mercredi 10 février 2010

L'auteure de février (Austen, Bernheim, Tong Cuong)

Bonjour Jane, Valérie, Emmanuèle
Bonjour les zotres

En février, je lirai un de ces 3 livres. A vous de choisir lequel en votant dans la colonne de gauche.

Lady Susan
Jane Austen


Je n'ai jamais rien lu d'Auten. J'ai vaguement tenté celui-ci l'an passé mais faute de motivation j'ai dû abandonner vers la 5e page sans avoir compris grand chose. Les avis abondent sur la blogosphère : négatif chez
Pink Canary et chez Praline et positif chez Lou et Malice, sur Rue de Siam et sur Les livres de Georges Sand et moi et plein d'autres blogs.

4e de couverture
Une veuve spirituelle et jolie, mais sans un sou, trouve refuge chez son beau-frère, un riche banquier. Est-elle dénuée de scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s'amuser ? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question. Grande dame du roman anglais, Jane Austen trace le portrait très spirituel d'une aventurière, dans la lignée des personnages d'Orgueil et préjugé et de Raison et sentiments.


Le cran d'arrêt
Emmanuèle Bernheim


De l'auteure j'ai lu et aimé
Sa femme. Bizarement, je n'ai trouvé aucun avis sur la blogosphère. Ca serait peut-être l'occasion d'en rédiger un ?

Le 4e de couverture datant de 1985 est signé Philippe Sollers
Une jeune femme a l'habitude de porter dans son sac un couteau à cran d'arrêt.Un soir, en rentrant chez elle, elle s'aperçoit qu'il est couvert de sang. Que s'est-il passé ? A-t-elle cédé à l'envie sombre qui l'habite de poignarder un homme, au hasard, dans le métro ? Là, tout à l'heure, dans la bousculade ? L'a-t-elle tué ? Simplement blessé ?Elle mène l'enquête. Qui est cet inconnu ? Qu'est-il devenu ? Le lecteur, comme elle, va de surprise en surprise. N'en disons pas plus pour ne pas gâter son plaisir.Premier roman d'Emmanuèle Bernheim, ce livre s'impose d'emblée par l'intensité de son sujet et la force rapide de son écriture. Une femme n'a sans doute jamais écrit aussi durement, implacablement, de façon si fascinante et drôle, la guerre des sexes et le trouble malentendu d'où elle vient.


Noir dehors
Valérie Tong Cuong


Je m'attends à un livre très sombre et rock and roll (après tout l'auteure est aussi musicienne).
3 extraits sur
Le monde virtuel
Premières pages du roman
Revue de presse élogieuse mais forcément biaisée car officielle

Présentation de l'éditeur
Une nuit étouffante d'août à New York : soudain l'obscurité. L'électricité coupée par une panne complète dont on ne sait rien, la ville qui ne dort jamais devient un dortoir sauvage dans la pagaille. C'est une nuit hors du temps où deux hommes et une femme vont lier leurs différences, sortir d'eux-mêmes, quitte à risquer, à jouer, perdre ou gagner leurs vies. Ce sont des solitudes extrêmes qui vont s'entrechoquer. Il y a d'abord Naomi, la si jolie « pute à crack » enfermée dans un bar clandestin, chancelante et affamée de curiosité, sur laquelle veille jalousement l'énigmatique Bijou. Il y a Simon Schwartz, l'avocat médiatique, claudiquant du 36ème étage de sa tour abandonnée jusqu'au bas de la ville, monarque sans couronne, salaud qui cherche sa rédemption, et la trouvera dans les bras d'une femme qu'il n'a jamais possédée, et qui lui échappe toujours. Il y a Canal l'érudit en arts martiaux, Canal ainsi baptisé depuis qu'on l'a trouvé nourisson abandonné sur le trottoir de Canal Street à Chinatown, et que l'incendie du magasin où il travaillait sans relâche, a de nouveau jeté à la rue... En monologues nerveux, en glissements progressifs vers la folie ou la rédemption, en aperçus de leurs âmes agitées, nos personnages vont s'ouvrir à la liberté dans la nuit new yorkaise, hors de leurs limites, et se réveiller différents. Valérie Tong Cuong a superbement réussi ce roman choral, « short cuts » d'une visite dans les ténèbres.

4 commentaires:

Hugues a dit…

En attendant peut-être trop, j'avais été plutôt déçu par "Noir dehors"...

Mélopée a dit…

Lady Susan, pas accroché non plus ! Fini mais absolument pas inoubliable, je te rejoins.

DF a dit…

Ai voté - Bernheim, un peu par défaut: Jane Austen, j'ai assez vu... et V. Tong Cuong est, si je ne m'abuse, la coréalisatrice du film "Baise-moi", de V. Despentes - elle s'était exprimée dans la presse, et ce n'était pas très jojo à mon avis.

Au fond, je devrais AUSSI essayer de lire ce livre de Bernheim... surtout si personne n'en parle sur la blogosphère!

Cécile Qd9 a dit…

@ Hugues : j'imagine un bouquin rythmé, moderne, décoiffant

@ Mélopée : j'ai de + e + de mal à me pencher sur des auteurs antérieur à la seconde moitié du XXe siècle

@ DF : attends que je joue les cobayes avant de te lancer ;o)