Bonjour Nicolas S
Bonjour David A
Bonjour les zotres
Semaine Serpent à Plumes 3/5
Un livre light
Un livre bio mais pas trop
Il y a certains livres dont la principale qualité est de n'avoir aucune autre prétention que de distraire et, le moins que l'on puisse dire est que Dans la peau de Nicolas de David Angevin est un livre fort distrayant qui a en outre attisé ma curiosité... moins envers Nicolas qu'envers David.
Le 4e de couverture prévient
"Pour écrire ce livre, je me suis glissé dans les mocassins à glands de Nicolas Sarkozy. J’ai fait l’amour à Cécilia et Carla à bord du Falcon présidentiel. J’ai comparé les deux. J’ai serré des millions de mains et bâillé en Conseil des ministres. On m’a attaqué dans tous les journaux et on m’a accusé de contrôler les médias. Pour écrire ce livre, j’ai pris tous les risques. Comme écouter du Mireille Mathieu et du Enrico Macias en musique de fond. Je mets au défi n’importe quel écrivain d’écrire une ligne en écoutant « Enfant de tous Pays »."
Mon avis
Quand j'ai lu Fume et tue d'Antoine Laurain, je me me suis jamais vraiment demandée s'il fallait être fumeur ou pas pour apprécier le livre. Avec Dans la peau de Nicolas, la question de l'opinion des pro et des anti Sarko est sans doute moins anodine et je serais très curieuse d'avoir l'avis de militant(e)s de toutes tendances sur ce livre. Moi je l'ai aimé. Je l'ai trouvé drôle, plutôt bien écrit dans le genre style parlé, agréable à lire.
Il ne s'agit ni d'un panégyrique ni d'un portrait au vitriol. David Angevin n'a sorti ni la brosse à reluire ni la Kalachnikov, il a juste fait montre de bon sens, d'humour, de sens de l'observation, d'une bonne documentation sans doute aussi. Que cela soit voulu ou non, le portrait de Sarkozy dressé dans le livre évoque un peu la marionette de Chirac dans les Guignols de l'info. L'auteur rend son personnage humain, très humain, bien loin des caricatures obséquieusement laudatives ou excessivement démoniaques que l'on peut lire ou entendre au sujet du président.
Le résultat est donc sympathique sur le fond et la forme, agréable à lire et selon le poids de nos penchants voyeuristes, on regrettera un peu ou beaucoup que l'auteur ne soit pas aller un peu ou beaucoup plus loin : il avait la matière et le talent pour !
Quelques liens
Ici 2 avis positifs qui reflètent ce que je pense
Ici Un avis très laudatif où il est question de "Stand up littéraire" ce qui n'est pas faux
Ici Une descente en flamme de l'Obs trop sévère pour être honnête
Ici on évoque l'humanité du ton
Ici on apprend que l'auteur a été déprogrammé de l'émission de Ruquier et là pourquoi !!!
Conclusion
Un excellent moment de détente qui m'a donné envie de poser 9 questions à son auteur.
mercredi 31 mars 2010
Tout le monde lit (la preuve 14 sur 52)
Bonjour aux langues de vipère
Bonjour aux serpents à lunettes
Bonjour aux zotres
Source John Hart studios
J'ai trouvé le salon littéraire de cette vipère ici et j'ai songé que c'était l'illustration idéale pour ma semaine Serpent à plumes. Cette illustration accompagnait une fable de Jean-Pierre Claris de Florian intitulée La vipère et la sang-sue
La vipere disoit un jour à la sang-sue :
que notre sort est différent !
On vous cherche, on me fuit, si l'on peut on me tue ;
et vous, aussitôt qu'on vous prend,
loin de craindre votre blessure,
l'homme vous donne de son sang
une ample et bonne nourriture :
cependant vous et moi faisons même piquure.
La citoyenne de l'étang
répond : oh que nenni, ma chere ;
la vôtre fait du mal, la mienne est salutaire.
Par moi plus d'un malade obtient sa guérison,
par vous tout homme sain trouve une mort cruelle.
Entre nous deux, je crois, la différence est belle :
je suis remede, et vous poison.
Cette fable aisément s' explique :
c'est la satire et la critique.
La fable est intyéressante mais la chute un peu capillotractée, non ? Je ne suis pas certaine d'avoir démêlé qui était la satire et qui était la critique mais peu importe.
Source Zazzle
Snakeman reading a book about Snakes created by MDKgraphics
Bonjour aux serpents à lunettes
Bonjour aux zotres
Source John Hart studios
J'ai trouvé le salon littéraire de cette vipère ici et j'ai songé que c'était l'illustration idéale pour ma semaine Serpent à plumes. Cette illustration accompagnait une fable de Jean-Pierre Claris de Florian intitulée La vipère et la sang-sue
La vipere disoit un jour à la sang-sue :
que notre sort est différent !
On vous cherche, on me fuit, si l'on peut on me tue ;
et vous, aussitôt qu'on vous prend,
loin de craindre votre blessure,
l'homme vous donne de son sang
une ample et bonne nourriture :
cependant vous et moi faisons même piquure.
La citoyenne de l'étang
répond : oh que nenni, ma chere ;
la vôtre fait du mal, la mienne est salutaire.
Par moi plus d'un malade obtient sa guérison,
par vous tout homme sain trouve une mort cruelle.
Entre nous deux, je crois, la différence est belle :
je suis remede, et vous poison.
Cette fable aisément s' explique :
c'est la satire et la critique.
La fable est intyéressante mais la chute un peu capillotractée, non ? Je ne suis pas certaine d'avoir démêlé qui était la satire et qui était la critique mais peu importe.
Source Zazzle
Snakeman reading a book about Snakes created by MDKgraphics
mardi 30 mars 2010
Christelle corrigée (épreuve non corrigée avant édition (?) et épreuve de lecture pour moi)
Bonjour François
Bonjour les zotres
Il y a quelques heures, je mettais en ligne l'avis de François Martini sur ce roman lu en commun. Je confirme que ce livre est bâclé, je ne vais donc pas me casser le cul outre mesure non plus pour ma critique. Ne voyez dans la formulation précédente aucun signe de vulgarité de ma part mais simplemennt ma volonté d'adapter mon vocabulaire au thème "fractural" et à l'angle "fessier" du livre.
Le sujet
Christelle, 20 ans, les 2 bras dans le plâtre se connecte sur un forum dédié aux victimes de fractures où elle fait la connaissance de Nestor, quinquagénaire et éditeur de son métier qui fantasme sur les femmes plâtrées au point d'en collectionner des photos et de leur consacrer un blog en bon fétichiste qu'il est. Lui ne demande qu'à sauter l'appétissante donzelle invalide et elle cherche à se faire publier : ces 2 là étaient donc faits pour s'entendre et se rencontrer.
Mon avis
Des livres comme ça, je n'en lis pas plus d'un par an et heureusement.
Il y a quelques mois, lors de l'émission Strip-tease consacrée à Gilles Cohen Solal (dont j'ai parlé ici), Héloïse d'Ormesson expliquait calmement à son incorrigible chéri que non, malgré la promesse qu'il venait de faire un peu hâtivement à la belle Max Monnehay, elle ne publierait pas un recueil de nouvelles érotiques de son cru (même si la pauvre enfant avait besoin d'argent... tiens, à ce propos, digression... j'essaie d'imaginer que je vais voir un chasseur de têtes en lui disant "trouvez-moi un job parce que j'ai besoin d'argent" !) argumentant que les nouvelles érotiques étaient ce qu'il était le plus difficile à écrire (enfin, à réussir).
Elle a en grande partie raison mais pas complètement. Je crois qu'aucun éjaculateur précoce ne me contredira si je dis qu'à mon avis, il y a plus compliqué à écrire que des nouvelles érotiques à savoir, un roman érotique... Un mauvais roman n'est que raté. Un mauvais roman érotique est souvent ridicule en plus d'être raté et, rien de plus débandant et anti érotique que le ridicule.
Chritelle corrigée de Romain Slocombe est d'une mièvrerie inquiétante de la part d'un auteur quinquagénaire, d'une pauvreté imaginative et littéraire affligeante et si l'auteur (qui devait avoir une foulure de la libido et une entorse au talent quand il a commis sa prose) avait juste parié avec des potes qu'il lui était possible de faire éditer un truc gnan-gnan bâclé sur son simple nom, il a gagné mais, à moi, il a fait perdre 2 heures où j'aurais pu faire des trucs vachement plus intéressants comme repasser des gants de toilette, compter des lentilles vertes du Puy ou faire des confettis dans des feuilles de brouillon avec une trouillotteuse.
En plus d'être sans intérêt, tout sonne naïvement faux dans ce livre, en particulier les mails ridiculement plats échangés entre Christelle et Nestor. C'est une habituée des forums de discussion, sites de rencontres de tous poils et autres moyens virtuels de dragouillage qui vous le dit.
Conclusion
Est-ce bien nécessaire ?
Bonjour les zotres
Il y a quelques heures, je mettais en ligne l'avis de François Martini sur ce roman lu en commun. Je confirme que ce livre est bâclé, je ne vais donc pas me casser le cul outre mesure non plus pour ma critique. Ne voyez dans la formulation précédente aucun signe de vulgarité de ma part mais simplemennt ma volonté d'adapter mon vocabulaire au thème "fractural" et à l'angle "fessier" du livre.
Le sujet
Christelle, 20 ans, les 2 bras dans le plâtre se connecte sur un forum dédié aux victimes de fractures où elle fait la connaissance de Nestor, quinquagénaire et éditeur de son métier qui fantasme sur les femmes plâtrées au point d'en collectionner des photos et de leur consacrer un blog en bon fétichiste qu'il est. Lui ne demande qu'à sauter l'appétissante donzelle invalide et elle cherche à se faire publier : ces 2 là étaient donc faits pour s'entendre et se rencontrer.
Mon avis
Des livres comme ça, je n'en lis pas plus d'un par an et heureusement.
Il y a quelques mois, lors de l'émission Strip-tease consacrée à Gilles Cohen Solal (dont j'ai parlé ici), Héloïse d'Ormesson expliquait calmement à son incorrigible chéri que non, malgré la promesse qu'il venait de faire un peu hâtivement à la belle Max Monnehay, elle ne publierait pas un recueil de nouvelles érotiques de son cru (même si la pauvre enfant avait besoin d'argent... tiens, à ce propos, digression... j'essaie d'imaginer que je vais voir un chasseur de têtes en lui disant "trouvez-moi un job parce que j'ai besoin d'argent" !) argumentant que les nouvelles érotiques étaient ce qu'il était le plus difficile à écrire (enfin, à réussir).
Elle a en grande partie raison mais pas complètement. Je crois qu'aucun éjaculateur précoce ne me contredira si je dis qu'à mon avis, il y a plus compliqué à écrire que des nouvelles érotiques à savoir, un roman érotique... Un mauvais roman n'est que raté. Un mauvais roman érotique est souvent ridicule en plus d'être raté et, rien de plus débandant et anti érotique que le ridicule.
Chritelle corrigée de Romain Slocombe est d'une mièvrerie inquiétante de la part d'un auteur quinquagénaire, d'une pauvreté imaginative et littéraire affligeante et si l'auteur (qui devait avoir une foulure de la libido et une entorse au talent quand il a commis sa prose) avait juste parié avec des potes qu'il lui était possible de faire éditer un truc gnan-gnan bâclé sur son simple nom, il a gagné mais, à moi, il a fait perdre 2 heures où j'aurais pu faire des trucs vachement plus intéressants comme repasser des gants de toilette, compter des lentilles vertes du Puy ou faire des confettis dans des feuilles de brouillon avec une trouillotteuse.
En plus d'être sans intérêt, tout sonne naïvement faux dans ce livre, en particulier les mails ridiculement plats échangés entre Christelle et Nestor. C'est une habituée des forums de discussion, sites de rencontres de tous poils et autres moyens virtuels de dragouillage qui vous le dit.
Conclusion
Est-ce bien nécessaire ?
Christelle corrigée (de Romain Scolombe)
Bonjour François
Bonjour les zotres
Lors du salon du livres 2009, les éditions du Serpent à Plumes avaient offert des livres aux membres du DLE organisé pour l'occasion. Il y avait de bons livres, de très bons livres même mais l'un d'eux s'est avéré franchement affligeant. Ce qui suit n'est pas de moi mais de François Martini. D'ici quelques heures, mon avis personnel (moins indulgeant) sera en ligne.
Ce petit roman satirique en forme de fable narre les tentatives timides d'une fausse ingénue, écrivaillonne velléitaire en mal de publication. Au moment du récit, elle a les deux bras dans le plâtre et trompe l'ennui sur un forums de l'internet. Un éditeur, fétichiste, la drague et l'intrigue se noue. L'ingénue avoue écrire «depuis toujours. » et l'éditeur trouve tout naturel de vouloir la publier. Miracle. Commence alors une correspondance doublement intéressée entre les deux protagonistes. Le suspens augmente au fur et à mesure que la possibilité d'une rencontre se précise.
Le roman est composé alternativement d'échanges de mails et d'extraits d'un roman que l'éditeur écrit au fur et à mesure que se développe la relation épistolière, puis amoureuse, alchimie savante de désir et d'impatience, la jeune plâtrée étant par ailleurs engagée. Une autre jeune fille, également plâtrée, vient se mêler de l'affaire. Autour d'eux gravitent virtuellement d'autres plâtrés. Comme dans une pièce de Marivaux, les relations se nouent, les amoureux se fâchent, se réconcilient et clopinent vers la consommation de l'acte. L'auteur laisse flotter un léger flou, sans gravité, car on devine que tout cela va se terminer bien : le ton est celui de la comédie. Elle s'exprime en langage basique d'adolescent, l'éditeur écrit volontiers précieux, chacun tient bien son rôle, l'ambiguïté n'est pas de mise. La scène annoncée par le titre du roman, la correction, récompense le lecteur patient.
Romain Slocombe écrit journalistique, précis, sans effets appuyés, il raconte.
C'est bien fade. Les péripéties manquent singulièrement d'intérêt. Le roman, quoique fort court, semble long. On peine à croire au fétichisme des plâtres, l'auteur ne semble pas avoir le tempérament voulu car jamais on ne ressent l'excitation qui est censée être celle de l'éditeur. C'est une eau tiède qui coule doucement, sans ennui et sans intérêt. Le vocabulaire est rudimentaire, ce qui peut assez bien passer pour la retranscription de mails, mais devient franchement ennuyeux dans les extraits du roman en cours d'écriture. Il y aurait eu une belle occasion d'écrire un méta-roman, l'éditeur pervers inventant aussi ses personnages, mais non. Dommage. C'est raté.
La scène de punition, fantasme sado-masochiste avorté, est très pauvre, avec une citation fort mal venue des Cent-vingt journées de Sodome. L'érotisme se situe au niveau de la série "Brigade mondaine", le sadisme en moins et, je dirais, sans pornographie. Dommage, encore. La donzelle s'en tire avec les fesses rougies au martinet et le chemisier déchiré, quelle émotion ! Elle rentre chez elle par le premier train. Plus tard, devenue auteur à succès, elle méprisera son amant d'un soir. C'est moral. On est content pour elle. Tout ceci semble assez bâclé.
Infos sur le livre sur le site de l'éditeur ici
Bonjour les zotres
Lors du salon du livres 2009, les éditions du Serpent à Plumes avaient offert des livres aux membres du DLE organisé pour l'occasion. Il y avait de bons livres, de très bons livres même mais l'un d'eux s'est avéré franchement affligeant. Ce qui suit n'est pas de moi mais de François Martini. D'ici quelques heures, mon avis personnel (moins indulgeant) sera en ligne.
Ce petit roman satirique en forme de fable narre les tentatives timides d'une fausse ingénue, écrivaillonne velléitaire en mal de publication. Au moment du récit, elle a les deux bras dans le plâtre et trompe l'ennui sur un forums de l'internet. Un éditeur, fétichiste, la drague et l'intrigue se noue. L'ingénue avoue écrire «depuis toujours. » et l'éditeur trouve tout naturel de vouloir la publier. Miracle. Commence alors une correspondance doublement intéressée entre les deux protagonistes. Le suspens augmente au fur et à mesure que la possibilité d'une rencontre se précise.
Le roman est composé alternativement d'échanges de mails et d'extraits d'un roman que l'éditeur écrit au fur et à mesure que se développe la relation épistolière, puis amoureuse, alchimie savante de désir et d'impatience, la jeune plâtrée étant par ailleurs engagée. Une autre jeune fille, également plâtrée, vient se mêler de l'affaire. Autour d'eux gravitent virtuellement d'autres plâtrés. Comme dans une pièce de Marivaux, les relations se nouent, les amoureux se fâchent, se réconcilient et clopinent vers la consommation de l'acte. L'auteur laisse flotter un léger flou, sans gravité, car on devine que tout cela va se terminer bien : le ton est celui de la comédie. Elle s'exprime en langage basique d'adolescent, l'éditeur écrit volontiers précieux, chacun tient bien son rôle, l'ambiguïté n'est pas de mise. La scène annoncée par le titre du roman, la correction, récompense le lecteur patient.
Romain Slocombe écrit journalistique, précis, sans effets appuyés, il raconte.
C'est bien fade. Les péripéties manquent singulièrement d'intérêt. Le roman, quoique fort court, semble long. On peine à croire au fétichisme des plâtres, l'auteur ne semble pas avoir le tempérament voulu car jamais on ne ressent l'excitation qui est censée être celle de l'éditeur. C'est une eau tiède qui coule doucement, sans ennui et sans intérêt. Le vocabulaire est rudimentaire, ce qui peut assez bien passer pour la retranscription de mails, mais devient franchement ennuyeux dans les extraits du roman en cours d'écriture. Il y aurait eu une belle occasion d'écrire un méta-roman, l'éditeur pervers inventant aussi ses personnages, mais non. Dommage. C'est raté.
La scène de punition, fantasme sado-masochiste avorté, est très pauvre, avec une citation fort mal venue des Cent-vingt journées de Sodome. L'érotisme se situe au niveau de la série "Brigade mondaine", le sadisme en moins et, je dirais, sans pornographie. Dommage, encore. La donzelle s'en tire avec les fesses rougies au martinet et le chemisier déchiré, quelle émotion ! Elle rentre chez elle par le premier train. Plus tard, devenue auteur à succès, elle méprisera son amant d'un soir. C'est moral. On est content pour elle. Tout ceci semble assez bâclé.
Infos sur le livre sur le site de l'éditeur ici
lundi 29 mars 2010
Pays sans chapeau (Dany Laferrière)
Bonjour aux haïtien(ne)s
Bonjour aux zotres
Semaine Serpent à Plumes 1/5 (idée personnelle et non opération sponsorisée).
Le sujet
A l'occasion de son retour en Haïti après 20 ans d'exil, l'écrivain Dany Laferrière note ses réflexions etobservations en faisant alterner des chapitres intitulés "Pays réel" où il est question de tranches de vie et "Pays rêvé" où il est surtout question de la mort et de l'au delà, le "Pays sans chapeau".
Mon avis
De Dany Laferrière, j'ai lu il y a longtemps le plaisant mais dillétante Comment faire l'amour à un nègre sans se fatiguer et je n'ai pas fait immédiatement le lien avec Pays sans chapeau. Je pense que je n'aurais jamais mis le nez dans ce livre de moi-même et ç'aurait été une belle ânerie.
Le récent tremblement de terre d'Haïti donne à ce texte une résonnance toute particulière encore amplifiée par l'amour de l'auteur pour son pays d'origine et sa finesse à décrire cette ambiguité qu'il éprouve entre qualité d'acteur et de témoin, entre sentiment d'appartenance et recul dû à 20 années d'exil occidental.
Ce livre est une réussite totale oscillant entre peinture d'une réalité crue de la misère et évocation de la poésie de l'âme humaine. C'est un livre profond empreint de douceur, d'humour et de sincérité mais non dénué de violence et de dureté. L'écriture de Laferrière donne à voir mais aussi à sentir, à goûter, à entendre. Elle sollicite tous les sens pour ce message d'amour adressé à un peuple blessé et à un pays exangue.
Pierre Foglia a écrit "Si on me demandait : Quel ouvrage recommanderiez-vous pour comprendre Haïti? je recommanderais Pays sans chapeau de Dany Laferrière".
Je ne connais pas d'autres livres sur Haïti et je ne connais pas non plus ce journaliste et chroniqueur québécois mais je comprends parfaitement sa recommandation tant l'île imprègne chaque page du récit tant Port au Prince en est le cadre tentaculaire, le contenant et ses habitants, leur quotidien, leurs croyances, leur rapport à la vie et à la mort, le contenu.
Quelques liens
Ici 4e de couv et éléments bibliographiques
Ici Quelques bribes de critiques et un extrait du roman
Ici L'auteur présenté par son éditeur
Ici Opération Le Serpent à Plumes se mobilise pour Haïti (recueil de nouvelles)
Conclusion
Une belle découverte que je vous encourage à faire à votre tour. Le récent tremblement de terre donne à cette lecture une résonnance supplémentaire.
Bonjour aux zotres
Semaine Serpent à Plumes 1/5 (idée personnelle et non opération sponsorisée).
Le sujet
A l'occasion de son retour en Haïti après 20 ans d'exil, l'écrivain Dany Laferrière note ses réflexions etobservations en faisant alterner des chapitres intitulés "Pays réel" où il est question de tranches de vie et "Pays rêvé" où il est surtout question de la mort et de l'au delà, le "Pays sans chapeau".
Mon avis
De Dany Laferrière, j'ai lu il y a longtemps le plaisant mais dillétante Comment faire l'amour à un nègre sans se fatiguer et je n'ai pas fait immédiatement le lien avec Pays sans chapeau. Je pense que je n'aurais jamais mis le nez dans ce livre de moi-même et ç'aurait été une belle ânerie.
Le récent tremblement de terre d'Haïti donne à ce texte une résonnance toute particulière encore amplifiée par l'amour de l'auteur pour son pays d'origine et sa finesse à décrire cette ambiguité qu'il éprouve entre qualité d'acteur et de témoin, entre sentiment d'appartenance et recul dû à 20 années d'exil occidental.
Ce livre est une réussite totale oscillant entre peinture d'une réalité crue de la misère et évocation de la poésie de l'âme humaine. C'est un livre profond empreint de douceur, d'humour et de sincérité mais non dénué de violence et de dureté. L'écriture de Laferrière donne à voir mais aussi à sentir, à goûter, à entendre. Elle sollicite tous les sens pour ce message d'amour adressé à un peuple blessé et à un pays exangue.
Pierre Foglia a écrit "Si on me demandait : Quel ouvrage recommanderiez-vous pour comprendre Haïti? je recommanderais Pays sans chapeau de Dany Laferrière".
Je ne connais pas d'autres livres sur Haïti et je ne connais pas non plus ce journaliste et chroniqueur québécois mais je comprends parfaitement sa recommandation tant l'île imprègne chaque page du récit tant Port au Prince en est le cadre tentaculaire, le contenant et ses habitants, leur quotidien, leurs croyances, leur rapport à la vie et à la mort, le contenu.
Quelques liens
Ici 4e de couv et éléments bibliographiques
Ici Quelques bribes de critiques et un extrait du roman
Ici L'auteur présenté par son éditeur
Ici Opération Le Serpent à Plumes se mobilise pour Haïti (recueil de nouvelles)
Conclusion
Une belle découverte que je vous encourage à faire à votre tour. Le récent tremblement de terre donne à cette lecture une résonnance supplémentaire.
samedi 27 mars 2010
Tu sais que tu vas à Singapour (quand tu te farcis 13 heures d'avion)
Bonjour à celles et ceux qui aiment avoir la tête et les pieds dans le ciel
Bonjour aux zotres
Je n'aime pas spécialement l'avion mais il faut bien avouer que c'est vachement pratique pour voyager d'une part (et ça j'aime ça) et que ça offre des vues magnifiques sur notre belle planète.
Notre boeing (enfin, celui d'Air France) a décollé vers minuit mais très vite, comme nous allions vers l'est, nous avons retrouvé la lumière... sauf que 95% des passagers souhaitant dormir, les volets étaient fermés.
J'étais hélas séparée du couloir par un voisin avachi et fonflottant gentiment mais, au gré d'une pause pipi (13 heures d'avion je vous dis), j'ai eu la chance de découvrir par les hublots à l'arrière que nous survolions une zone de montagne quelque part (mais où ?) du côté de l'ex URSS je pense.
Je n'ai hélas pas eu le réflexe de le vérifier sur la carte du plan de vol disponible sur les écrans TV de chaque siège. Bref, je ne sais pas trop où j'étais... un peu dans les nuages même s'il n'y en avait pas.
C'était somptueux, magnifique, indescriptiblement beau et les photos ne peuvent donner qu'une idée approximative de la chose.
Par le hublot gauche on voyait un coucher de soleil.
Le ciel était bleu éclatant et nuageux à droite.
Une petite heure avant d'aterrir mon voisin côté hublot a enfin relevé le volet. Comme toujours, l'aterrissage fut mon moment préféré. D'abord parce que ça signifiait que le vol était enfin fini et ensuite parce que c'était superbe.
Nous avons survolé des îles aux côtes découpées de façon très photogénique, des bateaux multicolores et de toutes tailles.
Mon voisin était en transit et poursuivait vers l'Autralie... encore 8h pour rejoindre le pays des kangourous !
Bonjour aux zotres
Je n'aime pas spécialement l'avion mais il faut bien avouer que c'est vachement pratique pour voyager d'une part (et ça j'aime ça) et que ça offre des vues magnifiques sur notre belle planète.
Notre boeing (enfin, celui d'Air France) a décollé vers minuit mais très vite, comme nous allions vers l'est, nous avons retrouvé la lumière... sauf que 95% des passagers souhaitant dormir, les volets étaient fermés.
J'étais hélas séparée du couloir par un voisin avachi et fonflottant gentiment mais, au gré d'une pause pipi (13 heures d'avion je vous dis), j'ai eu la chance de découvrir par les hublots à l'arrière que nous survolions une zone de montagne quelque part (mais où ?) du côté de l'ex URSS je pense.
Je n'ai hélas pas eu le réflexe de le vérifier sur la carte du plan de vol disponible sur les écrans TV de chaque siège. Bref, je ne sais pas trop où j'étais... un peu dans les nuages même s'il n'y en avait pas.
C'était somptueux, magnifique, indescriptiblement beau et les photos ne peuvent donner qu'une idée approximative de la chose.
Par le hublot gauche on voyait un coucher de soleil.
Le ciel était bleu éclatant et nuageux à droite.
Une petite heure avant d'aterrir mon voisin côté hublot a enfin relevé le volet. Comme toujours, l'aterrissage fut mon moment préféré. D'abord parce que ça signifiait que le vol était enfin fini et ensuite parce que c'était superbe.
Nous avons survolé des îles aux côtes découpées de façon très photogénique, des bateaux multicolores et de toutes tailles.
Mon voisin était en transit et poursuivait vers l'Autralie... encore 8h pour rejoindre le pays des kangourous !
Libellés :
Autour de la nature,
Autour de la photo,
Autour des villes
Moi aussi (je vais danser à Singapour aujourd'hui)
Hello Matt, Bonjour les zotres
Cette video donne la pêche, de l'optimisme. Elle est simple, généreuse et elle donne envie de partager. Les jamais content(e)s parleront peut-être de mièvrerie, de bons sentiments gnan-gnan moi je la trouve positive et émouvante.
Le site de Matt s'appelle where the hell is matt. J'ai plutot l'impression qu'il est au paradis sur terre !
Cette video donne la pêche, de l'optimisme. Elle est simple, généreuse et elle donne envie de partager. Les jamais content(e)s parleront peut-être de mièvrerie, de bons sentiments gnan-gnan moi je la trouve positive et émouvante.
Le site de Matt s'appelle where the hell is matt. J'ai plutot l'impression qu'il est au paradis sur terre !
vendredi 26 mars 2010
Les jeunes femmes (perdues)
Bonjour aux fans des romans anglo-saxons de la fin du XIXe et du début du XXe siècle
Bonjour aux zotres
Il y a quelques mois de cela, j'ai lu sans enthousiasme La fille perdue de D.H. Lawrence et, bien que je sois plutôt abonnée aux romans contemporains, les hasards de mes lectures suivantes ont voulu que dans les mois suivants, je lise trois romans assez ressemblants au précédent :
- L'été d'Edith Wharton
- Monteriano de Forster
- Miss Daisy de Henry James
Les 4 récits se situent à la même époque, ont pour personnage central une jeune femme qui, par son comportement, scandalise son entourage et ses contemporains, trois d'entre eux se situent en partie en Italie. Tous abordent de façon plus ou moins allusive et très édulcorée, le thème de la sexualité féminine à une époque où la virginité était le minimum qu'on attendait d'une jeune fille sachant se tenir.
Au fur et à mesure qu'elles s'enchaînaient, je n'ai pu empêcher que mes lectures deviennent comparatives. Il m'a été tout aussi difficile d'échapper à la tentation du jeu des ressemblances et des différences lorsque j'ai rédigé mes critiques d'où l'objet de ce message qui évoque les 4 romans et évoque leurs similitudes. D'ici quelques heures je mettrai en ligne ma critique de Daisy Miller, ne vous étonnez donc pas si elle mentionne les 3 autres romans cités plus haut.
Deux d'entre eux sont par ailleurs des livres voyageurs.
Bonjour aux zotres
Il y a quelques mois de cela, j'ai lu sans enthousiasme La fille perdue de D.H. Lawrence et, bien que je sois plutôt abonnée aux romans contemporains, les hasards de mes lectures suivantes ont voulu que dans les mois suivants, je lise trois romans assez ressemblants au précédent :
- L'été d'Edith Wharton
- Monteriano de Forster
- Miss Daisy de Henry James
Les 4 récits se situent à la même époque, ont pour personnage central une jeune femme qui, par son comportement, scandalise son entourage et ses contemporains, trois d'entre eux se situent en partie en Italie. Tous abordent de façon plus ou moins allusive et très édulcorée, le thème de la sexualité féminine à une époque où la virginité était le minimum qu'on attendait d'une jeune fille sachant se tenir.
Au fur et à mesure qu'elles s'enchaînaient, je n'ai pu empêcher que mes lectures deviennent comparatives. Il m'a été tout aussi difficile d'échapper à la tentation du jeu des ressemblances et des différences lorsque j'ai rédigé mes critiques d'où l'objet de ce message qui évoque les 4 romans et évoque leurs similitudes. D'ici quelques heures je mettrai en ligne ma critique de Daisy Miller, ne vous étonnez donc pas si elle mentionne les 3 autres romans cités plus haut.
Deux d'entre eux sont par ailleurs des livres voyageurs.
Wrangler (joue avec nos nerfs)
Bonjour aux filles hétéro
Bonjour aux zotres
Je suis totalement d'accord avec l'appréciation fort laudative lue sur le blog où j'ai trouvé la photo qui illustre ce message.
J'ai le lien vers le site qui présente la collection Wrangler Blue Bell 2010 depuis un moment et je crois que c'est Mister TdE qui l'avait débusqué. Je ne me lasse pas de bousculer gentiment et de déshabiller peu à peu le mannequin Wrangler. Ahhh ce côté bad boy tatoué et romantiquement torturé, j'adore.
C'est esthétique, c'est intéractif, c'est sensuel. Bref, ça titille gentiment l'imagination, c'est une très bonne idée marketing pour Wrangler et un moment fort récréatif pour qui commencera par faire descendre la fermeture éclair du blouson et plus si affinités. Miam !
Bonjour aux zotres
Je suis totalement d'accord avec l'appréciation fort laudative lue sur le blog où j'ai trouvé la photo qui illustre ce message.
J'ai le lien vers le site qui présente la collection Wrangler Blue Bell 2010 depuis un moment et je crois que c'est Mister TdE qui l'avait débusqué. Je ne me lasse pas de bousculer gentiment et de déshabiller peu à peu le mannequin Wrangler. Ahhh ce côté bad boy tatoué et romantiquement torturé, j'adore.
C'est esthétique, c'est intéractif, c'est sensuel. Bref, ça titille gentiment l'imagination, c'est une très bonne idée marketing pour Wrangler et un moment fort récréatif pour qui commencera par faire descendre la fermeture éclair du blouson et plus si affinités. Miam !
Libellés :
Autour de la pub,
autour des hommes,
Autour du net
jeudi 25 mars 2010
Coup de pompe (de mars 2010)
mercredi 24 mars 2010
Tu sais que tu es à Singapour (quand on te fait le coup de la crêpe au sucre)
Bonjour aux crêpovores, bonjour aux zotres
90% des français(es) connaissent la fameuse réplique de la scène culte de la crêperie des Bronzés font du ski : "vous avez des crêpes, vous avez du sucre, donc vous avez des crêpes au sucre !"
Eh bien figurez-vous que la réalité a dépassé la fiction à Singapour où, dans une crêperie, on m'a expliqué très calmement que les crêpes ici étaient sans doute très différentes de celles auxquelles j'avais l'habitude en France.
90% des français(es) connaissent la fameuse réplique de la scène culte de la crêperie des Bronzés font du ski : "vous avez des crêpes, vous avez du sucre, donc vous avez des crêpes au sucre !"
Eh bien figurez-vous que la réalité a dépassé la fiction à Singapour où, dans une crêperie, on m'a expliqué très calmement que les crêpes ici étaient sans doute très différentes de celles auxquelles j'avais l'habitude en France.
J'ai retrouvé le siège du Modem (à vendre)
Tout le monde lit (la preuve 13 sur 52)
Bonjour aux rats de bibliothèque
Bonjour aux faces de rat
Bonjour aux zotres
Le cas de Firmin a divisé la blogosphère en 2009. Certain(e)s ont été séduites comme Julia, d'autres nettement moins.
Daniel qui n'est pas avare de partages m'a signalé le cas des Faces de rat morts de rire en lisant la Peste de Camus. Moi je ne l'ai pas lu, et vous ?
Bonjour aux faces de rat
Bonjour aux zotres
Le cas de Firmin a divisé la blogosphère en 2009. Certain(e)s ont été séduites comme Julia, d'autres nettement moins.
Daniel qui n'est pas avare de partages m'a signalé le cas des Faces de rat morts de rire en lisant la Peste de Camus. Moi je ne l'ai pas lu, et vous ?
Semaine Serpent à Plumes (du 29 mars au 02 avril)
Bonjour au Serpent à Plumes
Bonjour aux zotres
Quelques jours avant le salon du livre 2010 auquel je ne pourrai assister pour cause d'exil temporaire à Singapour, j'ai programmé 4 critiques de 4 livres édités par Le Serpent à Plumes. Ils ont été offerts par la maison d'édition aux participant(e)s du DLE organisé lors du salon 2009 et je les ai peu à peu récupérés pour les lire à mon tour.
Vous pourrez donc découvrir, par ordre d'apparition sur ce blog, mon avis à propos de :
- Pays sans chapeau - Dany Laferrière (lundi)
- Christelle corrigée - Denis Slocombe (mardi)
- Dans la peau de Nicolas - David Angevin (mercredi)
- Finnigan et moi - Sonya Hartnett (vendredi)
Parmi ces livres, il y a 1 coup de coeur énorme, 1 excellent livre, 1 bon divertissement et 1 nullité désespérante... Suspens (quoique...). J'en profiterai également pour évoquer (jeudi) 3 autres livres de la même maison lus il y a fort longtemps et à côté desquels il serait injuste de passer :
- Guerres - Timothy Findley
- Stratégie pour deux jambons - Raymond Cousse
- Le petit malheureux - Guillaume Clémentine
Vous pouvez également relire mon avis sur l'excellentissime Johnny chien méchant de Emmanuel Dongala, un de mes 3 coups de coeur 2009, en lice pour le prix Qd9 2010.
Je précise que ceci n'est pas un billet sponsorisé mais juste l'envie de revenir sur les livres offerts en 2009 et puis, globalement, j'aime bien le serpent à plumes et leurs si jolies couvertures de livres...
Bonjour aux zotres
Quelques jours avant le salon du livre 2010 auquel je ne pourrai assister pour cause d'exil temporaire à Singapour, j'ai programmé 4 critiques de 4 livres édités par Le Serpent à Plumes. Ils ont été offerts par la maison d'édition aux participant(e)s du DLE organisé lors du salon 2009 et je les ai peu à peu récupérés pour les lire à mon tour.
Vous pourrez donc découvrir, par ordre d'apparition sur ce blog, mon avis à propos de :
- Pays sans chapeau - Dany Laferrière (lundi)
- Christelle corrigée - Denis Slocombe (mardi)
- Dans la peau de Nicolas - David Angevin (mercredi)
- Finnigan et moi - Sonya Hartnett (vendredi)
Parmi ces livres, il y a 1 coup de coeur énorme, 1 excellent livre, 1 bon divertissement et 1 nullité désespérante... Suspens (quoique...). J'en profiterai également pour évoquer (jeudi) 3 autres livres de la même maison lus il y a fort longtemps et à côté desquels il serait injuste de passer :
- Guerres - Timothy Findley
- Stratégie pour deux jambons - Raymond Cousse
- Le petit malheureux - Guillaume Clémentine
Vous pouvez également relire mon avis sur l'excellentissime Johnny chien méchant de Emmanuel Dongala, un de mes 3 coups de coeur 2009, en lice pour le prix Qd9 2010.
Je précise que ceci n'est pas un billet sponsorisé mais juste l'envie de revenir sur les livres offerts en 2009 et puis, globalement, j'aime bien le serpent à plumes et leurs si jolies couvertures de livres...
mardi 23 mars 2010
Tu sais que tu es à Singapour (quand tu as le droit de manger 1 fruit ou 1 légume de moins par jour)
Bonjour aux végétarien(ne)s
Bonjour aux zotres
Ah tiens, je n'avais pas fait gaffe au mot fruit sans "s" bien que précédé de 2 !!!
Vous avez ci-contre de beaux spécimens de fruits du dragon vietnamiens que je n'ai pas encore goûter mais ça ne saurait tarder de même que le légendaire durian dont le transport est interdit dans le métro ici pour cause d'odeur désagréable et paraît-il très persistante ! Un fruit qui se prend pour du munster, on aura tout vu !
Voici des racines de lotus sous plastique. Personnellement je trouve ça fort peu appétissant mais il paraît qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Je ne demande donc qu'à tester pour voir.
Ceci est de l'aloé vera thaïe. Chez nous on utilise l'aloé vera en cosmétologie et parapharmacie. Ici on en trouve dans les boissons ou en yaourt. J'en ai acheté et mangé : c'est plutôt bon.
Bonjour aux zotres
Ah tiens, je n'avais pas fait gaffe au mot fruit sans "s" bien que précédé de 2 !!!
Vous avez ci-contre de beaux spécimens de fruits du dragon vietnamiens que je n'ai pas encore goûter mais ça ne saurait tarder de même que le légendaire durian dont le transport est interdit dans le métro ici pour cause d'odeur désagréable et paraît-il très persistante ! Un fruit qui se prend pour du munster, on aura tout vu !
Voici des racines de lotus sous plastique. Personnellement je trouve ça fort peu appétissant mais il paraît qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Je ne demande donc qu'à tester pour voir.
Ceci est de l'aloé vera thaïe. Chez nous on utilise l'aloé vera en cosmétologie et parapharmacie. Ici on en trouve dans les boissons ou en yaourt. J'en ai acheté et mangé : c'est plutôt bon.
Remise du prix Quoide9 (à Antoine Laurain)
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