dimanche 14 septembre 2008
Le Pape est en France (et ça ne me coupe pas l'appétît)
Bonjour Benoît
Bonjour les zotres
Vendredi soir, alors que je rentrais benoîtement chez moi, je suis tombée en extase devant la vitrine d'une confiserie vieillotte.
Une pyramide de confiotes venait d'attirer mon regard et un pot en particulier avait retenu mon attention : les confitures de "couille du Pape". Je trouve ce singulier sur l'étiquette vraiment... hum... singulier. Mais passons.
Le souverain pontif n'a théoriquement pas grand usage de cette partie de son anatomie, autant qu'elle serve à agrémenter les tartines matinales que je trempe dans mes mugs de thé vert.
Sans plus hésiter, je me précipite dans le magasin pour acquérir un précieux pot. Si je cède au pêché de gourmandise, il s'avère en revanche que je ne peux être soupçonnée d'avarice puisqu'il me faut tout de même sortir 7 euros de mes bourses pour acquérir les fameuses couilles. Mais bon, que ne ferais-je pas pour une bonne photo sur mon blog...
La patronne qui a largement dépassé l'âge de la retraite m'assure que j'ai fait une affaire vu qu'elles sont en promo (heureusement qu'elle le précise car, à ce prix là, je ne m'en serais jamais douté) et elle ajoute que je vais me régaler. Vu qu'elles m'ont coûté la peau des fesses, c'est un minimum mais ça risque d'être douloureux si elles sont vraiment bonnes à se taper le cul par terre...
J'ai cassé ma tirelire et ça serait vraiment cruche de briser le précieux pot dans l'inhabituelle cohue du métro bondé de scouts en short qui, comme par miracle :
1 - ne chantent pas,
2 - descendent tous à Invalides.
Arrivée près de chez moi, je suis prise d'une nouvelle crise mystico-consumériste et me précipite dans le saint des saints de la consommation alimentaire : Franprix. En quelques minutes, la messe était dite et je ressors de là avec un Saint Marcelin, des galettes Saint Michel et une bouteille de Saint Chinian (le Chateau Neuf du Pape était en rupture de stock).
Dès lors, je n'ai plus qu'une hâte : rentrer chez moi et m'offrir une douceur.
Selon la formule consacrée, je pris le pain et le rompis, le badigeonnai de confitures juteuses non sans avoir trempé le le doigt dedans et léché le couvercle auparavant. A ce moment là, en parfaite communion avec mes papilles, je me suis laissée bercer par les messages subliminaux transmis par mon nerf gustatif à mon cerveau.
Une fraction de seconde, j'ai presque cru au Paradis.
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9 commentaires:
singulier ce singulier...de quoi lancer un councours pour savoir ce qu'est devenu l'autre... mais sait-on jamais ce qu'est devenu l'autre ?...
l'autre, quelqu'un l'a mangée !
Et alors, ça a un petit goût de revenez-y ?
Mais qu'est-ce que John Irving vient faire dans cette histoire???
Ainsi donc, ta bourse a été mise à mal pour acquérir de la couille papale à tartiner !
Sa souveraine pontifiance monocouillue semble monnayer bien cher son attribut dérisoire ...
Bravo !
Candide
http://candide.over-blog.com
@ Marc : une boule coco dans un resto asiatique ?
@ Liliba : ça a un goût de "revenez-y-mais
-pas-trop-souvent-
vu-le-prix"
@ Gael : j'ai déjà lu "l'oeuvre de Dieu la part du Diable" et il me semble qu' "Une Prière pour Owen" est finalement assez adapté pour bouquiner en mangeant mes confiotes.
@ Candide : on dira que c'est ma contribution aux bonnes oeuvres
... Alors, Cécile prit le pain, le rompit et le donnit à ses disciples en disant : «Prenez (c'est mon corps), buvez (c'est du Saint Chinian), touchez pas (c'est de la couille du Pape à 7 € le pot, faut pas me la gâcher)»
@ Mister TdE : je vois que tu maîtrises le rituel
J'ai déjà serré la main d'un pape..mais je n'ai pas porté atteinte au reste de son anatomie!
Très tentant cette confiture, personnellement je suis davantage "salé"..J'ai déjà ma petite idée... ce ne sont pas des couilles sanctifiées auxquelles j'ai envie de m'attaquer...mais j'en ferai bien rissoler d'autres...!!
Grand Tolkien, cette couille de Pape m'a l'air tout-à-fait délectable... J'en salive !
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