lundi 28 janvier 2008

50 bougies (sur une brique)




Bonjour à celles et
ceux qui ont joué ou
jouent encore aux Lego
Bonjour aux zotres

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Si vous allez sur Google aujourd'hui (et quel(le) internaute ne fait pas au moins une recherche par jour?), vous verrez l'image ci-dessous. La raison de cet hommage est le 50e anniversaire des légendaires petites briques en plastique.
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Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai joué aux Légo pendant des heures et des heures. Je construisais des maisons.
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Que des maisons, plutôt belles d'ailleurs, jamais rien d'autre.
Ah si ! Deux ou trois fois j'ai construit des cages à chatons pour les balader dans toute la maison grâce à mon moteur (Légo bien sûr) mais mes parents m'ont expliqué que ça ne leur faisait pas plaisir et qu'ils préféraient de loin se promener sur leurs pattes plutôt que dans une boite. Alors je suis revenue à mes barraques. Je n'ai pourtant jamais envisagé de devenir architecte. Pas de quoi déplacer un psy en urgence je pense alors revenons à nos briques de plastique dont j'entends encore le bruit si caractéristique lorsque je plongeais ma main dans le tas à la recherche d'une pièce bien précise.
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Il faut dire que côté Légo, j'étais largement équipée. J'avais de quoi bâtir de vrais palaces. Le Père Noël m'a pourvue dès mon plus jeune âge et mes parents ont ensuite pris le relai et pas seulement le 25 décembre... Quitte à ternir un brin l'image idyllique que vous avez de moi, je me dois de vous expliquer pourquoi j'avais vraiment beaucoup mais alors beaucoup de Légo (non, rassurez-vous, je ne les volais pas).

Il se trouve que j'étais une enfant sage, bien élevée, calme, obéissante, bonne élève mais, de temps à autres la petite fille modèle se changeait en Sophie de Réan. Un peu comme les gentils mogwaï se transforment en affreux gremlins pour peu qu'on ait l'imprudence de les nourrir après minuit, je me métamorphosais dès que j'entrais dans le cabinet d'un dentiste. D'ailleurs j'en ai mordu un (de toute façon, indépendamment de sa blouse blanche, de son masque vert et de ses instruments de torture, je ne l'aimais pas et il ne m'aimait pas non plus). Je poussais des hurlements, je me débattais, refusais de m'asseoir... alors ouvrir la bouche, n'y pensons pas !

Ma mère s'arrachait les cheveux et finit par refuser tout net de m'accompagner. Me laisser y seule n'était évidemment pas la solution vu que je n'entrais pas dans le cabinet. Dans ma vie, j'ai reçu deux giffles de mon père, dont l'une pour une histoire de dentiste. Bref, c'était le rodeo.

De guerre lasse, pour la première et la dernière fois de leur carrière éducative, mes parents firent appel au marchandage et achetèrent ma "collaboration" (toute relative) : à chaque fois que j'irais chez le dentiste (et que je me laisserais faire), j'aurais une boite de Légo. Prévoyants, ils doublèrent ce système de récompense d'une précaution supplémentaire : un bon vieux suppo préventif qui me faisait arriver chez le dentiste complètement shootée.

Comme on m'a collé un appareil dentaire (défectueux qui plus est), je suis allée souvent chez le dentiste à cette époque et, je ne sais pas ce qui du suppo ou des Légo me faisait le plus d'effet mais le fait est que je me tenais tranquille. Et c'est comme ça que j'ai eu boooooocoup de Légo !

Je profite de cette occasion pour vous rappeler que le 22/09/07, j'ai lancé un jeu qui consistait à reconnaître un logo grace à une simple lettre extraite de celui-ci. Allez faire un tour et testez votre culture pub !

Pour la lettre G, il fallait reconnaître l'ancien logo de Légo. Le récit qui précède vous laisse supposer que je n'ai eu aucun mal à identifier la marque !!!


Et vous, côté Légo ça donnait quoi ?

2 commentaires:

Antoine a dit…

Oh la vache ! Moi aussi j'en avais des dizaines et des dizaines de caisses... J'y ai joué jusqu'à mes 16 ans, c'est dire... Va falloir que je fasse un petit article là dessus ! :P

Cécile Qd9 a dit…

j'irai le lire avec plaisir. :)