lundi 11 janvier 2010

Jeu idiot de décembre (réponses 1 à 3)

Bonjour Théoma
Bonjour aux membres de la Compagnie Créole
Bonjour John-David
Bonjour à celles et ceux qui vont bien
Courage à celles et ceux qui vont moins bien
Bonjour aux zotres


Théoma a brillamment remporté le jeu idiot de décembre dont les 9 questions sont ici. Les 6 zotres réponses seront en ligne demain et après demain.

Affirmation n°1 : Je suis allée à un concert de La Compagnie Créole (car c'est bon pour le moral).

Je suis allée à des concerts des B52's, Sisters of Mercy, Téléphone, Depeche Mode, Les Bérurier Noir, The Jesus & Mary Chain, Lords of the New Church, les Rita Mitsouko, etc. et... un jour... ou plutôt un soir de 14 juillet alors que je flânais sur les quais en attendant le feu d'artifice, je suis tombée sur un concert de la Compagnie Créole du côté du Trocadéro. Vous voyez donc que je n'en ai pas vraiment fait exprès... mais ça n'en reste pas moins VRAI !

Affirmation n°2 : John David, l'homme aux "780 conquêtes" de Secret Story 2 m'a proposé de faire partie de son tableau de chasse (ce que j'ai refusé poliment : je ne trouvais pas le club suffisamment sélectif et surtout j'aime les hommes plus subtils intellectuellement et plus émaciés physiquement).

C'est VRAI. C'était il y a 3 ou 4 ans, époque où je fréquentais avec assiduité certains sites de rencontres. Quand il m'a contactée, j'ai cru à une annonce bidon comme il y en a des tas sur ces sites. Il m'avait donné le lien vers son book de mannequin et divers articles sur lui suite à des émissions TV (il n'en était pas à son coup d'essai avec Secret Story). Je lui ai donné mon adresse MSN et on a papoté quelques temps mais d'une part il n'était pas là pour ça (ça faisait baisser sa moyenne sans doute) et d'autre part, il n'était pas très doué pour l'écrit. Bref, ça nous barbait tous les deux pour des raisons différentes.

Sur certaines photos je le trouvais canon et sur d'autres pas du tout. Quand je l'ai vu à la télé, j'ai compris ce qui ne me plaisait pas chez lui : je le trouve trop massif, pas assez sec. Et de toute façon, il ne m'intéressait pas. Son pote Cyril en revanche est tout à fait à mon goût ! Je devrais peut-être essayer de recontacter J.D. pour lui demander son numéro ? (en plus il est du Mans, ça crée des liens).

03 - Je déteste à un point quasi épidermique qu'on me demande "Comment ça va ?" (Je ne réponds pas. En revanche, je trouve sympa qu'on me dise "j'espère que tu vas bien").

C'est VRAI et c'est de pire en pire. Ca aussi ça date en partie de mon époque "sites de rencontres" où environ 72 % des mecs abordent leurs targets en chat par un "Bonjour ça va ?" d'une originalité déconcertante... Au bout de plusieurs mois de "Bonjour ça va ?" intempestifs à raison d'une vingtaine voire d'une cinquantaine minimum à chaque connexion, je sentais l'agacement puis l'énervement puis l'agressivité monter graduellement au fur et à mesure de leur déversement indigeste dans ma fenêtre de chat.
J'en suis venue à prendre ces "Bonjour ça va" en grippe, à en faire une analyse sémantique et circonstantiée dont j'ai conclu qu'ils étaient le signe d'une parfaite vacuité et, paradoxalement, d'un manque total d'intérêt de la part de ceux qui usaient et abusaient de cette formule impersonnelle, totalement vide de sens entre inconnus (surtout que j'avais fini par spécifier que je zappais les "ça va ?" de même que les sa va ? sa vas ? ca vat ? et autres variantes).
De temps en temps je me fendais d'un "comme hier, comme avant hier et comme les jours précédents" dont l'ironie impatiente n'était pas perçue ou d'un "normalement" qui m'attirait systématiquement un "ah bon ? qu'est-ce qui ne va pas ?". Désespérant je vous dis.
Ajoutons à cela qu'à l'époque, j'avais pas mal d'ennuis personnels assez sérieux pour ne pas dire que j'étais vraiment dans la merde et, le sachant, je ne comprenais pas non plus très bien pourquoi mes proches s'entêtaient à me demander "comment vas-tu ?" ou "comment ça va ?" vu que, par définition, ça n'allait pas, ça ne pouvait pas aller et qu'ils/elles le savaient. Je me souviens d'une soirée entre filles assez éprouvante où j'avais tenté de leur expliquer ça. Le lendemain, je recevais pourtant 2 mails me demandant comment j'allais depuis hier soir. Visiblement, en plus d'aller mal, il fallait que je le confirme et que je le répète. Ces "ça va ?"-ci ne m'énervaient pas, ils me faisaient souffrir.
Je garde de cette période une aversion épidermique pour cette formule vide ou intrusive, pathétique ou violente, qui n'a de sens que lorsqu'on prend des nouvelles d'un(e) convalescent(e), de quelqu'un(e) qui vient de se casser la figure ou d'un(e) proche dont on n'a pas eu de nouvelles depuis longtemps.
A l'écriture de ces lignes, très perceptiblement, ma machoire se crispe.

4 commentaires:

liliba a dit…

J'espère qu'à l'heure où j'écris ces lignes, tu vas bien...

Et sur Attractive world, on trouve aussi des messieurs comme ceux en photos ? A moins qu'ils ne soient pas si beaux... mais au moins ils sauront écrire "koman sa vat ?" sans faire trop de fautes...

Yojik a dit…

"Je suis allée à des concerts des B52's, Sisters of Mercy, Téléphone, Depeche Mode, Les Bérurier Noir, The Jesus & Mary Chain, Lords of the New Church, les Rita Mitsouko, etc. et... un jour..."

En dehors des Rita et de Jesus, je me demande si on était aux mêmes.

Bonsoir Cécile, c'était la première fois que je passais là.

(et des bises à ficelle demain)

Anne (Chester) a dit…

Ah ah ah... même chose pour moi concernant le "comment ça va ?" et autres variantes, depuis très longtemps aussi, et ça s'aggrave aussi.

J'ai pris l'habitude de répondre "non" exactement sur le même ton que si j'avais répondu "oui". Pour ceux qui ne relèvent pas => ça confirme la vacuité de la question, et pour ceux qui relèvent, ça donne l'occasion de leur expliquer qu'on n'aime pas ça.

Pour les jours où on ne veut pas batailler là-dessus (c'est-à-dire presque tous les jours en ce qui me concerne) je réponds "comme un lundi" (mardi, mercredi, etc.). Ca marche bien.

En revanche je n'ai pas trouvé de soltion pour cette infernale "bise" qu'on est obligé de faire à tout le monde, qu'on connaisse les gens ou pas, que les gens sentent bon ou pas, qu'on les aime ou pas, qu'on les haïssent ou pas, et surtout, qu'on soit d'accord ou pas. Sans parler des régions ou il faut en faire trois ou quatre au lieu de deux (à l'inverse : n'en faites qu'une seule et vous êtes sûre de lancer une rumeur de liaison).

Cécile Qd9 a dit…

@ Liliba : oui oui tout baigne, je suis comme une huître dans son bocal.

@ Yojik : nous ne le saurons jamais mais j'espère que tu repasseras ici !

@ Anne : je me sens moins seule sur ce coup là... mais les bises ne me dérange pas. Ca me semble une conclusion acceptable.