dimanche 12 octobre 2008

Cécile en séminaire (J3 - miam miam)

Bonjour au Chef
Bonjour aux zotres

Je considère (et je pèse mes mots) que mon cabinet vient de réaliser un de mes rêves. Non, je n'ai pas passé la nuit avec Brad Pitt, j'ai passé plus de 2 heures dans une brigade encadrée par un chef ayant travaillé dans divers restaurants 3 étoiles Michelin à cuisiner un repas haut de gamme.

En fait, nous étions 36 à vivre cette formidable expérience, répartis en 4 brigages disposant chacune d'un même panier de courses avec lequel imaginer puis réaliser un menu gastro(-nomique) afin de le déguster ensuite tous ensemble. Les 4 menus concoctés semblaient tous très alléchants mais le nôtre tenait, semble-t-il, le haut du pavé (de saumon).

Nous avons démarré par un amuse bouche acidulé : une émulsion d'avocat au caramel balsamique et carpaccio de tomates. Bizzarrement (ou pas), c'est ce qui s'est avéré le plus compliqué à réaliser.


Nous avons poursuivi avec, en entrée, un duo de saumon :
- nature et à l'unilatéral d'une part,
- en tartare aux agrumes et gingembre frais d'autre part.
J'étais en charge du plat de résistance qui consistait en un suprème de volaille et sa julienne de carottes et poireaux sur un lit de lentilles déglacées au porto accompagné d'une émulsion de cresson.
Ce n'est pas compliqué à faire quand on a beacoup de temps et une cuisine qui fait plus de 3m2. Cela dit, couper des légumes en julienne pour 12 personnes est largement aussi rasoir que repasser 3 ou 4 chemises... quoique... l'avantage c'est qu'ensuite ça se mange, pas les chemises ! Et c'est évidemment divin.


Pour finir, nous nous sommes régalés d'un assortiment de desserts :
- glace vanille (bon, ça ce n'est pas nous),
- mousse au chocolat et écorces d'oranges confites
- soupe de fraises et baies rouges,
- brick tiède banane-chocolat.

Avouez que vous avez faim tout à coup... moi oui !
Par l'odeur alléchée, certain(e)s associé(e)s et managers chanceux se sont joints à nous pour déguster ce dîner exceptionnel dans tous les sens du terme.


C'était tellement enthousiasmant que je redoute que cette expérience n'ait suscité quelques vocations soudaines et que nous assistions dans les semaines à venir à une vague de démissions suivie de moults ouvertures d'établissements gastronomiques.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

J'aimerais en savoir plus sur l'émulsion d'avocat, ça m'a l'air trop de la balle. Tu pourrais m'indiquer comment c'était fait, dans les grandes lignes (ou les petites, je ne sais pas quel niveau de détail tu pourras restituer).

Miam miam, oui !

Nathalie Croisé a dit…

C'est comme une émission de télé mais en beaucoup plus mangeable!!
Oh, Cécile, invite-moi à dîner chez toi:-)

Cécile Qd9 a dit…

@ Mister CUI : en fait nous disposions d'un appareil genre siphon ou émulsionneur qui fonctionne avec des cartouches de gaz. Nous avions glissé l'appareil à l'intérieur et actionné le tout (ce n'est pas moi qui ai fait ça). Mais grosso modo on peut obtenir plus simplement un résultat (presque) identique avec des avocats mixés mélangés à une chantilly salée... Ne pas oublier le jus de citron pour que ça ne noircisse pas. Le caramel balsamique s'obtient tout simplement en faisant réduire du vinaigre balsamique et pour corser le tout nous avions ajouté quelques gouttes de tabasco et de l'échalote en purée

@ Nathalie : et en plus statique, non ? ;o)

Anonyme a dit…

Et dire que t'étais censée bosser...

Cécile Qd9 a dit…

@ Liliba : mais qu'est-ce que tu crois ? que les carottes s'épluchent toutes seules et se s'auto-coupent naturellement en petits dés dès qu'on prononce le mot "brunoise" ? Non, non, non... ;o)

Et puis, si je te parlais de normes IFRS et de due diligences, je suis certaine que ça t'intéresserait moins (et puis j'aurais plus de mal à faire des photos).