samedi 8 novembre 2008

Arno (Belgitude musicale 2/9)

Bonjour aux Marie-Noëlle
Bonjour aux Jean-Balthazar
Bonjour aux zotres


Après Hooverphonic la semaine dernière, deuxième étape (nettement moins romantique) de mon périple musicalo-belge.

Je ne suis pas spécialement fan d'Arno. Toutefois, j'adore deux de ses chansons. La première est un duo avec Beverly Jo Scott qui a tout pour plaire en général et pour me plaire en particulier :
- la reprise de la fille du Père Noël, chanson culte de Jacques Dutronc (ma préférée ?)
- des samples de Jean Genie de Bowie
- un rythme lassif d'enfer
- la voix éraillée d'Arno parfaitement adaptée
- un clip un brin kitsch à la hauteur de la situation
Tout simplement fabuleux et culte. Ca me donne envie d'être la fille du Père Noël, de me balader avec un bonnet à pompon sur la tête, vêtue d'une robe de velours rouge bordée de moumoute blanche et d'attendre le très méchant Jean-Balthazar pour faire de très vilaines choses. Mais je m'égare.







L'autre chanson est plus spéciale mais j'adore aussi parce que, comme disait Arno au sein du groupe TC Matic dans les années 80 : "Putain, putain, c'est vachement bien, nous sommes quand même tous des européens".

Et vous savez quoi ? Je suis assez d'accord avec ça, c'est vachement bien ! Et pas plus tard qu'hier matin, j'entendais sur Europe 1 (nom prédestiné pour livrer ce genre d'info) que le sentiment pro-européen et que le sentiment d'appartenance avaient monté en flèche dans les différents pays de l'EU depuis le début de la crise financière.

Pour revenir à la chanson, je comprends qu'on puisse préférer l'hymne à la joie de Beethoven comme hymne européen mais ça décoiffe moins... Le texte et la chanson (à la fin de laquelle on reconnait une des plus célèbres rengaines de la chanson française) sont sur ce blog que je découvre et qui s'appelle sans équivoque europatriotism. Le début du commentaire est intéressant pour votre culture musicale mais la suite est plus discutable quand l'auteur glisse sur le terrain de l''histoire et des idées. En outre, je suis moins convaincu que lui que le refrain d'Arno est à prendre au premier degré. Je compare vraiment les intentions de cette chanson à La Crise des Civils dont j'ai parlé ici-même fin octobre.

Ces réserves étant formulées, chacun(e) fera (ou pas) la part des choses comme il/elle l'entendra (ou pas)... moi je me repasse la chanson pour la (quoi de) 9e fois...

4 commentaires:

admin a dit…

Je n'ai jamais été un grand amateur de chanteurs qui vident leurs tripes sur scène et je connais peu TC Matic (en tout cas assez pour ne pas vouloir mieux connaître)... mais sa reprise de ABBA Knowing me knowing you est tout simplement énorme...

Cécile Qd9 a dit…

je ne connais pas mais je vais me mettre en quête de ce morceau.

negrito a dit…

Arno, il faut le voir en Belgique; il faut attendre trois quart d'heure son entrée sur scène à l'Ancienne belgique, il faut attendre que les videurs aillent le récupérer ivre mort à l'Archiduc, il faut sentir la magie soudain opérer, il faut voir la salle archicomble balancer de gauche a droite sur "Les filles du bord de mère" et finir en larmes "dans les yeux de ma mère" pour comprendre pourquoi Arno.

Cécile Qd9 a dit…

@ King Negrito : je veux bien croire que ce soit un grand moment.