mardi 24 août 2010

9 (excellentes) raisons (pour lesquelles je retournerai à Florence bientôt)

Bonjour aux
Florentin(e)s
Bonjour aux zotres

Quelques infos sur la galerie des Offices
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Quelques infos (incomplètes) sur le porcellino

Quelques infos et photos florentines
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Quand on est touriste et que l'on aime Florence, il n'y a qu'une chose à faire aller voir le sanglier de bronze du mercato nuovo qui a inspiré un conte à
Andersen.

Le groin du bestiau est poli par les caresses et les frottements touristiques l'on rendu lisse et brillant. Il crache un filet d'eau fraîche qui s'écoule entre ses pattes avant. Il suffit de placer la main dedans avec une pièce de monnaie et de lâcher celle-ci en espérant qu'elle ne ricoche pas sur les grilles qui protègent le fond du bassin (et les pièces qu'il contient !) mais qu'elle s'enfonce au contraire directement dans le trou. Si c'est le cas, on a l'assurance hyper méga scientifique de revenir à Florence. J'ai parfaitement réussi le test et ça tombe bien car si je m'écoutais, je prendrais l'avion dès le week-end prochain ! Voici 9 excellentes raisons pour lesquelles je retournerai forcément à Florence sous peu.

1 - J'adore cette ville, son architecture, sa cuisine, sa langue, ses musées, sa culture.

2 - Ce n'est qu'à 1h35 d'avion de Paris.

3 - Les jardins Boboli (que j'ai visités) et Bardini (que je n'ai pas eu le temps de voir) doivent être superbes en automne et au printemps.

4 - Bien qu'ils surplombent le centre historique, il n'est pas possible en été d'admirer le coucher de soleil sur les toits de Florence en été vu qu'ils ferment respectivement à 18h30 et 19h30 : il faut donc revenir en automne ou en hiver pour ça.

5 - Comme je l'ai déjà expliqué avec émotion il y a quelques jours, les beaux bruns ténébreux locaux sont vraiment très beaux et j'ai envie de me pencher un peu plus (voire de m'étendre) sur le sujet. Ce n'était pas prévu mais il se trouve que j'ai embrassé un charmant italien pendant mon séjour. C'était si agréablement proposé à base de moult "Tchétchilé" langoureux (et moi qui croyait que Cécile en italien se disait bêtement Cecilia), de sourires divers et de variations intéressantes et vibrantes autour du thème de la "bellissima donna" (moi donc) que ça aurait été vraiment idiot de refuser.
Après de sublimes spaghetti alle vongole, 1/2 bouteille de rosé, un tiramisu fameux, 1 verre de Limoncella (offert), une rose rouge (offerte itou : les italiens ne reculent décidément devant aucun cliché) et 2 expresso stretissimo et calorissimo, ça paraissait un truc à la fois terriblement tentant et radicalement local à tenter : embrasser un italien. Un peu comme une promenade de nuit en bateau-mouche sur la Seine sans la nécessité de la petite laine pour se prévenir de la fraîcheur de la brise.
Il n'était pas brun et il avait les yeux bleus mais ça faisait bien longtemps qu'on ne m'avait pas embrassée comme ça. Aussi bien je veux dire... de la vraie pelle de concours à enseigner dans tous les manuels, du pur baiser de cinéma (mais en mieux car en vrai) sur les quais de l'Arno face au pont Vecchio dans la douceur de la nuit estivale. Il ne manquait que la sérénade.
Je crois qu'il aurait manqué un je-ne-sais quoi de terriblement romantico-guimauve à mon séjour sans cet épisode aussi agréable que furtif. Un moment mémorable et quasi parfait en l'état. Vraiment. C'est peut-être à ça que Madonna pensait quand elle a proclamé le célèbre "Italians do it better" parce que, pour le reste, même si mes tentatives italiennes tant passées à Paris que récente à Florence ne sont pas suffisamment nombreuses pour constituer un échantillon représentatif, un doute m'habite... (suite effacée).
Après de longues hésitations et divers remaniements de prose, j'en suis arrivée à la conclusion qu'en écrire plus ici (même le plus métaphoriquement possible) était plus malveillant que drôle. Je zappe donc le récit de la fin "précipitée" de cette rencontre aussi improbable que globalement charmante.

6 - Je compte bien me remettre sérieusement à l'italien et éprouver mes progrès linguistiques sous peu (voir début du point 5).

7 - Certes, j'ai rapporté des pâtes aux orties et d'autres à la truffe blanche, mais je n'ai pas eu le temps de retourner dans cette petite boutique de la petite rue San Antonio pour acheter des pâtes fraîches aux parfums respectifs de limone (citron) et arancia (orange) ! Sans compter 2 ou 3 zotres goûts non trouvables à Paris, le tout à des prix certes élevés mais non touristiques.

8 - Je ne suis pas allée à la galerie des Offices. C'est un peu comme si un(e) touriste venant à Paris n'allait pas au Louvre. A première vue c'est une décision idiote mais lorsqu'on dispose de peu de temps, qu'on n'a pas envie de faire 2 heures de queue parce qu'on est en pleine période touristique, qu'on doit faire des choix tant il y a de choses à voir et à visiter, qu'on n'est qu'à 1h30 d'avion et qu'on compte bien revenir en réservant cette fois son entrée aux Offices pour ne pas attendre bêtement, ce choix se défend surtout quand on est allé à l'Academia, à la galerie Palatine, à la galerie d'art moderne (comprendre peintures du XVIIIe et XIXe siècles) et dans une tonne d'églises baroques et Renaissance et qu'au bout d'un moment, trop de quattrocento et de cinquecento finissent par tuer la première comme la haute Renaissance (ce qui, convenez-en, est pour le moins paradoxal s'agissant de Renaissance !).

9 - Je n'ai pas goûté à la célèbre bistecca alla fiorentina qui n'est ni plus ni moins qu'une pièce de boeuf (en théorie uniquement d'une certaine race locale mais dans la réalité c'est diffi-Tchéchilé à vérifier) cuite à la braise d'une certaine façon et juste salée et poivrée. Dans la pratique, le morceau fait entre 600 et 800 grammes et ce "léger détail" fait que je me dis que, malgré le point 5, il faut absolument que je retourne à Florence accompagnée histoire de partager une pièce de viande... et plus si affinités !


N.B. : ces 3 photos ne sont pas de moi. Je n'aurais d'ailleurs pas pu prendre la 2e car les photos sont interdites dans pratiquement tous les musées (et dans beaucoup d'églises).

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Ha, ha, ha !!!!

Pour appuyer ton propos du paragraphe 5 et en tenant compte du fait que je ne me base pas non plus sur un échantillon représentatif et encore moins exhaustif... je dirais donc, selon la méthode empirique de moi-même personnellement, que les Italiens, c'est un peu "Beaucoup de bruit pour rien". Mais agréable dans le fond (sic).

SAS

Hugues a dit…

Euh... Cécile... L'exceptionnlle forme littéraire de ton 5) fait que je ne suis pas certain d'avoir compris... Si tu peux m'expliquer à l'occasion (y compris en mp le cas échéant) :-)

Cécile Qd9 a dit…

@ SAS : Je n'aurais pas mieux dit que Shakespeare !

@ Hugues : en fait j'ai décidé de sucrer certains passages du fameux point 5. C'était méchant.

Anonyme a dit…

En édulcorant le § 5, tu livres une nouvelle info qui en dit long... Cela dit un quart d'heure peut parfois être long, très long...

SAS

DF a dit…

A savourer, mais pas en voiture:

http://www.laliberte.ch/?contenu=article&article=43872

liliba a dit…

De la "pelle de concours"... mouarf, morte de rire ! Mais ça donne envie de voyager...

Cécile Qd9 a dit…

@ SAS : On va dire que se fut un 1/4 d'heure aussi court que bref !

@ DF : impossible de lire le lien

@ Liliba : je confirme. A classer dans un top 9 des plus beaux baisers !