Bonjour Adeline
Bonjour les zotres
Ma visite hier soir au salon du livre en compagnie de Nathalie fut des plus agréables et fructueuses... Jugez plutôt : des livres, du champagne, des livres, Antoine Laurain, des livres, du champagne, des livres, une manifestation "Pécresse démission", des livres, du champagne, des livres, Philippe Jaenada, des livres, des macarons, des livres, du champagne, des livres, hips !
Il ne sera pas dit que j'ai uniquement passé mon temps à picoler et à faire la bise aux auteurs de mes livres préférés... non, non, non !
Je peux déjà vous dire que les heureux(ses) participant(e)s au prochain dîner livres échanges auront la possibilité de gagner des livres. Au moins 6 à ce jour dont les 5 derniers ouvrages édités par le Serpent à Plumes (stand N66, là où nous avons rdv mardi soir à 19h30).
Le Goût en héritage suivi de Echos illusoires du luth
Natsumé Sôseki
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Johnny Chien Méchant
Emmanuel Dongala
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Dans la peau de Nicolas
David Angevin
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Finnigan et moi
Sonya Hartnett
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Christelle corrigée
Romain Slocombe
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Deux petites précisions
Les habitué(e)s des DLE seront prioritaires pour recevoir ces cadeaux et chacun(e) s'engagera à rédiger une critique suite à sa lecture. Celle-ci sera publiée sur ce blog et/ou les leur e't relayée sur Facebook.
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5 commentaires:
Je ne sais pas, j'ai rien vu:))
Génial ! Dans les livres proposés j'ai lu à sa sortie Johnny Chien Méchant et c'est un Grand Livre ! Un Sacré choc :) voir ici : http://livresdemalice.blogspot.com/2008/03/emmanuel-dongala.html
Sinon moi pour je possède un badge. Mon petit emploi de bibliothécaire en milieux scolaire me le permet ;-)
pour "le salon" j'ai un badge !
@ Nathalie : merci !
@ Malice : Oui, j'ai lu un tas de choses positives sur ce livre et merci de la précision pour le badge, j'en ai un aussi ce qui me permet d'offrir mes deux invitations à Christophe et Vola (puisque François en a une également via son éditeur).
J'ai été l'amusé lecteur de Christelle corrigée.
Il m'a fallu du temps et une seconde lecture, un peu de valium et beaucoup de volonté pour en rédiger la critique.
Voici :
Ce petit roman satirique en forme de fable narre les tentatives timides d'une fausse ingénue, écrivaillonne velléitaire en mal de publication. Au moment du récit, elle a les deux bras dans le plâtre et trompe l'ennui sur un forums de l'internet. Un éditeur, fétichiste, la drague et l'intrigue se noue. L'ingénue avoue écrire « depuis toujours. » et l'éditeur trouve tout naturel de vouloir la publier. Miracle. Commence alors une correspondance doublement intéressée entre les deux protagonistes. Le suspens augmente au fur et à mesure que la possibilité d'une rencontre se précise.
Le roman est composé alternativement d'échanges de mails et d'extraits d'un roman que l'éditeur écrit au fur et à mesure que se développe la relation épistolière, puis amoureuse, alchimie savante de désir et d'impatience, la jeune plâtrée étant par ailleurs engagée. Une autre jeune fille, également plâtrée, vient se mêler de l'affaire. Autour d'eux gravitent virtuellement d'autres plâtrés. Comme dans une pièce de Marivaux, les relations se nouent, les amoureux se fâchent, se réconcilient et clopinent vers la consommation de l'acte. L'auteur laisse flotter un léger flou, sans gravité, car on devine que tout cela va se terminer bien : le ton est celui de la comédie. Elle s'exprime en langage basique d'adolescent, l'éditeur écrit volontiers précieux, chacun tient bien son rôle, l'ambiguïté n'est pas de mise. La scène annoncée par le titre du roman, la correction, récompense le lecteur patient.
Romain Slocombe écrit journalistique, précis, sans effets appuyés, il raconte.
C'est bien fade. Les péripéties manquent singulièrement d'intérêt. Le roman, quoique fort court, semble long. On peine à croire au fétichisme des plâtres, l'auteur ne semble pas avoir le tempérament voulu car jamais on ne ressent l'excitation qui est censée être celle de l'éditeur. C'est une eau tiède qui coule doucement, sans ennui et sans intérêt. Le vocabulaire est rudimentaire, ce qui peut assez bien passer pour la retranscription de mails, mais devient franchement ennuyeux dans les extraits du roman en cours d'écriture. Il y aurait eu une belle occasion d'écrire un méta-roman, l'éditeur pervers inventant aussi ses personnages, mais non. Dommage. C'est raté.
La scène de punition, fantasme sado-masochiste avorté, est très pauvre, avec une citation fort mal venue des Cent-vingt journées de Sodome. L'érotisme se situe au niveau de la série "Brigade mondaine", le sadisme en moins et, je dirais, sans pornographie. Dommage, encore. La donzelle s'en tire avec les fesses rougies au martinet et le chemisier déchiré, quelle émotion ! Elle rentre chez elle par le premier train. Plus tard, devenue auteur à succès, elle méprisera son amant d'un soir. C'est moral. On est content pour elle. Tout ceci semble assez bâclé.
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