C'est bon (c'est basque)

Bonjour aux basques
Bonjour aux zotres

Quoi de mieux, après une bonne petite pièce sur tourne autour du thème de l'obésité, que de se restaurer dans un resto basque en compagnie de l'auteur, de deux copines et de quelques pichets de sangria ? Bah rien !

Nous nous sommes interrogés sur les hommes, les femmes, le courage, la vie, la séduction, le sexe, tout ça quoi. La sangria n'est sans doute étrangère ni à l'intensité ni à la profondeur de nos réflexions.

Jérémy pose.
Véronique médite peut-être sur la suite des aventures de Brandon Gougat sur son blog.

Nathalie zoome à tout va entre deux éclats de rire. On attend cette photo chez La Peule Blanche.

Le restaurant est minuscule, la décoration pour le moins dense et thématique (produits régionaux, vues locales, joueurs de rugby habillés, etc.).

L'accueil est résolument décontracté, le ton au tutoiement, faussement bourru mais vraiment chaleureux et plein de cet humour vache distillé avec un regard malicieux que j'adore. D'emblée on se sent bien, on se laisse plus ou moins guider par le patron plutôt que par la carte. A-ton vraiment le choix d'ailleurs ? Les tapas délicieux s'enchaînent (moules citronnées, chipirons frits, rognons au poivre vert, charcuteries basques, poivrons marinés, tortilla généreuse, etc.) et les pichets se vident.

A la fin du repas je suis allée demander la carte du restaurant au bar.
- je n'en ai pas et puis pourquoi tu veux une carte d'abord ? Tu veux me faire de la pub c'est ça ?
- ben oui...
- bah malheureuse ! Pourquoi faire ? Pour que je les refuse à l'entrée parce que je n'aurai pas assez de place ? Toi tu te souviens de l'adresse, pas vrai ?
- ben oui...
- Bon, eh bien tu la gardes pour toi et tu reviens me voir !

Rien que pour ce dialogue limite surréaliste, j'adore. J'ai d'autant moins de mal à obéir aux ordres du patron que je ne me souviens pas du nom et de l'adresse exacte des lieux. Sachez juste que c'est bon, basque et rue Keller (qui n'est pas si grande).