lundi 17 août 2009

Gilles Cohen Solal (Strip tease intégral mais pas sexy du tout)

Bonjour aux éditions Eloïse d'Ormesson
Bonjour à celles et à ceux qui ont vu l'émission Strip-tease consacrée à Gilles Cohen Solal (1)
Bonjour aux zotres


Je me suis toujours demandée ce qui passait par la tête de personnes a priori saines d'esprit pour accepter d'être filmées par les caméras du magazine Strip-tease. Je crois qu'il existe peu d'émissions où il est aussi facile de passer pour le roi des cons, le plus gros des beaufs, le comble des nuls, le pire des enfoirés, le dernier des crétins libidineux. Parfois on tombe sur un client particulièrement gratiné qui réussit à passer pour tout ça en même temps.

Très honnêtement, je préfèrerais mille fois participer à Secret Story car y être ridiculisé(e) peut potentiellement rapporter de l'argent et est en grande partie lié aux manipulations de la production et aux interactions avec les zotres candidat(e)s pas toujours bienveillant(e)s. Dans Strip-tease, tu te ridiculises pour pas un rond et tout(e) seul(e) comme un(e) grand(e) devant une caméra qui ne cherche pas à scénariser ta vie (si ce n'est dans le choix des séquences retenues au montage) et ne fait que la suivre sans bienveillance (certes) mais sans intervention (a priori).

Aussi, je ressens souvent une gêne à regarder Strip-tease dont les "héros" (sic) sortent rarement grandis de l'expérience que je trouve assez cruelle, le profil des participant(e)s retenu(e)s faisant d'elles et eux des victimes souvent faciles : ado crétins, mères dépassées, sous-doué(e)s au top de l'inculture, aspirantes miss au charme au charisme proche de celui d'un extincteur, minets de tous poils, minables en tous genres, etc. On a droit, la plupart du temps à une brochette de bras cassés improbables aux Q.I. d'huîtres pas fraîches et l'image pathétique qu'ils renvoient d'eux-même me met mal à l'aise tant on les sent autant victimes de leur bêtise que de leur candide naïveté face à la caméra. De fait, je regarde peu cette émission mais j'ai fait une exception pour cette incursion dans le monde de l'édition.

Par certains aspects (mais hélas pour lui, pas par tous), le cas de Gilles Cohen Solal est un peu différent. Ce type, époux de l'éditrice Héloïse d'Ormesson et gendre du Jean du même nom, est un nanti (un parvenu si l'on en juge par ses confidences de dernière minute et par l'omniprésence des référence au fric, au coût des choses et aux signes extérieurs de richesse dans le reportage) rompu aux usages de la communication et on ne peut lui prêter l'excuse de la méconnaissance du milieu des media pour expliquer sa prestation aussi hallucinante que pathétique déjà évoquée chez Wrath et Mister In Cold Blog.

Les qualificatifs qui me viennent en priorité à l'esprit sont, dans le désordre : adipeux, mesquin, vulgaire, caricatural, ridicule, répugnant, stupide, vantard, adipeux (je l'ai déjà dit, ah bon ?). Il donne une image particulièrement désastreuse de sa petite personne (dans tous les sens du terme) et l'on se demande sur quoi repose son couple. Qu'y-a-t-il de séduisant chez lui aux yeux de miss d'Ormesson ? Certainement ni l'élégance de l'homme, ni la profondeur et la consistance de sa conversation. Alors quoi ? Mystère. C'est un cador au pieu ou bien est-ce juste totalement oedipien et inconsciemment destiné à faire chier son si spirituel, charmeur et charismatique papa à côté de qui bien peu de gendres il est vrai réussiraient à soutenir la comparaison ?

D'ailleurs, et c'est cette fois tout à son honneur, Gilles Cohen Solal ne s'inscrit pas du tout dans cette compétition perdue d'avance. Il est tout simplement baba d'admiration devant beau-papa et, apparemment, tout aussi gaga (du moins est-ce le discours officiel en public) devant sa fille et c'est peut-être le seul trait d'intelligence qu'on peut lui reconnaître dans le reportage : son aptitude à tenir sa place de prince consort et qu'on sort de cocktails en dîners, de signatures en interviews pour dire si longuement du bien de la belle-famille et si largement du mal des zotres.

Tout le microcosme littéraro-journalistique y passe (globalement les gens sont soit nuls, soit cons, soit incapables, soit tout ça à la fois) à commencer par ses auteur(e)s. Je pense que chacun(e) admirera le costard qui lui est taillé sur mesure par Gilles Cohen Solal. Untel est nul pour faire la promo de ses livres (cela dit, ce n'est pas faux), untel débarque à Paris dès qu'il s'emmerde trop en famille, untel utilise l'appartement d'auteur comme garçonnière, etc. Quant à la "star" Tatiana de Rosnay, si elle se faisait des illusions excessives sur son talent, elle doit commencer à relativiser un brin.

On est bien loin de la littérature me direz-vous. Ca ne tombe pas trop mal car, de ce que j'ai pu lire, ni Tatiana de Rosnay ni Eric Genetet n'en écrivent (voir ici et ma critique de Spirales à venir). Les zotres écrivain(e)s de l'écurie EHO (j'exclus Papa qui "donne" un bouquin de temps en temps pour renflouer les caisses), je ne sais pas. Ben oui, au fait, ils publient quoi chez EHO (2) ? C'est quoi le rôle d'un(e) éditeur/trice ?

Les plus idéalistes d'entre vous pensaient sans doute encore qu'il s'agissait de dénicher des manuscrits à la prose impressionnante, au rythme haletant, au sujet passionnant. Ben non, désolé, vous oubliez un détail de taille : une maison d'édition n'est pas une entreprise à but philanthropique, elle s'inscrit dans une réalité économique avec ses contraintes commerciales, sa loi de l'offre et de la demande, ses objectifs de rentabilité. Vendre des livres (ou des films ou des CD ou de la bouffe), n'en déplaise à certain(e)s, c'est aussi un business (3).

Même quand on a beaucoup d'argent à la base et a priori moins besoin d'en gagner qu'un(e) O.S. allant pointer sur une chaîne de montage pour nourir ces 4 gosses (Zola quand tu nous tiens), on ne crée pas une maison d'édition pour les mêmes raisons qu'une association d'aide aux victimes du Tsunami et, de l'argent, si on ne cherche pas nécessairement à en gagner beaucoup, on essaie vraisemblablement de ne pas trop en perdre. C'est humain non ?

Et quitte à ce que mon discours se démarque un brin des cris d'orfraies scandalisés de certain(e)s, j'ai trouvé que sur ce terrain là, celui du métier à proprement parler, les propos de Gilles Cohen Solal et Héloïse d'Ormesson étaient plus pragmatiques que cyniques, mesurés que scandaleux. Cohen Solal a bien précisé qu'EHO était dans le rouge depuis plusieurs mois. Je ne suis pas certaine que l'image donnée dans l'émission et la pub gratuite véhiculée sur certains blogs aident à redresser la barre (4) mais c'est un autre débat. Il explique aussi qu'une solution facile à court terme serait de se lancer (comme d'autres exemples plus ou moins connus dont feu Scali) dans la cavalerie éditoriale mais qu'EHO s'y refuse ce qui est tout à son honneur (voir ce qui fut dit ici-même, chez Irène et sur la Lettrine à propos de cette pratique).

Il est sans doute moins facile d'arbitrer entre publier ce qui peut potentiellement plaire au plus grand nombre (et donc rapporter du chiffre d'affaires) et ce qui présente de réelles qualités littéraires sans être forcément accessible à un large public quand on a une boite à faire tourner que lorsqu'on est devant sa télé en train de regarder Strip-Tease.

Pure hypothèse d'école : franchement, si vous étiez éditeur/trice, refuseriez-vous de publier le prochain livre de Marc Levy sous prétexte que c'est mal écrit s'il vous tombait dans le bec ? Il faudrait être vraiment stupide de se priver ainsi de revenus compensant les pertes occasionnées par les faibles ventes d'autres auteur(e)s moins prisé(e)s du public.

J'ai trouvé que le reportage posait bien cette problématique faute de la développer suffisamment. La qualité d'un livre ne garantit pas qu'on tient un best-seller et inversement, le succès d'un livre n'est pas la preuve du talent de son auteur(e). On sent bien que le couple improbable Ormesson/Cohen Solal (que ce dernier décrit comme l'alliance du filtre et de la guillotine) constitue les deux revers de cette paradoxale leçon éditoriale : chercher un(e) auteur(e) rentable n'est pas la même chose que trouver un(e) bon(ne) écrivain(e). Le dialogue du couple suite à la promesse hâtive (5) de Gilles Cohen Solal face à une bonne bouteille, un plat de truffes (met de circonstance !) et la paire de seins jeunes et fermes de Max Monnehay en est la preuve.

La vraie question embarrassante à mon sens réside dans le "pourquoi". Pourquoi Max Monnehay est-elle aux yeux de Gilles Cohen Solal un meilleur coup (littéraire évidemment, oh, qu'allez-vous chercher mauvais zesprits que vous zêtes !) que, au hasard, ben ch'sais pas moi, quelqu'un(e) de moins jeune et moins mignon(ne) ? Pourquoi un livre de commande alors que les manuscrits abondent ? Pourquoi cette proposition de signer pour un recueil de nouvelles érotiques précède-t-elle l'assurance que la demoiselle saura les écrire ? Ce mystère est bien moins épais que l'humour des deux complices à une époque où l'image d'un(e) auteur(e) (ou à défaut de belle gueule son aptitude à brouiller les pistes et à entretenir le scandale comme Houellebecq) semble souvent compter plus que son talent.

Que reste-t-il suite au visionnage de ce reportage certes édifiant ?
- un sentiment diffus de dégoût poisseux vis à vis d'un personnage "bon client" face à une caméra qui souligne ses bassesses,
- des bribes de réflexion quant aux difficultés traversées par le monde de l'édition et les paradoxes que la situation entraîne (dérive quantitative, débâcle qualitative).

Je me garderai bien cependant faire des raccourcis inconsidérés et de juger hâtivement l'ensemble des professionnel(le)s de l'édition à l'aune de l'exemple livré en pâture aux téléspectateur/trices et encore moins de considérer comme un scandale qu'une entreprise, même à vocation artistique et littéraire, cherche à faire des bénéfices.

Ce que j'aimerais cependant, mais là je rêve vraaaaaiiiiiiment, c'est qu'un jour on cesse de prendre le grand public pour un ramassis d'imbéciles (ce qu'il est peut-être dans une certaine mesure cela dit), qu'on arrête de lui dire que tout se vaut et qu'on commence à être à peu près aussi clair et précis sur la qualité ce qu'on lui vend à lire que sur celle de ce qu'on lui sert à bouffer.

En matière alimentaire on est désormais très (et de plus en plus) attentif/ve quant à la composition des produits, exigeant(e) sur les normes d'hygiène et vigilant(e) quant à la traçabilité, la chaîne du froid, tout ça. Ne devrait-on pas avoir aussi quelques exigences minimales vis à vis de ce qu'on fait avaler à notre cerveau même s'il me semble évidemment moins grave de vivre avec le virus Harlequin-Musso qu'avec celui du prion ?

A nous donc, de choisir attentivement nos sources d'approvisionnement littéraires, de privilégier la qualité de plume d'un auteur plutôt que son bagout ou sa belle gueule, l'accueil d'un(e) librairie de quartier à l'achat en ligne, les conseils de notre entourage aux sirènes médiatiques ou aux baromètres des ventes.

(1) Pour celles et ceux qui auraient raté l'émission, vous trouverez des liens dans les commentaires chez Wrath qui vous permettront de bénéficier d'une éventuelle session de rattrapage.
(2° début de réponse sur le blog EHO
(3) Il est d'ailleurs assez étonnant que cette vérité qui déplait tant sur le plan littéraire ne choque (plus) personne en matière picturale où l'on parle désormais ouvertement d'un marché et où les cotes d'un tableau peuvent s'envoler au delà de toute décence ou chuter le lendemain contre toute logique.
(4) A moins d'estimer que le dramaturge irlandais Brendan Behan est dans le vrai quand il affirme : «La seule mauvaise publicité, c’est votre notice nécrologique.» (citation trouvée chez Irène dans un article dont je reparlerai dans ma sélection bloggesque de dimanche prochain).
(5) Rappelons qu'elles n'engagent que celles et ceux qui les croient

17 commentaires:

Cynthia a dit…

Je trouvais plus juste de juger sur l'intégralité de l'émission que sur un simple extrait ;)
Le coco m'a l'air de connaître son métier mais, comme on peut le voir dans l'émission, se retrouve systématiquement coupé dans ses élans par sa femme.
A tort ou à raison? Le passage du resto avec Max "Monnaye" nous offre la réponse.
Il se dit lâche, aboie toujours plus fort que les autres et promet sans savoir comme pour évacuer sa frustration et se donner une allure d'homme de pouvoir.
Cela dit, le gars a été fidèle à lui-même jusqu'au bout. Ca ne le rend certes pas sympathique, simplement honnête.
Ce qui m'a le plus interloquée finalement, c'est le titre du blog des Editions d'Ormesson : " La petite maison qui a tout d'une grande".
Ca, ça fait peur!

Cécile Qd9 a dit…

@ Cynthia : assez d'accord avec toi sur le côté "carré" du personnage. On n'est pas trompé sur la marchandise... Quant au slogan d'EHO j'ai en effet hésité à signaler la similitude avec la pub Clio mais bon...

Francois Martini a dit…

À propos du recueil de nouvelles littéraires : c'est le seul genre de nouvelles qui se vend. À mon avis, GCS avait en tête le "Warm up" de Bénécicte Martin, dont Monnehay pourrait faire un bon remake (compte tenu que sa nouvelle érotique de Playboy est jugée excellente par GCS). Lorsqu'on apprend qu'EHO est dans le rouge depuis quatre mois, l'idée de GCS de faire un coup avec Monnehay n'est pas idiote. Est-elle bonne, je ne sais, mais on sait que dans les EHO, GCS est le caissier.

Quant à la scène de restaurant, elle est sans doute surjouée, mais rien de ce qu'on y dit ou entend n'est scandaleux. On est entre adultes et les allusions grivoises ne sont pas interdites (sauf à Téhéran, mais Paris n'est pas encore Téhéran).

Je trouve GCS extraordinaire dans son rôle d'affreux jojo. Il me plaît beaucoup. Je crois le bonhomme très sympathique, mais il devrait travailler chez XO. Quant à son opinion des écrivains, ma foi, …

Excellent article, Princesse de 9.

Cécile Qd9 a dit…

@ François : merci pour le compliment Mister M.

Je suis d'accord avec toi sur le côté non scandaleux de la scène du restaurant. Cependant, ce qui est dissible dans un contexte privé peut à mon avis devenir parfaitement déplacé (le coup du coût des truffes si j'ose dire) ou vulgaire (je t'interdis de te branler en le lisant) quand le contexte est public et, de fait, une scène filmée par les caméra d'une émission TV me paraît un bon exemple de contexte public. Mais dans mon esprit "déplacé" et "vulgaire" ne sont pas synonymes de scandaleux.

Je suis d'accord aussi avec ton analyse sur certaines motivations pratiques de GCS mais nettement moins sur le côté sympathique du personnage.

GCS affirme peut-être avoir lu la nouvelle érotique de Mahonney mais bizarrement c'est le seul moment du reportage où je ne le perçois absolument pas sincère ce que semble d'ailleurs confirmer le fait qu'il n'utilise pas l'argument de sa qualité quand sa femme lui dit qu'écrire des nouvelles érotiques n'est pas donné à tout le monde.

Quant à Warm Up de la Miss Martin, l'as-tu lu ? C'est l'exemple même de ce qu'on peut objectivement qualifier de TRES MAUVAIS livre...

Francois Martini a dit…

Warm Up était très mauvais, un modèle du genre. Mais la demoiselle avait posé nue dans une vasque de boîte de nuit pour Libé. Éric Dahan en avait fait la réclame et le livre s'était vendu. Monnehay aurait pu faire pareil, il me semble (à sa place, je n'aurais pas hésité, rien de tout ceci n'est douloureux).
http://anarcho-monarchiste.over-blog.org/article-7320994.html
(scroller jusqu'à "le retour du politique", un peu avant la moitié de la page).

M. a dit…

Bon, honnêtement je n'ai pas vu l'émissions et n'en ressent aucun regret. Pour moi tout ce monde de l'édition est très lointain et la photo choisie pour illustrer cet article en montre déjà bien trop sur l'adiposité de ce couple (dans tous les sens du terme).

M.

deparlà a dit…

oui, j'ai vu l'émission aussi et le zozo m'a paru particulièrement goujat. un type pas sympa, peut-être honnête comme le pense Cynthia, quoique, mais vraiment pas sympa, un frustré.

GCS a dit…

Bonjour,
le commentaire concernant ma lecture de la nouvelle érotique de Max Monnehay est excellent!
C'est le seul mensonge de l'émission, je ne l'avais , en effet, pas lu!
Pour le reste , à partir du moment où l'on choisit de se montrer, voir de s'exhiber, il faut admettre les critiques et je les admets.
La seule chose qui me dérange est le commentaire selon lequel quand je parle de l'appartement d'auteur comme d'un lupanar il ne s'agit pas une seconde d'Éric Genetet comme il est mentionné.
Si vous aviez regardé l'émission attentivement vous auriez très vite compris de quel auteur il s'agissait...
je souhaite donc que vous puissiez publié un rectificatif disant que l'auteur incriminé n'est pas É.Genetet, cela me dérange parce que c'est faux et parce que j'aime beaucoup sa future épouse.
le concernant je n'aurais jamais dit une chose pareille car c'est faux, et comme je l'ai dit le seul mensonge de l'émission concerne ma non lecture de la nouvelle érotique de Max et là je ne peux que vous féliciter de votre lucidité!
Pour finir que l'on me trouve gros, vulgaire, grossier, frimeur, alcoolique, castré par ma femme, incompétent, libidineux me dérange assez peu car dans chacune de ces assertions il y a un fonds de vérité!
Cordialement
GCS

Cécile Qd9 a dit…

@ François : le fait que tu parles de Warm Up m'a donné l'occasion de ressortir ce que j'avais écrit sur le sujet après l'avoir héas lu (voir le 19/08/09)

@ M : ah tu as tort c'était intéressant

@ GCS : Qui que vous soyez monsieur le tonton flingueur, merci pour ce commentaire.

Admettons pour Genetet et soit pour une modification mais je n'ai pas inventé le fait qu'il venait à Paris quand il en avait ras le bol de sa vie de famille à Strasbourg...

Pour la nouvelle de Max Monnehay, pas la peine d'avoir fait 5 ans d'études de psycho pour sentir le flattage de croupe potentiel. Les relations lors de ce déjeuner puaient le factice même de l'autre côté de l'écran.

GCS a dit…

Bonjour,
c'est vraiment moi qui suis l'auteur du commentaire sur votre blog...
désolé...
GCS

Cécile Qd9 a dit…

@ Monsieur moi : pas du tout de quoi être désolé. L'interview chez Elisabeth Robert est intéressante à divers titres. Je l'incluerai dimanche prochain à ma sélection de lectures bloggesques.

Quant à l'impact de l'émission sur la maison EHO, soyons lucides, qui a vu l'émission et surtout qui lit vraiment les blogs ? Une quantité infime de personnes qui ne boycotteront jamais un auteur parce qu'il est publié par telle ou tel (et qui de toute façon ne paient pas toujours leurs livres).

Francois Martini a dit…

Pour Gilles Cohen-Solal, voici le verbatim de l'extrait sur l'appartement d'auteurs.

GCS, Héloïse d'Ormesson est deux personnages féminins non identifiés.

GCS : On a un appartement d'auteurs donc on est sa soupape de respiration lorsqu'il en a marre de vivre avec sa femme et sa fille à Strasbourg.
HdO : Il est en pleine promo de son livre.
CGS : Il est en promo… Si c'est pour retrouver des soutien-gorge roses et panthère et des étuis de capote, ça m'intéresse pas. Voilà, c'est dit. C'est pas un lupanar.
X : Là, il y a peut-être une légère exagération dans les propos ?
GCS : C'est pas toi qui fais les lits dans l'appartement d'auteur.
HdO : Moi je ne fais pas les lits, je les défais…
GCS : Heu… ouais… enfin…
HdO : … et effectivement, on trouve de temps en temps des objets… inattendus.
GCS : Inattendus et…
HdO : … et surtout très féminins… dans les chambres d'auteurs masculins… qui n'ont pas le look absolu des travestis.

Nous savons pas ailleurs que Richard Andrieux vit à Strasbourg en famille.

J'ai même une idée à propos de la dame qu'il rencontre à Paris…

Cécile Qd9 a dit…

@ François : mouais bon, comme je le disais chez Wrath, je regrette d'avoir fait du name-dropping sur ce coup là et j'ai d'ailleurs modifié le passage concerné dans mon message.

Je ne souhaite pas non plus l'encourager en commentaires même sous forme de répétition rigoureuse de ce qui fut enregistré et diffusé à la télévision.

La vie privée d'untel ou d'untelle (voire d'untel et untelle) ne nous regarde pas d'une part et, d'autre part, sa divulgation (ou sa répétition y compris dans un lieu virtuel aussi peu vu/lu que ce blog) peut blesser leurs entourages respectifs.

E a dit…

Entiérement d'accord avec le dernier commentaire de Cécile.

Juan Asensio a dit…

Sur ce passionnant sujet, voir la une du Stalker.

Anonyme a dit…

Honnetement, pour travailler moi-même dans le milieu de l'édition, ça ne me choque pas qu'on publie un Marc Lévy à des fins commerciales, les éditeurs et consorts ont eux aussi besoin de manger ^-^
Néanmoins, la qualit du reportage de strip-tease réside avant tout en sa capacité à mettre à bas tous les préjugés sur le milieu (prestige, politesse, etc...) et montrer que, comme ailleurs, le sexe et l'argent y ont toute leur place- ainsi que les c....
(Mais quand même, ce GCS, il est incorrigible! sidérant qu'il ne se rende pas compte à quel point il se ridiculise!)

ACE a dit…

Je viens d'envoyer un manuscrit chez EHO, et je veux être publiée par cette maison ! Je pourrais écouter en boucle l'émission strip tease tellement il me plait d'écouter les répliques mordantes de GCS !