Bonjour Sting
Bonjour Andy
Bonjour Stewart
Bonjour les zotres
Bonjour Andy
Bonjour Stewart
Bonjour les zotres
A priori, peu de chance qu'un orage fasse disjoncter l'installation électrique d'un concert de Police, pas vrai ? Ces gars là ne sont pas les premiers petzouilles venus et on peut supposer que les technicien(ne)s qui font les branchements connaissent leur boulot, qu'il y a des fusibles, générateurs de secours et autres sécurités partout. De fait, vous avez raison, ce n'est pas du tout ce qui s'est passé. Mais ça s'est passé...
J'étais en seconde (je vous parle donc de l'année 1982) et je faisais partie d'un échange scolaire entre des élèves de mon lycées et celles et ceux d'une Highschool du Missouri. Nous avions déjà reçu nos correspondant(e)s et, à notre tour, nous allions passer deux semaines chez eux après quelques jours dans la Grande Pomme.
Nous savions que le soir de notre arrivée il y avait un concert de Police dans le stade de Saint Louis et, comme quelques autres, j'avais la chance que ma correspondante ait décidé de m'y emmener. Le timing était serré : on aterrissait, hop hop hop, pas de simagrées, pas de pause pipi, pas de dépot des bagages à la maison, il fallait filer direct vers le stade.
J'étais raide dingue du groupe à l'époque. Des posters des trois blondinets tout droit sortis de Best et Rock & Folk étaient punaisés sur les murs de ma chambre et, bien sûr, j'avais tous les albums aux côtés de ceux d'AC/DC, U2 et Téléphone.
Je chantais "I can't stand loosing you" comme si ma vie en dépendait (ce qui collait assez bien au texte finalement), "dedododo dedadada" en remuant la tête comme un toutou en plastique sur la plage arrière d'une Renault Fuego, "Roxane" avec une gestuelle érotico-dramatique inégalée à ce jour. Bref c'était le bonheur, l'excitation, l'extase, l'attente, le kiff et plus encore.
On était aux alentours de Pâques, vraisemblablement en avril et New York nous avait donné un aperçu assez saisissant des brusques variations de température sur le territoire US. Je me souviens notamment d'une journée de bourrasques à ne pas mettre un chien dehors (mais des ados français(e)s si) qui avait précédé une journée caniculaire.
Le jour où nous avons quitté Manhattan pour rejoindre notre destination finale (et le concert de Police), le temps était à l'orage. Je ne me souviens pas du vol mais je me rappelle parfaitement de notre survol de Saint Louis. L'orage avait pris de telles proportions qu'il était impossible d'aterrir et nous avons tourné en rond au dessus de la ville pendant plus d'une heure avant de pouvoir amorcer la descente d'une part et d'aterrir d'autre part (le traffic aérien était complètement perturbé et bon nombre d'avions avaient tourné autant que le nôtre).
Je me souviens que ça secouait pas mal, que c'était très joli à voir toutes ces lumières urbaines en bas et ces zébrures dans le ciel noir. Je me souviens aussi que je n'ai pas eu peur du tout. Ce jour là, la déception était plus forte que la trouille et je ne pensais qu'à l'amenuisement des chances d'aller voir Police en live au fur et à mesure que les minutes passaient et que les tours au dessus de Saint Louis se répétaient. De fait, le concert étaient déjà commencé quand nous avons touché le plancher des vaches et Sting a eu la désagréable surprise de ne pas me voir dans la foule. Encore une histoire d'amour bêtement ratée.
J'étais en seconde (je vous parle donc de l'année 1982) et je faisais partie d'un échange scolaire entre des élèves de mon lycées et celles et ceux d'une Highschool du Missouri. Nous avions déjà reçu nos correspondant(e)s et, à notre tour, nous allions passer deux semaines chez eux après quelques jours dans la Grande Pomme.
Nous savions que le soir de notre arrivée il y avait un concert de Police dans le stade de Saint Louis et, comme quelques autres, j'avais la chance que ma correspondante ait décidé de m'y emmener. Le timing était serré : on aterrissait, hop hop hop, pas de simagrées, pas de pause pipi, pas de dépot des bagages à la maison, il fallait filer direct vers le stade.
J'étais raide dingue du groupe à l'époque. Des posters des trois blondinets tout droit sortis de Best et Rock & Folk étaient punaisés sur les murs de ma chambre et, bien sûr, j'avais tous les albums aux côtés de ceux d'AC/DC, U2 et Téléphone.
Je chantais "I can't stand loosing you" comme si ma vie en dépendait (ce qui collait assez bien au texte finalement), "dedododo dedadada" en remuant la tête comme un toutou en plastique sur la plage arrière d'une Renault Fuego, "Roxane" avec une gestuelle érotico-dramatique inégalée à ce jour. Bref c'était le bonheur, l'excitation, l'extase, l'attente, le kiff et plus encore.
On était aux alentours de Pâques, vraisemblablement en avril et New York nous avait donné un aperçu assez saisissant des brusques variations de température sur le territoire US. Je me souviens notamment d'une journée de bourrasques à ne pas mettre un chien dehors (mais des ados français(e)s si) qui avait précédé une journée caniculaire.
Le jour où nous avons quitté Manhattan pour rejoindre notre destination finale (et le concert de Police), le temps était à l'orage. Je ne me souviens pas du vol mais je me rappelle parfaitement de notre survol de Saint Louis. L'orage avait pris de telles proportions qu'il était impossible d'aterrir et nous avons tourné en rond au dessus de la ville pendant plus d'une heure avant de pouvoir amorcer la descente d'une part et d'aterrir d'autre part (le traffic aérien était complètement perturbé et bon nombre d'avions avaient tourné autant que le nôtre).
Je me souviens que ça secouait pas mal, que c'était très joli à voir toutes ces lumières urbaines en bas et ces zébrures dans le ciel noir. Je me souviens aussi que je n'ai pas eu peur du tout. Ce jour là, la déception était plus forte que la trouille et je ne pensais qu'à l'amenuisement des chances d'aller voir Police en live au fur et à mesure que les minutes passaient et que les tours au dessus de Saint Louis se répétaient. De fait, le concert étaient déjà commencé quand nous avons touché le plancher des vaches et Sting a eu la désagréable surprise de ne pas me voir dans la foule. Encore une histoire d'amour bêtement ratée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire