Bonjour nous
Bonjour les zotres
Je suis une femme fondamentalement profonde et je peux atteindre un degré d'implication et de ferveur quasi mystique que vous ne soupçonnez pas. Elle s'épanouit dans certains lieux propices à la méditation et aux échanges d'idées. Le presbytère de Noël Saint Martin en est un.
Situé au milieu de nulle part dans un coin perdu de l'Oise qu'on est content(e) de dénicher pour un week-end mais ravi(e) de ne pas habiter à l'année, la maison se compose de deux bâtiments du XIe et XVIIIe (siècles, pas arrdt). Je sors la vanne à chaque fois mais elle m'amuse encore et pensez à mon nouveau lectorat.
L'agencement sinueux des pièces, les boiseries ominprésentes, les parquets anciens, le feu de cheminée crépitant et les tomettes superbes lui confèrent un charme certain accentué par le sourire des hôtes. Les chambres d'hôte dans des camaïeux de beiges et de gris ont un côté bonbonnière XVIIIe où les broderies et autres ouvrages de dame recouvrent tout ce qu'il est possible de marquer d'initiales, de monogrames, de motifs au point de croix, broderies anglaises et que sais-je encore moi qui n'en suis pas une (dame).
J'avais apporté des chocolats (belges) et du champagne (rémois) mais pas mon maillot de bain... trop bête. Il faudra que je revienne l'été prochain histoire de me moquer du bon sens qui consisterait à tenter de bronzer plutôt à Essaouira au Maroc que dans l'Oise entre Compiègne et Senlis.
En face de la maison, une chapelle romane me rappelle celle de mon enfance non parce qu'elles se ressemblent mais parce que toute chapelle romane me ramène forcément à la mienne.
Visite complète des lieux ici. Il manque cependant l'odeur du pain grillé et des croissants chauds, la majesté obèse des trois chats, le vernis rouge des décorations de Noël et les cadeaux au pied du sapin.
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2 commentaires:
On y ferait bien un petit séjour...
Je confirme que ça vaut le détour...
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