibataire non gréviste)

vendredi 19 octobre 2007

Ma plume élogieuse et votre pire cauchemar sur P2B (c'est pareil ? ah bon ?)


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Bonjour les fans d'Ajar
Bonjour les fans de Gary
Bonjour les théâtrovores
Bonjour les zotres
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Je vous l'écrivais ici fin septembre, j'ai eu un énorme coup de coeur théâtral pour l'adaptation du roman culte qui valut à Romain Gary son 2e prix Goncourt en 1975.
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L'affiche de la pièce "La vie devant soi" figure d'ailleurs en bonne place dans la colonne de gauche de mon blog à la rubrique "coup de coeur du moment". Ma critique dithyrambique (mais non complaisante) de la pièce merveilleusement servie par Myriam Boyer est désormais en ligne sur The Place to Be, le site culturel tout neuf (momentanément blog) de Cécilia J.

Après avoir lu mon avis ma critique sur le blog, allez jouer sur P2B le site pour gagner un des 20 prix en jeu composés de coffrets 30e anniversaire Halloween de John Carpenter, d'habillages i-pod et d'habillages pour portable.

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Cécile

jeudi 18 octobre 2007

Le bon Samaritain (de Aimé-Nicolas Morot)


Bonjour les peintres
Bonjour les esthètes
Bonjour les zotres
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Celles et ceux qui ont lu mon message du 17/10/07 modestement intitulé moi (et aucune autre) auront remarqué que je cherchais désespérément (et je pèse mes mots) le nom d'un peintre dans la question 20.
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Mister Comme une image (au joli blog) vient de me fournir l'information que j'attendais. Merci à lui pour cet agréable cadeau matinal et pour le lien vers le bla-bla consacré au peintre et à son oeuvre sur le portail culturel du site de la mairie de Paris.
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On y apprend que ce tableau de 1880 reçut une médaille d'honneur au salon des Artistes français et que ses dimensions initiales étaient plus grandes avant que Morot ne décide lui-même de les réduire pour mieux mettre son sujet en valeur.
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Crédits photo : Photothèque des Musées de la Ville de Paris

Une Madeleine de mon enfance (ou plutôt une Alice)


Bonjour Fodsy
Bonjour les zotres

Une visite de bon matin sur le blog de Fodsy m'a procuré deux occasions de rire et je l'en remercie. La première se trouve dans la colonne de gauche à la rubrique "citations du moment", la seconde concerne une réflexion sur le fait qu'Apple était vraiment un nom idiot pour une boite, un peu comme si, chez nous on appelait une société banane ou fraise ou orange... oups.

Bref, ça m'a faite marrer et, par une association d'idées un brin capilotractée née sans doute d'une succession de connexions synaptiques dont mon cerveau gardera le secret, cela m'a rappelé un souvenir d'enfance. Je garantis que l'anecdote est 100% authentique.

Mes grands parents vivaient dans un petit village et ma grand mère avait une copine en face de chez elle qui s'appelait Alice (comme elle, comme la voisine et comme mon autre grand mère habitant dans le même village... dans la famille nous sommes super originaux et vachement mobiles géographiquement).

Quand j'allais en vacances chez ma mémé (de mon temps on avait des mémés, pas des mamies), j'allais parfois rendre visite à Alice pour caresser ses chats, voir ses poupées de foire habillées de robes froufroutantes faites au crochet de laines aux couleurs criardes, siroter un verre de Citror (ça existe encore ?) en boulottant des gâteaux secs. Elle achetait souvent des gaufrettes (pas très bonnes d'ailleurs) avec des petits messages écrits dessus.
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Je me demande bien pourquoi car la dite Alice ne savait ni lire ni écrire (son chéri non plus) et parlait un français fortement mâtiné de patois avec un accent à couper au couteau. Comme je suis bilingue français-sarthois (ben oui, y pas qu'l'anglais dans la vie, je larlépem aussi l'argolemuch de louchebem liembé mais ça se vend mal sur un C.V.), je comprenais parfaitement ce qu'elle me racontait à propos de ses queniaux (ses enfants), ou de la rnâpée (l'averse) d'anuit (du jour) qui allait faire sortir tous les limâs (les escargots, les limaces).

Voilà pour le décor. Comme vous pouvez vous en douter, nos conversations étaient assez passionnantes et l'une d'elles tourna un jour autour des patronymes idiots. Les exemples ne manquaient pas dans le village et il y avait notamment une famille Cocu, des Duveaux et surtout une famille Cochon.

Nous avons longtemps débattu sur le cas de ces Cochon car il se trouve qu'il s'agissait d'une famille nombreuse, pleine de petits cochons donc... ça nous faisait bien marrer, forcément. Et après une petite pause songeuse, la douce Alice, dans toute sa septuagénaire candeur vaguement imbécile me déclara mot pour mot : "heulâ, heulâ, j'aimerais point m'appeler com' kekchouze qui s'mange". Ca m'a cloué le bec. Il faut savoir que son nom de famille était... Bouillon !

Cécile

et 42 ! et 43 ! (Bravo Thierry Henry)


Bonjour les footeux/ses
Bonjour les zotres

Je cherchais une jolie photo de Thierry Henry avec son maillot de n°12 de l'équipe de France et puis je suis tombée sur celle-ci et, allez savoir pourquoi (enfin, si, je sais), je me suis dit qu'elle conviendrait parfaitement... :o)

Bref, tout ça pour dire que notre Titi national vient de battre le vieux record de France du nombre de buts marqués en sélection nationale détenu jusqu'ici par Michel Platini qui avait marqué 41 fois.

Thierry Henry, que j'aime bien et pas seulement à cause de ses abdo et des jolies photos de l'actuelle campagne de pub pour la marque Tommy Hilfiger, a marqué ses 42e et 43e buts en équipe de France à moins de 2 minutes d'intervalle au stade de la Beaujoire à Nantes et c'est également là qu'il avait marqué son premier but pro en 1994.

Le score final de 2-0 face la Lituanie à l'issue de ce match qualificatif pour l'euro 2008 permet à la France de se hisser à la première place de son groupe devant l'Ecosse (à un point) et l'Italie (à deux points). Si Henry peut légitimement triompher à titre individuel, pas de quoi pavoiser sur le plan collectif car rien n'est encore joué et il faudra impérativement que la France ne perde pas son prochain (et dernier) match qualificatif à Kiev pour être certaine de participer à l'Euro 2008. Un nul suffit mais je leur souhaite de ne pas se satisfaire du suffisant.

L'ironie de la situation c'est qu'il est possible qu'un des deux finalistes de la coupe du monde 2006 ne soit pas qualifié pour cette compétition !!! Personnellement je serais ravie que l'Italie ne soit pas qualifiée mais je me garderai bien de l'écrire ici sinon on va me dire que j'ai mauvais esprit, que je suis chauvine, revancharde et tout et tout... Pas du tout, pas du tout du tout du tout... C'est juste que ça me plairait... ;o)

Une video montrant les deux buts a été mise en ligne quelques jours ce qui a permis de voir ou de revoir ces deux buts (moi je trouvais ça émouvant, vraiment) mais comme prévu, cela n'a pas duré très longtemps.

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Cécile qui va se chercher une tablette de chocolat... dans le frigo :o(

Si vous ne savez pas quoi faire un jour de grève (entraînez-vous !)

Bonjour les pongistes
Bonjour les zotres


Ce genre de video commence à pulluler sur you tube et daily motion (et donc sur les blogs !). C'est complètement débile mais malgré tout hyper impressionnant. Si vous voulez vous entraîner, n'oubliez pas de mettre un peu d'eau au fond du gobelet afin que la balle ne rebondisse pas ! Mais peut-être préférerez-vous commencer avec un réceptacle plus grand genre poubelle (dans ce cas, n'oubliez pas les boulettes de papier).

J'aimerais bien savoir combien de prises ont été nécessaires pour chaque séquence. En tout cas, le sol trempé dans la 2e séquence de la video prouve que la balle n'est pas rentrée dans le gobelet sans résister !!! A la fin de la video, il y a un truc vraiment dément avec un skate board !

Voilà qui devrait en tout cas relancer le commerce des balles de ping pong. ;o)


Amazing Beer Pong Trick Shots 2
envoyé par raoul_slayer

Après avoir regardé cette video n'oubliez pas de visionner l'excellentissime clip de la chanson "le café" de Oldelaf et Monsieur D (voir "video du moment" du mois d'octobre - dans la colonne de gauche). Je l'ai trouvé il y a quelques heures sur le blog du chauffeur de buzz et depusi, je l'écoute en boucle. Je prédis à cette chanson un destin à la Marly Gaumont de Kamini !

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Cécile

mercredi 17 octobre 2007

Photos (sur le site de Muriel Barbery)

Bonjour aux fans de Mumu
Bonjour aux zotres

Je ne sais pas si vous avez capté le truc : je n'ai pas aimé l'Elégance du hérisson (cf mon message du jeudi 11/10/07 sur le blog). ;o)

Comme je suis bonne fille, j'ai tout de même cherché à en savoir (un peu) plus sur l'auteure et je suis (rapidement) tombée sur son blog :
http://muriel.barbery.net/

Et là, stupeur (et tremblements comme dirait notre Amélie - presque - nationale) ! J'ai adoré !!! Enfin... j'ai adoré ce que j'ai VU pas ce que j'ai LU.

Ce que j'ai vu ce sont de splendides photos signées Stéphane Barbery (autrement dit Monsieur Hérisson) et ce que j'ai lu ce sont de très brefs commentaires un brin poétiques, souvent emphatiques pour ne pas dire un brin ridicules. Le blog donne des liens vers des albums photos Flick et, là encore c'est un festival visuel.
http://www.flickr.com/photos/barbery/

Ma curiosité éveillée, j'ai tapé son nom sur google et j'ai visité son site personnel (et très oulipo-psy) :
http://www.barbery.net/

On y apprend notamment ceci (je suppose qu'il tape sur un clavier asiatique) :
"le succhs de l'Eligance du Hirisson nous permet de rialiser d'anciens rjves. Parmi ceux-ci, passer plusieurs mois au Japon. Nous serons de retour en France a priori dibut 2009"

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Cécile

Moi (et aucune autre)



Bonjour les joueurs
Bonjour les quizzeurs
Bonjour les questionnairistes
Bonjour les zotres

Sur les forums, listes, blogs et autres avatars virtuels, les quiz, portraits chinois et autres questionnaires pullulent pour mon plus grand plaisir car j'adore ça (j'en conçois aussi de temps à autres).


Ils se suivent et beaucoup se ressemblent mais, de temps à autres, on en trouve un vraiment drôle et potentiellement intéressant. J'aime beaucoup celui-ci (trouvé sur la liste eklektika) pour l'originalité et l'humour décalé (et un brin désabusé) de ses questions. Voici mes réponses. Et vous, vous diriez quoi ?



1. Mon vice le plus honteux
Dormir avec un cochon (en peluche). En fait, il faut que je vous explique (ou que je me justifie diront certain(e)s). J'adooooore lire au lit mais j'adooooore aussi mon confort et porter un livre à bout de bras n'est pas ma conception de la position idéale pour savourer le bouquin du moment et le moelleux de ma couette de toujours. Le cochon en peluche est un merveilleux accessoire qui me sert de liseuse et cale merveilleusement les romans de tous formats.

2. Le principal trait de mon caractère que j'étouffe lors des nouvelles rencontres pour avoir l'air d'une personne agréable
Mon caractère de cochon (en peluche).

3. La qualité que j'exècre chez les hommes
La prévenance car ça ressemble souvent à s'y méprendre à du paternalisme pour ne pas dire de la condescendance.

4. La qualité que j'exècre chez les femmes
Presque toutes. La docilité, la discrétion, la patience, le sens du sacrifice et celui des responsabilités y compris ménagères… mais j'exècre encore plus leurs défauts (quoique).

5. Mon principal défaut (le vrai, celui que je n'avouerais même pas sous la torture)
Tant que personne ne me torture tout va bien.

6. La principale qualité que les autres conservent avec moi malgré leur envie de me dire mes quatre vérités
Le sens de l'amitié

7. Ce qui m'angoisse le plus chez mes amis
Leur aptitude à se reproduire comme des lapins. Nan, je plaisante, j'adore les enfants de mes ami(e)s. Ce qui m'angoisse le plus chez mes ami(e)s ce sont leurs souffrances, leur aptitude à faire des erreurs que je ne ferais pas (comprendre, des erreurs différentes des miennes) et le sentiment de mon impuissance à les leur éviter avant et à les aider à y faire face ensuite.

8. Mon occupation indécente préférée
Faire des cochonneries (mais sans mon cochon en peluche).

9. Le rêve de bonheur que j'invente pour faire croire au monde que mon esprit est sain
Un mari, deux enfants (Pierre et Alice ou Alice et Pierre selon l'ordre qu'ils préfèrent), un pavillon de banlieue, un peu de pelouse avec un nain de jardin dessus, des plantes à fleurs en pot, un renault Espace, 3 chats (Riri, Fifi et Loulou), 1 poisson rouge (minou, par dérision), un boulot stable et lucratif… mais ce n'est pas MON rêve (sauf les chats).

10. Le plus gros malheur que j'ai causé à autrui
Dire "non" ou ne rien dire du tout parfois.

11. L'ennemi à qui je souhaiterais d'être moi-même
La mère du fils de mon ex... mais bon, elle n'est pas mon ennemie. Je n'ai pas d'ennemi(e)s et je suis même absolument contre le concept.

12. Là où les autres m'enverraient vivre si je me révélais à eux tel(le) que je suis vraiment
Dans une bibliothèque, une maison d'édition, une rédaction de magazine, quelque chose comme ça. Je pense que c'est là qu'ils m'enverraient dans l'absolu.

13. La couleur de mes cernes quand je rumine contre ceux que "j'aime"
La couleur du temps

14. Le nom d'oiseau (insulte pour les millimétrés du bulbe) qui me colle le mieux à la peau
Salope... hum... ou târée, givrée, quelque chose comme ça. Enfin, par définition, je n'en sais trop rien, je m'insulte rarement moi-même même s'il m'arrive de me dire "quelle conne, bon sang mais quelle conne" à certains moments (comme tout le monde je suppose).

15. L'auteur de prose que je ressors à tout bout de champ quand je veux faire croire que je lis
Louis Calaferte dans l'absolu mais, en fait, ça dépend un peu du contexte.
Louis Calaferte est pour moi un auteur culte, important et je pense très sérieusement que Septentrion est un livre qui m'a changée. J'ai d'ailleurs parlé de cet auteur ici-même au tout début de ce blog et ce n'est pas un hasard.
Philippe Jaenada quand on évoque la littérature actuelle, toute cette génération de "nouveaux écrivains" +/- trentenaires et +/- talentueux. J'adore son humour, son style décalé, désabusé, profondément humain et... ses paranthèses ! (ce n'est pas un hasard si j'en colle partout ici et notamment dans tous mes titres de messages).
Annie Ernaux dès qu'il est question de roman autobiographique (même si c'est +/- aussi le créneau des deux auteurs précédents), d'écriture blanche, de féminisme (même si elle ne revendique rien dans ses livres)
Curzio Malaparte quand il est question de la 2e guerre mondiale.
(mais je lis vraiment... moins vite et moins souvent que je ne le voudrais mais je lis vraiment et j'adore vraiment les auteurs que je cite).

16. Le poète dont je pourrais citer deux vers d'affilée sans aller chercher sur internet (ok, et maintenant, un autre...)
Baudelaire, comme tout le monde donc un autre... Ben, Verlaine... en bonne fan du débarquement, je peux vous réciter la sonate d'automne ainsi que le poème 10 de "la bonne chanson" qui est, je crois, mon poème préféré (mais pas le meilleur, certes). Non, en fait, mon poème préféré est de moi et il s'intitule "délétère" (voir dans les archives du blog en septembre).

17. Le héros que je voudrais vraiment être
Moi dans une autre vie. Oui, j'aimerais bien être l'héroïne de ma vie.

18. La première héroïne de fiction qui me vient à l'esprit
Marguerite Gathier. Autrement dit, La dame aux camélias

19. Beethoven ou de Mozart
Beethoven pour l'hymne européen (l'hymne à la joie) qui est quand même vachement plus gai que le Requiem. De toute façon je n'écoute jamais de classique.

20. Le peintre dont je me dis à chaque fois "Ah, oui, ça il faut que je retienne son nom pour dire que j'aime bien"
Celui qui a peint une scène biblique hallucinante de réalisme exposée au Petit Palais… En fait, je ne me suis dit qu'une fois qu'il fallait que je retienne son nom et je n'ai pas réussi mais j'ai fait une photo du dit tableau avec mon portable (cf plus haut) et si quelqu'un(e) sait de qui est cette toile, je suis preneuse de l'info. Idem pour l'auteur d'une crucifixion exposée à l'entrée du musée des beaux arts de Nancy... et pourtant mes goûts personnels ne me portent pas vraiment vers la peinture académique et d'inspiration biblique mais, par définition, les peintres qui font des trucs qui correspondent à mes goûts habituels, je connais leur nom...

21. Un mec qui ne me dérange pas trop, dans la vie réelle
L'ex-ministre de l'Intérieur (tant qu'il ne m'oblige pas à faire du jogging, ça va).

22. Une femme qui ne me dérange pas trop, dans la vie réelle
La nouvelle ministre de l'Intérieur (a priori mes rapports avec la police sont appelés à rester inexistants, je touche du bois, de la peau de singe faute de toucher le gros lot du loto… tiens, belle assonance) même si je trouve complètement débile son idée de faire euthanasier des chien(ne)s, certes ça coûterait plus cher de les stériliser et de les suivre (et surtout de suivre leurs crétin(e)s de maître(se)s) mais ça me semble plus intelligent.

23. Un personnage que j'ai vaguement associé à quelque chose de positif dans mon cours d'histoire
Charles de Gaulle évidemment ! (voir les questions suivantes).

24. La pire bouffe et le pire liquide que je suis capable d'ingurgiter quand j'ai la flemme d'aller faire les courses et qu'il n'y a plus rien dans le frigo
Des espèces de pâles imitations des mini-savanes de Brossard mais en marque distributeur Casino, très très très mauvais, très très très salés, très très très artificiels, très très très dégueulasses et très très très bourratifs (ah oui, accessoirement, ces gâteaux qui existent vraiment en une vingtaine d'exemplaires dans mon placard sont périmés). Pour faire passer ça, rien de mieux qu'un fond de bouteille de Coca Sango (ou Lime ou Vanille de toute façon les 3 sont dégueu) tiède et sans bulles.
Cela dit, je n'ai pas acheté moi-même ces gâteaux, j'en boulote un de temps en temps au petit déj., mon frigo n'est JAMAIS vide et aller acheter à manger est toujours un plaisir (la bouffe c'est sacré).

25. Ce que je déteste au quotidien et qui me pourrit l'existence sans que j'ose l'affronter
L'administration et les tâches qui vont avec. Je suis une héroïne de Kafka et une victime (amusée ?) de Murphy.

26. Un personnage que j'ai vu au cours d'histoire et qui n'est pas sympa
Un certain Adolph qui a considérablement contribué à démoder ce prénom depuis le milieu du 20e siècle.

27. Un fait historique (allez, cherchez, y'a bien un film en costume dont vous connaissez le titre)
Le D Day of course (06/06/44). Cette opération me fascine et m'émeut.

28. Un fait militaire étudié en cours d'histoire et dont je me souviens (cherchez pas, c'est le débarquement de Normandie, passez à la question suivante)
Ben oui, cf. question 27… de toute façon WW2 c'est mon dada, alors, pour changer (mais pas trop) je dirais… la libération de Paris (25/08/44).

29. Le type d'angoisse qui monte en moi quand on me demande la réforme que j'estime le plus nécessaire Ben c'est facile…vu que c'est la réforme des retraites, l'angoisse c'est celle de la vieillesse incertaine (en fait, vachement gai ce questionnaire).

30. Le don de la nature que je voudrais avoir pour être encore plus minable
Un don qui rend minable ? hum… n'y aurait-il pas comme un parfum d'oxymoron là-dedans ? Comment un don pourrait-il rendre minable ? Hum… peut-être l'aptitude à me nourrir de larves, d'insectes, de bestioles et herbes diverses et variées, indifféremment crues ou cuites (un peu comme les participants à Koh Lanta)… au moins ça me fournirait une réponse originale à la question 24.

31. Comment j'aimerais que mon entourage meure
De rire et/ou de plaisir

32. L'état présent de ma misère morale, intellectuelle et sociale
Stationnaire

33. La faute que je commets tout le temps et que les autres n'osent pas me révéler
L'optimisme ? (qui ne m'empêche pas de rester lucide puisque je m'en rends compte)

34. Un truc que je dis pour avoir l'air moins con et en faisant tout pour croire que ça marche
"La vie est à monter et non pas à descendre" (alexandrin d'Emile Verhaeren) ou alors "des compromis mais pas de compromissions" (ça c'est de moi mais ce n'est pas un alexandrin) ou alors "l'humour est la politesse du désespoir"(ça c'est attribué à plein de personnes différentes dont Hugo Pratt).

35. La fleur que je prétends aimer pour avoir l'air plus romantique, plus artiste ou plus botaniste que je ne suis
Le lys (dans la vallée)

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Cécile