jeudi 19 mars 2009

Benoît (ne 16-i pas bien la situation)

Bonjour aux porteurs et porteuses (si, si, pas pratique mais ça existe) de capotes
Bonjour aux zotres

Et si les Papes se contentaient de parler de ce qu'ils connaissent (le bon dieu, les anges, le paradis, tout ça) et avaient l'intelligence de fermer leur clapet sur des sujets qu'ils ne maîtrisent pas ?


Les religions prônent certes l'abstinence mais n'enseignent-t-elles pas également (et avant tout si j'ai bien compris le concept) le respect de la vie ? La sienne et celle d'autrui... et si cela passe par l'usage d'un petit bout de latex, je ne vois pas le problème...

Je conçois qu'un leader religieux ne fasse pas de pubs pour les capotes et qu'on n'installe pas de distributeurs de préservatifs dans les monastères ou à côté des bénitiers dans les semaines à venir mais franchement, quelles sont les compétences de Benoît XVI en matière de santé publique et de prophylaxie ?

4 commentaires:

Nathalie Croisé a dit…

Entièrement d'accord avec toi, Cécile. Certains diront que ce n'est pas la vocation du pape de se montrer ouvert sur la question. Pour moi la religion, c'est avant tout la tolérance. Et le respect de la vie d'autrui. Et comme tu le dis si bien, si ça passe par un bout de latex...certains cathos ne sont fidèles..qu'à leur religion!

Cécile Qd9 a dit…

Je ne lui demande pas de se montrer ouvert, je lui demande d'avoir l'intelligence de la boucler de temps en temps quand il n'est pas compétent.

Davanlo a dit…

je "plussoie" :)

Se taire et regarder ailleurs, l'église y est bien arrivée à d'autres moments de son histoire, pourquoi pas cette fois-ci ?

D'autant que le sida fait d'énormes ravages dans des endroits du monde où on donne beaucoup de crédit à ce genre de messages. Par confort pour certains, par bigoterie pour d'autres.

Anonyme a dit…

Je sur-plussoie... La religion, et son corrolaire, l'intégrisme et le fanatisme religieux (eh oui, même chez les cathos) mènent à des dérives verbales vraiment désolantes.

Dans le même registre, une de mes bonnes amies dont le corps médical vient d'interrompre la grossesse pour cause de très très grave malformation du foetus (pas de boite cranienne) s'est entendu dire à la sortie de l'école par une très charmante catho-pratiquante convaincue : "ah moi je l'aurais gardé ce bébé, c'est un péché d'avorter et il faut accepter ce que Dieu nous envoie comme épreuve". Cette crétine a eu du bol que je ne sois pas dans les parages pour lui faire avaler ses paroles...