Bonjour aux gens d'ailleurs
Bonjour aux zotres
J'ai déjà eu à de multiples reprises l'occasion de dire et d'écrire tout le bien que je pense de Bill Bryson, cet américain drôle, cultivé, linguiste (entre autres choses) dans divers messages consacrés à MOTHER TONGUE (un bijou d'humour et d'érudition).
Ce n'est pas I'M A STRANGER HERE MYSELF qui va nuancer mon admiration affectueuse et souvent hilare pour Bill Bryson. Voici 2 extraits de critiques qui figurent sur le 4e de couverture :
- Wonderfully droll... Bryson is unparalleled in his hability to cut a culture off at the knees in a way that is so humorous and so affectionate that thopse being ridiculed are louaghing too hard to take offense.
- Bill Bryson could write an essay about dryer lint or fever reducers and still make us laught out loud.
LE SUJET
Le sous titre du livre est "notes on returning to America after twenty years away" et cela résume parfaitement le contenu. Après 20 ans d'exil en Grande-Bretagne, un mariage avec une anglaise et 4 enfants, Bill Bryson "rentre au pays" avec sa famille. Un journal lui propose de rédiger une chronique hebdomadaire relatant ses impressions positives ou négatives, ses sujets d'étonnement, ses difficultés, ses petits bonheurs, ses coups de coeur et aussi, parfois, ses coups de gueule... le tout avec un humour qui n'appartient qu'à lui. Le livre se compose de 70 chroniques de 4 pages environ (illustrées dans mon édition), le plus souvent très drôles, parfois hilarantes, presque toujours intructives, parfois édifiantes voire effrayantes...
J'ai déjà eu à de multiples reprises l'occasion de dire et d'écrire tout le bien que je pense de Bill Bryson, cet américain drôle, cultivé, linguiste (entre autres choses) dans divers messages consacrés à MOTHER TONGUE (un bijou d'humour et d'érudition).
Ce n'est pas I'M A STRANGER HERE MYSELF qui va nuancer mon admiration affectueuse et souvent hilare pour Bill Bryson. Voici 2 extraits de critiques qui figurent sur le 4e de couverture :
- Wonderfully droll... Bryson is unparalleled in his hability to cut a culture off at the knees in a way that is so humorous and so affectionate that thopse being ridiculed are louaghing too hard to take offense.
- Bill Bryson could write an essay about dryer lint or fever reducers and still make us laught out loud.
LE SUJET
Le sous titre du livre est "notes on returning to America after twenty years away" et cela résume parfaitement le contenu. Après 20 ans d'exil en Grande-Bretagne, un mariage avec une anglaise et 4 enfants, Bill Bryson "rentre au pays" avec sa famille. Un journal lui propose de rédiger une chronique hebdomadaire relatant ses impressions positives ou négatives, ses sujets d'étonnement, ses difficultés, ses petits bonheurs, ses coups de coeur et aussi, parfois, ses coups de gueule... le tout avec un humour qui n'appartient qu'à lui. Le livre se compose de 70 chroniques de 4 pages environ (illustrées dans mon édition), le plus souvent très drôles, parfois hilarantes, presque toujours intructives, parfois édifiantes voire effrayantes...
MON AVIS
C'est tout simplement génial : intelligent, drôle, instructif, finement observé, etc. ! En outre, c'est parfait pour les personnes souhaitant lire un peu en anglais mais n'osant pas forcément s'attaquer à un roman. Pour les autres, je crois qu'American Rigolo (quel titre débile !) est la traduction française de ce livre.
Si vous voulez passer pour un(e) demeuré(e) dans le métro ou dans le train, c'est assurément le livre qu'il faut emporter tant certains chapitres provoquent des crises de rire difficiles à réprimer (expérience vécue). Je précise que ce livre réjouira les fans de lois de murphy tant la vie de Bill Bryson est un modèle d'aventures murphyques que ce soit sur une plage ou dans un drive-in, au restaurant, dans un aéroport, chez le coiffeur ou un loueur de voitures, au téléphone avec une hotline ou un service administratif. Le tout est prétexte à pointer du doigt, selon les cas, les qualités indéniables mais aussi (surtout ?) les petits, gros ou énormes travers des américain(e)s et un peu les siens aussi...
A noter : le livre contient aussi une tonne d'info passionnantes dont certaines font froid dans le dos, notamment sur tout ce qui concerne l'économie, l'écologie, la santé, l'administration, etc... Le chapître concernant la répression anti-drogue fait froid dans le dos : on en arrive à libérer des meurtriers et des violeurs pour emprisonner des consommateurs (je dis bien des consommateurs, pas des dealers !) d'herbe ou de LSD dont les peines sont automatiques et sans sursis et qui, une fois sortis n'ont aucun droit en matière d'assistance sociale contrairement aux meutriers, violeurs et autres auteurs de crimes violents. Il en résulte qu'un meutrier aux USA tire 6 ans en moyenne et un violeur 5. Bryson explique aussi que 90% des premières comparutions dans une affaire de drogue entraînent une condamnation qui est de 5 ans en moyenne. A côté de ça, les premières comparutions pour crimes violents entraînent moins souvent une condamnation et celle-ci est de 4 ans en moyenne. L'intégralité de ce chapître est hallucinant et ce n'est pas le seul dans le genre...
A noter également : tout n'est pas transposable à la France loin de là mais certaines observations sont (hélas ?) quasi universelles.
C'est tout simplement génial : intelligent, drôle, instructif, finement observé, etc. ! En outre, c'est parfait pour les personnes souhaitant lire un peu en anglais mais n'osant pas forcément s'attaquer à un roman. Pour les autres, je crois qu'American Rigolo (quel titre débile !) est la traduction française de ce livre.
Si vous voulez passer pour un(e) demeuré(e) dans le métro ou dans le train, c'est assurément le livre qu'il faut emporter tant certains chapitres provoquent des crises de rire difficiles à réprimer (expérience vécue). Je précise que ce livre réjouira les fans de lois de murphy tant la vie de Bill Bryson est un modèle d'aventures murphyques que ce soit sur une plage ou dans un drive-in, au restaurant, dans un aéroport, chez le coiffeur ou un loueur de voitures, au téléphone avec une hotline ou un service administratif. Le tout est prétexte à pointer du doigt, selon les cas, les qualités indéniables mais aussi (surtout ?) les petits, gros ou énormes travers des américain(e)s et un peu les siens aussi...
A noter : le livre contient aussi une tonne d'info passionnantes dont certaines font froid dans le dos, notamment sur tout ce qui concerne l'économie, l'écologie, la santé, l'administration, etc... Le chapître concernant la répression anti-drogue fait froid dans le dos : on en arrive à libérer des meurtriers et des violeurs pour emprisonner des consommateurs (je dis bien des consommateurs, pas des dealers !) d'herbe ou de LSD dont les peines sont automatiques et sans sursis et qui, une fois sortis n'ont aucun droit en matière d'assistance sociale contrairement aux meutriers, violeurs et autres auteurs de crimes violents. Il en résulte qu'un meutrier aux USA tire 6 ans en moyenne et un violeur 5. Bryson explique aussi que 90% des premières comparutions dans une affaire de drogue entraînent une condamnation qui est de 5 ans en moyenne. A côté de ça, les premières comparutions pour crimes violents entraînent moins souvent une condamnation et celle-ci est de 4 ans en moyenne. L'intégralité de ce chapître est hallucinant et ce n'est pas le seul dans le genre...
A noter également : tout n'est pas transposable à la France loin de là mais certaines observations sont (hélas ?) quasi universelles.
QUELQUES EXTRAITS
The other day I called my computer helpline, because I needed to be made to feel ignorant by someone much younger than me, and the boyush-sounding person who answered told me he required the serial number on my computer before he could deal with me. (...) This, you see, is why I don(t call my computer helpline very often. We haven't been talking four seconds and already I can feel the riptide of ignorance and shame pulling me out into the ucy depths of Humiliation Bay. Any minute now, I know with a sense of doom, he's going to ask me how much RAM I have. (P 28)
In fact, bad activities often generate more GDP than good activities. (...) In short, the more recklessly we use up natural resources, the more GDP grows. As the economist Herman Daly once put it : "the current mational accounting system treats the earth as a business in liquidation." Or as three leading economists dryly observed in an article in the Atlantic Monthly last year : "By the curious standard of the GDP, the nation's economic hero is a terminal cancer patient who is going through a costly divorce". (P 54)
There are two hundred million cars un the United States - 40% of the word's total, for about 5% of its population - and an additional two million new ones hit the roads each monthe (though obviously many are also retired). Even so, there are about twice as many cars in America as there were twenty years ago, driving on twice as many roads, racking up about twice as many miles. (P 71)
The other day I had an experience so startling and unexpected that it made me spill a soft drink down my shirt. (though, having said that, I don't actually need an unexpected event to achieve this. All I need is a soft drink.) What caused this fizzy outburst was that I called a government office (...) and someone answered the phone.
There U was all poised to have a recorded voice tell me "all our agents are busy, so please hold while we play you some irritating music interrupted at fifteen-second intervals by a recorded voice telling you all our agents are busy so please hold while we play you some irritating music" and so on until suppertime.
So imagine my surprise when, after just 270 rings, a real person came on the line. He asked some of my personal details and then said, "excuse me, Bill. I have ti put you on hold a minute."
Did you catch that ? He called me Bill. Not Mr Bryson. Not Sir. Not O Mighty Taxpayer. But Bill. Two years ago, I would have regarded this as a small impertinence, but now I find I've grown to like it.
There are certain times when the informality and familiarity of American life strains my patience - when a waiter tells me his name is Bob and that he'll be my server this evening, I still have to resist an ompulse to say, "I just want a cheeseburger, Bob. I'm not looking for a relationship." (P 73/74)
There are 200 million guns in the United States and we do rather like to pop them off. Each year, 40,000 Americans die from gunshot wounds, the great majority of them by accient. Just to put that in perspective for you, that's a rate of 6.8 gunshot deaths per 100,000 people in America, compared with a decidedly unambitious 0.4 per 100,000 in the United Kingdom. (P 86)
I have a special fondness for Thanksgiving because, apart from anything else, when I was growing up it was the one time of year we ate in our house. All the other days of the year we just kind of put food into our mouths. My mother was not a great cook, you see. (...) In our house, as a rule of thumb, you knew it was time to eat when the fireman departed.
Strangely, all this suited my father, who had what might charitably be called rudimenttary tastes in food. His palate really only responded to three flavors - salt, ketchup, and burnt. (P 142/143)
CONCLUSION
Il ne faut surtout pas se priver du plaisir de lire ce livre et ce que l'on connaisse ou non les USA.
The other day I called my computer helpline, because I needed to be made to feel ignorant by someone much younger than me, and the boyush-sounding person who answered told me he required the serial number on my computer before he could deal with me. (...) This, you see, is why I don(t call my computer helpline very often. We haven't been talking four seconds and already I can feel the riptide of ignorance and shame pulling me out into the ucy depths of Humiliation Bay. Any minute now, I know with a sense of doom, he's going to ask me how much RAM I have. (P 28)
In fact, bad activities often generate more GDP than good activities. (...) In short, the more recklessly we use up natural resources, the more GDP grows. As the economist Herman Daly once put it : "the current mational accounting system treats the earth as a business in liquidation." Or as three leading economists dryly observed in an article in the Atlantic Monthly last year : "By the curious standard of the GDP, the nation's economic hero is a terminal cancer patient who is going through a costly divorce". (P 54)
There are two hundred million cars un the United States - 40% of the word's total, for about 5% of its population - and an additional two million new ones hit the roads each monthe (though obviously many are also retired). Even so, there are about twice as many cars in America as there were twenty years ago, driving on twice as many roads, racking up about twice as many miles. (P 71)
The other day I had an experience so startling and unexpected that it made me spill a soft drink down my shirt. (though, having said that, I don't actually need an unexpected event to achieve this. All I need is a soft drink.) What caused this fizzy outburst was that I called a government office (...) and someone answered the phone.
There U was all poised to have a recorded voice tell me "all our agents are busy, so please hold while we play you some irritating music interrupted at fifteen-second intervals by a recorded voice telling you all our agents are busy so please hold while we play you some irritating music" and so on until suppertime.
So imagine my surprise when, after just 270 rings, a real person came on the line. He asked some of my personal details and then said, "excuse me, Bill. I have ti put you on hold a minute."
Did you catch that ? He called me Bill. Not Mr Bryson. Not Sir. Not O Mighty Taxpayer. But Bill. Two years ago, I would have regarded this as a small impertinence, but now I find I've grown to like it.
There are certain times when the informality and familiarity of American life strains my patience - when a waiter tells me his name is Bob and that he'll be my server this evening, I still have to resist an ompulse to say, "I just want a cheeseburger, Bob. I'm not looking for a relationship." (P 73/74)
There are 200 million guns in the United States and we do rather like to pop them off. Each year, 40,000 Americans die from gunshot wounds, the great majority of them by accient. Just to put that in perspective for you, that's a rate of 6.8 gunshot deaths per 100,000 people in America, compared with a decidedly unambitious 0.4 per 100,000 in the United Kingdom. (P 86)
I have a special fondness for Thanksgiving because, apart from anything else, when I was growing up it was the one time of year we ate in our house. All the other days of the year we just kind of put food into our mouths. My mother was not a great cook, you see. (...) In our house, as a rule of thumb, you knew it was time to eat when the fireman departed.
Strangely, all this suited my father, who had what might charitably be called rudimenttary tastes in food. His palate really only responded to three flavors - salt, ketchup, and burnt. (P 142/143)
CONCLUSION
Il ne faut surtout pas se priver du plaisir de lire ce livre et ce que l'on connaisse ou non les USA.
4 commentaires:
Pas mal, et le style n'a pas l'air trop dur à lire pour moi qui ai pas mal oublié l'anglais, ce serait un bon moyen de m'y remettre. Par contre je ne suis pas du tout sûre de saisir toutes les finesses humoristiques...
je confirme !
Oui, c'est vrai, ce livre est hilarant et a provoqué chez moi de nombreux éclats de rire. Parmi mes souvenirs, les histoires de porte-gobelet et ses expériences d'achat dans les hypermarchés (de "pizza du petit-déjeuner", par exemple).
@ Mélanie : j'avoue que j'en ai peu de souvenirs précis vu que je l'ai lu en 2006 mais j'en garde une impression générale drôle et intelligente.
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