La petite fille de Monsieur Linh (de Philippe Claudel)

Bonjour Christophe
Bonjour les zotres

J'ai offert La Petite Fille de Monsieur Linh à Christophe au mois de février après qu'il ait gagné (haut la main) mon graaaaand concours de la Saint Valentin. En fait ce n'était pas mon premier choix mais de bêtes questions d'emploi du temps m'avaient empêché d'acquérir le Greggio ou le Jaenada envisagés initialement.
L'essentiel est que Christophe ait aimé sa lecture. Il faut dire que je ne prenais pas un risque considérable. Après avoir lu et adoré les Ames grises (voir ici) j'avais trouvé sur la bloggosphère moult critiques élogieuses de cet autre roman de Philippe Claudel, souvent préféré aux Ames grises. J'ai aimé mais je ne partage pas cette préférence.

Le sujet

Monsieur Linh a quitté son pays où toute sa famille est morte avec comme seuls bagages une petite valise, une poignée de terre de son village et la petite fille, miraculeusement survivante d'une explosion qui tua son fils et sa belle-fille. Il débarque avec l'enfant dans un pays dont il ne sait rien et ne comprend rien.

Mon avis

Il est des livres dont on ne peut tout simplement pas parler. Je ne peux pas dire pourquoi j'ai aimé, je ne peux pas dire pourquoi je n'ai pas aimé. Je ne peux même pas dire à quel autre roman français lu récemment il m'a fait penser sous peine de trop en dire sur l'un et l'autre.
Il faut vraiment que chacun(e) découvre ce court roman par lui/elle-même. Disons seulement de façon très élliptique qu'il y a quelques invraisemblances en cours de récit mais peu importe, le livre est un condensé d'émotions et mieux vaut tourner les pages près d'un paquet de kleenex sous peine d'irritation saline de vos douces joues.
En fait, ce que j'ai moins aimé dans ce livre que dans les âmes grises, c'est l'écriture. Le rythme est assez lent, empreint d'une certaine naïveté justifiée mais qui moi ne m'intéresse pas forcément quand je lis un roman. J'aime les proses moins gentilles, plus choc.

Conclusion

J'ai aimé ce livre. Sincèrement. J'ai été séduite, émue, pas emballée. Il ne me marquera pas comme les âmes grises ont pu le faire. Question de goût personnel plus que de qualité.