samedi 25 octobre 2008

La crise économique (c'est fantastique)

Bonjour à celles et ceux qui vivent la crise
Bonjour à celles et ceux qui vivent la décadence
Bonjour aux zotres

Alors que je changeais les photos et mises à l'honneur diverses de la colonne de gauche, je me suis mise à chercher une photo ou un dessin qui puisse illustrer le fait que je souhaitais consacrer mon hommage du moment aux salariés des PME du monde entier qui, parfois carnets de commandes pleins, se retrouvent dans la panade parce qu'elles ont des problèmes de liquidité et que leurs banques font la sourde oreille.

Parce qu'une poignée de décideurs irresponsables et cyniques ont pris (et surtout ont fait prendre) des risques insensés avec des pratiques désinvoltes et des produits financiers merdiques (quitte à mentir au passage aux épargnants naïfs à qui ils vendaient leur daube), des ouvriers quinquagénaires vont se retrouver au chômage et vont voir leur PME du Limousin (ou d'ailleurs) fermer parce que les mêmes établissements de crédit qui ont joué à la fuite en avant pendant des lustres se regardent désormais en chien de faïence et refusent de se prêter de l'argent entre elles (soit) et pire, à leur clientèle industrielle ou tertiaire, celle sur laquelle repose VRAIMENT le tissu économique, celle qui fonde son bénéfice ou ses pertes sur son résultat d'exploitation et pas sur son résultat financier, sur le fruit de son travail et pas sur la spéculation. C'est CA le vrai drame à venir selon moi.

Je n'ai pas trouvé l'image que je cherchais mais en attendant, il n'y a pas à tortiller du popotin : "La crise économique c'est fantastique". Vu que je suis la procrastination faite femme et comme dirait l'auteur du blog sur lequel je suis tombée un peu plus tard : je chercherai demain... demain matin... be bop a lula...

Une chose en entrainant une autre avec une certaine logique sinon une logique certaine, j'ai eu une envie soudaine et irrrrrrrésistible d'écouter une chanson très joyeuse des Civils qui date de 1981 et qui s'intitule justement La crise. J'adorais danser là dessus, ça me donnait la pêche à coup sûr. Je ne sais pas comment mettre un podcast sur mon blog (mais si quelqu'un veut m'expliquer, hein, en général j'apprends vite), aussi je vous envoie ici pour le son et le texte indigent mais limpide.

4 commentaires:

Nathalie Croisé a dit…

Pas si indigent que ça,ce texte: en ces temps de crise les téléphones portables et autres gadgets s'achètent comme des petits pains!Ca doit rassurer.
Je ne sais pas si beaucoup ont conscience de ce qui nous pend au nez. C'est bien l'économie réelle qui va trinquer et ne nous dites pas qu'aider les banques, ça ne va rien coûter! On est déjà à la limite du supportable, des milliards d'euros en plus,ça va peser très lourd!
On a laissé un système partir en vrille et maintenant chacun pousse des cris d'orfrais contre les vilains méchants. Messieurs de ce grand monde, regardez la poutre qui est dans votre oeil. Et spéculateurs de tous poils,je ne vous salue pas!

admin a dit…

je ne connaissais pas le morceau, pourtant ...très rigolo en tout cas.... autrement mon patron me disait jeudi "de toute façon il faut bien que tout le monde continue à bouffer, client ou fournisseur"... il était en tout cas positif (ce qui me rassure en tout cas pour mon petit cas personnel individualiste ...)

Anonyme a dit…

Marrante, la chanson, je ne la connaissais pas, et comme le dit nathalieba, pas si bête que ça et surtout toujours à la pointe de l'actualité !

Procrastination, j'adore ! Suis très forte à ce jeu-là !

Cécile Qd9 a dit…

@ Nathalie : alors disons qu'il n'est pas varié et redondant... mais il est vrai que parfois point n'est besoin d'en dire beaucoup.

@ FX : je suis zétonnée qu'un homme des zannées 80 tel que toi soit passé à côté de ça. Heureuse de te le faire découvrir

@ Liliba : on peut faire un concours si tu veux... ;o)