
Bonjour
à Jacques
Bonjour
à Lionel
Bonjour aux militant(e)s, bonjour aux zotres
6e réponse au quiz "vrai ou faux".
Comme beaucoup, je garde un mauvais souvenir des élections présidentielles de 2002 et le casting du 2e tour fut un véritable choc pour ne pas dire un traumatisme. Je ne possède pas assez de cynisme et de mépris pour mon pays pour m'être réjouie une seule seconde à la pensée que le candidat pour lequel j'avais voté au premier tour (je vote toujours pour un candidat que j'espère voir au 2e tour) serait élu sans peine au second puisque son adversaire annoncé était étrangement absent du casting.


Bon, c'est vrai, je m'éloigne de la question du quiz mais que voulez-vous, c'est viscéral, à chaque fois que je repense à Jospin, ma tension monte. Il y a beaucoup de personnes (surtout parmi les politiques de tous bords) qui m'énervent, m'agacent et/ou qui m'amusent plus ou moins (parfois ce sont les mêmes) mais il y en a peu que je déteste. Jospin fait partie de ces "unhappy few". Je n'aime vraiment pas ce type (mais, vous remarquerez, pas au point de ne pas le citer dans ce message) et c'est plus fort que moi, dès que je trouve une occasion de le dire, ça sort tout seul. Cependant, s'il avait fallu voter pour lui et non pour Chirac au 2e tour des élections en 2002, moi, contrairement à lui, je ne me serais pas posé la question 1/4 de demie seconde, je l'aurais fait sans hésitation et sans le moindre regret. Ma bile anti Lolo étant versée, je peux revenir sereinement (ou presque) à la question du quiz.

Lors de ma folle jeunesse, je suis allée à quelques meetings locaux et j'ai été tellement horrifiée par la stupidité des questions posées, par le nombrilisme des préoccupations des un(e)s et des autres, par la perte de temps et d'énergie considérables induites par ces réunions de quartier ridicules (à droite comme à gauche, j'ai testé les 2), que :
- je me suis demandée comment les maires/député(e)s/élu(e)s de tous poils ne pétaient pas les plombs et ne venaient pas avec un fusil à pompe histoire de se défouler un peu, comment ils/elles réussissaient à conserver leur calme et leur sérieux face la connerie ambiante,
- j'ai failli me faire lyncher par quelques mamies du 15e suite à une question jugée un brin provocatrice (et qui était en fait profondément ulcérée),
- j'ai rapidement conclu que je n'avais pas plus le chromosome politicus que la bosse des maths.
Moi ? Coller des affiches ? JAMAIS de la vie ! Je crois qu'à une exception près, tout le monde s'est trompé sur cette question. Les seules affiches que j'ai jamais collées concernaient le gala de mon école. Ce devait être en 1987 ou 1988. Coller des affiches pour des élections me viendrait d'autant moins à l'idée que :
- je n'aime pas me salir,
- je n'aime pas avoir les doigts poisseux,
- ce gaspillage de colle, de papier (d'argent...) et cette dégradation des murs m'énervent,
- j'ai un regard très désabusé sur la chose politique et je ne peux idéaliser un(e) candidat(e) au point de crier son nom et coller sa trombine sur un mur... déjà, plonger un nom dans une urne est parfois diffi-Cécile alors qu'on ne m'en demande pas plus.
2 commentaires:
tout comme toi je garde un curieux souvenir de ce second tour des présidentielles..et l'attitude de Jospin n'était sans doute pas la meilleure . Cependant , la gauche s'est pris une bonne claque et (avec le recul) je trouve celà plutot bien (je m'explique). Depuis quelques années la gauche avait tendance à ne plus écouter ses électeurs de base , ses électeurs de couches populaires (qu votaient en masses pour les extrèmes ). depuis ce jour , le PS a du se recentrer sur cet électorat qu'il ne touchait plus..mais le succès est encore long à pointer le bout de son museau .
pour finir , je ne regrette pas d'avoir voté Chirac qui ne fut pas un aussi mauvais président que çà .alors que l'actuel ...
Je suis bien d'accord avec ce que tu écris à propos de la ruptue avec l'électorat populaire de gauche. D'ailleurs, franchement, pour suivre certains discours de Royal et quelques autres, il faut s'accrocher.
D'accord aussi pour dire que les socialistes ont un peu (mais pas encore tout à fait) compris la leçon de 2002 sur ce point. Mais je crois que leur principal problème, désormais, n'est plus ce clivage avec leur électorat mais la vraie guerilla interne que les éléphant(e)s se livrent qui les amènent peu préparés et en ordre dispersé devant les urnes... et ça, ça pas l'air de s'arranger pour le moment.
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