lundi 17 novembre 2008

La très très grande entreprise (de Pierre Jolivet)





Bonjour aux salarié(e)s de très très grandes entreprises
Bonjour aux patron(ne)s de TPE
Bonjour aux zotres


Le premier problème de La très très grande entreprise est son titre qui se prête à toute sorte de jeux de mots comme celui de Rue 89 qui titre que la très très grande entreprise n'est pas un très très grand film et on ne peut que lui donner raison en précisant toutefois que c'est loin d'être un tr(ès très mauvais film et qu'il est même très très sympa à voir par un très très morne dimanche de novembre.

Le sujet

Naterris est une très très grande entreprise qui vient d'être condamnée à verser 12.000 aux plaignants qui l'ont attaquée en justice, somme que ces derniers estiment dérisoire au vu des préjudices écologiques, économiques et personnels subis. Ils ont un mois pour décider de faire appel ou non et quelques uns vont tenter de faire plier le colosse dans un combat qui rappelle fort celui du pot de terre contre le pot de fer.

Mon avis

Si vous cherchez de la vraisemblance, passez votre chemin. Cette histoire de très très grande entreprise est brossée de façon très très schématique et très très peu crédible, le pire étant l'échelle de temps retenue (dites moi depuis quand 3 personnes se font recruter dans la même boite exactement aux 3 postes qu'elles veulent et ce en moins de deux jours puis changent d'affectation plusieurs fois au gré de leurs envies ?).

Il faut donc voir le film comme une comédie sympathique mais sans doute pas assez appuyée pour qu'elle ne semble pas très très légère. On regrette que Pierre Jolivet n'y soit pas allé plus à fond dans la caricature et le comique peut-être freiné par son désir de maintenir un message écologique et social que le film très très superficiel n'est cependant pas de taille à délivrer vraiment. N'est pas Ken Loach qui veut pour réussir cet équilibre improbable.

Il reste de très très bons dialogues, de très très bons acteurs :
- Zochdy Zem toujours excellent,
- Marie Gillain toujours pétillante,
- Jean-Paul Rouve toujours décalé,
- le jeune et beau Adrien Jolivet, talentueux fils du réalisateur déjà vu (et fort apprécié et pas seulement pour son physique) dans l'excellent Zim & Co (son premier film, également signé Papa).

Conclusion

Un très très bon moment dont il reste très très peu de choses le lendemain... Selon les points de vue, le prix payé et les exigences du moment on trouvera ça très très insuffisant ou déjà très très bien.
Pour plus d'infos : allociné et le site officiel du film.

4 commentaires:

Nathalie Croisé a dit…

Mais il y a beaucoup de très, très bons moments dont il ne reste pas grand chose le lendemain..ou le surlendemain..alors ça me tente!

Anonyme a dit…

je note pour un plan couette un soir de solitude...

Cécile Qd9 a dit…

@ Nathalie : vu sous cet angle... Mais je connais aussi plein de très très bons moments qui laissent plein de très très bons souvenirs après... mais bon, je m'égare.

@ Liliba : oui, ça semble fait pour ça.

Anonyme a dit…

Bonsoir, ce film n'est en effet pas impérissable pour il fait passer un bon moment et au diable la vraisemblance. Ce n'est jamais qu'une comédie. Bonne soirée.