lundi 31 mars 2008
ARTHER en concert (jeudi soir au Shannon River)
Bonjour les zotres
J'ai déjà dit tout le bien que je pense d'ARTHER et de leur premier album sur ce blog :
- le 09-03 : une critique élogieuse de leur superbe album
- le 02/03 : un compte-rendu illustré de leur concert au Nouveau casino (le 22-02 avec Clark et Colorblind).
Quitte à radoter, je vous conseille à nouveau on ne peut plus vivement :
1 - de les écouter sur myspace (lien vers leur page dans les articles mentionnés ci-dessus)
2 - d'aller les écouter en live au Shannon River 13e jeudi soir à partir de 20h (153 rue du Chevaleret, plein de métros et de vélib autour) : la date est notée sur mon agenda depuis un moment.
3 - de vous procurer leur album dans les meilleures charcuteries (ou le soir du concert).
Vrai ou faux (mon 2e prénom est... Lucette)
Bonjour à ma marainne
Bonjour aux Lucette
Bonjour aux zotres
Mes parents (Christiane et Jean qui furent les deux prénoms les plus donnés les années de leurs naissances, quelle originalité !) ont eu le nez fin : ils m'ont donné un prénom que j'adore.
Où ils ont été moins inspirés, c'est de choisir pour mes 2e et 3e prénoms ceux de ma marraine (Lucette) et de mon parrain (Jean-Pierre). Bon, pour le 3e prénom, ils ont féminisé la chose d'une manière qui me convient tout à fait mais je crois que 350 ans de psychanalyse ne me feraient toujours pas apprécier mon 2e prénom.
La 11e réponse au quizz "true or false" est donc VRAI. Je m'appelle (ou presque) Cécile Lucette Jeanne de Quoide9 mais ne le répétez à personne. Merci.
dimanche 30 mars 2008
Luxury (is a matter of having options)
Bonjour Christophe
Bonjour les zotres
Jeudi dernier avant le concert de Clark au Shannon River, alors que je mangeais tranquillement mon délicieux petit salé aux lentilles maison payé 5 euros, Christophe m'a dit tout de go : "je crois qu'à chaque fois que je t'ai vue, tu portais le même tee-shirt."
Gloups. J'ai failli avalé ma saucisse de travers en même temps que l'affreux affront (ne sais tu pas, Christophe, que les femmes sont hyper vachement susceptibles quand on critique ne serait-ce qu'indirectement leurs fringues ?) et cette remarque a certainement nui à ma digestion mais, à la réflexion, il est possible que Christophe ait raison. Il faut dire que nous nous sommes vus 4 fois dont 3 pour un concert en sortant du boulot et qu'il est parfois diffi-Cécile de trouver une tenue qui allie vaguement exigences bureaucratiques et rock and roll attitude.
Il faut dire aussi que j'adore ce tee-shirt blanc Esprit (marque faite pour moi ! ;o) ) payé 7 euros au Printemps Italie lors des soldes 2006. Il a une forme très basique, près du corps et des lettres argentées proclament "Luxury is a matter of having options".
Je ne suis pas toujours fan des jeux de mots, je leur préfère les traits d'esprit (c'est le cas de le dire) et j'adore les double-sens et les sous-entendus que les anglo-saxons appellent curieusement sur la forme mais pas tant que cela sur le fond des "double-entendre" tant il me semble qu'il s'agit d'une spécialité bien française. L'ambiguité est un des canons de la beauté en matière de rhétorique et le film "Ridicule" de Patrice Lecomte montre bien à quel point le discours est ici élevé au rang d'art. Nous aimons les mots au moins autant que les macarons et s'ils ne se mangent pas, on peut jouer avec de multiples façons.
La langue anglaise étant plus précise que la nôtre et plus riche en vocabulaire, il est rare qu'elle cultive l'ambiguité mais luxury (faux-ami à ne pas confondre avec lust) se traduit indifféremment par "luxe" et "volupté", notions différentes mais hautement hédonistes si magnifiquement associées par Baudelaire dans son plus célèbre vers :
"Là tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté".
Le terme "options" n'est pas non plus dénué d'ambiguité. Evoque-t-il le choix ou l'opportunité ? La liberté ou le possible ? Dans tous les cas la phrase a du sens et elle me parle. J'y adhère totalement.
Pour prouver à Christophe que ma garde robe ne se limite pas à un seul tee-shirt (ce qui me permet de le laver de temps à autres) et que je possède de multiples options vestimentaires (pas toujours luxueuses certes), je vais mettre un point d'honneur à me pointer ce soir au théâtre vêtue d'une façon inédite mais pas anodine.
samedi 29 mars 2008
Avant première de la pièce "Trains de Banlieue" (de David Friszman)
Bonjour David,
Bonjour aux gagnant(e)s du concours Franck, Thierry, Régis, Serge, Caroline, Nono, Christophe...
Bonjour aux zotres
J'espère que la représentation de Gagny de ce soir sera un succès et que tout se passera également au mieux demain soir à Paris.
Je ferai bien évidemment une chronique après la représentation et je vous indiquerai les prochaines dates de représentations. J'espère que les personnes qui m'accompagneront auront également envie d'en dire quelques mots.
Petit rappel pour les gagnant(e)s
1/ Vos places vous attendent à l'entrée du théâtre au nom que je vous ai indiqué.
2/ C'est au théâtre Clavel - 3 rue Clavel - 75019 Paris
M° Pyrénées le 30 mars à 20h30
Ce que je pense des J.O. 2008 (à Pékin)
Bonjour aux sportives et sportifs en canapé
Bonjour aux sportives et sportifs en chambre
Bonjour aux zotres
Il y a quelques années, quand Pékin a obtenu les J.O. 2008, des cartes postales où les anneaux olympiques étaient remplacés par des menottes ont été distribuées un peu partout. J'en ai encore quelques unes de ces cartes postales chez moi. Elles refleurissent actuellement sur le net suite aux récents événements au Tibet.
Je les ai trouvées et je les trouve encore géniales et opportunes tant elles dénoncent ce qui m'a toujours semblé un scandale : l'attribution de l'organisation de l'événement planétaire le plus suivi à une dictature, à un pays où les droits humains sont baffoués jusque dans la préparation même de ces jeux et la construction des infrastructures nécessaires à leur tenue au prix de l'expropriation de dizaines voire de centaines de milliers de personnes.
Les droits humains sont une choses, les enjeux commerciaux en sont une autre ! Aucun acte ne succèdera aux molles déclarations entendues ici ou là en occident. Il va sans dire qu'aucun état n'a la moindre envie de boycotter ces jeux olympiques tant ses intérêts économiques sont ailleurs.
Mais vous savez quoi ? Chez vous, vous en avez le pouvoir. Rien ne vous oblige à consulter les sites qui leur sont/seront consacrés sur le net, rien ne vous impose de regarder les diffusions des cérémonies (surtout les cérémonies !!!) et des épreuves sportives à la télévision : cette dernière possède plusieurs chaînes et puis il y a les livres, le cinéma, le théâtre, les concerts, les restos, les amis, les amours, les emmerdes...
vendredi 28 mars 2008
Lettre ouverte à Clark (with(out) the Famous Suspects)
Bonsoir aux Famous Suspects
Bonsoir les zotres
Je te l'ai déjà dit plusieurs fois de vive voix mais il me semble IN-DIS-PEN-SA-BLEUHHH (et je pèse mes mots) de l'écrire aussi : j'ai AAAAAdoré (là encore je pèse au gramme près) le concert d'hier soir au Shannon River. Merci pour ce superbe moment musical et convivial, pour cette énergie incroyable, pour cette pêche communicative, pour ta voix émouvante aux accents parfois très "Matthew-Bellasmesques" (et parfois pas) qui donne envie de fermer les yeux (et parfois pas). Merci aussi pour ton sourire, ta gentillesse et tout et tout...
Je maintiens tout ce que j'ai dit à propos de ton excellente version de No Fear dont j'espère entendre un enregistrement un jour. Je confirme que je suis déjà fan de vos nouvelles chansons : Cash Girl Machinchouette (j'ai encore oublié le titre) est top et celle sur les regards (I want you ou quelque chose comme ça) aussi... Quant à mes divagations sur un prochain concert à Las Vegas, je n'ai qu'un truc à dire (enfin 2) : 1/ mon passeport est prêt, 2/ je veux un pass VIP !
Bizarrement (ou pas), en rentrant chez moi (bus 62, direct, tip top), j'ai ouvert "Mon chien Stupide" de John Fante (culte.. mais bon, on ne va pas parler bouquins maintenant, hein...) mais j'ai été incapable de lire une ligne. J'aurais dû m'en douter car le 4e de couverture précisait : "Si vous avez des idées noires, plongez-vous dans Mon chien Stupide. Vous en sortirez revigoré."
Il se trouve que j'avais plutôt des idées roses et bleues et aucun besoin d'être revigorée en sortant du Shannon River. C'était peut-être le bon moment pour feuilleter les "Syllogismes de l'Amertume" de Cioran (au hasard page 37 "Objection contre la science : ce monde ne mérite pas d'être connu" et page 54 "Tôt ou tard, chaque désir doit rencontrer sa lassitude : sa vérité...". Diantre !) car je ne vois pas bien ce qui aurait pu me démoraliser à ce moment là (bah si tiens... égarer mes clefs...) !
J'ai donc remis mon bouquin dans mon sac et je me suis laissée aller à mon côté naturellement "Dreamer" pour repenser tranquillement au concert en attendant d'arriver chez moi pour ré-écouter l'album. Il va sans dire que mon lecteur CD est bloqué sur le disque 5 depuis tout à l'heure et le CD 5, devine, c'est "Behind the Stars", le tien (le vôtre) quoi !
J'attends la date du prochain concert avec impatience. Je viendrai même si c'est un peu éloigné de mes terres adoptives... Tu me diras que le 19e arrondissement c'est moins loin que Las Vegas. Certes, mais c'est moins sexy aussi...
Qu'ajouter ? Je recommande le petit salé aux lentilles du Shannon River (maison, 5 euros ! que rêver de mieux ?) et leur Brouilly est (presque) aussi sympa que toi... Ce fut un vrai plaisir d'en boire un verre en ta compagnie après le concert.
J'aurais volontiers papoter plus longtemps mais bon, entre les félicitations des un(e)s, les compliments des zotres, les à bientôt de tout(e)s, j'avais bien conscience que tu étais un homme très demandé. Que veux-tu, le concert était trop bon, c'est ta faute...
Voilà Boy, c'était juste une envie nocturne de partager à chaud "the way I feel".
P.S. : en toute (im)-modestie, j'aime beaucoup la photo ci-contre. Toutes celles que j'ai prises sont à ta disposition si tu les veux. Celles-ci aussi bien sûr... Il suffit de me les demander et je te les envoie.
Je les mettrai toutes sur Facebook et myspace ce week-end.
Bon Anniversaire Audrey (Miss Famous Suspects)
mardi 25 mars 2008
Quelques grammes de poésie (dans un monde qui n'en est peut-être pas tant dépourvu finalement)
Nous sommes deux champs
Irrigués de la même eau
Etanchant nos soifs à la même source
Et nos faims des mêmes envies
Nous sommes deux terres
Blessées de noires racines
Fouettées de trop de vents
Lavées de maintes pluies
Nous sommes deux cultures
Avides et exigeantes
Isolées et fragiles
Séparées à jamais par notre dérayure
C.L.
Poème extrait du recueil "Délétères" que je finirai bien par publier vraiment un jour ou l'autre... Le poème qui donne son nom au recueil se trouve dans la section "autour de la poésie" de ce blog (archives de septembre 2007).
lundi 24 mars 2008
Je garde tous mes tickets de cinéma depuis que j'ai mon bac (vrai ou faux ?)
Bonsoir les zotres
C'est bien connu, le lectorat a toujours raison et depuis quelques semaines certains râlent... Christophe en particulier. Ces derniers temps j'ai eu droit successivement à :
- au fait, on n'a toujours pas eu le chapitre 2 de "faut-il (ou pas) coucher le premier soir ?"
- au fait, il y a relâche sur la publication des messages ce mois ci
- au fait on n'a pas eu la réponse à la question du lundi cette semaine
C'est vrai, j'avoue, mea maxima culpa et minimus tempo ! Hélas mes nuits sont courtes et mes journées ne font que 24 heures mais je compte combler mon retard d'une manière ou d'une autre et, puisque c'est comme ça et bien qu'on soit vendredi matin, je vais remonter virtuellement le temps et vous livrer la 10e réponse du quizz "vrai ou faux".
Alors OUI, parfaitement, c'est vrai, exact et authentique, je garde tous mes tickets de cinéma depuis le lycée. Je garde aussi mes places de concerts (hein Mister Clark...), mes entrées de musées, d'expo, etc. et je ne compte plus le nombre de cartes de restaurants que j'ai chez moi. Tout cela s'entasse sagement dans des boites ou sert de marque-page dans un livre...
"Mais tu en fais quoi ?" m'a demandé un jour une amie confondante de rationalité. Ben rien, évidemment... comme si tous nos actes, nos choix, nos préférences étaient dictés par la logique et l'utilité. J'ai un rapport très sentimental aux objets et j'adore le concept de souvenir (je prends beaucoup de photos aussi). C'est pas plus compliqué que ça.
samedi 22 mars 2008
Petit questionnaire musical (de Clark)
Bonjour aux musiciens
Bonjour aux musiciennes
Bonjour aux zotres
J'ai posé quelques questions à Clark sur ses préférences musicales et voici ses réponses...
Si tu devais faire
Une reprise d'une chanson française
Clark : Trop dur !
Une reprise d'une chanson internationale
Clark : Boy on the bridge de Murray Head
Un duo avec un(e) artiste français(e)
Clark : ça serait M.
Un duo avec un(e) artiste international(e)
Clark : je choisis Bjork
Tes goûts musicaux
Un CD que tu offres souvent (à part le tien)
Clark : l'album blanc des Beatles. Universel !
Le premier CD/33 tour que tu aies acheté
Clark : un truc de Tracy Chapman
Un CD que tu as prêté et qu'on ne t'a jamais rendu (et qui te manque)
Clark : en général on me les rend mais je ne pourrais pas me passer de Murray Head "say it ain't so" : l'album parfait!
Moi : c'est marrant je parlais de "Say it ain't so ici même il y a peu dans le message que j'ai consacré au groupe Colorblind (ou plutôt à son booo chanteur...). Je pouvais écouter cette chanson en boucle et à fond dans le noir (genre trip d'ado désespérément romantique : ça m'a passé... je veux dire l'adolescence m'a passé et les trip romantiques aussi... avant même).
Le pire CD de ta CDthèque
Clark : la B.O de Star Trek version dance !
Moi : Je n'ose imaginer
Un "petit mauvais goût musical" assumé
Clark : le thème de Star Trek version dance
Moi : non ! ne me dis pas qu'en plus tu aimed ça...
Ta chanson culte
Clark : Strawberry field des Beatles
Moi : forever évidemment
Ta première idole
Clark : Madonna, "like a virgin" est le 1er 45 tours que j'ai acheté juste pour la pochette.
Ton idole actuelle
Clark : Jeff Buckley
vendredi 21 mars 2008
A l'occasion de son concert au Shannon River (27/3) gagnez 2 entrées et un CD de Clark
Bonjour ClarkBonjour aux dreamersBonjour les zotres
J'ai eu le privilège et le plaisir, la joie, l'honneur et l'avantage (et je pèse évidemment mes mots) de rencontrer Mister Clark hier soir. Ce fut un vrai bonheur de papoter deux heures avec lui même s'il a failli me provoquer une attaque cardiaque dès que nous nous sommes mis à parler bouquins. Je reviendrai sur cet icident quasi diplomatique (là encore, vous connaissez mon sens de la litote) car je vous raconterai notre entrevue par le menu en début de semaine prochaine.
D'ici là, je vous soumets un nouveau jeu concours pour gagner :
- 2 fois 1 place pour le concert de Clark and the Famous Suspects au Shannon River le jeudi 27/03 (les zotres, sache que l'entrée est de 5 euros et donne droit à une consommationau bar ce qui reste plus qu'hyper modique)
- Behind the stars, le premier CD de Clark qui sera remis au/à la gagnan(e) lors du concert
Comment jouer (c'est très fa-Cécile)Il faut répondre à deux questions qui ne demandent aucune connaissance particulière et ne sollicitent que votre avis personel :
A - quelle est votre chanson de Clark préférée (il y en a 6 en écoute sur myspace + les clips
B - complétez cette phrase : "(titre d'une chanson de Clark), m'évoque (nom d'un artiste, d'un groupe ou d'un courant musical". Par exemple, si je devais jouer, je répondrais "Dreamer m'évoque irrésitiblement les années 80".
A vous !
mercredi 19 mars 2008
Les gIRLS uNDER pRESSURE (à l'OPA)
Bonjour les gIRLS (sous pression ou pas)
Bonjour les bOYS
Bonjour les zOTRES
J'espère que ce que j'ai écrit le 29/02 à propos de l'excellent show des gIRLS uNDER pRESSURE auquel j'ai assisté au Kiosque Flottant vous donnera envie d'aller le découvrir à l'OPA ce week-end (entrée libre) ou ailleurs dans les jours et semaines à venir.
mardi 18 mars 2008
Des places offertes pour l'avant première de la pièce "Trains de Banlieue" (du talentueux David Friszman)
Bonsoir David
Bonsoir aux banlieusards
Bonsoir aux cheminots
Bonsoir aux zotres
David Friszman est un auteur de théâtre que j'aime bien à au moins deux titres :
- il est très sympa,
- il est hyper talentieux et ses textes sont d'une grande qualité. Il est aussi le créateur des "Rimaquoi" pour Arte. Si vous n'avez jamais vu un seul épisode de cette série de courts programmes, Google vous guidera : ça vaut le coup !
J'avais adoré les deux pièces de David que j'avais vues en 2006 et 2007 à savoir "La Chanson des Nuages" et "Ta petite Douleur". J'espère qu'elles seront remontées très bientôt car elles le valent bien !
J'ai hâte de découvrir sa nouvelle création intitulée "Trains de banlieue". J'ai des invitations à vous faire gagner pour les deux avant-premières de la pièce :
- à GAGNY le samedi 29 mars à 20h30 (théâtre Malraux - 1 rue Guillemeteau)
- à PARIS le dimanche 30 mars à 20h30 (3 rue Clavel - 20e)
Comment gagner des places ?
A/ Pour l'avant première de Gagny, je dispose de 20 places (10 fois deux) offertes aux premiers qui en feront la demande pour eux-même ou des ami(e)s habitant Gagny ou les environs.
B/ Les 10 places parisiennes (individuelles) font l'objet d'un petit concours hyper fa-Cécile. Pour les gagner, il suffit de me donner le titre d'un livre, d'une chanson ou d'un film faisant référence au train et de me dire en quelques mots pourquoi vous citez cette oeuvre plutôt qu'une autre... Bref, ce qu'elle évoque pour vous, si vous l'aimez ou pas, etc. Pas besoin de m'écrire un roman, 2 ou 3 lignes suffisent à mon bonheur et à votre victoire potentielle. Les gagnant(e)s seront choisis par David et moi-même. J'annoncerai leurs noms jeudi 27 (midi) et je leur expliquerai en privé comment bénéficier de leur invitation. Il est donc impératif de me laisser un e-mail où vous joindre.
lundi 17 mars 2008
Paris (de Cédric Klapisch)
Bonsoir Paris
Bonsoir ailleurs
Bonsoir les un(e)s
Bonsoir les zotres
Ce qui frappe d'emblée dans "Paris" le nouveau film chorale de Cédric Klapisch, c'est la distribution, impressionnante tant sur le plan quantitatif que sur le plan qualitatif... Le personnage principal est joué par l'inamovible Romain Duris, acteur fétiche du réalisateur qui, comme à son habitude, fait une apparition aussi rapide qu'hitchckockienne ; le grand jeu est de ne pas le louper... je vous aide (si peu), il est sur une terrasse (ou presque).
On trouve dans le reste de la distribition des noms tels que Juliette Binoche, Fabrice Luchini, François Cluzet, Karin Viard, Mélanie Laurent, Albert Dupontel, Gilles Lellouche, Sandrine Ferrier, Zinedine Soualem, etc. Il va sans dire que tout ce petit monde joue merveilleusement bien mais il va également sans dire que si un joli titre alléchant et une distribution hallucinante suffisaient à faire un bon film, les producteurs d'Astérix 3 seraient au courant...
Ce qui frappe ensuite, hélas, c'est que "Paris" souffre d'un manque évident de scenario pour ne pas dire de sujet. Coller bout à bout de petits morceaux solo de bravoure (comme le déhanché de Luchini qui a un air de déjà vu puisque déjà exploité par Patrice Lecomte dans "Confidences trop intimes") et quelques saynettes drôles mais hyper caricaturales (les visites à la boulangerie sont hilarantes mais on dirait un sketch de Muriel Robin) ne permet pas de retenir très longtemps l'attention des spectateurs et on se demande d'une part où le réalisateur veut en venir (je ne sais toujours pas après avoir vu le film) et d'autre part quelle heure il est et quand tout ça se termine... parce que comment ça se termine, on s'en fout.
L'impression d'ensemble oscille entre mollesse pas désagréable (un peu comme une mousse de poissons achetée au rayon traiteur d'une épicerie de luxe : pas besoin de mâcher, ce n'est pas mauvais mais ça n'a pas vraiment de goût), vide sidéral renforcé par une persistente sensation de déjà vu ailleurs (ce film pourrait être signé Lelouch) et gâchis impressionnant si l'on songe à la pléiade d'acteurs exceptionnels honteusement sous-employés.
A titre personnel, je ressens une autre déception après avoir vu "Paris" avec les yeux (enfin la caméra) de Klapisch : il la filme mal et réussit la prouesse de ne pas en faire une belle ville ! Crime de lèse-capitale que j'ai encore plus de mal à lui pardonner que mes baîllements d'ennui lors de la projection.
Aussitôt vu presque aussitôt oublié. Restent le casting et quelques trop rares moments émouvants et/ou drôles qui peuvent justifier l'achat d'un ticket à 3,50 euros pendant le printemps du cinéma si la salle d'à côté est pleine.
Printemps du cinéma (quand on aime on ne compte pas les séances)
Bonjour aux cinéphiles
Bonjour aux zotres
Comme vous le savez (ou pas), le Printemps du cinéma a commencé dimanche (hier) et s'achève mardi (demain). Pendant trois jours, les places sont à 3,50 euros pour tous les films et toutes les séances. De quoi se permettre une petite indigestion de pellicule. J'ai sélectionné 7 films à voir à cette occasion :
Dimanche
- Les femmes de l'ombre de Jean-Paul Salomé
- MR73 d'Olivier Marchal
Lundi
Mardi
- l'heure d'été d'Olivier Assayas
Bien sûr, ces films feront l'objet de critiques sur ce blog dans les jours (semaines ?) à venir... Allez, je file, ma couette m'attend.
Quelques imges de Colorblind (enfin... du chanteur...)
Ne vous privez pas d'écouter "TheFall" et surtout "Anti Love Song" sur myspace en cliquant sur ces photos pour les agrandir.
jeudi 13 mars 2008
Lettre ouverte au chanteur de Colorblind (un grand brun ténébreux torturé comme j'aime)
Bonjour Vito
Bonjour les zotres
Tu permets que je te tutoie et que je t'appelle Vito ? Ok merci.
Alors voilà, j'étais au Nouveau casino vendredi 22 février. Autant te le dire tout de suite (on ne va pas commencer une si belle relation sur un mensonge), je n'étais pas venue pour toi, je ne connaissais pas ton groupe et encore moins ton existence. J'étais venue pour Clark.
Puisqu'on en est déjà aux confidences, j'avoue que je t'en ai voulu avant même que tu montes sur scène. Je t'ai d'emblée tenu pour responsable de la brièveté du set de mon chouchou. Tu vois, les choses commençaient assez mal entre nous. Je suis obligée de te dire qu'elles ne se sont pas arrangées tout de suite, loin de là.
C'est en partie ma faute car je ne suis pas très fan de balades. Certes, j'adore les slows torturés chantés d'une voix déchirante genre "Creep" de Radiohead ou "I go to sleep" des Pretenders ou "Say it ain't so" de Murray Head (je me suis pris la mega veste doublée du 20e siècle là-dessus quand j'avais 15 ans mais passons sur ce souvenir peu glorieux et revenons en 2008) mais le trip romantico-acoustico-folk qui pousse à se demander où est le feu de camp, a priori ce n'est pas trop ma tasse de thé.
Tu as aussi une large part de responsabilité dans mes ronchonnements de début de concert car j'ai rarement vu sur scène un groupe qui communiquait aussi peu et aussi mal avec le public. Tu chantais (admirablement, certes) les yeux fermés et, même quand tu adressais 3 mots à la salle entre deux chansons, tu ne nous regardais pas voire tu nous tournais le dos (alors pourquoi nous parler ?). Tu n'as pas décroché un seul sourire en direction du public. As-tu remarqué que plus le temps passait moins il y avait de spectateurs devant la scène et de plus en plus près du bar du Nouveau Casino ?
As-tu remarqué que le volume sonore des rires et des conversations s'emplifiait peu à peu au point que ta voix (superbe) ne les couvrait plus tout à fait vers la fin de votre concert ?
Tu n'as pas su retenir l'attention de ton auditoire et je me suis demandé pendant pratiquement tout le concert si tu en avais quelque chose à foutre ou pas que des gens t'écoutent ou si tu jouais et chantais (tellement bien) seulement pour ton propre plaisir et celui de ton frère et des deux potes qui vous accompagnaient ?
Dans ce cas, pourquoi sortir de votre salle de répet et de votre studio d'enregistrement ? Quel intérêt de descendre des belles montagnes suisses qui te sont si chères pour chanter (sublimement) en public à Paris, ville que tu ne sembles pas aimer plus que ça... Sache cher Vito, que contrairement à ce que tu as dit au Nouveau Casino, un(e) parisien(ne) n'est pas nécessairement "oppressé(e)" et peut même adorer sa ville si belle, si vivante et si riche sur le plan culturel. Moi les sapins m'indiffèrent mais j'ai les larmes aux yeux quand je traverse le Pont des Arts ou si je marche le long des quais la nuit. Moi c'est le silence et la nature qui m'oppressent au bout de 2 jours et j'ai le vertige dans les escalators ousur un escabeau (tiens, si je créais un groupe je l'appellerais Vertigo) alors l'ivresse des cimes, tu vois, ce n'est pas pour moi... L'enfer des zun(e)s est le paradis des zotres et inversement toutes choses égales par ailleurs. Chacun(e) son truc en quelque sorte. Franchement Vito, tu m'as gonflée sur ce coup là... mais bon, je m'égare encore...
Je compare souvent la danse et l'amour (sache que j'adooore danser et le rythme est en moi...). Les mêmes métaphores sexuelles peuvent s'appliquer à la musique et si je devais comparer la prestation de COLORBLIND à une pratique sexuelle, ce serait l'onanisme. J'ai tendance à penser que prendre du plaisir sur scène c'est bien, très bien même, mais en donner au public et en recevoir en retour c'est encore mieux. Vito, tu n'as pas cherché à partager ton plaisir avec ton public. Vito, c'est une femme frustrée qui t'écrit.
Dommage, car si un daltonien (que tu n'es sans doute pas puisque j'ai lu quelque part que le nom de ton groupe vient du titre d'une chanson que tu aimes et que je ne connais pas) ne distingue pas les couleurs, il n'est ni sourd ni aveugle et peut voir et entendre les personnes qui lui font face, il peut communiquer visuellement et corporellement avec son public. Tu as râté mon doux regard mais moi, superbe Vito, je ne t'ai pas quitté des yeux.
Vois-tu Vito, tu me rappelais furieusement quelqu'un (le catogan en plus) et surtout tu as TOUT, vraiment TOUT pour captiver les foules et fasciner les femmes (tout au moins les hétérosexuelles. Disons, au hasard, vraiment au hasard... moi). Vito, tu es beau comme un dieu et tu chantes comme un ange (et inversement toutes choses égales par ailleurs). Même de dos tu es beau... Bonn, il fuat que je me caleme sinon je vais commencetr àç faire des fzautes de fappre.
J'ai été franche dès le début, je ne vais pas m'arrêter maintenant : Vito, c'est pour ton physique que je suis restée plantée au premier rang (dégarni) et c'est parce que j'étais scotchée là presque malgré moi (menteuse) que j'ai commencé à t'écouter avec l'attention que ta voix mérite. Il faut dire aussi que votre set était bien construit et que la fin était plus rock, plus accrocheur, plus vivant que le début.
Voilà Vito, mes défenses sont tombées, je me suis laissée aller et finalement tu m'as eue ! J'ai oublié que tu étais dans ta bulle, j'ai oublié que tu n'en avais rien à foutre qu'on soit là ou pas, j'ai oublié les quelques petites fioritures inutilo-italo-ringardes à la guitare (pas la tienne) sur un ou deux titres, j'ai oublié que je t'en voulais d'être si indifférent, j'ai même (si ! si !) oublié que tu étais beau et j'ai pris plaisir à t'écouter. Tout simplement.
En écrivant ces lignes, j'ai une fenêtre virtuelle ouverte sur ton univers sonore et grâce à myspace, je me passe en boucle 4 de vos morceaux et... je découvre (un peu tard) que j'adore !
Quel gâchis, quand on est si beau, tellement habité, vibrant, passionné voire torturé comme tu sembles l'être, de faire plus d'effet sur une chaîne que sur une scène... Vito, je ne pense pas du tout que tu manques de charisme, je crois juste que tu n'as pas envie de l'exploiter. Je ne sais pas si c'est mieux ou si c'est pire.
Je sais aussi que tu as un joli sourire car je t'ai croisé dans la salle après ton set. Moi je faisais la queue devant les toilettes des femmes (hyper glamour) et toi tu quittais la salle avec une fille (il va sans dire que je la hais). Si tu t'en donnais ne serait-ce qu'un brin la peine, tu serais une bête de scène et le bar du Nouveau Casino aurait moins fait recette pendant que tu chantais (merveilleusement) vendredi dernier. Reviens vite chanter à Paris et... cette fois... ouvre les yeux !
mercredi 12 mars 2008
Le Der des Der (est parti aujourd'hui)
Au revoir Lazare
Bonsoir les zotres
Source de la photo (prise le 11/11/06) : le Figaro
Lazare Ponticelli est mort aujourd'hui à l'âge de 110 ans, moins de deux mois après le décès de Louis de Cazenave survenu au même âge. Cela me bouleverse. Le dernier des poilus est parti. Restent les souvenirs de ces hommes, les larmes qu'on leur a vu verser certains 11 novembre ou en pensant à leurs copains, les témoignages qu'ils ont laissés, les livres, romans, essais écrits par eux ou sur eux, les poèmes d'Appolinaire à Lou et à d'autres. Restent les monuments aux morts sur les places du moindre village et ces lettres dorées qui épellent des prénoms démodés : Léon, Auguste, Gaston, Eugène, Camille, Ferdinand, Hyppolite, Principe, René...
Les 6 minutes de témoignages de poilus de cette video
paroles de poilus Video
sont profondément émouvantes, terribles, révoltantes et humaines. Elles appartiennent (déjà) à un autre âge mais ce qu'elles enseignent : la tolérance, le désir de paix, l'absurdité de ces années de conflit et de ces millions de morts est on ne peut plus contemporain, intemporel.
Je vous conseille également sur le site de Libération, 4 video (de 2 à 3 minutes chacune) du témoignage de Lazare Ponticelli recueilli en 2005. Je connaissais déjà l'histoire racontée dans la 2e video mais écouter cette histoire de la bouche même de celui qui l'a vécu et entendre sa voix se briser à la fin de son récit est bouleversant. La 3e video explique qu'il a échappé de peu au peloton d'exécution pour fraternisation avec des soldats autrichiens. Je ne peux m'empêcher de voir symboliquement dans sa longévité le signe qu'il avait raison et j'ai bien peur hélas de connaître la réponse à la question posée à la fin de la 4e video.
Je vous suggère enfin la lecture dans Le Figaro et sur le site de LCI du compte-rendu de son interview testament au début cette année. Au nom des morts, ce pacifiste convaincu avait fini par accepter les obsèques nationales promises par Jacques Chirac au Der des Der.
"Je ne pense qu'à tous mes frères d'armes qui sont tombés. C'est à eux que les honneurs reviennent. Je ne suis que leur humble représentant ayant eu la chance de survivre. Moi je suis passé au travers de la guerre injuste et horrible."
mardi 11 mars 2008
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir à propos d'Antrabata (et j'ai osé le demander)
Bonjour Régis
Bonjour Femke
Bonjour Delphine
Bonjour les zotres
J’ai découvert ANTRABATA il y a quelques mois grâce à myspace et j’ai tout de suite été séduite par ce groupe de trip-hop dont les liens de parenté évidents avec Portishead n’empêchent pas une profonde originalité, une réelle personnalité.
ANTRABATA se sont d’abord les influences multiples de chacun des membres (trip-hop, jazz, musique contemporaine, etc.) parfaitement digérées par le groupe et traduites dans des mélodies claires et mélancoliques. C'est aussi un soin méticuleux apporté par Régis & co au choix des instruments, les ponctuations oniriques de Delphine et sa flûte, la voix limpide et harmonieuse de Femke. Mais ANTRABATA, de l'aveux même de ses membres, c’est avant tout une histoire humaine, la rencontre de trois univers qui se complètent et se répondent pour donner au groupe sa signature particulière.
Jeudi 28 février, j’avais rendez-vous avec le trio fondateur d’ANTRABATA dans un café près d’Opéra. J’ai passé trois heures fort sympathiques avec eux et deux verres d’un Brouilly de bon aloi. je leur soumis des questionnaires musicaux et des autoportraits chinois déjà en ligne ici : 1 - 2 - 3 et je leur ai posé moult questions auxquelles ils ont très gentiment répondu.
La naissance et le baptême
ANTRABATA est né il y a plus de deux ans d’une rencontre sur Internet. Régis cherchait une voix et un instrument, il a rencontré Femke la chanteuse et Delphine la flûtiste. Chacun a vécu cette rencontre comme une évidence aussi bien amicale qu’artistique. Ils sont immédiatement devenus complices et leurs différences se sont avérées complémentaires. Multi instrumentaliste fou - pour ne pas dire complètement gaga - de musique sous toutes ses formes ou presque, Régis avait joué dans plusieurs groupes dont le trio electro-jazz Eliante à la fin des années 90. Il souhaitait retrouver l’émulation créatrice d’un groupe.
Femke et Delphine venaient d’arriver à Paris ; la première arrivait d’Amsterdam où elle avait suivi des cours dans une école de jazz, collaboré à plusieurs projets musicaux et chanté en solo accompagnée d’une guitare, la seconde venait de terminer ses études à Montpellier où elle avait joué dans différents groupes plutôt orientés vers la chanson française.
Régis joue de nombreux instruments (guitare, basse, violoncelle, sitar, percussions, etc.) mais reste un homme comme les autres avec seulement deux bras et 10 doigts. Le trio est donc complété (notamment sur scène) par un batteur (dont on m'a dit le pus grand bien notamment sur le plan physique... ;o) ), un bassiste élevé au chouchen et quelques autres musiciens au gré des circonstances.
Le nom du groupe est une référence à un label japonais éphémère qui éditait des CD pirates de concert de Led Zeppelin, un des groupes culte de Régis. Il s’agirait en outre d’un mot hindi qui signifie « échange/discussion » (que rêver de mieux pour un groupe ?). Ses sonorités évoquent aussi le voyage, le mystère, la magie. Son logo pachydermique dessiné par Régis symbolise les envies de voyages et les rêves musicaux si chers aux membres du groupe.
L’inspiration et les influences
Régis possède quelques 8000 vyniles et 3800 CD. A titre personnel et/ou professionnel, il en achète entre 2000 et 2500 par an. Autant dire que tout ce qui sort ou presque, le pire comme le meilleur, lui passe entre les oreilles et il lui est difficile de dégager dans cet incessant flot musical quelques influences saillantes. Après 1h 26 minutes et 12 secondes de réflexion, il parvient tout de même à citer Brian Eno, Arnold Schonberg, Led Zep (tiens, ça me rappelle quelque chose), les Pink Floyd ou encore John Cage... une sélection qui allie un certain classicisme à un éclectisme certain.
Avec son acccent anglais impeccable (son accent français l'est également) difficile à comprendre pour une franchouillarde de base (moi), Femke tergiverse beaucoup moins à propos de ses goûts musicaux. Elle écoute du trip-hop notamment Portishead (ah oui, Portichaid), mais aussi Jeff Buckley (ah oui, Djeff Beuquelait), Ta'i maesss (ah oui, Torrrrri Amoss) ou 'adiohhhed (ah oui, Radïo aide).
Les préférences de Delphine vont à des groupes comme Dead can Dance (toute ma jeunesse), D.J. Crush, Asian Dub Fondation, Bobby mc Ferry ou encore Sinead O'Connor (qui bien avant Britney portait le cheveux ras avec une certaine grâce).
On le voit, le mot d'ordre est à la diversité. Toutefois, l'unanimité se fait immédiatement autour de deux noms parfaitement inconnus pour moi :
- Jorane une violoncelliste et chanteuse québécoise dont le premier album (1999) s'intitulait "Vent Fou" et le dernier en date "Vers à soi" (2007) (liens vers Wikipedia , french touch , myspace )
- Burial qui a sorti deux CD (Burial en 2007 et Untrue en 2007) et dont on trouve un titre sur myspace (liens vers myspace et wikipedia )
La composition et l'album
A la base de chaque morceau du groupe il y a, je cite, "les propositions d'ambiance" et "les mises en son" de Régis. Ce dernier conçoit la musique comme une suite de "paysages sonores" et c'est ce qu'il essaie d'exprimer à travers ses notes. Femke compose les textes et Delphine ajoute ses parties à la flûte. Les morceaux se construisent donc "naturellement" et par touches successives au gré de l'inspiration de chacun. régis apporte la touche finale aux arrangements des titres.
Le fait de jouer du trip-hop n'était pas prémédité. ce style s'est imposé de lui-même et Antrabata fait du trip-hop comme monsieur Jourdain faisait de la prose, par évidence mais aussi parce que ce style musical est à la croisée de tous les style et permet de brasser toutes sortes de références. Il ne cantonne pas Antrabata à un registre étroit mais leur permet une ouverture sur leurs multiples influences aussi bien musicales que culturelles, cinématographiques (Lynch, Wenders, Wong Kar Wai, Truffaut...), littéraires (Gracq, la littérature allemande, etc.) ou autres. Il leur semble notamment évident que les multiples voyages de Delphine et le goût prononcé de Régis pour la montagne inspirent largement les composition du groupe.
Le premier album "Elephant rêveries" est né presque "par hasard". Bon, ça c'est ce qu'on dit mais je ne crois guère à ce genre de déclaration surtout quand on sait que Régis a passé quelques 400 heures en studio à peaufiner les arrangements. Ce qui est certain c'est qu'il a très vite intéressé les professionnels. Régis a envoyé une maquette au label Prikosnovenie (le découvreur d'Orange Blossom ou des regrettés Misstrip) qui a tout de suite signé le groupe.
Le titre préféré de Femke est Miss Encyclopedia (c'est également le mien et j'adore la video). pour Régis et Delphine il est devancé d'une courte tête par Mirror Song. Faites-vous votre propre avis.
La scène et les projets
Antrabata aime la scène. Selon Régis, c'est devant le public que le concept de paysage sonore prend tout son sens. La scène est un lieu d'échange avec les spectateurs et de voyage. Parmi la vingtaine de morceaux prévus lors du concert de ce soir, il n'y aura pas de reprises (Antrabata n'en fait jamais... moi je les verrais bien jouer du Bowie...) mais quelques titres inédits. Certains d'entre eux figureront sur le 2e album du groupe actuellement en préparation et sur lequel le groupe reste pour le moment extrêmement discret.
Parmi les autres projets d'Antrabata figure la préparation d'un titre inédit pour une compilation indie. Ce ne sera pas une première puisque le groupe a déjà participé au collectif trip-hop Mezzanine aux côtés d'Etikal Lab notamment (la compil est en vente ici pour 5 euros).
lundi 10 mars 2008
J'ai mis en scène une pièce d'Anouilh (vrai ou faux ?)
Les zheureu(ze)s gagnant(e)s (du concours Antrabata)
Bonjour à celles et à ceux qui ont joué le jeu
Bonjour aux zotres
Suite au petit concours organisé sur mon blog, voici les noms de celles et ceux qui remportent une place pour le concert d'ANTRABATA mardi 11 mars à 20h00 à La Scène (Bastille).
Les gagnantes sont Sidonie et Caroline, les deux premières à avoir répondu.
Les gagnants sont Christophe et Franck, les deux derniers à avoir répondu.
Je ne doute pas qu'Anne et Olivier dont je connais l'imagination fertile gagneront d'autres concours. J'espère que j'aurai l'occasion de faire connaissance avec Sidonie que je ne connais pas du tout. Ca me fera plaisir de revoir Christophe rencontré lors du concert d'Arther, Clark et Colorblind au Nouveau Casino. Franck est une très vieille connaissance (nous étions au collège ensemble) retrouvé virtuellement grace à Facebook et Caroline est une amie de longue date.
Je vous expliquerai en privé comment récupérer vos places à l'entrée. Ne faites pas la queue, vous serez sur guest list. Meci à vous pour votre participation et merci à Antrabata pour ces places de concert. J'avoue avoir été bluffée par votre imagination en matière de slogan au 3e degré. Voici les réponses que j'aurais données à titre personnel :
a/ Ma chanson préférée d'ANTRABATA
Miss Encyclopedia - En plus j'adore la video qui figure encore dans la liste des "clips du moment" dans la colonne de gauche du blog.
b/ Une chanson trip-hop que j'adore
Angel de Massive Attack - Pour moi c'est une chanson culte. Un titre que je mettrai en tete d'une compilation de chansons pour faire l'amour (ou autre chose).
c/ Un slogan composé d'un nom commun et de deux adjectifs
Paysage musical et onirique - Les membres du groupe font beaucoup référence aux voyages, à la nature, à leur volonté de traduire une ambiance à travers leur musique. Je trouve qu'ils y parviennent parfaitement.
dimanche 9 mars 2008
Arther (l'album à vous procurer d'urgence)
Bonjour Alex, Juliette, Ben et Kevin
Bonjour les zotres
Interview video de 5 mn ici (attention, son pourri)
Le premier album du groupe ARTHER sort demain et je suis en train de l'écouter. Comment est-ce possible demanderont les plus logiques (et les moins assidus à mon blog). Tout simplement parce que je me le suis procuré lors de leur excellent concert au Nouveau Casino en même temps que celui de Clark and the famous suspects dont je parlerai bientôt. La preuve en mots et en images en cliquant sur les liens ad hoc.
Depuis le 22 février dernier, date de mon acquisition, il ne quitte pas mon lecteur de CD. Il y est je pense en bonne compagnie puisque les 4 autres albums qui s'y trouvent en ce moment même sont de Bowie, Muse, Clark et Goldfrapp. On a connu pire voisinage.
J'écoute ce CD au moins une fois par jour car voyez-vous, au cas où vous ne l'auriez pas encore compris J'ADORE cet album. Je le trouve vraiment excellent : à la fois mélodique et énergique, rock et harmonieux, pêchu et mélancolique et surtout formidablement cohérent. Les 11 chansons qui le composent forment un ensemble homogène mais non répétitif, très cohérent sans être uniforme. Certaines évoquent un peu les Cranberries (du temps de leur splendeur) mais un peu seulement car ARTHER possède un univers très personnel et la jolie voix de Juliette n'appartient qu'à elle. A titre personnel et même si Arther ne fait pas du trip-hop, je sens aussi quelques clins d'oeil à Portishead ici ou là (sur "Take me out" par exemple) et de références volontaires ou non à des groupes indé anglosaxons tels que Salad ou Jewel que j'ai beaucoup écoutés il y a une dizaine d'années.
En concert, le groupe a choisi de chanter en rappel une chanson que j'ai mis un peu de temps à identifier (genre 20 secondes... J'aurais dû parier, hein Monsieur "Christophe-non-c'est-pas-ça-je-l'ai-dans-mon-MP3" ;o) ). J'ai reçu un véritable choc auditif en entendant ça et je n'en suis toujours pas remise. Vraiment.
J'ai croisé les doigts pour que ce morceau ne soit pas qu'un titre de scène et pour qu'il figure sur l'album (car il n'était pas sur myspace à l'époque, maintenant si) et, pour mon plus grand bonheur, il y est bel et bien (plage 6). C'est un morceau extrait d'une superbe BOF, une des rares que je possède chez moi (avec celle de Trainspotting). Je viens de virer (momentanément) Bowie de mon lecteur CD et je me repasse en ce moment même la version originale de ce sublime titre de Goran Bregovic "Ederlezi", titre emblématique du film culte d'Emir Kusturica "Le temps des Gitans".
Croyez-moi (ou pas), la version d'ARTHER tient laaaaargement la comparaison. J'ADORE (je sais, je radote). Je ne sais pas combien de fois j'ai écouté cette chanson depuis que j'ai acheté l'album. Une bonne centaine de fois je pense. Le groupe a su conserver toute l'émotion du titre tout en le modernisant et en y ajoutant un poil de tonus. C'est parfait et je pèse mes mots.
Etrangement (ou plutôt pas du tout), la seule des 11 chansons de l'album que je trouve un brin en dessous des autres est celle qui suit et qui s'intitule "Woman". Je la trouve un poil moins harmonieuse que les autres, plus rude (et peut-être mal placée dans l'album), avec un je-ne-sais-quoi de fourre-tout musical qui lui donne à mes yeux (ou plutôt à mes oreilles) un côté un peu brouillon. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : cette chanson est bien mais les autres sont excellentes.
Je ne peux que vous conseiller une fois de plus :
- de vous précipiter sur myspace pour (re)-découvrir les 6 titres en écoute,
- de vous procurer l'album d'ARTHER à partir de demain dans les meilleures charcuteries,
- d'aller les voir sur scène à la première occasion (moi j'attends la prochaine).
Pour finir, j'ai une VRAIE question pour ARTHER : à quand des titres en français ?