lundi 20 avril 2009

Ce qui mordait le ciel (de Serge Brussolo)

Bonjour Cyrille
Bonjour les zotres


Je lis peu de romans de science fiction. Quand un ami m'a parlé du thème de ce livre de science fiction avant de me l'offrir, j'étais très sceptique. Pourtant j'ai dévoré ses 200 pages avec beaucoup d'intérêt. Je le remercie de m'avoir fait découvrir cet auteur dont j'ai ensuite lu un autre livre de SF (le livre du grand secret, très dispensable) et un excellent thriller très US dans sa facture (la main froide dont j'ai parlé ici) et je vous incite à le lire également...

LE SUJET

Je vais essayer de simplifier mais ce n'est pas gagné !
La Compagnie Intergalactique des Pompes Funèbres (CIPF) connait sur le bout des doigts les rituels funéraires des planètes habitées même les plus reculées et assure un service parfait jusqu'au jour où elle commet une énoooooorme boulette dans tous les sens du terme. Ainsi, suite à une inversion de flacons, les thomocks, sorte de mamouths d'une minuscule planète en voie de développement appelée Sumar, se trouvent-ils par errreur vaccinés avec un produit qui, après leur mort, les entoure d'un immense sarcophage de quartz indestructible. Ainsi, des montagnes minérales recouvrent peu à peu la planète et cela menace évidemment sa survie. David, employé de la CIPF est dépêché sur place pour se rendre compte de la gravité de la situation... Ce qu'il découvre dépasse ses prévisions les plus pessimistes tant la folie et les rivalités des habitants s'ajoutent au désastre écologique que vit la planète condamnée à court terme si rien n'est entrepris.

MON AVIS

Comme je l'ai déjà dit, le sujet de Ce qui mordait le ciel ne m'emballait guère a priori mais il n'est qu'un prétexte à des développements quasi éthnologiques et à des analyses plutôt fines. Ayant dépassé les 2 ou 3 premières pages, je me suis régalée à la lecture de ce court roman intelligent, plein de rebondissements où un homme découvre impuissant les rites barbares et absurdes de différentes communautés d'une population menacée qui, au lieu de communiquer et de s'entre-aider, tentent de survivre.

Des croyances opposées tiennent lieu de logiques individuelles et le bon sens est annihilé par la foi ou les préjugés (ce qui, d'après moi, revient plus ou moins au même). Certaines communautés tentent de combattre, d'autres subissent avec fatalisme, toutes essaient de s'adapter (parfois jusqu'à la folie) à des conditions de vie inhumaines.

CONCLUSION

Il paraît que ce livre de 1984 n'est pas le meilleur de Brussolo. Il est pourtant excellent et je le conseille à tou(te)s.

4 commentaires:

Karine:) a dit…

Je ne suis pas certaine que j'aurais été tentée au départ par des mammouths "quartizés"... mais si c'est plus que ça, je ne dis pas non... à l'auteur, du moins!!

Lou a dit…

J'ai juste lu le Brussolo de la collection à 2 euros (là maintenant tout de suite je ne retrouve plus le titre) et je n'ai pas du tout aimé. J'ai un polar en attente (la fille aux cheveux rouges ou un truc dans le genre) mais j'ai découvert après coup qu'il ne s'agit que d'une première partie, ce qui m'agace un peu tout de même... qui sait si j'aurai envie de connaître la fin ou non ? ^^

sylire a dit…

Si tu cherches un autre Brussolo à lire, j'avais dévoré "les ombres du jardin", il y a de cela un bon moment, je ne sais plus de quoi cela parlait mais je me souviens avoir adoré.

Cécile Qd9 a dit…

@ Karine : je te confirme que lorsque mon ami m'a expliqué le thème je l'ai regardé avec des yeux ronds et quand il m'a ensuite trainée au Virgin Megastore pour m'offrir le livre, je n'ai vraiment sauté de joie (mais j'ai dit merci, je suis polie). Et pourtant ce n'était que pur préjugé car c'est vraiment bien !

@ Lou : je comprends ta déception, c'est nul comme procédé.

@ Sylire : je note, je note...