vendredi 30 novembre 2007

Salon du livre (de Science Po)

Bonjour les
livrophiles
Bonjour les
livrophages
Bonjour
les zotres

Le 60e salon du livres de Science Po aura lieu demain (samedi 1er décembre donc) en présence de plus de 120 auteurs qui dédicaceront leurs ouvrages.

Rendez-vous demain de 14h00 à 18h00 dans les locaux de Science-Po Paris au 27 rue Saint Guillaume (7e) sans oublier à 16h30, un grand débat sur le thème "Culture d'élite/culture gratuite".

Pour en savoir plus (infos pratiques, liste complète des auteurs et des intervenants), allez sur le blog livres échanges et, évidemment, sur le site du Bureau des Arts de Science Po.

Je croâââ que vu sous cet angle (j'ai tout de même un doute)


Bonjour les grenouilles
Bonjour lees crapauds

Bonjour les zotres


Voici le 3e tome de ma grande saga "j'ai testé pour vous une application débile et régressive sur Facebook". Je ne risque pas de tomber à court d'inspiration puisqu'il en existe plus de 10.000 à télécharger et bientôt leur nombre sera multiplié par 10. La plupart sont parfaitement inutiles.

Après "Quel légume êtes vous ?" et le très marrant questionnaire perso "vrai ou faux" auquel vous pouvez toujours vous essayer ici, voici "Lick my frog". Oui, je sais, même moi j'ai honte mais vous allez voir que le nom n'est pas le pire aspect de cet outil qui consiste à afficher une petite grenouille verte (cf ci-dessus) un peu béate sur son profil sous le message autoritaire "Click it to lick it !". Quand on obéit, un message idiot s'affiche, puis un autre si on clique une 2e fois, un 3e à la léchouille suivante, etc.

Afin d'éviter l'asile psychiatrique aux possesseurs de grenouilles (seuls autorisés à lêcher celles des zotres, faut pas déconner non plus), le nombre de clic est limité à 20 par jour. Au 10e clic, la grenouille mue et revêt un bel aspect arc-en-ciel. Mais ça, on ne le sait pas d'avance, c'est la surprise...

C'est Philippe Jaenada qui va être étonné de voir sa grenouille de toutes les couleurs suite à mes trois clics consécutifs ! Elle m'a dit "Kinda taste like chicken". Ouais, je confirme.

Ma grenouille perso vient de changer aussi. 27 coups de langue, la gloire quoi... bon OK, j'avoue, c'est moi qui ai donné la plupart d'entre eux. Les visiteurs doivent considérer que ça ne se fait pas de lécher la grenouille virtuelle d'une inconnue et, quelque part, je ne peux leur donner tout à fait tort. Elle arbore désormais un très joli pijama à pois rouges.

Je suis évidemment très impatiente de savoir à quoi elle ressemblera à sa 4e transformation et surtout au bout de combien de temps elle ressemblera enfin un vague prince charmant (je suppose que s'il existe un début de but à ce jeu ça doit être celui là, non ?).

En fait, si je vous parle de cette histoire de grenouille, c'est que la mienne vient de me donner un tuyau d'enfer (au sens propre du terme à mon avis) :
"Flying is simple, you just aim the ground and you miss".

J'adore et rien que pour ça je suis contente de posséder une grenouille virtuelle très camée-Léonne et un brin cochonne.

Prochain dîner livres échanges (jeudi 13 décembre)


Bonjour les
Livrophages
Bonjour
les zotres


Rdv à 20h00
le 13/12
CHEZ LAM


Comme d'habitude, toutes les info sont sur le blog Dîners Livres Echanges . Venez nombreux/ses.

English miam miam (iz trop goude)

Hello ze gourmet(e)s, Hello ze zotres

It iz ze very première fois que j'entends parler of vis book mais aïe fink it iz e perfect illustrachionne for vis message. Dou not weury for mon engliche, comme je suis on fessebouc, aï vais m'amélioring couic, couic, couic.


.
London iz désormais at tou aheurs quinze from Paris. It iz a big progress and Eurostar wants to fêter ça dignement. Vis iz ouaïe ils ont lancé "New London" une chaîne de Poscasts célébréting London. Ouane of ze programmes is des cours de cuisine by Abdel.

Abdel explaines "l'avantage avec moi c'est que vous apprenez la cuisine et l'anglais". Pour la cuisine c'est choure, for engliche c'est moins choure. Je vous laisse judgezes : "The mushrooms of Paris je les cut en deux et je vais les plonging dans l'eau".

Bref, vis iz very funny, the recettes are tipically engliche, very izi (comme la petite soeur d'E.T. -Private joke que je vous explainerai if iou want) and Abdel iz very sympathique.

En quelques minutes, Abdel nous apprend for exampel à couker de la "strosbeury's d'agneau" (e ouane and thousand feuilles agneau-fraise-agneau-fraise" az hi seize) ou de la "meat Paille" (parce qu'il y a de la viande sinon ça s'appellerait de la "fish paille").

Ze programm iz az délichieusse az the recettes (may be more !). Go régaling yourself ici :
English miam miam and enjoy !

Abdel's conclusion "Good miam miam and take e max de plaijeure"

Journée sans (Sarkozy)





Bonjour François
Bonjour les zotres




Quelqu'un dont j'ai oublié le nom et la fonction mais dont je crois avoir compris qu'il n'avait pas voté pour lui, a suggéré que le 30/11/07 soit décrétée "Journée sans" (Nicolas Sarkozy).

Manque de bol pour lui (snif snif) diront les anti-Sarko, ironie du sort (hé hé) ironiseront ses fans, le Président a fait une longue déclaration télévisée hier soir à 20h00 et il semblait dès lors plus qu'improbable que nos media préférés ne parlent pas de lui aujourd'hui et même excessivement diffi-Cécile qu'ils en parlent moins que d'habitude. De fait, la journée "sans" s'avère plutôt une journée "avec"...

J'ai décidé d'apporter ma contribution très... heu... "personnelle" à cette journée en mettant à l'honneur un homme que j'aime bien et dont on parle trop peu, un sarthois (comme moi), plein d'avenir et sympathique (pareil).

jeudi 29 novembre 2007

Eh oui, C'est comme ça (la la la la la)




Au revoir Fred
Bonjour Catherine

Bonjour les zotres


Le magnifique portrait ci-dessus est signé Benoît Peverelli et est issu du dossier du site de
l'Express (articles, diaporama, extraits audio) que je vous conseille vivement de découvrir. Suite au décès du cultissime Fred Chichin, les hommages se multiplient sur la toile et je viens de lire une interview Télérama, le très chouette billet du blog de Thomas Clément et l'hommage de L'atelier de Ted et eux . Emouvant.

Je fais partie de la génération Rita Mitsouko. Quand Marcia Baïla est sorti en 1985, j'étais en prépa et c'était énooooooorme. Ca ne ressemblait à rien au sens positif du terme. Jamais on n'avait entendu quoique ce soit de comparable à ce titre, à ce son, à cette voix et, depuis, on n'a jamais rien entendu de similaire non plus. Il va sans dire que j'ai le 45 tours quelque part dans un placard.

Je les ai vus une fois sur scène à Paris lors d'un concert qu'on peut hélas qualifier de raté. C'était leur première, Catherine Ringer était malade, elle chantait à peine, s'est faite siffler. C'était cruel et stupide et je ne garde pas un très bon souvenir de ce moment qui évoquait un peu une fin de règne, le déclin d'une splendeur. Je préfère garder en mémoire toutes les perles de la discographie des Rita Mitsouko, les moments passés avec eux aux Enfants de la Télé, les heures à danser sur leurs tubes en hurlant leurs paroles. J'écoute quelques titres sur Youtube en écrivant ces lignes et ça fait mal.

Vedredi soir (demain) à 20h45, France 4 diffusera un Taratata spécial Rita Mitsouko, d'ici là, régalez vous avec, entre autres :

Marcia Baïla (clip)
Culte forcément. C'est à jamais "LA" chanson des Rita Mitsouko.
Andy (live)
Le thème était gonflé et j'aime bien cette idée de drague directe au féminin (même si la fille se prend un rateau)
C'est comme ça
Visuel très "Rapido" et pour cause... Je ne compte plus le nombre de minutes qu'il m'a fallu pour reprendre mon souffle après tous les rocks que j'ai dansés là-dessus.
Les histoires d'A (finissent mal en général)
Elles finissent mal en général mais ce n'est pas une raison pour s'abstenir de les commencer.
On n'a pas que d'l'amour à vendre
(Y ad'la haine aussi). Le décalage entre le côté gai voire guilleret des musiques, la désinvolture apparente de l'interprétation et la noirceur des paroles était assez fréquente chez les Rita Mitsouko (souvenez-vous que "le petit train" parle des trains de déportation)
Singing in the shower
Chanson chantée avec les Sparks. J'adore. Je trouve qu'elle n'a pas eu le succès qu'elle méritait.

Catherine Ringer chantait "je n'veux pas t'abandonner mon bébé" et c'est Fred Chichin qui est parti finalement.

Les Abîmés (au théâtre du Petit Gymnase)






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Bonjour à celles et ceux
qui sont abîmé(e)s
Bonjour à celles et ceux
qui sont en bon état
Bonjour aux zotres


A retenir notamment de cette pièce qui se joue actuellement au théâtre du Petit Gymnase (tous les dimanches à 18h00) :
- un comédien extraordinaire dans le rôle d'Epinard (sans commentaire). Il ne joue pas son rôle, il le vit.
- Une excellente comédienne dans le rôle de Rachel surnommée "Elle" (ben oui, Rachel c'était trop normal comme prénom)
- Une bande son géniale à base de Radiohead (Creep), Oasis (Wonderwall), Nada Surf (Popular) et quelques autres (rock et electro).
Quelques imperfections mais, au final, un bon moment tonique.


Ma critique complète bientôt en ligne dans la section théâtre de the place to be .

mercredi 28 novembre 2007

Jargonitude (quand tu nous tiens)

Salutations aux
jargonnant(e)s
Bonjour les zotres

Ce soir je vais à ma 2e
République des Blogs aux Halles. Comme je suis une femme pratique et que je reçois quotidiennement l'espresso de Télérama, je me suis inscrite cet après-midi à deux sessions d'un séminaire consacré à l'aire du numérique qui se déroule à Beaubourg.

Ce séminaire sur deux jours aborde diverses questions liées au développement du "monde digital". Il y est question de son évolution, de ses limites, de je ne sais trop quoi encore sur lequel il est intelligent de se poser des questions à l'heure du web 2.0 (et nous dans tout ça et patati patata).

J'ai consciencieusement cliqué sur le lien ad hoc pour annoncer ma venue et découvrir le programme et je dois vraiment remercier les organisateurs de ce séminaire car ils m'ont offert un excellent moment de lecture quasi surréaliste ponctué de divers gloussements qu'on peut sans exagérer qualifier de rires.

Jugez plutôt :

Session 6 : "Objets communicants, web participatif et web pervasif"
La mobilité et les objets communicants sont les technologies les plus largement socialisées de ce qui semble conduire à une véritable incarnation des artefacts industriels par les individus psychiques et tout se passe comme si le sens de ce que Leroi-Gourhan appelait un "processus d'extériorisation technique de l'humain" comme délégation de ses fonctions vitales vers la technique commençait à s'inverser. La convergence des technologies transformationnelles et des milieux pervadsifs paraissent engager un processus d'intériorisation de la technique qui rompt avec les deux millions d'années au cours desquels se déroula l'hominisation comme extériorisation, et l'on peut en ce sens s'interroger en termes de "rupture anthropologique" - et se demander jusqu'à quel point ce renversement préserve non seulement l'intégrité individuelle, mais la sociabilité des organisations collectives.
Etc. etc. etc. Ca continue comme ça assez longtemps pour que je ne sois pas allée au bout de ma lecture.

Session 7 : "Nouveaux modèles économiques, questions juridiques, éthiques et sociétales"
Au début c'est vaguement compréhensible (donc pas drôle) et puis vient ce passage (parmi d'autres)
On voit ainsi l'ingénierie des métadonnées entrer en relation directe avec les structures élémentaires de la matière qui semble ainsi dépolyer sous nos yeux sa définition quantique par l'énergie et l'information où l'opposition forme/matière n'a plus cours.
Bla-bla, bla-bla, bla-bla-bla... Si ça vous amuse, l'intégralité du programme est
ici.



Si je vous raconte tout ça c'est pour réclamer votre indulgence si vous me croisez ce soir au Pavillon Baltard. Peut-être aurai-je quelques problèmes d'élocution, de petits tics nerveux, peut-être aurai-je l'air épuisée, blaffarde, défaite, peut-être esquisserai-je même quelques baillements impolis mais ce ne sera pas par ennui, par désintérêt pour la conversation mais en raison d'un légitime épuisement dû à une après-midi de masturbation neuronale et de tension des zygomatiques en pays lexicalement hostile.

Bon, c'est pas tout ça mais si je continue je vais me mettre dans le retard. Ca serait ballot de manquer le début au risque de ne rien comprendre ensuite...
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Séquence nostalgie (à la cité de l'architecture et du patrimoine)

Admirative des lieux

Emue par la beauté des pièces exposées

Heureuse de la visite

Certaine de revenir à la sublissime cité de l'architecture et du patrimoine


Ravie de certaines retrouvailles

Moins ravie par d'autres (mais il suffit de tourner la tête)

Déçue par certaines absences

Assaillie de (bons) souvenirs

Amusée par certaines remarques et comportements
(de circonstance ou pas)

Curieuse des marques du temps

gourmande des mini meringues
à l'azote liquide qui picotent drôlement le bout de la langue

Folle des coquilles saint jacques marinées et des gâteaux chocolat-pistache


Enivrée de Ruinart

Bien, tout simplement.

Merci

mardi 27 novembre 2007

Orgasme adulte échappé du Zoo (de Dario Fo et Franca Rame)





Bonjour
les adultes
Bonjour
les zotres
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Ne vous y trompez pas ! "Orgasme adulte échappé du zoo" n'est pas une N.ième pièce mettant en scène un trio de copines trentenaires célibattantes névrosées se racontant leurs mecs et leurs menus soucis. C'est beaucoup mieux que ça.
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Dario Fo, militant d'extrême gauche, anti-clérical notoire, provocateur et polémiste mais surtout prix Nobel de littérature 1997, a écrit avec Franca Rame, sa femme depuis un demi siècle, une série de monologues pour femmes.
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Trois d'entre eux sont actuellement joués au Théâtre du Petit Gymnase et c'est un VRAI régal. Si vous êtes adulte (échappé du zoo ou pas), courrez applaudir les trois excellentes actrices qui font vivre avec impudeur et sensibilité les trois femmes imaginées par le couple auteur.
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La salle est pleine, les rires fuzzent, les silences s'installent, l'attention et le plaisir sont là... l'orgasme théâtral (non simulé) n'est pas loin, il est au Petit Gymnase ! C'est trooooooop booooooon...
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Une interview du metteur en scène et quelques extraits de la pièce ici ou ici (à noter l'actrice en rose ne fait plus partie de la distribution et sa remplaçante est fantastique). Un résumé de la pièce et ma critique complète et élogieuse dans la section théâtre de The Place To Be.
Alors, ça vous donne envie ou pas (d'aller au théâtre) ?

lundi 26 novembre 2007

2 chansons du dimanche (même si on est lundi matin)

Bonjour aux chanteurs du dimanche
Bonjour à celles et ceux qui passent le lundi au soleil
Bonjour aux zotres


Je suis née un dimanche (d'après ce qu'on m'a dit ; je n'ai jamais vérifié) mais j'ai toujours détesté ce jour, leeeeeeeeent, triiiiiiiiiste, mooooooooorne. Depuis quelques minutes j'ai enfin une bonne raison de crier à l'unisson avec Michel Drucker (avec une pensée émue pour François Truffaut) : "Vivement dimanche !".

Pourquoi ? Parce que je viens de découvrir "la chanson du dimanche" sur le blog du
chauffeur de buzz et, 8 minutes plus tard (le temps d'écouter "Nicolas et Rachida" deux fois et d'être totalement accro), j'ai commencé à rédiger ce bla-bla bloggesque.

Si, comme moi, vous voulez en savoir et surtout en entendre plus sur ce duo créativo-politico-rigolo-chantant, courrez (virtuellement) voir :
- leur page
dailymotion
- leur page
myspace
- leur site internet très sympa

- leur blog très chantant

Parmi les commentaires sur myspace j'ai lu quelque chose du genre "Nicolas et Rachida est à la Chanson du Dimanche ce qu'Angie est aux Rolling Stones." A vous de juger. Voici deux exemples de leur talent choisis parmi les titres déjà créés. A suivre impatiemment toutes les semaines sur l'une des adresses ci-dessus...


Nicolas et Rachida



go go gringo !
envoyé par nakoneczny

dimanche 25 novembre 2007

Sigur Ross (Vidrar vel til loftarasa)

Bonjour à mes innombrables lecteurs/trices islandais(e)s
Bonjour aux zotres

J'ai sélectionné le groupe islandais Sigur Ross en video du moment (via You Tube) mais hélas le clip que je voulais plus spécialement vous montrer ne faisait pas partie de la sélection (voir colonne de gauche). Ca s'intitule "Vidrar vel til loftarasa", je ne sais pas ce que ça veut dire mais je suppose que le texte est plus ou moins en rapport avec les magnifiques images du clip.

Pour en savoir plus sur eux : article wikipedia, leur page myspace, leur site officiel , un article des inrocks du 22/10/07


Sigur Rós - Viðrar vel til loftárása
envoyé par kluless19

Un café (doux, fort et sucré)

Bonjour aux caféïnaccro
Bonjour aux zotres

Je suis accro. Pas au café mais à "le café", nuance. Cette magnifique video signée Emilie Tarascou et Stéphanie Marguerite illustre à merveille cette drôlissime chanson d'Oldelaf et Monsieur D. Le texte est génial, la musique guillerette, l'interprétation excellente !

On dit souvent que la manière dont on aime son café illustre la façon dont on aime faire l'amour mais vous constaterez ci-dessous qu'il est préférable de ne pas en abuser (du café !).


le café

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samedi 24 novembre 2007

Salon du livre (du Figaro magazine)


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Bonjour les lecteurs
Bonjour les lectrices
Bonjour les zotres
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Dimanche 25/11
de 13h30 à 18h30
Au Palais Brongniart
(Place de la Bourse)
Entrée libre
Info trouvée sur le blog de Caro[line]
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Suggestion pour vos cadeaux de Noël : un livre dédicacé. Ca fait toujours plaisir.
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Cliquez sur l'image pour lire la liste des auteur(e)s annoncé(e)s. J'avoue ne pas être complètement emballée mais j'irai faire un tour avant d'aller au théâtre du Gymnase à 18h00. En fait, le seul auteur qui me motive vraiment est Jacques Attali dont j'ai treize envies de lire le dernier livre "Amours : Histoires des relations entre les hommes et les femmes".
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Cela dit, vu ma très petite forme aujourd'hui, il se peut que je zappe ce rendez-vous car, le 1er décembre, la 60e journée de dédicaces de Science-Po réunira 120 auteur(e)s dont les noms me parlent nettement plus (parmi lesquels Jacques Attali encore). J'en reparlerai ici même la semaine prochaine.
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Accès au site internet d'Attali - Accès à son blog

vendredi 23 novembre 2007

câlins gratuits (free hugs)



Bonjour les câlineurs
Bonjour les câlineuses
Bonjour les zotres


Des câlins spontannés entre inconnus dans la rue, ça fait rêver, non ? Le
site des donneurs de câlins français explique ce qui suit :

"FREE-HUGS est un concept révolutionnaire qui cherche à briser les barrières de l'individualisme et de l'inhibition d'une simple accolade conviviale !"

Soit. La question est : que se passe-t-il lorsque les 5 ou 10 secondes d'accolade sont passées ? L'échange se poursuit-il entre les câlineurs et les passants à qui ils proposent leurs services ? J'en doute. L'initiative est donc marrante, sympathique, régressive, fortement relayée par les blogs et Facebook mais elle reste parfaitement superficielle et... sans suite. Bref, complètement dans l'air du temps.

Si vous souhaitez écouler votre stock de câlins gratuits non utilisés, la prochaine distribution parisienne aura lieu le samedi 24 novembre 2007 à 14h00 devant la gare de lyon. D'autres commandos câlins se réuniront le même jour dans plusieurs villes de province dont La Rochelle et Lyon. Toutes les dates et tous les lieux sont indiqués
ici.

Alfred de Musset - Il faut qu'une porte soit ouverte (ou fermée)

Bonjour aux fans
de Musset
Bonjour aux zotres

Je vais revoir cette pièce ce soir à 21h30 au théâtre Aktéon. J'espère que les acteurs et la mise en scène seront à la hauteur du très beau texte de Musset que j'ai eu la chance de découvrir au théâtre du Nord Ouest il y a quelques années.

Pour plus d'informations :
- Théâtre Aktéon (Bonjour Laure Toggraf !)
11 rue du Général Blaise - 75011 Paris
Métro Saint Ambroise (ligne 9)

- Billet Réduc
Certains places sont à 3 euros, il faudrait être fou pour dépenser plus et encore plus pour se priver du plaisir d'aller voir du Musset.

Le lifting de madame Bénichou (et mon raffermissement des mollets)

Bonjour les lifté(e)s
Bonjour les ridé(e)s
Bonjour les zotres
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J'ai beaucoup ri mercredi soir au Temple devant "Le Lifting de Madame Bénichou".

Entre l'avenir de ses filles à marier (à des juifs évidemment), la vente de sa boutique et ses projets de chirurgie esthétique qu'elle préfére garder secrets, Madame Bénichou a bien des soucis et nous fait oublier les nôtres, le froid, les grèves.
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Après la pièce, la réalité m'a rattrapée et j'ai mis 1h30 à rentrer chez moi à pied.
Je ne regrette rien de cette marche forcée qui s'est transformée en jolie balade nocturne avec quelques photos à la clef place de la Concorde.

Après celles de La vie devant soi (adaptée de Romain Gary)et Les Mouettes (impressionnant trio vocal), vous pourrez très bientôt lire ma critique complète et élogieuse de la pièce dans la section théâtre du site de Cécilia J. The Place to Be .

jeudi 22 novembre 2007

Tirage au sort "Black Collection" (si vous gagnez, je gagne aussi)




Bonjour les cliqueurs
Bonjour les cliqueuses
Bonjour les zotres


Défoulez-vous ! Cliquez sur la bannière Bosch dans la section "jeu du moment" de la colonne de gauche pour gagner des laves linges ou des fers à repasser de la gamme "Black Collection" de Bosch. Si vous êtes tiré au sort, je gagne aussi. Aujourd'hui, c'est ma fête, faites moi ce petit cadeaux lecteurs/trices chéri(e)s.




mercredi 21 novembre 2007

Deux futurs best-sellers (pour les nuls)

.
B

Bonjour les dummies
Bonjour les zotres

En quelques semaines, les parodies de couvertures de "Martine" ont connu un succès phénoménal sur le net. Et puis, la plaisanterie est morte de son succès. Castermann a dû se frotter les mains devant cette publicité gratuite et inespérée mais a demandé son arrêt.

On peut le comprendre pour au moins deux raisons :
- la première que j'ai pu constater moi-même : certaines couvertures étaient vraiment trash (ex : "Martine fist-fucke un moineau" ou "Martine cache un cadavre") et ne cadraient évidemment pas avec l'image de la vraie Martine, personnage récurrent et très sage d'une série de livres pour enfants.
- la seconde à laquelle je n'avais pas pensé du tout : le succès était tel que le site permettant de créer ces couvertures arrivait en tête de référencement quand on tapait "Martine" sur un moteur de recherche.

Le créateur du générateur de couvertures a décidé de rendre public le script de son invention (en enlevant bien sûr toutes les références aux Martine) mais pour ceux qui auraient, comme moi, besoin de lire "les scripts pour les nuls", il existe un nouveau joujou très facile d'utilisation que même une dummie comme moi a réussi à utiliser sans problème, la preuve ci-dessus et ci-dessous. A vous de jouer ici !

On parle de Martine :
- dans
20 minutes
(complet et intéressant)
- Chez
Ceucidit
(merci pour l'info)
- Chez
Fodsy
(des Martine à gogo)
- Chez
Thomas Clément
(pour en débattre)

mardi 20 novembre 2007

ce n'est pas parce que c'est l'horreur dans le RER (qu'il n'y a plus d'horaires)






Bonjour les
grévistes
Bonjour les
zuzagé(re)s
Bonjour
les zotres




Excellent dessin signé Deligne trouvé sur le
blogatoff. Je n'ai qu'une chose à dire : j'adore (le dessin, pas la grève).

Vrai ou faux (en 20 questions)







Bonjour aux fans de quiz
Bonjour aux zotres



Je vous ai déjà parlé du test hautement scientifique "Quel légume êtes-vous ?". Parmi les zotres zoptions zinutiles et ludiques proposées par Facebook figurent les quizs. L'un d'eux s'intitule "false or right". Il permet de soumettre une série d'affirmations sur soi à ses amis virtuels.
A eux de deviner si elles sont vraies ou fausses.
Je viens de rédiger une vingtaine de questions dont voici un échantillon :

- J'ai mis en scène une pièce d'Anouilh
- J'ai collé des affiches pendant la campagne pour les élections présidentielles de 2002
- Mon 2e prénom est Lucette
- Je garde tous mes tickets de cinéma depuis que j'ai mon bac
- J'ai participé à Tournez Manège
- J'ai un mini tatouage en forme d'empreinte de pas sous la plante du pied droit
- Je dois les bases de ma culture en matière de peinture classique à Télé 7 jours
- J'ai le vertige dans les escalators
- Je collectionne les mugs vertes
- J'ai peur des vaches

Si vous voulez connaître les réponses à ces questions, tentez votre chance dans la section commentaires du blog... Quant aux dix autres questions, allez les découvrir sur ma page Facebook.

Soyez perspicaces !

lundi 19 novembre 2007

Alice (au théâtre de l'aire Falguière)





Bonjour aux Alice
Bonjour aux zotres

Après le mien (ben oui, j'adore mon prénom), Alice est mon 2e prénom préféré, peut-être parce que mes deux mémés s'appelaient comme ça (de même que leurs copines comme je vous l'ai déjà expliqué ici). Mais pas seulement.

Si j'aime autant ce prénom, c'est grâce à une sublime chanson des Sisters of Mercy qui, je vous le donne en mille, s'intitule... Alice ! Si !

Alice est aussi le titre d'une courte pièce de théâtre signée Sylvain Moreau dont je suis allée voir la première jeudi dernier, en plein début de grève RATP... Difficile pour les deux acteurs (Cathy Martin et Djahîz Gil, excellents) de jouer devant un public très clairsemé. Rien que pour eux j'ai hâte que le conflit cesse.

L'histoire est connue. Alice est trentenaire, styliste, 1/3 paumée, 1/3 ivre, 1/3 névrosée et 1/3 larguée (au propre comme au figuré). Oui, ça fait 4/3 mais César expliquait très bien à Marius que ça dépendait de la grandeur des tiers. Et toc ! Elle ne sait pas si elle aime toujours Bertrand mais ce qu'elle sait c'est qu'elle n'a vraiment pas le moral, que tous les hommes sont lâches, égoïstes, salauds (tiens, on dirait du Musset). Elle se sent affreusement seule et pourtant elle ne l'est pas tout à fait puisqu'un fantôme, pianiste de son état, assiste à ses réflexions alcoolisées et les ponctue d'interventions verbales et musicales. Dans l'ensemble, ces parenthèses sont les bienvenues même si le choix des morceaux laisse parfois à désirer (pitié, même au 3e degré, pas les slows de la Boum !).

En fait, ce qui pêche dans cette pièce, c'est la mise en scène. Avez-vous remarqué comme certains metteurs se croient obligés de multiplier les déplacements de leurs acteurs, de les faire crier de temps à autres et de varier leurs expressions au maximum pour mériter leur salaire ? C'est dommage. Un peu de sobriété et d'intériorité ne nuit jamais surtout quand on travaille avec une bonne actrice, d'une sensibilité exacerbée, qui ressent profondément le texte et qui n'a certainement pas besoin de surjouer pour faire passer l'émotion, bien au contraire.

Avec un décor plus dépouillé (pourquoi chercher à paraître... on sait qu'on est à l'aire Falguière et pas au Lido) et une mise en scène sachant se faire oublier derrière le texte et surtout le jeu des acteurs, cette pièce passerait sans problème du statut de "moment agréable" à celui de "temps fort".

Pour plus d'informations sur la pièce :
- Site du théâtre de l' aire Falguiere
- site de la compagnie la Gargouille

dimanche 18 novembre 2007

David Bowie (loving the alien)




Bonjour les fans de Bowie
Bonjour les aliens
Bonjour les zotres



Hier je vous livrais mon top 10 circonstancié des chansons de David Bowie. Aujourd'hui, je me suis demandée quel titre et quel album j'emporterais sur Mars pour faire découvrir Bowie aux petits hommes verts (à supposer qu'ils aient des systèmes auditifs mais pas d'antennes assez puissantes pour capter ce que diffusent nos ondes terriennes).
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Sans doute est-ce perceptible dans mon top 10 et logique au vu de mon âge, les 3 albums de Bowie que j'ai le plus écoutés sont "Heroes", "Scary monsters" et "Let's dance". La plupart des chansons de lui que je préfère sont assez logiquement issues de ces albums.
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Cela dit, ce que je préfère en toute subjectivité et ce que je ferais écouter fièrement à des martiens novices sont deux choses un peu différentes. Mon choix oscille donc entre le coeur et la raison, entre "Heroes" et "The rise and fall of Ziggy Stardust and the spiders from Mars" côté albums et entre deux titres issus de ceux-ci : "Heroes" et "Rock 'n' Suicide".
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Je me dis que ça plairait certainement aux martiens qu'on parle de leur planète dans le titre d'un disque et, en toute logique, je crois que ça serait un bon point sur le plan diplomatique de choisir Ziggy Stardust. Plus sérieusement, je pense que cet album comporte sans doute plus de pépites et de titres représentatifs du son Bowie que Heroes dont la face B (pour celles et ceux qui se souviennent de l'époque des vynils) est constituée exclusivement d'instrumentaux. Le titre "Rock 'n' Roll Suicide" figurant sur cet album, en toute logique, je choisirais "Heroes" comme chanson culte.
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Ce choix est d'autant plus évident que c'est aussi celui du coeur. "Heroes" est pour moi ce que "Creep" à Radiohead, "Marian" est aux Sisters of Mercy, "1990" à Jean Leloup, "Hotel California" aux Eagles (d'ailleurs, qui connait un autre titre de ce groupe ?) ou "Queer" à Garbage, etc.
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"Heroes" est plus qu'une chanson. Comme "Septentrion" de Calaferte en littérature ou "Colombe" et "Monsieur Barnett" d'Anouilh au théâtre, "Heroes" de Bowie fait partie de moi.

samedi 17 novembre 2007

Message personnel (les zotres, ne lisez pas)



Bonsoir Maman
Bonsoir Papa
Bonsoir Chantal
Bonsoir Jean-Marie
Bonsoir les zotres



Petit coucou parisien en direction du Mans en ce soir frileux d'inauguration du tramway local orange. Ca s'arrose avec modération.

L'Italie vient de battre l'Ecosse 2 buts à 1 et, par là même, de qualifier l'équipe de France pour l'Euro 2008 avant même son match contre l'Ukraine. Vu la façon dont elle a joué contre le Maroc, ça tombe vraiment bien ! Ca aussi ça s'arrose (avec modération toujours).

Bises et bon app' !

Bojojonouvo (alors, de quoi a-t-il goût cette année ?)




Bonjour les viticulteurs/trices
Bonjour les consommateurs/trices
Bonjour les zotres
.
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Le dessin ci-contre provient




Habituellement, je mets un point d'honneur à goûter le beaujolais nouveau le soir de son arrivée, non par passion pour ce vin somme toute plus que médiocre mais pour la convivialité de l'événement qui donne l'occasion de réunir des amis autour d'un plateau de fromages, de cochonnailles variées et bien sûr, de quelques bouteilles.

Cette année, je suis en retard sur mon planning vinicole, je ne l'ai pas encore goûté. Il faut dire que l'événement est passé inaperçu pour ne pas dire passé de mode. Et vous, l'avez-vous goûté ? Comment est-il ?

David Bowie et moi (en 10 titres)






Bonjour aux fans de Bowie
Bonjour
aux zotres
(bien qu'ils ne le méritent pas)



J'adore David Bowie depuis fort longtemps. Je l'ai découvert peu après Téléphone et Police, à la même époque que les Cure, U2, Depeche Mode ou Siouxie & the Banshees grâce à la très regrettée émission "Les enfants du rock". Saviez-vous (moi pas) que l'instrumental de Just like Heaven des Cure avait été composé spécialement pour le générique de l'émission ?

C'est pour Bowie que j'ai définitivement cessé d'aduler AC/DC et de coller des photo d'Angus Young sur des cahiers tout en continuant d'acheter Best, Rock&Folk et plus généralement tout ce qui étais susceptible de contenir un article ou un poster du beau David aux yeux vairons.

Chez moi, dans un buffet, 17 albums de Bowie dorment encore sagement aux côtés d'une douzaine de Depeche Mode et d'un tas d'autres trucs que je n'écoute plus. Ce sont des 33 tours.

Je ne les ai pas tous remplacés par des CD et la triple compilation "the platinum collection" me donne l'occasion de réentendre avec plaisir certains titres que je n'avais pas écoutés depuis des lustres. Séquence nostalgie qui me pousse à me demander quels sont mes titres préférés.

Je suis un peu comme le personnage principal du roman High Fidelity de Nick Hornby (un des livres les plus fréquemment apportés lors des dîners livres echanges), j'adore les listes sauf que mon manque de concision et ma quasi inaptitude à effectuer des choix (ma balancitude) me poussent généralement à l'inflation et là où le héros du roman se contentait de 5 choix, moi, il m'en faut 10. Surtout pour évoquer l'oeuvre de Bowie.









Mon tiercé de tête
(sans ordre de préférence)



Ashes to ashes (paroles)
Mon amour pour Bowie date de ce samedi soir de 1980 où les enfants du rock ont diffusé pour la première fois la video d'Ashes to Ashes. C'est la première chanson que j'ai entendue en l'identifiant comme une chanson de Bowie. J'ai immédiatement été fascinée par la voix du chanteur, par l'émotion qu'elle dégageait et par l'esthétique du clip où l'on aperçoit Steve Strange (le chanteur de Visage). A l'époque c'était le clip le plus cher de tous les temps et, de fait, je n'avais jamais rien vu/entendu de semblable. A ma grande surprise, il existe une page wikipedia consacrée à cette chanson.

Heroes
Heroes date de 1977 mais le souvenir que j'ai de cette chanson est plus tardif. C'était en Allemagne en 1981. La semaine de sa sortie, j'étais allée voir le film "Wir Kinder vom Bahnhof Zoo" (nous les enfants de la gare du Zoo) tiré du livre éponyme traduit en français par "Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée". Une scène du film se passe lors d'un concert à Berlin et quelques chansons font partie de la BOF dont Heroes. De fait, on croirait la chanson faite pour le film. Je manque de superlatifs pour qualifier cette chanson impressionnante. Pour moi c'est peut-être celle qui représente le mieux le style de Bowie et où il exploite le mieux sa voix incomparable. Je suis en train de l'écouter en écrivant. J'adore aussi la version allemande sortie suite au succès du film (de mémoire, à vérifier) mais Bowie aurait mieux fait de s'abstenir d'en sortir une version française car c'est un massacre que ne mérite vraiment pas ce chef d'oeuvre. Les liens vers les videos de cette chanson figurent dans la section "clips du moment" du mois de novembre 2007.

Life on Mars (paroles)
J'ai l'impression qu'évoquer Bowie sans parler de Life on Mars serait un peu comme envisager les moules sans frites, les frites sans mayonnaise, la mayonnaise sans langoustines, les langoustines sans avocat, l'avocat sans effets de voix et envolées lyriques et Life on Mars n'en manque pas. Le texte est improbable (d'où l'avantage d'être français(e) parfois), la chanson dégouline de violons, de pianoteries romantico-mélancoliques. Ca pourrait être vieillot et ridicule mais ça n'a pas pris une ride et c'est un petit miracle musical.








Pour compléter le quinté
(sans hiérarchie)



Rock'n'roll suicide (paroles)
Peut-être la chanson la plus sensuelle de Bowie, peut-être celle qui prend le plus autres tripes, un slow à strip-tease ou à chaudes larmes. Je ne pratique pas l'effeuillage mais j'ai usé quelques kleenex en écoutant ça. Combien de chanteurs seraient capables de chanter/crier cette chanson et de transmettre autant d'émotions ? Hum ?
Si j'étais purement objective, je dirais peut-être que c'est la meilleure chanson de Bowie, THE very one. Mais voilà, il se trouve que j'ai moins de souvenirs rattachés à elle qu'à d'autres, que je l'ai découverte tardivement et si je sais en reconnaître la valeur, elle ne fait pas vraiment partie de mon histoire personnelle.

I would be your slave
Une chanson d'amour récente (2002) et douloureuse. La première fois que je l'ai entendue, j'ai arrêté net ce que j'étais en train de faire et je l'ai écouté en boucle pendant un bon moment. Il y avait longtemps que je n'avais pas entendu la voix de Bowie aussi émouvante.








Pour continuer
(sans ordre particulier)


D.J.
I am what I play. Est-il besoin d'en dire beaucoup plus sur les raisons pour lesquelles j'adore cette chanson qui figure sur l'album Lodger ?

Cat people (putting out fire) (paroles)
Indémodable BOF d'un film démodé. (1983)

Let's dance (paroles)
J'ai un souvenir très précis de cette chanson : celui du bac de français et des couloirs du lycée Bellevue, au Mans, envahis de garçons très sympathiques du Prytanée militaire de La Flèche. J'ai correspondu avec l'un d'entre eux jusqu'en prépa (Jean-Michel, j'ai oublié ton nom de famille mais je t'ai cherché quand même sur Facebook).
Des 10, c'est la seule qui a mal vieilli et celle que j'aime le moins maintenant. Avec un peu plus d'objectivité, elle ne figurerait même pas dans ce classement mais il se trouve que c'est aussi celle dont j'ai été la plus fan quand elle est sortie, celle dont je garde le plus de souvenirs.
C'était en 1983. La chanson passait en boucle sur toutes les radios et comme un bonheur n'arrive jamais seul, Furyo était sur tous les écrans et la musique de Ruychi Sakamoto dans toutes les oreilles. Cela dit, rien n'est jamais tout à fait rose en ce bas monde : je n'ai jamais aimé le clip de Let's dance et mon oral Balzacien (le Père Goriot, beurk) me retenait au Mans alors que Bowie était sur scène à Paris pour son Moonlight Tour... Mouais. Ca c'est ce que je me disais mais je doute que j'aurais eu le droit à une escapade adolescente à la capitale de toute façon. Même si mon adolescence est loin et le parc des Princes tout près, je n'ai jamais vu Bowie en concert.








Pour terminer ce top 10
(c'est diffi-Cécile)



Suffragette city
J'adore le titre et je ne compte plus le nombre de rock-essuie-glaces que j'ai dansés là-dessus.

Scary Monsters (and super creeps)
Pour la dernière place de ce top 10, j'ai longuement hésité entre Space Oddity, Fashion et Scary Monsters, entre les souvenirs et le présent. Space Oddity est un brin désuète, Fashion un peu facile. Pour l'énergie qu'elle dégage encore aujourd'hui, j'opte diffi-Cécilement pour Scary Monsters (1980).



Quelques liens intéressants

- Très bon article sur la trilogie berlinoise de Bowie : Low/Heroes/Lodger
- Autre son de cloche sur les meilleurs titres de Bowie
- Apparemment Bowie himself est d'accord avec moi à propos de Let's dance (ce n'est pas un scoop cela dit). Des infos très complètes sur l'ensemble de la discographie de Bowie via ce lien à conserver précieusement.

vendredi 16 novembre 2007

Ca buzze pour moi (où ? où ? où ? où ?)




Bonjour
les reines
et les rois
du buzz
fou fou fou
Bonjour

les zotres




Depuis que j'ai créé Quoide9 (le blog), il ne se passe plus un seul de mes jours bénis sans que je croise le mot buzz entre une et plein de fois par jour. Les bloggers (à l'exception de ceux qui se consacrent à la culture, à une passion quelquonque et/ou à leur journal intime voire sexuel) raffolent visiblement de cet anglicisme et ma curiosité en éveil ne saurait passer à côté du phénomène. Puisqu'il faut buzzer, buzzons !

Il est intéressant de s'attarder deux minutes pour une mini analyse sémantique. Si on traduit "to buzz" mot à mot, on obtient répandre des rumeurs, chuchoter, bigophoner, côté humains et bourdonner côté insectes. Un buzz est un bourdonnement dû aux ailes des abeilles ou aux chuchotis des conversations. Le mot possède donc un je ne sais quoi de péjoratif, évoque la fébrilité, l'agitation... Mais l'agitation autour de quoi au juste ? C'est là le coeur du problème.


De même qu'en pop-peignant des boites de soupe Andy Warhol prédisait à chacun son quart d'heure de célébrité, le net et plus précisément les blogs et le mode de propagation de l'information qu'ils induisent, assurent à chaque image, chaque produit, chaque événement, son instant de gloire, vite chassé par le nouveau scoop relatif à relater virtuellement. Je dis relatif au propre comme au figuré tant il est vrai que :

- les nouvelles ainsi diffusées ne sont pas forcément de la première fraîcheur. Je ne traque absolument pas les scoops et pourtant, il m'est arrivé plusieurs fois de trouver chez de célèbres buzzifiants des infos que j'avais déjà publiées depuis un moment,
- pas forcément fiables cf. la traduction évoquée plus haut : rumeur quand tu nous tiens... un blog n'est pas une source ! Eventuellement un point de départ de recherche mais pas une parole d'évangile... (et je ne vous dis pas au passage ce que je pense des évangiles...),
- pas forcément passionnantes : qu'est-ce que j'en ai à foutre de voir avant tout le monde (ou pas, cf. ci-dessus) la dernière video tecktonifiante de Lorie , la prochaine pub colorée Sony HD (même si elles sont très belles) ou les nouvelles leçons de séduction Aubade (au hasard) puisque par définition, le boulevard des clips de M6, les écrans publicitaires de toutes les chaîners et les abribus Decaux se chargeront de me repaître de leur existence dans les semaines voire les mois à venir ? Qu'est-ce que ça m'apporte ? Qu'est-ce que ça m'apprend ? Quelle est la valeur ajoutée d'une telle information sinon une contribution de plus au matraquage déjà programmé ?

Cette dernière remarque m'en amène une autre. Le buzz ne cherche pas à débusquer le rare, l'exceptionnel mais à propager plus vite encore ce qu'on ne saurait éviter de toute façon. On ne buzze pas autour de ce qu'on aime mais sur ce qui va marcher, pas sur ce qu'on veut promouvoir ou faire connaître mais sur ce qui est déjà plébiscité et dont tout le monde parle ou va parler quoiqu'il arrive. Le buzz, c'est de l'éphémère consensuel.

On nous parle du lancement du coca zéro, on nous rebat les neurones avec le Beigbeder nouveau, on nous assomme les oreilles de Britney Spears et Koxie mais quid des auteurs en herbe ou des groupes inconnus qui pullulent pourtant sur myspace ? Il suffit de se baisser pour trouver des brassées de talents potentiels mais ça fait mal au dos et c'est risqué. C'est plus pratique/facile/rapide (puisque la vitesse est un des nerfs de cette drôle de guerre médiatique) d'aller sur les sites où tout le monde va pour récupérer chez soi une info que tout le monde a ou aura). Contrairement à l'une de ses prétentions, le buzz n'est finalement créatif et original (et encore, pas toujours) que sur la forme. Sur le fond, il est étonnemment conventionnel pour ne pas dire attendu, convenu.

Des agences de communication spécialisées ont fait leur métier (et parfois leur beurre) du phénomène. Elles créent et traquent le buzz, elles le soupèsent, l'évaluent, le jugent, le lancent ou le jettent sans pitié mais selon quels critères et pourquoi ? Ca, je cherche encore car, plus encore que virtuel, le phénomène me semble artificiel. Ce que je commence à percevoir en revanche, ce sont les limites du buzz et je vais tenter de vous en donner 4 exemples récents que je trouve frappants.



- Rugby or not Rugby par le Coq Sportif
Profitant de la coupe du monde de rugby, la marque Le Coq Sportif a réalisé une série de 40 spots parodiques et hilarants mettant en scène des stars du ballon ovale telles que Michalak, Parisse et Rives aux prises avec un pseudo coach verreux. Le produit était clairement identifié, en rapport direct avec l'actualité, le concept était original, gonflé, créatif, les dialogues étaient excellents, le name dropping et le second degré permanents, la réalisation soignée. Pour moi ces video sont cultes et cette campagne avait tout pour faire un carton et ce fut un carton jaune. On en a très peu entendu parler. Pourquoi ?

- le haka des lapins crétins
Toujours en rapport avec le rugby, j'ai mis cette video hilarante sur Quoide9 dès le 6 octobre et je l'ai vu ensuite sur divers blogs. Fin octobre/début novembre, elle faisait partie du top 5 du choix des internautes présenté sur la page d'accueil de yahoo.fr. Je l'adore. Cela dit, je reste INCAPABLE de vous dire pour quelle marque cette video a été réalisée. On va dire que je ne suis pas dans la cible. Peut-être mais j'ai malgré tout l'impression que parfois le buzz vampirise ce qu'il est sensé promouvoir.
(1/2 heure après que j'ai écrit ces lignes TF1 diffusait une pub pour un jeu video "Rayman contre les lapins crétins" et la même info faisait la une de yahoo : le buzz est fini.)

- Poweo et Sébastien Chabal
Surfant sur la Chabal-mania (encore un phénomène incompréhensible à mes yeux), le distributeur d'énergie Poweo a proposé un clip où le rugbyman chouchou des français expliquait d'où lui venait son incomparable énergie : il mettait les doigts dans une prise de courant !
Et là, bizarrement, émoi des bloggo-buzzers devant le "mauvais exemple" (sic) montré aux enfants. Comme si les petits chéris ne voyaient pas pire à longueur de temps au JT ou même dans leurs dessins animés préférés (il faudrait que les buzzers regardent Tfou ou Toowam de temps en temps avant de nouer leurs cravates)... La machine politiquement virtualo-correcte s'est emballée, Poweo a retiré sa video et présenté ses excuses.

- Monopoly dit merde à Montcuq
Pour les 75 ans du jeu Monopoly , Hasbrow a eu la bonne idée, en apparence, de lancer sur le net un grand vote pour désigner 22 villes destinées à remplacer les noms de rues de Paris dans une édition spéciale. Bizarrement, les grandes villes de l'hexagone n'ont pas eu la cote et les supporters de l'OM et du PSG ne se sont visiblement pas bousculés pour faire entendre leurs voix puisque ni Paris ni Marseille ne figurent dans le classement. Bizarre. Mais, plus bizarrement, Montcuq n'y est pas (plus !) non plus et pourtant c'est bien cette ville qui a reçu le plus de suffrages, forte de son nom évocateur propre aux franchouillardises de tous poils (à Montcuq) et des rediffusions de l'interview culte du maire du bled par Daniel Prévost suite au décès de Jacques Martin.

Seulement voilà, Hasbrow s'est demandé s'il était souhaitable que Montcuq remplace l'avenue de la pet... heu... avenue de la Paix, pardon et a rapidement conclu que non. Pour moi c'est vraiment un faux débat et je doute fortement que Dunkerque soit plus vendeur ! Parce que, dans les faits, qui va avoir envie de coller des maisons et des hôtels à Besançon ou à Clermond-Ferrant à part quelques autochtones ne possédant pas déjà une version classique ou au contraire régionale du jeu ?

Le buzz de Montcuq a fait énormément parler, rire et sourire et surtout, complètement vampirisé le buzz Monopoly allant jusqu'à le discréditer puisque la marque a finalement décidé de ne pas respecter le vote des internautes sous prétexte que Montcuq pourrait choquer quelques gosses (encore eux ? décidément, ils ont le dos large !) et qu'une édition entière serait consacrée à ce village (sera-t-elle interdite au moins de 16 ans ?). Mais concrètement, quid des ventes ? Parce que c'est tout de même, si j'ai vaguement compris quelque chose à la notion de business, c'est tout de même bien ça le but final : faire de l'argent, notamment en vendant plus. Je comprends que faire parler de soi et se montrer soit le but quasi ultime d'un ancien participant à une émission de télé-réalité retombé dans l'anonymat oucelui d'une starlette sur une plage cannoise au mois de mai mais quid des marques et des people qui alimentent le phénomène du buzz ?



Je doute sérieusement de l'efficacité de ce tapage virtuel, de ce bourdonnement médiatique un brin potache et dont je ne sais pas trop qui sont les dupes. Les marques ? les internautes ? les cons-sots-matteurs ? Tout le monde ? Personne ?

En fait, personne je crois tant il me semble qu'en plus de bourdonner, de s'agiter, on tourne en rond. C'est le phénomène de la patate chaude ou de la "Friend wheel" de Facebook : machin connait truc qui en parle à bidule qui le répète à chose qui est lui même copain comme cochon avec untel dont la belle soeur a épousé machin (et est accessoirement la maîtresse de bidule mais cela ne nous regarde pas) et finalement on reste entre soi.

Contrairement à Patrick Le Lay dont le métier est, selon ses propres termes, de fournir le plus grand nombre de cervaux disponibles à Coca Cola pendant les écrans publicitaires de TF1, les buzzers sont des happy fews. Le buzz est paradoxalement une private joke destinée à un cercle restreint, c'est un phénomène endogène voire endogame fait pour et par un cercle restreint à propos de produits de masse qui n'ont pas du tout besoin de ça pour marcher.

Il est également très remarquable que les blogs les plus buzzifiants sont souvent les plus laids, les plus brouillon, les moins bien mis en forme (certains sont franchement difficiles à lire) et aussi ceux dont les messages sont les plus courts dans l'ensemble. On collectionne les video comme des trophées, on exhibe ses trouvailles sans trier, sans analyser, sans apporter la moindre valeur ajoutée... On fait du quantitatif, pas du qualitatif. On n'a pas de recul, on est dans l'instant, pas dans la réflexion. On se fout du pourquoi et du comment tant qu'on peut montrer le "ça" du moment. Je me souviens avoir regardé avec incrédulité l'interview d'un jeune patron d'agence supposée réputée sur une video au son, à l'image et au montage plus que pourris sans parler de la musique d'ascenseur (vraiment) insupportable qui servait de fond sonore ! Comment accorder la moindre crédibilité professionnelle à un homme venu nous parler de l'image d'autrui tout en étant incapable de soigner la sienne un minimum ?

On est en train d'inventer de nouvelles formes de communication complexes, éminemment ludiques, esthétiques et/ou régressives pour ne pas dire grand chose (de plus) voire rien (de mieux). D'un point de vue sociologique et culturel, tout cela est passionnant. Vraiment.

En bonne abeille, j'en fais mon miel. Allez, je retourne explorer la ruche. Bzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz