samedi 31 décembre 2011

Sky (is the limit)



Tag Abécédaire (2011)

Bonjour à celles qui ont passé une année 2011 topissime
Bonjour à celles et ceux qui ont passé une année 2011 de merde
Bonjour à celles et ceux qui ont oscillé ou hésité entre ces deux états
Bonjour à celles et ceux qui n'attendaient rien de 2011 et n'attendent pas plus de 2012

(ils/elles ne seront pas déçu(e)s)
Bonjour aux zotres


Le journal 20 minutes vient de publier son abécédaire de l'année 2011 et ça m'a donné envie de me livrer à l'exercice sur un mode plus personnel et, par la même occasion, de lancer mon very tout premier tag (dingue non ?) et de suggérer à 9 personnes de se livrer à l'exercice et de résumer leur année 2011 (soit sur le plan strictement personnel ou en tenant compte de l'actu).

A comme Andalousie
Parce que j'y ai passé mes seules vacances de l'année (une semaine en Novembre), à Séville et à Cordoue avec un enthousiasme mesuré voire mitigé.

B comme Barcelone
Parce que j'ai adoré cette ville découverte cette année, que je suis certaine d'y retourner en 2012 et, je l'espère, à de nombreuses reprises dans le futur.

C comme Changement
de job (voir message d'hier)

D comme D (Vitamine)
Parce que j'en manque paraît-il au point de provoquer de sévères vertiges depuis des mois.

E comme Espagnol
Parce que je viens de commencer les cours... Bueno ano nuevo ! (la preuve)

F comme Fatigue
Parce que je suis explosée, vannée, vidée, lessivée. Parce que changer de job (même en quittant un job qu'on n'aimait pas dans une ambiance glauque pour un job qu'on aime dans un contexte privilégié), manquer de vacances et de vitamine D, se taper des infections et des vertiges à répétition jusqu'à devenir quasi chroniques, il y a pire (bien sûr) mais tout de même, ça crève.

G comme Grèce
Parce que c'est tout de même un pays dont on a beaucoup entendu parler en 2011 et parce que j'y suis allée pour le boulot et oui, je confirme, c'est la crise. Même si les athénien(ne)s sont, globalement, les gens les plus désagréables et mal aimables que j'ai croisés de ma vie, je les plainds.

H comme Hommes
Parce que c'est bien plus simple au pluriel même si, cette année, c'est un pluriel singulièrement heu... réduit.

I comme Intouchables
Parce que j'ai adoré ce film et que j'espère qu'il battra l'incompréhensible record des Chtis.

J comme Jeux idiots
Parce que je vais reprendre le rythme en 2012 et promis, je n'ai pas oublié les gagnant(e)s 2011. Certains paquets sont d'ailleurs prêts mais sont encore dans des cartons non déballés chez moi (où c'est toujours le bordel post travaux depuis octobre, je vous expliquerai)

K comme Kilos
Parce que j'ai l'impression que je parviens mieux à contrôler mon poids depuis quelques mois (même en déplacement à l'étranger) voire que je parviens à le faire baisser peu à peu (et sans régime). Je n'ai pas de balance chez moi mais mes jupes et mes jeans témoignent ! Si je continue comme ça, en 2012, je pourrai enfin ôter les 2 bagues coincées à mon annulaire droit depuis des lustres !

L comme Lisbonne
Parce que j'ai adoré aussi et découvert que les portugais étaient beaux (plus que les italiens car plus classe et moins... heu... plus sympa quoi), parce que sous les pavés la plage (et la morue, et les pasta de natale... et le parfait contre exemple de ce que je viens d'écrire à la lettre K !).

M comme Mouvements
Parce que je n'ai pas écrit "Arabes" à la lettre A, ni "Printemps" à la lettre P, ni "Indigné(e)s" à la lettre I, parce que le monde a beaucoup bougé en 2011, pas seulement au Japon et pas juste à cause de la techtonique des plaques.

N comme 9
Parce qu'en 2011, mon lave linge, mon micro ondes et mon four sont tombés en panne. J'ai aussi changé de canapé (mon clic clac datait de 1991 !!!) et de table basse... et puis parce que 9 quoi !

O comme Orangers
Parce que pour la première fois de ma vie, j'ai senti le parfum incroyable des orangers à la tombée de la nuit. Magique.

P comme Prix Qd9
Parce que les choses étant ce qu'elles sont (voir lettres C et F essentiellement mais V et T aussi), je n'ai pas eu l'impression de vraiment contrôler quoi que ce soit en 2011 sur le plan privé et j'ai pas mal manqué d'énergie au point de fonctionner en mode zombie pour ne pas dire "no life". Le temps a filé entre mes doigts au point de faire passer à la trappe pas mal de choses qui, pourtant, me tenaient à coeur comme le prix Qd9 (voir aussi lettres J et Q... et H en fait...). Je ne l'abandonne pas, loin de là... mais a priori, il manquera une année au palmarès.

Q comme Quoide9
Parce que pour la première fois depuis sa naissance, j'ai sérieusement délaissé mon blog. Celles et ceux qui pensent que tenir un blog empêche de vivre se trompent. En revanche, ne pas vivre empêche de tenir un blog...

R comme Retard
Structurel chez moi et parce que je n'ai pas écrit Procrastination à la lettre P. D'ailleurs, je ne suis pas si procrastinatrice que ça puisque je termine toujours mes années le 31 décembre, c'est un signe ça, non ?

S comme Salmorejo
Parce que c'est (trop) bon ! Après avoir testé et adopté cette spécialité andalouse (de Cordoue en fait), il ne me reste plus qu'à en faire chez moi... Il s'agit d'une soupe froide très épaisse et lisse (contrairement au gazpacho) à base de tomate, d'ail (beaucoup), de pain rassi et d'huile d'olive (un verre pour 4 à 5 tomates) sur laquelle on dépose un oeuf dur en lamelles fines et des tous petits bouts de jambon de serrano ! C'est top et ça tient au corps !

T comme Travaux
Parce que dit 9 dit écrin pas trop vieux... et qu'après mes travaux de peinture dans mon salon et ma salle à manger j'ai eu l'envie d'inverser les deux pièces, pour voir ce que ça donnait... ben, en fait, ça ne donne rien qui me satisfasse vraiment. Du coup, bon nombre de cartons sont restés en l'était depuis octobre et, même si j'ai enfin récupéré ma chambre (et mon lit !) depuis peu, je campe encore dans les deux pièces principales dont je vais inverser à nouveau les meubles ce week-end (et donc devoir revider toute la vaisselle que j'avais eu tant de mal à remettre en place... au point que j'ai cru que les verres et les assiettes s'étaient reproduits en mon absence).

U comme Ubuesque
Parce que la crise économique actuelle et la façon dont on ne l'a pas anticipée (qu'a-t-on appris de la crise des sub primes ?), dont on en parle, dont on tente de la gérer (ou pas), m'énervent. Parce que consacrer plus d'énergie à la réduction des coûts qu'au pilotage de projets ou au développement commercial est une hérésie. Parce que je dis depuis que je commence à bosser que lorsque des boites font leur résultat en fonction des désiderata de leurs actionnaires et à partir de leur résultat d'exploitation, on marche sur la tête. Parce que j'ai enfin entendu sous diverses formes le même propos dans la bouche de moult personnalités politiques et du monde économique et financier mais ce n'est pas pour ça que les choses bougent concrètement. Parce que oui à la taxe tobin et aux incitations fiscales en faveur des entreprises qui investissent et ne délocalisent pas. Et non, je ne suis toujours pas de gauche et oui, je crains le pire pour 2012 mais je suis encore plus énervée et dégoûtée qu'inquiète.

V comme Voyages
Parce que Conakry, Lisbonne, Athènes, Dakar, Barcelone, Edimbourg à titre professionnel.
Parce que Cordoue et Séville à titre personnel
Même si Paris sera toujours Paris (et donc, la plus belle ville du monde).

W comme Web
Parce que je ne me lasse pas du net même si, là aussi, je fus nettement moins active que voulu.

X comme X
Parce que 2011 fut une année de transition (voir C notamment), nécessaire mais tout de même stressante, accaparente physiquement et mentalement. Parce que j'espère que 2012 sera plus stable (pour moi, pour le monde j'ai des doutes), qu'elle me permettra de me réinstaller dans ma vie au propre (dans mes pièces sans cartons et aux murs peints) et, surtout, au figuré.

Y comme Youppie
Parce que, faut pas déconner, bilan globalement positif !

Z comme Zombitude
J'aurais préféré finir par Zob !

Si ça les amuse, je passe le relai à 9 personnes : Liliba, Ficelle, Daniel, Mister TdE, Miss Zen, Kenza, Didi, Océane, Cynthia.

Dakar 2011 (31/31)

Je n'ai pas trouvé le bazin idéal pour mon réveillon du 31 décembre... ou plutôt je me suis renseignée/décidée trop tard pour m'en faire faire un sur mesure qui soit à la fois de qualité irréprochable et portable en France tant par sa forme que par sa couleur et sa broderie tout en restant abordable (ou je n'ai pas réussi à sauter le pas et à me convaincre que je le porterai).
Même après négociation, un premier prix de boubou de qualité coûte plus cher qu'une robe Gérard Darel...
Certains tissus peuvent valoir des fortunes avant même d'être cousus et un bazin de première classe peut valoir plusieurs millieurs d'euros (surtout les modèles homme en fait).
Les boubous ci dessous sont loins de la qualité évoquée plus haut. J'ai essayé le violet qui m'allait plutôt pas mal mais dont les finitions laissaient trop à désirer pour vraiment éveiller le mien (de désir).

vendredi 30 décembre 2011

Coup de coeur et de gueule (vendredesque 52-2011)

Bonjour à celles et ceux qui terminent 2011 en beauté
Bonjour à celles et ceux qui ont hâte que cette année ce termine et fondent des espoirs sur 2012
Bonjour aux
zotres

Plutôt qu'un coup de coeur et un coup de gueule du moment, ce dernier vendredi de l'année 2011 me donne l'occasion de dire ce qui, à titre personnel, m'a le plus réjouie et le plus énervée en 2011 ! Et vous ?

Coup de coeur 2011
Mon nouveau boulot à moi que j'ai !

Il se trouve que je connais la boite dans laquelle je suis actuellement salariée depuis quelques années déjà pour y avoir travaillé en tant que consultante avant d'y être embauchée depuis cet été.
Dès ma première mission dans cette boite je me suis dit "Tiens, c'est là que je voudrais bosser et c'est exactement ça que je voudrais faire". Après une mission de 3 mois au premier trimestre, on m'a proposé de rester et j'ai bien évidemment accepté. C'est, je crois, la meilleure décision que j'ai prise de mon existence avec l'achat de mon appartement en 98 (en juillet aussi... il était temps que je reprenne une bonne décision ! A ce rythme, la prochaine est en juillet 2024 !). Pour la première fois de ma vie, j'ai l'impression d'être vaguement à ma place et d'avoir envie de me projeter dans un avenir professionnel.

Coup de gueule
Certaines petites phrases autour de l'affaire DSK
Le dimanche où l'affaire DSK a éclaté, je venais de passer une nuit blanche pour faire ma valise pour partir un mois en mission au Sénégal. Le matin j'écoutais Europe 1 en achevant mes préparatifs et là, bang... le scoop, le choc, l'assourdissement. Ce matin là, une interview de Ségolène Royal était programmée et je n'aurais pas aimé être à sa place. Elle s'en est fort bien tirée d'ailleurs en disant justement + ou - "mettez-vous à ma place, comment voulez-vous que je commente ce qui vient de se passer".
Pourtant, les commentaires n'ont pas tardé et, en entendant le désormais célèbre "il n'y a pas mort d'homme" de Jack Lang, j'ai reçu comme un coup de poing dans le ventre, je me suis sentie salie et, pour la première fois de ma vie, j'ai ressenti tout le poids de la misogynie et du sexisme.
Bien sûr, je savais on ne peut mieux et j'avais moult exemples révoltants autour de moi qui prouvaient hélas le fossé encore énorme existant entre la condition masculine et la condition féminine mais je ne m'étais jamais sentie victime de la moindre humiliation ou d'une quelconque discrimination liée à mon sexe notamment, sans doute, parce que j'étais fille unique et que cela me conférait certains "privilèges" car j'avais conscience qu'on n'attendait pas de mes petits cousins la même chose que de mes petites cousines et cette éducation d'enfant unique doublée avec une personnalité fondamentalement indépendante ont fait, aussi, que j'ai toujours adopté la conduite que je voulais adopter plutôt que celle qu'on attendait d'une femme ( sous entendu "bien").
Bizarrement les diatribes à répétition d'un Zemmour (par exemple) ne m'ont jamais atteinte de la même façon car elles reposaient sur de vagues raisonnements, viciés certes mais raisonnements argumentés malgré tout. Elles me révoltent plus qu'elles ne m'humilient et je suis convaincue que Laurent Ruquier (toujours par exemple), n'aurait pas supporté (et à juste titre) qu'on dise sur les gays 1/10e de ce qu'on a dit sur les femmes dans "On n'est pas couché". Mais je m'égare (et je radote).
Bref, j'ai toujours aimé être une femme (enfin, 4 jours par mois, certains aspects de ma féminitude m'emmerdent tout de même grandement) et il a fallu que j'attende d'avoir plus de 40 piges et des déclarations à la con d'hommes politiques sensés être éduqués et civilisés et de journaleux bobos pour me prendre en pleine face tout le mépris et toute l'abjection d'une certaine forme de goguenardise masculine.

Des vents contraires de Jalil Lespert d'après Olivier Adam)

Bonjour à celles et ceux qui aiment le vent
Bonjour à celles et ceux qui aiment Saint Malo
Bonjour aux zotres

En octobre 2007, j'écrivais sur ce blog le couplet laconique suivant "Lecture - Je vais bien ne t'en fais pas d'Olivier Adam - Je n'ai pas du tout aimé. Très plat au propre (heureusement) comme au figuré (hélas). Le film éponyme est 10 fois mieux".
C'était le premier roman d'Olivier Adam que je lisais et, mon avis tranché (surtout sur son (absence de) style) couplé au battage médiatique énervant (à mes yeux) autour cet auteur m'avaient convaincue de ne plus ouvrir aucun de ses romans. Il n'y a que les imbé-Cécile-s qui ne changent pas d'avis et, après avoir vu ce très intéressant film de Jalil Lespert, je lirai volontiers Des vents contraires.

Le sujet

Après une dispute conjugale, Sarah disparait laissant Paul seul avec ses deux enfants. Après des mois et des mois sans nouvelles et sans réponses à apporter à ses enfants, il décide de quitter Paris pour retourner à Saint Malo, sa ville natale, et tenter de se recontruire.

Mon avis

Mon histoire avec ce film partait mal en raison de quelques invraisemblances évitables qui m'ont d'emblée agacée : il y a des reproches qu'un couple ne s'adresse pas à froid au petit déjeuner devant ses enfants et non, on ne peut pas s'improviser moniteur d'auto école, il faut faire une école pour ça (admission sur concours) et passer des examens (il aurait suffit de dire que Paul "reprenait" son ancien job...).

Mais, après un démarrage un peu lent et poussif, l'histoire s'installe tout comme Paul s'installe à Saint Malo et les personnages prennent en épaisseur car ce qui compte ici n'est pas tant ce qui arrive (ou pas, le quotidien est somme toute banal même si certains événements tragiques le percuttent) mais comment les personnages réagissent à ces événements, pas tant les choix qu'ils font que de comprendre pourquoi ils les font.

Ici, j'en arrive à une qualité essentielle du film : il n'est en rien démonstratif. Tout repose sur un minimum d'effet, des regards, des sous-entendus, des bribes de souvenirs et, de la part du réalisateur, beaucoup de finesse dont celle de compter sur un minimum de psychologie et d'intelligence de la part des spectateurs/trices. Jalil Lespert film, montre mais ne démontre pas. Les situations parlent d'elles mêmes et les sentiments et les émotions qui traversent les personnages sont palpables.

Et là, j'en arrive à une seconde qualité essentielle du film : le casting ! Bon sang que les acteurs sont bons. Depuis Le fabuleux destin d'Amélie Poulain je n'ai jamais trouvé Audrey Tautou au top notamment à cause de sa voix vulgaire, de sa prononciation approximative et de son physique d'éternelle ado qui font que je ne la trouve absolument pas crédible dans des rôles d'adulte (à part dans la pub Chanel où elle a le bon goût de ne pas ouvrir la bouche). Ici elle est mère de deux enfants et je confirme que ça ne passe pas, que la vague scène de ménage introductive sonne faux mais le scenario la fait disparaître dans la minute qui suit.

Tous les autres acteurs sont géniaux. Benoît Magimel est torturé à souhaits passant par tous les états qui vont du désespoir à la peine en passant par l'abbatement, la colère, le renoncement, la honte, le doute... Son malheur lui confère une humanité qu'il ne possédait certainement pas avant, installé dans un bonheur sans doutes (de sa part mais pas forcément de celle de sa femme), il s'était forgé une carapace de certitudes, il était dur, péremptoire.

Isabelle Carré, Antoine Duléry, Ramzy Bedia ou encore (surtout ?) Bouli Lanners lui donnent parfaitement la réplique. Certain(e)s trouveront peut-être que l'élève de l'auto école a des faux airs de Laetitia Casta... Logique, c'est sa petite soeur !

Je finirai en ajoutant une mention spéciale pour les deux enfants (Hugo Fernandes et Cassiopée Mayance) qui jouent le fils et la fille de Paul. Ils sont tout simplement géniaux et totalement naturels. On croit immédiatement à leur relation avec leur père, avec leur oncle et aux liens qui existent entre eux. Bluffant. Jalil Lespert a raison de dire dans Allociné
que la qualité de jeu des enfants était un élément indispensable au film :
"Si ça, ça ne fonctionnait pas, le film ne marchait pas. C'est la raison pour laquelle le casting a vraiment été énorme. Ce qu'on a fait, c'est qu'on les a beaucoup fait travailler en amont. Chacun avait un coach. Mais très vite, ils ont compris."

Conclusion

Un film fort et sensible. Une excellente surprise qui me donne envie de lire le roman éponyme d'Olivier Adam (qui a participé à l'écriture du scénario).

Dakar 2011 (30/31)

Comme les années, tous les voyages ont une fin et, en bus chamaré, en avion, à vélo ou à pied, il faut bien rentrer chez soi un jour ou l'autre...

jeudi 29 décembre 2011

Dakar 2011 (29/31)

Plus tard, mon cuisto rasta préféré m'a offert un ormeau grillé. Luxe délicieux que les guinéen(ne)s n'ont pas voulu tester.

mercredi 28 décembre 2011

Dakar 2011 (28/31)

Pour les raisons sanitaires expliquées précédemment, je n'ai donc pas mangé de poisson fraîchement péché et cuisiné sur la plage. En revanche, un jeune homme m'a apporté une moule géante cuite à la verticale sur un petit braséro par un de ces potes rasta. Là, c'était différent... pas d'huile rance, pas d'ustensiles de cuisine mal lavés, pas de couteaux dégueue tranchant dans la bête, pas de risque bactérien majeur...
Le seul hic résidait dans la cuisson : les africains ont tendance à tout surcuire : sans doute en partie pour des raisons d'hygiène à la base qui, au fil des ans et des siècles sont devenus une véritable préférence culinaire au point que vous aurez du mal à faire manger un steak encore un peu rouge à un africain.
Après quelques ajustements et quelques "stop, ça y est", notre cuisto-rasta à la peau des doigts complètement cornée par la chaleur a fini par consentir à nous servir des moules non caoutchouteuses et collées à la coquille (et donc consommables à moins de 10%) mais encore juteuses et molles.
Un régal que j'ai partagé avec des guinéen(ne)s méfiant(e)s qui goûtaient des fruits de mer pour la première fois. Plus tard dans la soirée, je leur ai fait tester des huîtres crues (avec nettement moins de succès) et des coques cuites à la vapeur et juste citronnées (un franc succès) !

mardi 27 décembre 2011

L'art d'aimer (Emmanuel Mouret)

Bonjour à celles et ceux qui ont l'art d'aimer
Bonjour à celles et ceux qui aiment l'art
Bonjour aux Mouret-philes
Bonjour aux Mouret-phobes
Bonjour aux zotres

Le casting et le titre m'avaient alléchée de même que la perspective d'un film chorale. Aussi n'ai-je opposé aucune résistance quand Anne Sophie m'a proposé de l'accompagner voir ce film. Le résultat est plaisant, souvent drôle mais aussi, hélas, particulièrement insipide.

Le sujet

Des saynettes plus consacrées aux écueils des relations amoureuses et aux ratages en matière de séduction qu'à L'art d'aimer proprement dit.

Mon avis

Je n'avais jamais vu de films d'Emmanuel Mouret aussi ne pourrais-je pas dire à l'issue de cette première expérience si je fais partie des pour ou des contre Mouret (si la question à un sens). On pense forcément à Woody Allen que j'aime bien (en moins abouti et moins résolument farfelu) mais aussi à Eric Rohmer que je n'aime pas du tout (en moins artificiel et théâtral).

Le film est, paraît-il, le résultat d'une dizaine d'années de notes sur le thème de la relation amoureuse prises par le réalisateur. Sachant cela, les défauts du film s'expliquent on ne peut mieux (mais ne s'excusent pas pour autant) : impression d'inachevé, d'esquisse, d'un certain manque de travail notamment dans la direction des acteurs qui respire l'à peu près au point que certain(e)s acteurs/trices pourtant géniaux/iales ne sont pas ici au mieux de leur forme, leurs mouvements sont trop systématiques et théâtraux, leurs intonations sonnent parfois faux, sur un ton volontairement déclaratif et un brin verbeux qui flirte avec les limites du poncif et de l'agaçant (notamment par la bouche de Dominique Bel et d'Ariane Ascaride vraiment pas gâtées par des dialogues improbables dont le comique évident ne compense pas entièrement l'artifice).

Il se dégage du résultat une vague impression d'ennui confortable, de préoccupations bourgeoises vaines (du genre "tant que tu n'as que ça comme ennuis dans la vie ça va") d'autant plus regrettable que les thèmes abordés ne sont finalement pas si légers que ça et auraient, pour certains, mérités plus de maîtrise et de profondeur.

Il n'en reste pas moins qu'on rit souvent, qu'on passe un moment paresseusement agréable, comme un début de sieste dans une pièce un peu trop chauffée et que le film se laisse voir comme, par un soir d'été, certains rosés se laissent boire accompagnés d'amuse-bouche mous et consensuels, faciles à digérer. Mais vous ne sortirez de là ni grisé(e)s ni repu(e)s.

A propos de la déclaration en voix off du début du film

Au moment où l'on devient amoureux, à cet instant précis, il se produit en nous une musique particulière. Elle est pour chacun différente et peut survenir à des moments inattendus... [etc.]

Comme par hasard, cette déclaration est illustrée d'exemples visuels et sonores tous empruntés au registre classique comme s'il était culturellement inapproprié d'évoquer ce moment de la reconnaissance de l'amour par une chanson populaire, un air d'accordéon, de jazz ou de techno, un titre de U2, Muse ou Depeche Mode ! Ce parti pris élitiste symbolise assez bien l'univers bourgeois aseptisé dans lequel naviguent les personnages de Mouret.

Pour contrebalancer le mien, voici un avis laudatif sur Il a osé dont je trouve le style assez révélateur tant il est rédigé sur un mode défensif (genre "on pourrait croire que... mais non") qui, paradoxalement, met en exergue tous les défauts que je relève également.

Conclusion

Un passe temps plaisant, léger, facile et un peu fade dont il reste peu de chose dès la sortie de la séance.

Dakar 2011 (27/31)

Il y avait sur la plage évoquée à l'occasion de la photo mise en ligne hier, une multitude de poissons que je n'avais jamais vus. J'ai demandé le nom de certains d'entre eux aux pêcheurs mais j'ai évidemment oublié depuis.
Contrairement à Conakry où un "consultant" du ministère de l'environnement m'avait expliqué que lui ne mangeait que de la viande même si la mer était à deux pas (les égouts aussi...), Dakar est une ville où manger du poisson semble une évidence... jusqu'à ce que j'ai goûté (et adoré) mon premier poulet Yassa !!!

lundi 26 décembre 2011

Jyouex Neol (à tuotes et à tuos)

Bonjour à celles et ceux qui cherchent la voie de la sagesse
Bonjour à celles et ceux qui l'ont trouvée
Bonjour aux zotres

Je ne sais pas si le conseil est judicieux mais je pense que beaucoup le testeront sans le savoir pendant les fêtes de fin d'année ! Je vous souhaite donc un Noël détendu et une année 2012 méga zen !

Il paraît que cette vanne circule depuis un moment sur le net mais je ne la connaissais pas et je trouve qu'elle prend tout son sens ces jours-ci.

J'ai vu une émission à la télé, dans laquelle un représentant du Dalaï-lama affirmait que pour obtenir la paix intérieure nous devions toujours finir ce que nous avions commencé, et qu'à cette condition nous bénéficierions davantage de calme dans nos existences.

J'ai regardé autour de moi, j'ai fait le tour de la maison pour trouver les choses que j'avais commencées sans les terminer.....

Et j'ai fini une bouteille de Rosé de Provence, une bouteille Bordeaux, une bouteille de côte du Roussivon, une vouteile de bodka, un buteil de poââre, le rest dwiski, et 1 bpoit de choccccla.
Tou nimaggine pa com jem sens achemen mieu mintnan.


Psasse el mssage a tou ceux quon bsoin de paix intrieur et di leurr ke jeu lé zèm ekke chleur souhait un choyeu nwel.


Brn hard

L'épopée du buveur d'eau (de John Irving)

Bonjour aux fans d'Irving
Bonjour aux buveurs(euses) d'eau
Bonjour aux zotres

J'ai pensé qu'un lendemain de fête arrosée, le titre de ce roman de John Irving était tout à fait adapté ! Et pourtant je ne vous recommanderai pas la lecture de L'épopée du buveur d'eau qui m'est tombé des mains vers la 120e page (sur plus de 400)... et encore j'ai lutté pour ne pas abandonner plus tôt car j'espérais vaguement comprendre à un moment ou un autre où l'auteur voulait en venir... Ben non.

Le sujet
J'avoue que je vais avoir beaucoup de mal à vous expliquer de quoi parle ce livre car, de mon point de vue, il ne parle de rien et ne mène nulle part.
Disons qu'on suit en chapitres décousus et sans fil conducteur digne de ce nom quelques moments de la vie de Bogus, universitaire velléitaire et de Biggie et Tulpen, son ex et son actuelle femme.

Mon avis
J'ai dû lire 5 romans de John Irving avant celui-ci et si je les ai trouvés inégaux et, parfois, répétitifs (en partie à cause des thèmes récurrents (entêtants) de l'auteur : ours, viol, Autriche...), je leur ai trouvé à tous un certain intérêt voire un intérêt certain. Ce n'est pas le cas ici.
Et pourtant ça partait bien. Si vous avez la curiosité de parcourir d'autres critiques consacrées à ce roman, vous pourrez lire que la première scène chez l'urologue est un moment d'anthologie. Et c'est vrai. Hélas, le soufflé retombe immédiatement après ça et on n'a droit qu'à des histoires décousues, pas excessivement faciles à suivre tant on passe de la 3e à la 1ere personne du singulier, tant les personnages secondaires surgissent sans contexte permettant de les situer préalablement. Et surtout ce n'est ni drôle, ni le moins du monde intéressant à quelque titre que ce soit.
Les mots qui revienne fréquemment à propos de ce roman sont "foisonnant", je dirais bordélique et "inventif" je dirais "bancal".


Quelques liens
Critique élogieuse qui a en outre l'intérêt d'expliquer de quoi parle le livre sans en dévoiler le contenu sur Critiques libres
Avis enthousiaste sur Lecture écriture
Quelques spoilers dans le premier paragraphe mais avis intéressant et plus mesuré que les précédents dans le second sur Enlivrez-vous
Bio et biblio de l'auteur sur Wikipedia

Les zotres livres d'Irving que j'ai lus (et aimés, eux)
Par ordre chronologique de lecture : Le monde selon Garp (quand j'étais étudiante), L'oeuvre de Dieu, la part du Diable (l'année suivante), L'hôtel New Hampshire (en V.O. vers 30 ans), Une veuve de papier (vers 35 ans), Un mariage poids moyen (vers 2009).

Conclusion
Faites vous votre propre avis mais moi j'ai vraiment baillé tant en raison du fond que de la forme. Il faut évidemment lire Irving... mais pas forcément celui-ci.

Dakar 2011 (26/31)

Plage des pêcheurs vers 17h ou 18h, post retour de pêche. de leurs barques colorées, les hommes descendent des poissons qui le sont presque autant et qu'ils vendent sur place... Quelques mètres plus loin les femmes le font cuire.
J'étais partie sur place dans cette optique de dégustation sur place mais, une fois arrivée, l'odeur et les conditions d'hygiène, non pas côté vente (fraîcheur évidente) mais du côté transformation (bonjour les mouches, la couleur de l'huile et la tronche des ustensiles !!!) m'ont immédiatement fait changer d'avis... Les guinéen(ne)s qui m'accompagnaient étaient encore plus récalcitrant(e)s que moi, c'est dire l'état des lieux !
Accessoirement, l'endroit est magnifique.

dimanche 25 décembre 2011

Dakar 2011 (25/31)

Certes, cette photo a été prise sans trucages mais si vous croyez que je suis foutue comme ça au naturel, vous croyez vraiment au Père Noël !
Il se trouve que l'angle droit formé par les deux miroirs au dessus du lavabo des sanitaires de la piscine du Novotel m'a rappelé (furtivement) la silhouette de mes 20 ans, celle de mes 30 ans, celle de mes 35 ans et un peu plus mais plus trop celle de maintenant... surtout après tout le foie gras, le saumon fumé, les marrons, la bûche (etc.) que j'ingurgite ces jours ci !

samedi 24 décembre 2011

Joyeux Noël (2011)

Bonjour à celles et ceux qui croient encore en lui
Bonjour aux zotres

Chat alors ! Encore une année de (presque) finie, encore un mois de décembre passé (ouf, j'ai horreur de cette période à Paris). Une fois de plus, j'ai eu la preuve de la bêtise du Père Noël qui s'entête à déposer chez moi à Paris, des cadeaux que je dois ensuite trimballer dans le TGV pour les donner à leurs destinataires sarthois.

Ne pourrait-il pas avoir le bon sens élémentaire de les déposer directement dans la Sarthe afin de m'éviter de me casser le dos... Sans compter que le Père Noël est aussi un faignassoux : c'est moi qui doit me taper environ 90% des paquets cadeaux. Cet andouille n'a rien emballé !

Bon, j'arrête car à force de le critiquer, je risque de me retrouver sans rien dans mes petits souliers.

Joyeux Noël à toutes et à tous !!!

Dakar 2011 (24/31)

Ahhhhh ! le fameux bissap (alias fleur d'hibiscus ou kadaré pour les égyptien(ne)s) dont je me suis délectée sous forme de confitures, de sauces salées ou sucrées et surtout de jus multiples et variés parfois seulement sucré, parfois additionné de vanille ou de menthe. Tout simplement délicieux !

vendredi 23 décembre 2011

Dakar 2011 (23/31)

A deux pas de la BCEAO, le marché Kermel est un des centres névralgiques de Dakar tant pour les habitants car on trouve moult légumes, fruits et poissons (d'où l'odeur en fin de journée !!!) à l'intérieur, que pour les touristes en raison des divers machins-tissus, trucs-bibelots, bidules-bijoux à l'extérieur... En période de Noel, il y a vraiment des affaires à faire !

jeudi 22 décembre 2011

Dakar 2011 (22/31)

J'aurais bien aimé demander à ce Picasso local le sens exact de moins cher que gratuit mais je ne l'ai jamais vu dans sa boutique... C'était peut-être ça justement : un libre service pour touristes ?

mercredi 21 décembre 2011

Dakar 2011 (21/31)

Sans doute la photo que je préfère parmi toutes celles que j'ai prise lors de mon mois dakarois.
Je l'ai prise à la demande de la maman près du lac rose (35 km de Dakar) où les hommes récoltent le sel et les femmes vendent des babioles aux touristes. Là encore, j'ai dû vous parler de cet endroit vers mai ou juin de cette année.

mardi 20 décembre 2011

Dakar 2011 (20/31)

Duo de tirailleurs sénégalais près de l'embarcadère pour Gorée. Indépendamment du danger, de la mort omniprésente, je n'ose imaginer le choc de cette "découverte" de l'Europe (et du froid de l'Est) au début du XXe siècle.

lundi 19 décembre 2011

Dakar 2011 (19/31)

Exemple typique de vestige de maisons coloniales avec, au fond, une vue sur une tour de 18 étages (de très loin le plus haut bâtiment de la ville) qui est un des bâtiments de l'imposante Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (l'équivalent local de notre BCE). Juste derrière il y a la mère avec vue sur Gorée à quelques encablures et, immédiatement à sa droite, le Novotel, sa piscine, sa vue sur la mer aussi, sa vue sur Gorée également. Bref, pas le coin le plus désagréable du globe en général et de la ville en particulier.

dimanche 18 décembre 2011

Dakar 2011 (18/31)

Lors de mon séjour à Dakar, la seule et unique chose que je souhaitais rapporter (en plus des confitures de bissap !) était des petites voitures genre 2CV construites en fils de fers et métal de canettes. Je crois en avoir montré quelques modèles ici-même au mois de mai ou juin 2011.

J'en ai trouvé quelques unes au marché mais j'ai surtout eu la chance de rencontrer l'artiste (que dire d'autre ?) qui les fabriquait et d'aller chez lui pour constater qu'il débordait de talent, d'imagination, d'humour et de dérision ! La taille des valises n'étant pas extensible et la fragilité de ces objets étant ce qu'elle est, j'ai dû me limiter (mais pas tant que ça).

samedi 17 décembre 2011

Dakar 2011 (17/31)

Les tags sur les murs de Dakar sont peu nombreux mais tous porteurs d'un message politique et/ou historique.

vendredi 16 décembre 2011

Dakar 2011 (16/31)

A priori le festival était déjà passé au moment de mon séjour à Dakar. Dommage.

jeudi 15 décembre 2011

Gorée 2011 (15/31)

Il ne s'agit pas d'affiches mais bien de peintures murales aux thèmes étroitement liés à l'histoire africaine et aux préoccupations contemporaines (et quasi universelles) en matière de préservation de l'environnement, paix, diversité, etc.

Dakar 2011 (15/31)

Non loin du monument de la renaissance africaine, cette petite mosquée pimpante a quasiment les pieds dans l'eau... mais est quand même bien loin du faste de celle de Casablanca (que je ne vais pas tarder à revoir et qui, elle, est construite aux 2/3 sur la mer).

mercredi 14 décembre 2011

Gorée 2011 (14/31)

Une des attractions artisanalo touristiques de Dakar en général et Gorée en particulier, est la réalisation de tableaux de sables. Les touristes sont habilement "invité(e)s" à assister à une démonstration "gratuite" à l'issue de laquelle "tu peux admirer le travail pour le plaisir des yeux" et ensuite "donner ce que tu veux". Même quand tu préviens à l'avance que tu admires le travail et la dextérité mais que le résultat ne correspond pas à tes goûts, la déception du marchand est palpable (et audible) et ne se calme qu'à la vue de quelques francs CFA en remerciement pour l'explication (certes intéressante à suivre).

Dakar 2011 (14/31)

J'ai toujours été admirative de cette aptitude africaine à utiliser sa tête autrement que pour réfléchir ! Je serai incapable de cet usage "porte bagages" qui, à mon avis, est pour beaucoup dans la démarche chaloupée des femmes y compris lorsqu'elles n'ont rien sur le crâne.

mardi 13 décembre 2011

Gorée 2011 (13/31)

Musée en plein art à la mode goréenne... Les sénégalais devraient organiser des concours de patchwork avec les Amish de la région de Philadelphie !

Dakar 2011 (13/31)

Un étage du monument de la Renaissance africaine abrite un petit musée d'art. Les oeuvres sont peu nombreuses, de qualité et d'intérêt divers mais globalement esthétiques et quasiment toutes ont une forte connotation politique et historique.

La France y est très présente de même que le passé colonial du pays. Aux côtés de Sédar Senghor, on distingue ici la Tour Eiffel et moult références au prsonnage emblématique du chocolat Banania associé à l'image du "bon nègre".

lundi 12 décembre 2011

Gorée 2011 (12/31)

On trouve beaucoup de patchworks locaux à Gorée. Les teintes sont gaies, les motifs représentent l'Afrique, des baobabs, des femmes en boubous... Très joli sur place mais chez moi j'ai un doute...

Dakar 2011 (12/31)

Plaque posée lors de l'inauguration du monument de la renaissance africaine en avril 2010, date choisie pour coïncider avec le 50e anniversaire de l'accès à l'indépendance de nombreux pays africains.

dimanche 11 décembre 2011

Gorée 2011 (11/31)

En plus d'être un paradis végétal, Gorée est aussi un grand marché artisanal en plein air où, paradoxalement, les touristes sont moins violemment assaillis que dans le reste de Dakar.

Dakar 2011 (11/31)

Le monument de la renaissance africaine est gigantesque (52 mètres de haut) comme le démontrent les personnes que l'on aperçoit en train de monter l'escalier au premier plan. Sa construction est très récente puisqu'il a été inauguré en avril 2010. On peut visiter l'intérieur (encore un peu vide) et surtout monter à l'intérieur de la tête de l'homme par un minuscule ascenseur pouvant contenir 4 personnes maximum. On voit bien les fenêtres dans son chapeu. C'est assez impressionnant pas tant pour la vue que parce que la structure de bronze et laiton bouge sous les assauts du vent (on est sur une colline face à la mer).

La construction du bâtiment généra et suscite encore de nombreuses critiques et polémiques pour des raisons à la fois esthétiques, religieuses, symboliques, politiques, financières (coût énorme, corruption, détournements, etc.) et aussi... féministes ou liées au fait que la famille du président Wade toucherait de forts revenus liés à l'exploitation du monument (au titre de la propriété intellectuelle et présidence du conseil d'administration notamment). Bref, la totale. Plus de détails sur Wikipedia.

Il n'en reste pas moins que pour une occidentale de base (heu... moi), ce bâtiment bluffant constitue un symbole fort de volonté de développement tout en commémorant les heures les plus difficiles de l'histoire du continent africain.

samedi 10 décembre 2011

Dakar 2011 (10/31)

Jamais je n'ai réussi à photographier cette fontaine correctement. Ce cliché a été pris depuis un taxi (d'où la vitre à demi baissée) avec le minaret de la Grande Mosquée à l'arrière plan.

Gorée 2011 (10/31)

Ca aussi j'en ai vu beaucoup. Je trouve ça splendide mais je ne sais pas ce que c'est non plus. Des idées ?

vendredi 9 décembre 2011

Gorée 2011 (9/31)

Celui-ci c'est un vrai ! J'en ai vu beaucoup mais je ne sais absolument pas ce que c'est... Et vous ?

Dakar 2011 (9/31)

Mosquée Tierno Seydou Nourou Tall de Dakar.

jeudi 8 décembre 2011

Gorée 2011 (8/31)

Mais comme on est en Afrique, douceur goréenne ou pas, il ne faut pas marcher longtemps (de toute façon l'île est minuscule) pour tomber sur ce genre de spectacle...

Dakar 2011 (8/31)

L'inscription initiale qui surmontait le portail de la Cathédrale du souvenir africain et ses 4 anges «À ses morts d'Afrique la France reconnaissante» a été remplacé par «À la Vierge Marie Mère de Jésus le Sauveur».
Je préfère la version originale.

mercredi 7 décembre 2011

Gorée 2011 (7/31)

Cette maison aurait appartenu à Léopold Sédar Senghor. Vous ne trouvez pas qu'un petit détail cloche sur cette photo ?

Dakar 2011 (7/31)

La cathédrale de Dakar s'appelle étrangement Cathédrale du souvenir africain. On comprend pourquoi dans les deux dates ci-dessous.
Le projet de construction est lancé en 1910.
La première pierre est posée le 11 novembre 1922.
Plus d'infos ici et