dimanche 2 août 2009

Lectures bloggesques (de la semaine 28-2009)

Bonjour Miss YueYin
Bonjour Karine
Bonjour les zotres

Quand Miss YueYin prend l'apéro

Parce que je n'aime pas les trous de séquence, parce qu'il n'est jamais trop tard pour (bien ?) faire et vous envoyer vers d'autres blogs sympa, parce que je ne connaissais pas cet
apéro alléchant qui m'a donné soif, j'ai décidé de combler a posteriori les trous de séquence de mes sélections de lectures bloggesques qui se sont "malencontreusement" arrêtées lors des semaines 26, 27 et 28. Et vous, vous connaissez cet apéro le Rosepamp' ?


Quand le challenge Harlequinade submerge la blogosphère

J'aurais pu parler de ça après l'avoir vu chez Mister In Cold Blog ou chez Daniel (qui sont pourtant des hommes sérieux !), j'aurais pu remonter à la source sur les blogs des responsables de cette initiative (Fashion et Chiffonette), j'aurais pu craquer à mon passage chez Liliba ou chez Mazel ou chez tou(te)s les zotres où j'ai vu cette affffffffffreux dessin (que je ne reproduirai pas) annonçant ce challenge à base de lecture et analyse "sociologioque" d'un roman de la collection Harlequin. Mais c'est tombé sur
Karine !

Je ne sais pas encore si je vais succomber à mon tour mais pour le moment je résiste. Il faut dire que j'ai déjà lu (volontairement) un roman Harlequin une fois dans ma vie il y a une bonne vingtaine d'années (j'étais en prépa) et j'estime que, globalement, ça suffit (faut pas trop déconner avec les livres). Cela dit, j'avoue que mon expérience n'a pas été totalement satisfaisante en terme d'exemplarité car je suis tombée à l'insu de mon plein gré sur un livre à tendance "historique" issu d'une nouvelle collection toute fraîche. Je me suis donc trouvée plongée en plein XVIIIe siècle avec une donzelle en danger et en robe à frous-frous et un beau chevalier sur son cheval (ben, en même temps sur quoi d'autre voulez-vous percher un chevalier ?). Mais ce n'est pas ça que je voulais moi !

Moi je voulais le truc basique qui se passe en pleine fin de XXe siècle avec une infirmière et un docteur ou une étudiante et son prof ou Jennifer (les filles ont toujours des prénoms cruches) partie seule en thalasso pour oublier Maxence (les mecs ont toujours des prénoms vaguement bourgeois) qui se demande sur la plage qui est ce bel étranger à la peau cuivrée, aux muscles saillants et au regard velouté. J'attendais tout le toutim fait de soupirs, de flash-back douloureux sur les circonstances de la disparition inexpliquée de Maxence, de sanglots dans la voix quand l'héroïne dit "notre amour est impossible" lors d'une promenade au clair de lune dans le cabriolet de Guillermo (le bel étranger).

Tiens, je devrais peut-être en écrire des Harlequinneries ?


Petites phrases du moment
Trouvées sur ABC Lettres
Dans un roman d'amour, je n'ai jamais lu qu'un personnage soit fatigué. Roland Barthes
Il en est du romantisme fiévreux comme de la moule pas fraîche : quand on en abuse, ça fait mal au coeur. Pierre Desproges
Tous les héros de roman-feuilleton sont habitués à voir la mort en face. Faut-il croire qu'aucun d'eux ne l'a jamais vue de profil ? C'est peut-être plus effrayant. Léon Bloy

(ce message sera reclassé à la date du 12-07 dans quelques temps)

2 commentaires:

Karine :) a dit…

Ah mais mon étude sociologique avance à grand pas! C'est fou ce qu'on découvre dans les Harlequin!!!

Cécile Qd9 a dit…

diantre ! et dire que je passe à côté de toute cette science ;o)