mardi 13 juillet 2010

Mon coach me dit tout le temps (de bien penser à m'hydrater)

Bonjour à celles et ceux qui transpirent
Bonjour à celles et ceux qui suent
Bonjour aux zotres

Au début je l'aimais bien mais je ne vais pas tarder à le haïr. Je parle de mon coach sportif qui continue à m'obliger à bouger mon corps (sublime certes mais paresseux) chaque lundi malgré la canicule !

C'est d'autant moins humain que ce fieffé sadique a désormais appris à compter jusqu'à 30 alors qu'au début, il arrêtait mes séries de mouvements à 20. Ca change tout. Tortionnaire !

Il m'appelle plusieurs fois par semaine pour me demander si j'ai des courbatures. Au début je lui répondais que non. Pas du tout. Et c'était vrai. J'aurais dû mentir car je suis quasi certaine que c'est ça qui l'a encouragé à prolonger la durée de mes supplices en séries de 50% : il veut que j'en bave, il veut que je souffre, il veut que j'ai mal. En bref, c'est une façon comme une autre pour que je pense à lui toute la semaine.

Il me dit aussi très régulièrement de penser à m'hydrater en précisant "plus tu t'hydrates, mieux c'est". Ah bon ? Vraiment ? Alors moi pour mettre toutes les chances de mon côté, j'ai complété ma posologie orale à base d'eau du robinet par des applications externes. Je me suis précipitée chez Yves Rocher et au Franprix d'en face pour compléter ma collection de crèmes diverses et variées, parfumées ou pas, colorantes ou non mais portant toutes la mention "hydratante".

Je sais, ça fait moins classe que Clarins et Estée Lauder mais on n'est pas sur un blog cosmético-girly ici ! En outre, l'idée qu'une vague pommade me coûte un bras ou la peau de fesses me donne de l'urticaire ce qui, vous en conviendrez, est un paradoxe fâcheux en matière de soin dermatologique !

Ne négligeant aucune piste et profitant de tous les instants pour obéir à mon coach, j'ai aussi voulu m'hydrater au dedans comme au dehors dans ma baignoire et, faute de posséder un jacuzzi, j'ai décidé qu'à défaut de sentir de petites bulles se balader sur ma peau nue (je sais, ça fait rêver), j'allais les laisser titiller mon palais et jouer avec mes papilles. Si ça ce n'est pas de la pure conscience doublée d'un sérieux sens de l'adaptation, je ne m'appelle plus madame Qd9 !

2 commentaires:

ficelle a dit…

Tu es prête à tout pour saper le moral de ton coach ;-)

Cécile Qd9 a dit…

Le pauvre, il vaut mieux que j'évite de lui donner l'adresse du blog !