Tu sais que tu es aux USA (quand la déco des restos ressemble à ça)

Bonjour aux amateurs/trices de nourriture cajun
Bonjour aux adorateurs/trices de spicy food
Bonjour aux zotres

Toutes les bouteilles ci-dessous contiennent des sauces pimentées ou très pimentées (voir les noms sur les étiquettes tout en bas).

Tu sais que tu es aux USA (quand un menu dégustation pour deux pourrait alimenter l'Ethiopie pendant 10 ans)

Seven Heaven ou Heaven Seven ou quelque chose comme ça (je ne sais plus trop et peu importe) est un excellent restaurant Cajun en plein centre de Chicago où j'ai mangé des beignets de tomates vertes pour la première fois de ma vie. C'était divin. Gras mais divin. Ce que vous voyez sur la photo n'est qu'une petite partie de ce qu'on nous a apporté. Nous étions trois et nous avons dû manger à peu près 40% de ce qui est passé sur la table et qui, normalement, est servi pour deux ! Surenchère de calories, gâchis monumental de nouritures grasses aux portions génératrices d'obèses, diabétiques, victimes de cholestérol, etc. face auxquelles les américains se donnent bonne conscience avec ces fameux doggy bags systématiquement proposés. Je répète, tout du soft crab cake à la sauce au miel (que de souvenirs en redécouvrant ce plat) en passant par la soupe de tortue, la polenta de patate douce, le muffin de maïs et le steak cajun était délicieux, vraiment... mais vraiment trooooooop !

Le MCA (Museum of Contemporary Art of Chicago)

Bonjour aux fans d'art contemporain
Bonjour aux zotres

Qu'il neige, qu'il pleuve ou qu'il vente (et dieu sait s'il vente, neige et pleut à Chicago !) ce trio jaune accueille les visiteurs/ses du MCA of Chicago.

Etre un(e) touriste et ne pas maîtriser l'anglais peut avoir des avantages. Ainsi, un contresens évident à propos de l'expression "feel free" nous permit d'entrer sans payer dans le musée. L'idée du caissier n'était pourtant pas de nous offrir notre entrée






De même, lorsque j'ai demandé si j'avais le droit de prendre des photos et que l'on m'a répondu "dans le hall et dans l'escalier mais pas dans les salles", j'ai décidé de suivre cette indication au pied de la lettre. Lorsqu'un gardien est venu me voir parce que je photographiais un mobile de Calder, j'ai pris mon accent français le plus innocent et le plus charmant en disant en substance "Oh, really ? I'm sooooooo sorry. I just asked and they told me that...".



Quant aux escaliers, ils ne savaient pas qu'ils avaient affaire à une multirécidiviste de la photo de marches et de paliers ! Les poissons rouges du bassin en sous-sol ajoutant une note coloré et un peu de mouvement à cet univers froid et quasi clinique.









Ah tiens, je m'aperçois que je n'ai pas parlé de la collection. Eh bien, peu d'artistes connu(e)s (de moi en tout cas ce qui ne veut pas forcément dire grand chose dans l'absolu), des choses intéressantes, d'autres moins, des concepts étonnants, d'autres faciles... un musée d'art contemporain quoi...

Tu sais que tu es en Amérique (quand le président est célébré comme un héros)

Bonjour Barack
Bonjour les zotres

Obama est un "enfant du pays" et Chicago ne perd pas une occasion de montrer sa fierté et son soutien au nouveau président.

Comme dirait la mère à Napo qui causait le français comme une vache corse :
"pourvou qué ça doure"...

Caricatures et propagande (pendant la première guerre mondiale)

Bonjour aux caricaturistes
Bonjour aux pamphlétaires
Bonjour aux zotres

C'est enfoncer des portes ouvertes que de dire que la communication est aussi une machine de guerre. On n'a pas attendu le XXIe siècle pour le penser, la preuve en image.


J'aime bien le concept de "mort sans utilité et sans honneur" comme si les trouffions de 20 piges canardés dans les tranchés en 17 hurlaient de joie et saisissaient l'intérêt de la situation ! Où est l'honneur et l'utilité de Verdun ? du Chemin des Dames ? par exemple...


Les images étaient éloquentes et la caricature féroce pour ne pas dire moyennement fine comme l'attestent les affiches ci-dessous consacrées à Zola et Dreyfus. Je n'imagine pas que l'on puisse se livrer à des attaques aussi dures de nos jours.

Invalides (section première guerre mondiale du musée des armées)

Bonjour aux taxi
Bonjour aux habitant(e)s de la Marne
Bonjour aux zotres

J'adore le musée des armées et plus particulièrement les sections consacrées aux deux guerres mondiales.

J'ai regretté qu'il soit si tard quand mon père et moi sommes arrivés sur place (laissant ma mère à la librairie). Nous ne disposions que d'une demie heure pendant laquelle nous avons parcouru au pas de charge (pas si déplacé dans un musée militaire) les salles dédiées à WW1.

A mon avis, le temps de tourner l'engin de 20 degrés, les soldats chargés de le manier étaient morts 10 fois !

Let me introduce you (to Porcopolis)

Pour moi, partir en voyage sans rapporter au moins un cochon c'est un peu comme sortir des toilettes (même celles ci-dessous) sans se laver les mains.

Avant hier je vous ai expliqué le nom et les surnoms de Chicago. Vous comprendrez donc aisément que la petite bestiole ci-contre destinée à peupler mon immmense lit trèèès vide ne pouvait s'appeler que Porcopolis.

Tu sais que tu es aux USA (quand les toilettes ressemblent à ça)

Bonjour aux dames (ou messieurs) pipi
Bonjour aux zotres

Ci-contre les toilettes du musée d'art moderne de Chicago (le Mac quoi...)

Ici vous êtes en sous-sol de l'immense et prestoigieux Museum of arts of Chicago.

Les toilettes "Nouille/art déco" de l'étonnant (sur le point architectural) et mythique (sur le plan sucré) Cheese Cake Factory !

Invalides (marbres au sol)

En fait, ce que je préfère dans la partie des Invalides où repose le tombeau de Napoléon entouré des sépultures de quelques zotres personnages illustres (dont Joffre je crois), c'est le sol de marbre.

J'aurais volontiers tout photographié pendant des heures mais j'imagine que mes parents se seraient lassés...

... et puis il était tard, le soir déclinait, la lumière était mauvaise et je voulais faire un tour à la section WW1 et WW2 du musée des armées.

Invalides (Tombeau de Napoléon)

Bonjour aux Napoléophiles
Bonjour aux Napoléophobes
Bonjour aux zotres

Ces photos sont limite atroces, beaucoup trop sombres en tout cas. Le jour déclinait et le lieu n'est pas éclairé...



Du marbre du sol au plafond, des dorures à profusion, des statues et des inscriptions pénétrantes à gogo, le prestige ne rime pas avec la discrétion et pas toujours avec le non goût non plus.

Tu sais que tu es en Amérique (quand la bouffe pour chien bat le pavé)

Devant l'entrée du James Hotel, une boiboite remplie de nonosses attire mon attention. Il s'agit d'une charmante attention destinée aux toutous frigorifiés. A 10 mètres de là, par moins 15 degrés celsius, un homeless tend un gobelet en carton en proférant moult "god bless you".

Imaginez le Crillon ou le Méridien étaler des gamelles de croquettes Royal Canin devant leur porte ! Juste impensable (et ce n'est pas plus mal).

Hotel (sweet hotel)

L'hotel s'appelle James (mais pas Bond) et est situé sur l'équivalent local des Champs Elysées mâtinés de rue du Faubourg Saint Honoré et de rue de Rennes (en fait ça ressemble (presque) plus à l'avenue Louise à Bruxelles ou (logique) à la 5th avenue à N.Y.).

Je dispose d'une petite suite avec 2 télé, 5 oreillers, divers gadgets plus ou moins utiles et je me dis qu'il y a vraiment pire comme conditions de séjour.

Invalides (extérieur)

Bonjour aux invalides de guerre
Bonjour aux valides civil(e)s
Bonjour aux zotres


Mes parents n'avaient jamais vu le tombeau de Napoléon. Qu'à cela ne tienne, hop hop hop, direction les Invalides. Demain, on entre...





Les trois photos du bas ont été prises le jour de l'enterrement de Lazare Ponticelli.

Compte rendu (du dîner livres échanges du mardi 20/01)

Bonjour à celles et ceux qui étaient au Buisson Ardent
Bonjour aux zotres

A la fin du DLE du mardi 20/01, je me suis dit grosso-modo « ah ! Il était vraiment sympa celui-là, je crois que c’était un des plus réussis depuis que ça existe » et, comme je me fais cette même réflexion quasiment à chaque fois, je finis par me demander :
- si je suis vraiment une femme objective,
- si je ne suis pas accro au concept.
Notez bien qu’il y a plus dramatique comme addiction, non ?

Cela dit, la dernière fois, moult ingrédients étaient réunis pour faire de la soirée un succès :
- une kyrielle de vieilles et vieux zabitué(e)s (évidemment pas par l’âge mais par l’ancienneté) pas du tout blasé(e)s, formant un noyau dur heureux de se retrouver (Pierre, Alexandra, Hugues, Nathalie, Isabelle, François, Christophe, Fabrice, Sylvie, Anne-Sophie, moi),
- des p’tis nouveaux aux univers et goûts littéraires très différents (Anne, Olivier, Guy, Arnaud, Jean-Christophe) insufflant un brin de nouveauté (des auteurs d’outremer, d’Afrique du nord, des polars historiques, de la fantasy et qui, j’espère, auront envie de revenir,
- la parution du livre de François, très heureux de nous présenter son bébé prénommé… heu… intitulé « Le temps »,
- une salle pour 16 personnes rien que pour nous où faire autant de bruit que nous voulions et où déballer nos bouquins sans gêner personne,
- une disposition sur deux tables séparées de 8 personnes permettant non seulement des échanges de livres mais aussi de vrais échanges à propos des livres avec ses voisins (ce qui est moins facile voire impossible dans une configuration d’une seule table de 16 par exemple),
- un dîner délicieux au Buisson Ardent (pléonasme) d’un rapport qualité prix imbattable puisque j’avais négocié à partir de l’alléchant menu-carte à 32 euros, une formule entrée + plat + dessert + 2 verres de vin + café pour 40 euros. Diffi-Cécile de faire mieux et meilleur.

Le prochain DLE aura lieu le jeudi 26 février à 20h00 au restaurant Thaï « Les 3 éléphants » rue Tiquetonne - 75002 Paris (Les Halles). Là encore, c’est délicieux, d’un bon rapport qualité-prix et il y a une salle au premier étage où nous serons tranquilles.