mardi 30 juin 2009

Kokob (restaurant éthiopien de Bruxelles)

Bonjour aux éthiopien(ne)s
Bonjour aux zotres

Séjourner en Belgique sans manger de moules frites c’est un peu comme aller à Paris sans apercevoir la Tour Eiffel. C’est pourquoi, samedi dernier, lors d’un week-end à Bruxelles, j’ai mangé dans un restaurant… éthiopien !

Je tiens à préciser deux choses ou plutôt trois :
- c’était délicieux,
- c’était la première fois de ma vie,
- ce ne sera pas la dernière et la patronne m’a conseillé Menelik à Paris (près de la place Clichy, quelqu’un(e) connaît ?).

Si vous souhaitez vous lancer dans la grande aventure de la dégustation de cuisine éthiopienne je vous conseille de ne pas arriver totalement affamé(e) et de ne pas être pressé(e) car il faudra vous armer de patience et attendre un temps fort long que vous pourrez occuper notamment en allant vous (re-)laver les mains car on mange avec les doigts. Si j’étais mauvais esprit (ce qui n’est évidemment pas mon cas) et si je faisais montre d’un humour aussi noir que douteux (alors que le mien est mondialement réputé pour sa finesse extrême et la sûreté de son goût), je dirais que la pénurie n’est pas la seule cause de sous-alimentation de la population africaine et qu’on attend tellement longtemps qu’on peut s’évanouir 10 fois avant l’arrivée de la première lentille à se mettre sous la dent !

Cela étant dit, ma naïveté n’est pas excessive au point de penser que les éthiopien(ne)s déjeunent comme ça tous les jours et je me doute que les plats que nous avons mangés ne constituent pas l’ordinaire local mais bel et bien un menu de fête tant sur le plan qualitatif que quantitatif : moi-même je ne dîne pas tous les jours de foie gras aux figues confites et de coquilles Saint Jacques flambées au whisky lorsque je suis à la maison.

Telle que vous me voyez (un peu floue) sur cette photo, j'attends la traditionnelle "becquée" offerte en signe de bienvenue. Vous pouvez être fièr(e)s de moi car je m'en suis sortie sans baver ! Si !

Le site du restaurant précise le concept comme suit : Traditionnellement, les plats sont accompagnés d’injera, crêpe faite à base de teff (céréale similaire au mil). Selon la coutume éthiopienne, le repas est disposé sur un grand plateau commun où chacun se sert. A la demande, le repas peut être servi sur assiette individuelle. L’injera se mange en déchirant un morceau qui vous servira à saisir les différents mets.

Les plats sont de délicieux ragoûts parfumés d'épices et plus ou moins relevés selon les cas. On y ajoute des légumes tels que les lentilles ou les épinards en sauce également. Les crêpes évoquent un peu nos galettes de sarazin en plus fade peut-être et je ne peux ajouter qu'une chose : c'est DELICIEUX !

Nous avons accompagné le tout de vin au miel et de bières locales.

Sur le site de Kokob vous pourrez découvrir la carte au large choix et aux prix doux ainsi que quelques articles et video qui vous donneront sûrement envie de découvrir les lieux et la cuisine éthiopienne à votre prochain séjour à Addis-Abeba, oups, je veux dire Bruxelles !

2 commentaires:

liliba a dit…

Pas de serpent bouilli ni de sauterelles grillées ? Ah bon, faudra peut-être que j'essaye, alors !

Oserais-je te rappeler un fait géographique ? Entre Paris et Bruxelles, il y a... MOI ! Je suis certaine qu'un tel voyage hors frontière mérite une petite halte à mi-parcours ! (ou alors je largue la marmaille et je viens m'encanailler avec toi à Bruxelles...)

Cécile Qd9 a dit…

meuh non ! (déçue ?)
Ah oui, sur le plan géographique, ça se tente en effet !