vendredi 19 décembre 2008

Les monuments parisiens (vus par Fauchon)


Bonjour aux (riches) gourmand(e)s
Bonjour aux zotres

La crise économique sévit-elle place de la Madeleine ? Sûrement mais ça ne se voit pas.

Après des années et des années sans même passer dans les parages, je suis entrée deux fois chez Fauchon cette année. Au rayon patisserie. Dans le but d'acheter des macarons. What else comme dirait George ?

La première fois, ça s'est mal passé. Le serveur a été assez incorrect. Il a servi avant moi une paire de touristes (par étourderie ça peut arriver et ce n'est pas un drame, sciemment c'est une autre histoire tout à fait désagréable) et m'a ensuite laissée en plan pour je ne sais trop quelle autre raison. Je suis ressortie les mains vides et en râlant. Le point positif de l'histoire est que j'ai fait des économies.

La seconde fois, j'ai eu moins de chance car j'ai été servie... Je dis bien "moins" et pas "plus" car si j'accepte le principe de payer très cher une folie douce qui s'avèrera mémorable en bouche (voir ici les confitures de "couille du pape" chèrement acquises cet automne), vous savez, le genre de truc que l'on mange seul(e), entourant l'acte d'une sorte de rituel quasi-religieux et dont la dégustation frôle l'onanisme (petits grognements voire longs cris de plaisir compris), ça m'énerve beaucoup plus de me ruiner pour un produit quelquonque...

Or, s'ils coûtent également la peau des fesses, les macarons Fauchon n'arrivent pas à la cheville de ceux qu'on peut trouver chez Ladurée, Dalloyau, Mulot, Charpentier et autres plomberies du même tonneau.

J'ai aussi testé deux gâteaux sans aucun intérêt gustastif (bien que les connaissant, j'étais même incapable de reconnaître les goûts et parfums de ce que je mangeais, c'est dire !) que j'ai payé les yeux de la tête (pour rester dans la métaphore corporelle).

Tout cela m'est quelque peu resté sur l'estomac et je garde depuis une dent contre cette boutique surfaite, vivant sur sa réputation et dont je n'aime pas le rose fushia ominiprésent (couleur vulgaire s'il en est qui ne cadre pas avec mon idée du luxe). Depuis, si je colle toujours le nez (voir l'objectif) devant, je me suis promis de ne pas remettre les pieds dedans avant longtemps !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Moi non plus ;-)
à quand le guide des meilleurs gâteaux de France ? Je pars à strasbourg pour les fêtes, tu n'as pas une adresse secrète par hasard ?