Lectures bloggesques (semaine 03 2009)

Bonjour Alinea
Bonjour Axèle
Bonjour Daniel
Bonjour Miss Zen
Bonjour les zotres

Dans quelques jours ce message sera "reclassé" à la date du dimanche 18/01/09 puisque c'est la date à laquelle il était supposé paraître.

Quand Daniel suggère une nouvelle orientation de carrière
Gardien(ne) de l'Ile Hamilton pendant 6 mois pour un salaire de 150.000 $ australien soit 75.000 €. Il y a pire comme job mais je crains la concurrence (il paraît que le site qui présente l'île et le boulot a été assailli et que le serveur a été saturé dans les heures qui ont suivi la mediatisation de l'info). Moi je commence les cours de plongée dès demain...


Quand les femmes sont trop gentilles
Il y a quelques lustres, j'ai lu un livre américain qui s'intitule en français "Le complexe de Cendrillon" et dont la théorie assez juste à mon avis consistait à expliquer qu'à niveau de compétences et qualifications égales par rapport à un concurrent masculin, une femme avait toujours plus ou moins tendance, inconsciemment (ou pas) à s'auto-dévaloriser par rapport à lui. L'auteure allait plus loin en évoquant également des situations bien connues de la vie quotidienne telles que la prise de parole par exemple. C'était passionnnant.
Le livre évoqué sur Bamboo au féminin part d'un constat similaire : beaucoup de femmes sabotent leur propre carrière en étant "trop gentilles" ou plutôt en ne s'affirmant pas assez et en manquant de vision stratégique/réseau/politique, terrain où les hommes excellent. Pas étonnant me direz-vous, puisqu'en shématisant certes à grands traits on peut dire encore de nos jours que les petits garçons sont élevés pour une vie sociale/de groupe et les filles programmées pour une vie conjugale/familiale (la composition de la hotte du Père Noël et le sacro-saint "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" ont la vie dure).


Quand Alinea pose une question idiote (ben si quand même... ;o) )
Une anecdote efficace. La vérité sort de la bouche des ados et Miss Alinéa la restitue avec humour.


Quand Miss Zen ne bosse pas alors que Rachida si
Merci pour ce beau message touristico-parisien et pour le paragraphe concernant Rachida Dati. Oui c'est agaçant, paternaliste, déplacé et hors de propos de pérorer sur le fait de savoir si elle avait le droit ou pas de retravailler si vite après son accouchement. Ca démontre à quel point notre société est encore sexiste et se croit obligée de juger les comportements féminins, surtout s'ils concernent son vagin à un titre ou un autre... Et quand c'est une autre femme qui le fait, je trouve ça encore plus nauséabond.


Quand le tigre bouffe une proie facile

Le 13 janvier, j'annonçais fièrement à mon fidèle lectorat et à la face du monde médusé, que je venais d'atteindre le cap symbolique des 500 contacts facebook. A cette occasion, Mister In Cold Blog a transmis un lien fort intéressant vers un article du magazine en ligne Le Tigre dont l'auteur tente de démontrer (et y parvient assez bien) les "dangers" d'une surexposition personnelle sur le net via Flick, facebook, et autres outils de communication ou réseaux sociaux. En sélectionnant un quidam "presque" au hasard à partir de photos publiées sur Flick (le terme presque a ici son importance), l'auteur de l'article s'est amusé, aux dépends de sa "victime" à reconstituer sa vie... Tout y passe, le prénom de sa copine, le nom de sa boite, ses derniers lieux de vacances, etc. Il a tout trouvé y compris son numéro de portable, l'adresse de ses parents, etc. Le résultat est implaccable mais pas si révélateur et surtout, le procédé manque un brin de panache (l'auteur avoue lui-même avoir trouvé une proie facile).

Bah, oui... pas besoin de faire partie des R.G. pour se livrer à cette petite expérience pas si diffi-Cécile que ça à mener quand on a un peu de motivation et beaucoup de temps à perdre. Il m'est même arrivé (avant l'avénement du net) de retrouver le nom, l'adresse et le numéro de téléphone de quelqu'un à partir de son prénom et de son arrondissement (OK la personne en question ne s'appelait ni Isabelle ni Michel). En outre, le monde virtuel parisien (j'imagine que c'est idem en province) est un microcosme et les tentatives de cloisonnement hermétique sont complètement illusoires. Autant en être conscient(e) et bien réfléchir à jusqu'où on veut bien aller dans l'exposition de soi et de son entourage (inscription sous son nom ou un pseudo, affichage de photos de soi, de ses ami(e)s, enfants, etc., détails ou anecdotes professionnelles, etc.).

Par exemple, je me suis fixée quelques règles "de base" sur ce blog, notamment :
- ne pas parler de mon travail (même si je peux à l'occasion raconter quelques anecdotes de bureau complètement anonymes et innocentes qui auraient pu se dérouler dans n'importe quelle autre entreprise),
- ne parler et ne montrer que des photos de moi (et éventuellement de participant(e)s aux DLE car ce sont des réunions publiques dans des lieux publics) et jamais de mon entourage ou ma famille (ah si, une fois j'ai mis en ligne une photo du chien de mes parents).

Et même en faisant un minimum "attention", on n'est pas à l'abri de (mauvaises) surprises ! En tapant mon nom sur google, je me suis aperçue qu'on aterrissait sur mon blog (bizarre car je n'ai inscrit mon nom nulle part dessus) et je me suis aperçue également qu'il était affiché sur le site "Chez les filles" !!! Gloups, j'ai remédié à ça immédiatement mais je me suis promis de refaire le test de temps à autres pour voir où j'apparaissais exactement.


Petites phrases de la semaine

Lu sur Bamboo Blog : Winston Churchill : « Réussir, c'est aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme. »

Lu dans "Comment lui dire adieu" de Cécile Slanka : "Je te laisse la voiture dans l'état où tu as mis mon coeur" (P.95) ou encore "Puisque tu me demandes sans cesse de rompre avec le quotidien..." (P.38