mercredi 17 octobre 2007

Moi (et aucune autre)



Bonjour les joueurs
Bonjour les quizzeurs
Bonjour les questionnairistes
Bonjour les zotres

Sur les forums, listes, blogs et autres avatars virtuels, les quiz, portraits chinois et autres questionnaires pullulent pour mon plus grand plaisir car j'adore ça (j'en conçois aussi de temps à autres).


Ils se suivent et beaucoup se ressemblent mais, de temps à autres, on en trouve un vraiment drôle et potentiellement intéressant. J'aime beaucoup celui-ci (trouvé sur la liste eklektika) pour l'originalité et l'humour décalé (et un brin désabusé) de ses questions. Voici mes réponses. Et vous, vous diriez quoi ?



1. Mon vice le plus honteux
Dormir avec un cochon (en peluche). En fait, il faut que je vous explique (ou que je me justifie diront certain(e)s). J'adooooore lire au lit mais j'adooooore aussi mon confort et porter un livre à bout de bras n'est pas ma conception de la position idéale pour savourer le bouquin du moment et le moelleux de ma couette de toujours. Le cochon en peluche est un merveilleux accessoire qui me sert de liseuse et cale merveilleusement les romans de tous formats.

2. Le principal trait de mon caractère que j'étouffe lors des nouvelles rencontres pour avoir l'air d'une personne agréable
Mon caractère de cochon (en peluche).

3. La qualité que j'exècre chez les hommes
La prévenance car ça ressemble souvent à s'y méprendre à du paternalisme pour ne pas dire de la condescendance.

4. La qualité que j'exècre chez les femmes
Presque toutes. La docilité, la discrétion, la patience, le sens du sacrifice et celui des responsabilités y compris ménagères… mais j'exècre encore plus leurs défauts (quoique).

5. Mon principal défaut (le vrai, celui que je n'avouerais même pas sous la torture)
Tant que personne ne me torture tout va bien.

6. La principale qualité que les autres conservent avec moi malgré leur envie de me dire mes quatre vérités
Le sens de l'amitié

7. Ce qui m'angoisse le plus chez mes amis
Leur aptitude à se reproduire comme des lapins. Nan, je plaisante, j'adore les enfants de mes ami(e)s. Ce qui m'angoisse le plus chez mes ami(e)s ce sont leurs souffrances, leur aptitude à faire des erreurs que je ne ferais pas (comprendre, des erreurs différentes des miennes) et le sentiment de mon impuissance à les leur éviter avant et à les aider à y faire face ensuite.

8. Mon occupation indécente préférée
Faire des cochonneries (mais sans mon cochon en peluche).

9. Le rêve de bonheur que j'invente pour faire croire au monde que mon esprit est sain
Un mari, deux enfants (Pierre et Alice ou Alice et Pierre selon l'ordre qu'ils préfèrent), un pavillon de banlieue, un peu de pelouse avec un nain de jardin dessus, des plantes à fleurs en pot, un renault Espace, 3 chats (Riri, Fifi et Loulou), 1 poisson rouge (minou, par dérision), un boulot stable et lucratif… mais ce n'est pas MON rêve (sauf les chats).

10. Le plus gros malheur que j'ai causé à autrui
Dire "non" ou ne rien dire du tout parfois.

11. L'ennemi à qui je souhaiterais d'être moi-même
La mère du fils de mon ex... mais bon, elle n'est pas mon ennemie. Je n'ai pas d'ennemi(e)s et je suis même absolument contre le concept.

12. Là où les autres m'enverraient vivre si je me révélais à eux tel(le) que je suis vraiment
Dans une bibliothèque, une maison d'édition, une rédaction de magazine, quelque chose comme ça. Je pense que c'est là qu'ils m'enverraient dans l'absolu.

13. La couleur de mes cernes quand je rumine contre ceux que "j'aime"
La couleur du temps

14. Le nom d'oiseau (insulte pour les millimétrés du bulbe) qui me colle le mieux à la peau
Salope... hum... ou târée, givrée, quelque chose comme ça. Enfin, par définition, je n'en sais trop rien, je m'insulte rarement moi-même même s'il m'arrive de me dire "quelle conne, bon sang mais quelle conne" à certains moments (comme tout le monde je suppose).

15. L'auteur de prose que je ressors à tout bout de champ quand je veux faire croire que je lis
Louis Calaferte dans l'absolu mais, en fait, ça dépend un peu du contexte.
Louis Calaferte est pour moi un auteur culte, important et je pense très sérieusement que Septentrion est un livre qui m'a changée. J'ai d'ailleurs parlé de cet auteur ici-même au tout début de ce blog et ce n'est pas un hasard.
Philippe Jaenada quand on évoque la littérature actuelle, toute cette génération de "nouveaux écrivains" +/- trentenaires et +/- talentueux. J'adore son humour, son style décalé, désabusé, profondément humain et... ses paranthèses ! (ce n'est pas un hasard si j'en colle partout ici et notamment dans tous mes titres de messages).
Annie Ernaux dès qu'il est question de roman autobiographique (même si c'est +/- aussi le créneau des deux auteurs précédents), d'écriture blanche, de féminisme (même si elle ne revendique rien dans ses livres)
Curzio Malaparte quand il est question de la 2e guerre mondiale.
(mais je lis vraiment... moins vite et moins souvent que je ne le voudrais mais je lis vraiment et j'adore vraiment les auteurs que je cite).

16. Le poète dont je pourrais citer deux vers d'affilée sans aller chercher sur internet (ok, et maintenant, un autre...)
Baudelaire, comme tout le monde donc un autre... Ben, Verlaine... en bonne fan du débarquement, je peux vous réciter la sonate d'automne ainsi que le poème 10 de "la bonne chanson" qui est, je crois, mon poème préféré (mais pas le meilleur, certes). Non, en fait, mon poème préféré est de moi et il s'intitule "délétère" (voir dans les archives du blog en septembre).

17. Le héros que je voudrais vraiment être
Moi dans une autre vie. Oui, j'aimerais bien être l'héroïne de ma vie.

18. La première héroïne de fiction qui me vient à l'esprit
Marguerite Gathier. Autrement dit, La dame aux camélias

19. Beethoven ou de Mozart
Beethoven pour l'hymne européen (l'hymne à la joie) qui est quand même vachement plus gai que le Requiem. De toute façon je n'écoute jamais de classique.

20. Le peintre dont je me dis à chaque fois "Ah, oui, ça il faut que je retienne son nom pour dire que j'aime bien"
Celui qui a peint une scène biblique hallucinante de réalisme exposée au Petit Palais… En fait, je ne me suis dit qu'une fois qu'il fallait que je retienne son nom et je n'ai pas réussi mais j'ai fait une photo du dit tableau avec mon portable (cf plus haut) et si quelqu'un(e) sait de qui est cette toile, je suis preneuse de l'info. Idem pour l'auteur d'une crucifixion exposée à l'entrée du musée des beaux arts de Nancy... et pourtant mes goûts personnels ne me portent pas vraiment vers la peinture académique et d'inspiration biblique mais, par définition, les peintres qui font des trucs qui correspondent à mes goûts habituels, je connais leur nom...

21. Un mec qui ne me dérange pas trop, dans la vie réelle
L'ex-ministre de l'Intérieur (tant qu'il ne m'oblige pas à faire du jogging, ça va).

22. Une femme qui ne me dérange pas trop, dans la vie réelle
La nouvelle ministre de l'Intérieur (a priori mes rapports avec la police sont appelés à rester inexistants, je touche du bois, de la peau de singe faute de toucher le gros lot du loto… tiens, belle assonance) même si je trouve complètement débile son idée de faire euthanasier des chien(ne)s, certes ça coûterait plus cher de les stériliser et de les suivre (et surtout de suivre leurs crétin(e)s de maître(se)s) mais ça me semble plus intelligent.

23. Un personnage que j'ai vaguement associé à quelque chose de positif dans mon cours d'histoire
Charles de Gaulle évidemment ! (voir les questions suivantes).

24. La pire bouffe et le pire liquide que je suis capable d'ingurgiter quand j'ai la flemme d'aller faire les courses et qu'il n'y a plus rien dans le frigo
Des espèces de pâles imitations des mini-savanes de Brossard mais en marque distributeur Casino, très très très mauvais, très très très salés, très très très artificiels, très très très dégueulasses et très très très bourratifs (ah oui, accessoirement, ces gâteaux qui existent vraiment en une vingtaine d'exemplaires dans mon placard sont périmés). Pour faire passer ça, rien de mieux qu'un fond de bouteille de Coca Sango (ou Lime ou Vanille de toute façon les 3 sont dégueu) tiède et sans bulles.
Cela dit, je n'ai pas acheté moi-même ces gâteaux, j'en boulote un de temps en temps au petit déj., mon frigo n'est JAMAIS vide et aller acheter à manger est toujours un plaisir (la bouffe c'est sacré).

25. Ce que je déteste au quotidien et qui me pourrit l'existence sans que j'ose l'affronter
L'administration et les tâches qui vont avec. Je suis une héroïne de Kafka et une victime (amusée ?) de Murphy.

26. Un personnage que j'ai vu au cours d'histoire et qui n'est pas sympa
Un certain Adolph qui a considérablement contribué à démoder ce prénom depuis le milieu du 20e siècle.

27. Un fait historique (allez, cherchez, y'a bien un film en costume dont vous connaissez le titre)
Le D Day of course (06/06/44). Cette opération me fascine et m'émeut.

28. Un fait militaire étudié en cours d'histoire et dont je me souviens (cherchez pas, c'est le débarquement de Normandie, passez à la question suivante)
Ben oui, cf. question 27… de toute façon WW2 c'est mon dada, alors, pour changer (mais pas trop) je dirais… la libération de Paris (25/08/44).

29. Le type d'angoisse qui monte en moi quand on me demande la réforme que j'estime le plus nécessaire Ben c'est facile…vu que c'est la réforme des retraites, l'angoisse c'est celle de la vieillesse incertaine (en fait, vachement gai ce questionnaire).

30. Le don de la nature que je voudrais avoir pour être encore plus minable
Un don qui rend minable ? hum… n'y aurait-il pas comme un parfum d'oxymoron là-dedans ? Comment un don pourrait-il rendre minable ? Hum… peut-être l'aptitude à me nourrir de larves, d'insectes, de bestioles et herbes diverses et variées, indifféremment crues ou cuites (un peu comme les participants à Koh Lanta)… au moins ça me fournirait une réponse originale à la question 24.

31. Comment j'aimerais que mon entourage meure
De rire et/ou de plaisir

32. L'état présent de ma misère morale, intellectuelle et sociale
Stationnaire

33. La faute que je commets tout le temps et que les autres n'osent pas me révéler
L'optimisme ? (qui ne m'empêche pas de rester lucide puisque je m'en rends compte)

34. Un truc que je dis pour avoir l'air moins con et en faisant tout pour croire que ça marche
"La vie est à monter et non pas à descendre" (alexandrin d'Emile Verhaeren) ou alors "des compromis mais pas de compromissions" (ça c'est de moi mais ce n'est pas un alexandrin) ou alors "l'humour est la politesse du désespoir"(ça c'est attribué à plein de personnes différentes dont Hugo Pratt).

35. La fleur que je prétends aimer pour avoir l'air plus romantique, plus artiste ou plus botaniste que je ne suis
Le lys (dans la vallée)

@ +

Cécile

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Les lapereaux te font de grosses bises et espèrent que tu les aiment bien quand même

Cécile Qd9 a dit…

Coucou... meuh oui, je les adore tes lapereaux (c'est écrit dans la réponse d'ailleurs). Ce sont les plus gentils lapereaux du monde (enfin, de Paris déjà... je connais peu de lapereaux bulgares ou chiliens).
A très vite sur Facebook : dès que je me souviendrai de mon pseudo et que j'aurai pigé comment ça marche. C'est marrant, j'ai tout de suite capté Myspace mais j'ai du mal avec Facebook... mais je ne doute pas que je vais y arriver.
Bises à vous et à très vite !!!

Anonyme a dit…

Le tableau que tu cherches à identifier est Le Bon Samaritain, d'Aimé-Nicolas Morot.

Tu peux le retrouver ici.

(Pour être honnête, je me suis fait aider par une copine un peu plus calée que moi en histoire de l'art !)

Cécile Qd9 a dit…

Merci pour l'info, c'est très gentil :o) Je vais voir ça de suite
(bon, il faudra que je me décide à apprendre à insérer des liens correctement dans des phrases au lieu de continuer à les copier coller à l'ancienne sous mes messages)

Cécile Qd9 a dit…

@ C.U.I. : tu noteras que je suis une élèvre relativement douée, ça y est, je sais insérer des liens proprement (mais c'est effectivement long !).