Je ne salue pas Christine
Je salue les zotres
Le 16/09/07, je vous présentais mon Challenge Abécédaire 2007 alors en cours de réalisation. Le principe était très simple : lire au moins 26 livres de 26 auteur(e)s ayant chacun(e) une initiale différente.
Un mardi sur deux je vous livrerai une critique détaillée d'un des livres lus au cours de ce challenge. Je commence par A comme Angot et son insupportable "Pourquoi le Brésil ?"
Le sujet
Pendant 75 pages (sur 222), plume geignarde du style : "je suis épuisée, je suis à bout".
Par la suite, plume insupportable et aigrie : "mon nouveau mec est fou, incapable de s'investir dans une relation et c'est lui qui déconne et pas moi qui suis invivable, excessive, paranoïaque et hystérique".
Mon avis
Mon Dieu ! Parfois l'abattement stupéfait se mêle à l'exaspération viscérale et les mots pour le dire, pour exprimer la nullité, la mesquinerie, la superficialité et l'inadaptabilité maladive ne parviennent pas si aisément. En désespoir de cause on peut se rabattre derrière des formules sacrées certes vagues mais ayant fait leurs preuves. Donc : "mon Dieu".
Ce livre complaisant, geignard, fort mal écrit, à la syntaxe hésitante et sans style est une suite de délires narcissiques et immatures. Comment Angot peut-elle avoir du succès ? Mystère. Mais bon sang, qu'elle se paie plus de séances de psy et qu'elle ne se répande moins sur le papier ! (ou tout au moins qu'elle ne publie pas). On détruit des arbres pour ça tout de même !
Cette femme et moi ne venons sans doute pas de la même planète, nous n'avons ni les mêmes échelles de valeurs, ni les mêmes références et les mots "crises", "folie", "autobiographie", "viol", "vengeance", "excès", "nazi", "insupportable", etc. n'ont visiblement pas le même sens pour elle et pour moi.
Outre le caractère délirant et spécieux du livre dans son ensemble, certaines pages sont littéralement incompréhensibles !
Pour moi cette femme délire complètement et je n'ai rien de plus à dire sur le sujet. Ah si ! Son bouquin sans queue ni tête m'a vraiment foutue en rogne et c'est un sentiment de colère mêlé d'incompréhension (certes) qui domine suite à ma lecture. Il m'est impossible de parler sereinement d'Angot.
Conclusion
Fuyeeeeeeeeeeeeeeeeeez !
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6 commentaires:
J'ai eu quasi-EXACTEMENT la même réaction la fois (seule et unique) où j'ai essayé de la lire...
Bon, ça me rassure... ;o)
Angot = dans le caniveau.
Est-ce donc pour toutes ces raisons que je n'ai jamais eu la moindre envie de lire sa prose ?
WOW! quelle hargne! bon, je n'ai jamais lu Angot, alors il m'est difficile de juger... mais ça me donne envie d'aller voir ce que ça donne par moi-même.
C'est bien Cécile, c'est très bien ! Voilà un auteur qui augmenterait sans aucun doute mes nausées matinales lors d'une éventuelle grossesse...
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