mercredi 25 mars 2009

Musée Haut Musée Bas (expose le gratin du cinéma français)

Bonjour aux ministres de la culture
Bonjour aux conservateurs/trices de musée
Bonjour aux visiteurs/euses d'expo
Bonjour aux zotres

Un autre Jean-Michel (Gourio) est célèbre pour ses brèves de comptoir. On n'est pas loin de ce concept dans Musée Haut Musée Bas de Jean-Michel Ribes qui a adapté sa propre pièce de théâtre à l'écran en réunissant pour l'occasion une collection de perles et une galerie de portraits de comédien(ne)s inspiré(e)s.

Le sujet

Satire artistico-délirante à base d'impressions diverses et variées de personnages iconoclastes réunis dans un musée parisien. Les réflexions les plus idiotes et convenues cotoient les comportement les plus snobs et névrosés.

Mon avis

Dans l'avion qui me ramenait de Chicago vers Paris début février, j'ai passé l'ensemble du vol à regarder des films et des séries que j'ai judicieusement programmés sur l'écran individuel de mon siège en classe économique Air France (j'aime cette compagnie). Je souhaitais accompagner mon boulotage de plateau repas (honnête mais sans plus et meilleur à l'aller puisque "made in France" contre "made in USA" au retour) d'un film léger, facile à avaler et à digérer. Musée haut musée bas était parfait pour l'occasion.

Suite à quelques expériences et conversations parfaitement surréalistes que j'ai eues au musée d'art de Chicago avec des gardien(ne)s de salle, (racontées ici), j'étais en outre très heureuse de voir ce film au catalogue. Je n'ai donc pas été déçue une seule seconde par l'enfilage de perles et de lieux communs débités pendant les 3/4 du film. Je le regardais exactement pour ça et pour les numéros d'acteurs/trices qu'ils occasionnent. Tou(te)s sont parfait(e)s et s'en donnent à coeur joie. C'est caricatural certes, mais réjouissant et que celle ou celui qui n'a jamais entendu la moindre débilité proférée de façon pompeuse lors d'une expo jette la première pierre à Ribes.

J'ai donc totalement adhéré à tout le début et au thème principal du film. En revanche, je n'ai pas du tout mais alors là pas du tout aimé le délire surréaliste végétal et liquide qui se greffe peu à peu sur le film et qui finit par le submerger et, à mon sens, par le faire couler. Sans doute Ribes cherchait-il plus ou moins "comment conclure" mais je déplore qu'il ait choisi de le faire d'une façon aussi "métaphorique" diront certain(e)s mais plutôt merdique à mon avis (j'avais écrit "n'importe comment" mais j'ai changé pour le rythme et pour la rime). Dommage.

Tout sur le film (casting, anecdotes, video, etc.) ici
Site officiel ici

Conclusion

A voir (surtout si vous avez mauvais esprit) pour le casting impressionnant et certaines trouvailles et anecdotes pertinentes et acides. Cela dit, si vous avez autre chose de mieux à faire pendant le dernier quart d'heure raté du film (laver vos bouteilles de lait vides ou trier des piles de vieux journaux), ce n'est pas grave.

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