lundi 4 août 2008

Les 5 livres que j'apporterai (au pique-nique livres échanges de ce soir)

Au revoir Alexandre
Bonjour aux livres échangeurs/seuses
Bonjour aux zotres

Je viens d'entendre qu'Alexandre Soljenitsyne est mort cette nuit. Je suis toujours quasi allergique aux romans russes et je n'ai toujours pas réussi à dépasser la page 60 de "Une journée d'Ivan Denissovitch" (1962) mais respect. Je crois d'ailleurs avoir apporté ce roman lors d'un précédent dîner livres échanges. Ce soir, j'apporterai tout autre chose.


Mon chien Stupide
John Fante
Ce roman culte de John Fante est sans doute surcôté mais il se lit sans déplaisir en raison de l'humour décalé qui émaille ce récit familial conté par un scénariste sur le déclin, un père de 4 ados dépassé voire démissionnaire, un mari décevant et, comble du pire, possesseur d'un chien Stupide, énorme et obsédé.


Coyote waits
Tony Hillerman
Les polars de Tony Hillerman sont excellents d'une part, bien écrits d'autre part et se passent, si j'ose dire, dans le coin de "4 corners", cet endroit où les états de l'Arizona, du Colorado, de l'Utah et du Nouveau Mexique se croisent perpendiculairement, là où vivent les Navajos et les Hopis. Hillerman, fin connaisseur de leurs cultures, fait de ces indiens les héros de ses intrigues passionnantes. Le site polar noir donne plus d'infos sur "Coyote attend" que j'apporterai en VO et dont voici le 4e de couverture en français :
"Cela faisait plusieurs semaines que Delbert Nez, un collègue de Jim Chee, souhaitait appréhender un suspect non identifié qui vandalisait et barbouillait de peinture blanche un relief basaltique au sud de Shiprock. Ce soir-là, Nez est tombé sur son vandale, mais ce dernier s’est révélé plus dangereux qu’il ne le croyait, et lorsque Chee est arrivé sur les lieux, c’est pour retirer le cadavre de Nez de sa voiture en flammes.À cinq kilomètres de là, un vieillard marche sur la route. Il tient une bouteille de whisky à la main et un pistolet glissé dans la ceinture de son pantalon. L’arme vient de servir. Lorsque Chee l’arrête, le vieil homme se contente de murmurer : « Mon fils, j’ai honte ».

La fille du goémonier
Colette Vlérick
Fresque sociale qui se déroule à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Je ne l'ai pas lue faute d'attirance pour le sujet et pour cette période (même si j'ai adoré Pêcheurs d'Islande de Loti). On dit beaucoup de bien de ce livre
chez son éditeur (logique) et sur ce site breton.

Mon cher Papa
Des écrivains et leur père
J'ai offert cette anthologie à qui de droit (mon cher Papa à moi) et son équivalent féminin à qui de droit aussi (ma chère Maman à moi). On y trouve notamment des pages signées Nimier, Montaigne, Renard, Ernaux (top) et forcément, le tartalacrémesque "Si" de Kipling.

Robin Cook
Le soleil qui s'éteint
Un polar comme je les aime : vraiment noir de noir, (bien) écrit à la première personne du singulier et plein de digressions psychologiques qui donnent une réelle épaisseur aux personnages. Certes, quelques coïncidences capillotractées jalonnent l'intrigue mais elles ne remettent pas en cause la qualité générale du texte.

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