jeudi 18 octobre 2007

Une Madeleine de mon enfance (ou plutôt une Alice)


Bonjour Fodsy
Bonjour les zotres

Une visite de bon matin sur le blog de Fodsy m'a procuré deux occasions de rire et je l'en remercie. La première se trouve dans la colonne de gauche à la rubrique "citations du moment", la seconde concerne une réflexion sur le fait qu'Apple était vraiment un nom idiot pour une boite, un peu comme si, chez nous on appelait une société banane ou fraise ou orange... oups.

Bref, ça m'a faite marrer et, par une association d'idées un brin capilotractée née sans doute d'une succession de connexions synaptiques dont mon cerveau gardera le secret, cela m'a rappelé un souvenir d'enfance. Je garantis que l'anecdote est 100% authentique.

Mes grands parents vivaient dans un petit village et ma grand mère avait une copine en face de chez elle qui s'appelait Alice (comme elle, comme la voisine et comme mon autre grand mère habitant dans le même village... dans la famille nous sommes super originaux et vachement mobiles géographiquement).

Quand j'allais en vacances chez ma mémé (de mon temps on avait des mémés, pas des mamies), j'allais parfois rendre visite à Alice pour caresser ses chats, voir ses poupées de foire habillées de robes froufroutantes faites au crochet de laines aux couleurs criardes, siroter un verre de Citror (ça existe encore ?) en boulottant des gâteaux secs. Elle achetait souvent des gaufrettes (pas très bonnes d'ailleurs) avec des petits messages écrits dessus.
.
Je me demande bien pourquoi car la dite Alice ne savait ni lire ni écrire (son chéri non plus) et parlait un français fortement mâtiné de patois avec un accent à couper au couteau. Comme je suis bilingue français-sarthois (ben oui, y pas qu'l'anglais dans la vie, je larlépem aussi l'argolemuch de louchebem liembé mais ça se vend mal sur un C.V.), je comprenais parfaitement ce qu'elle me racontait à propos de ses queniaux (ses enfants), ou de la rnâpée (l'averse) d'anuit (du jour) qui allait faire sortir tous les limâs (les escargots, les limaces).

Voilà pour le décor. Comme vous pouvez vous en douter, nos conversations étaient assez passionnantes et l'une d'elles tourna un jour autour des patronymes idiots. Les exemples ne manquaient pas dans le village et il y avait notamment une famille Cocu, des Duveaux et surtout une famille Cochon.

Nous avons longtemps débattu sur le cas de ces Cochon car il se trouve qu'il s'agissait d'une famille nombreuse, pleine de petits cochons donc... ça nous faisait bien marrer, forcément. Et après une petite pause songeuse, la douce Alice, dans toute sa septuagénaire candeur vaguement imbécile me déclara mot pour mot : "heulâ, heulâ, j'aimerais point m'appeler com' kekchouze qui s'mange". Ca m'a cloué le bec. Il faut savoir que son nom de famille était... Bouillon !

Cécile

18 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci beaucoup pour tes messages. Je reviendrai ici aussi car il y a de belles histoires!

Que le bisou soit avec toi

Cécile Qd9 a dit…

Justement Polly, j'ai pensé à toi ce matin en écrivant le titre de ce message parce qu'il fait référence à une expression typiquement française et je ne sais pas si tu as perçu le double sens de la "madeleine de mon enfance". Je ne sais pas si tu connais l'expression "la madeleine de Proust"... en gros ça veut dire "un souvenir d'enfance" en référence au début d'un livre de l'écrivain Marcel Proust où il décrit un suvenir de son enfance : lui en train de manger une madeleine (qui est un petit gâteau typiquement français aussi)... et il dit qu'il se souvient de tout, de l'odeur, du goût, etc. Bref, je ne sais pas trop pourquoi mais cette "madeleine" est restée et est devenue synonyme de souvenir. Voilà :o)
Je n'ai pas trouvé pour le moment d'équivalent français à "No comments from the peanut gallery" mais je vais réfléchir... ce que je vois de plus approchant c'est "si on te demande tu diras que ça ne te regarde pas" ou "si on te demande tu diras que tu ne sais pas"... mais ce n'est pas tout à fait ça...

Cécile Qd9 a dit…

Oups, j'ai confondu ma réponse à "Polly" (qui vient de m'écrire en privé) et "Fodsy" qui commmente ici... Arghhh, faut que j'arrête de ne pas boire moi... lol

Anonyme a dit…

Bonjour Mademoiselle
Bonjour Moi-même
Bonjour Cochon (le vôtre en peluche)
(et merde aux madeleines, à vot mec, et aux zotres ;)

Aaaahhh, enfin un blog pas trop con (c'est une litote, prenez-le bien!). Je suis tombé presque par hasard sur vous hier (enfin sur votre blog, ça fait moins mal). J'ai lu votre com sur "baise moi" de Despentes dans un autre blog (pas trop intelligent - litote là encore, reprenez-le bien!). Et de fil en aiguille, de com en lien, j'arrive là cette nuit, et j'ai survolé votre vie, votre oeuvre (mais pas le reste, hélas!). Voyez comme la roue tourne : Sarko et Cécilia se séparent, nous on se rencontre. La vie est romanesque, non?!
D'où me vient cette étrange impression de vous connaître? Sûrement un pur hasard (comme le parfum...vous connaissez pas la blague? Je vous la ferais bien si je ne vous draguais pas lourdement, passons)
Depuis quand tenez-vous ce blog? Il a l'air récent. Intéressant, bla bla bla...sourire. Au plaisir de faire plus ample connaissance, j'aimerais vous soumettre un projet professionnel encore embryonnaire. Vous paraissez partager avec MOI des points communs essentiels. On verra...point trop n'en faut.
Bon, je crois signer là un de mes plus mauvais commentaires virtuels de toute mon histoire, mais c'est pas faute d'être inspiré, j'ai adoré vous lire jusque là! Ces souvenirs de village, vos grands-parents...tout cela est charmant...sourire...Félicitations sincères, Mademoiselle (et n'y voyez aucune prévenance, surtout! Bien que j'ai ce "défaut" par ailleurs). A bientôt?

Emotivement,

Michael Flame

Flash pub!

"
Nous regagnâmes le salon, puis nous disposâmes sur le canapé bleu nuit à motifs blancs, la pizza chaude entre nous deux. Je savourais l’instant, trouvant déjà les mots qui le formaliseraient lorsque rentré chez moi, la mort dans l’âme, je devrais écrire tout ca dans mon journal. Mais elle me réveilla. « T’es souvent dans la lune comme ca ? » Gentiment bien sur. « J’ai du mal à accepter le présent, surtout quand je suis bien. J’ai toujours l’habitude de projeter, de penser au futur. Puis déçu, j’écris tout et rien, mais au passé. C’est sans intérêt littéraire bien sur, mais c’est comme ca que je gagne ma vie, je suis journaliste. En free-lance. »

« - Ah oui ? Tu m’avais pas dit
- oui…j’aurais bien fait écrivain, mais j’ai toujours eu des soucis de concordance des temps. Et puis c’est mal payé surtout ! Mmm… c’est bon…Je prenais toujours des tôles en expression écrite, déjà mon manque d’imagination, mes sujets trop « banaaal » ou « banaux » je sais pas, enfin c’était toujours bidon et au ras des pâquerettes. J’avais essayé d’écrire pour moi, et j’avais filé ca à une prof, très mignonne du reste, je me souviens…cte salope m’avait reproché mon élan poétique…elle m’avait à peine survolé, tu vois. Tu sais le genre de petite bourge un peu pétasse et un peu creuse, pour qui un texte sans expérience de vie, de voyage, d’errance etc c’est de la sous littérature. Je n’ai plus osé écrire de façon consensuelle après ca. Y a qu’en étant caustique et limite méchant que les gens te respectent, qu’ils se félicitent pas de la gentillesse qu’ils t’accordent. Le syndrome de Stockholm sûrement. Enfin bref…On nous expliquait aussi que les temps ca s’employait pas n’importe comment et… »
Et là elle me coupe une part, me dit :
« - Vas-y sers-toi. Je t’écoute. J’aime ton sourire, c’est la pizza qui te fait cet effet ? » " etc...

in Récit d'un écrit vain, de Michael Flame! (coming soon...tintinnnnnnnn)

A lire en écoutant "in the stone", des earth, wind and fire (sans passer par Bachelard, c'est pas mon genre de me la péter avec la culture!)

Cécile Qd9 a dit…

Diantre... par où commencer ?
Je ne connais aucun Mickael, aucun Mister Flame, aucune blague sur le parfum.
Cela étant posé, je confirme que j'ai dû laisser un commentaire à propos de "baise-moi" quelque part (mais où ?) et que mon blog est récent puisque je l'a commencé début septembre (comme l'attestent les archives).
Pour le reste je suis :
- ravie de cette avalanche de compliments sous le poids desquels je me courbe un peu plus face à mon clavier usé tout en me dandinant sur mon siège, le rose aux joues et un sourire niais aux lèvres,
- fataliste face aux déboires sentimentaux présidentiels, toujours habitée de la conviction qu'il vaut mieux être seul(e) que mal accompagné(e),
- intriguée par l'évocation du projet embroyonnaire,
- rassurante face à la qualité plus qu'acceptable de ce long commentaire,
- amusée par l'habile technique d'autopromo,
- dubitative quant à l'obligation d'écouter Earth Wind & Fire (beurk)
- attentiste quant à la suite de nos errances, croisements, confrontations et autres retrouvailles virtuelles.

Anonyme a dit…

Mais sur l'impression que j'ai de vous connaître, vous n'avez aucune envie de madeleine? ;)

Sibylliniquement,

MF

A lire attentivement sans écouter Earth, Wind and Fire

PS : dans votre variante du questionnaire de Proust de l'autre jour, au sujet des défauts des femmes et des hommes : mettant de côté l'humour et la pertinence de vos réponses, j'aimerais savoir pourquoi, en profondeur, vous accordez plus d'indulgence à l'égard des mâles? Par simple hétérosexualité?

PS 2 : pour mon projet intriguant, ça n'est pas "que" professionnel, je comprends votre intérèt. Pour de plus amples informations, veuillez-vous adresser à ma secrétaire par mail : michaelflame@hotmail.fr Merci d'avance!

PS 3 : je rêve ou vous ne dormez jamais?! lol

Cécile Qd9 a dit…

Sur l'impression que tu as (je ne pratique pas le vous virtuel) de me connaître, si ce n'est vraiment qu'une impression, pour la dissiper, je te suggère les carambars plutôt que la madeleine. C'est sibyllin aussi.

La question posée dans ton PS 1 est très intéressante, je dirais que oui mais pas seulement, par féminisme aussi. Je développerai peut-être le sujet un jour.
Le PS 2 accroît le mystère.
Le PS 3 est marrant : oui, tu rêves.

Anonyme a dit…

Re, je réfléchissais à votre vanne sur les carambars, ça m'échappe, je le confesse. Je constate par ailleurs que vous adorez manger des macarons, ça me rassure!
Pour votre réponse au PS 1 : féminisme essentialiste ou matérialiste? Dites-moi si je me trompe (mais dites moi aussi pourquoi, ne développez pas ca dans 40 ans, je serai déjà parti de votre blog...je hais les coeurs pusillanimes bla bla bla comme disait Molière dans ses fourberies!) mais votre féminisme, en plaçant l'homme un peu mieux que la femme dans votre estime (pas seulement hétérosexuelle), n'est-ce pas tant pour essentialiser le dimorphisme sexuel et accentuer, encore et encore, la dangereuse perpétuation d'une essentialisation du féminin (et du masculin) (cf A nos corps défendant, d'Anne Simon) que par souci pseudo-intellectuel d'équilibrer une balance des pouvoirs genrés? En clair : le féminisme n'ajoute-t-il pas, dans votre démarche, à féminin le "isme" de terrorisme? Ne dessert-il pas la cause qu'il prétend défendre illusoirement, en repoussant sa réflexion à plus tard (le temps des synapses fécondes?)
PS 2 : tant pis pour le projet, le mystère s'éteint comme une bougie dans une chatte trempée
PS 3 : je rêverais de trouver une bonne répartie là encore, mais je fatigue!

Bonne journée Cécile lalalaaaaa

Respectueusement,

MF

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"Mais cette nuit, ce fut sans la caresse, et sans le boxeur, et tout le tralala. Il m’a baisée, en missionnaire. Tout simplement. Qu’une fois, mais ca m’a fait du bien. Et à lui beaucoup, c’est déjà ca…Si j’avais des couilles, je changerais ptet de sexe, parfois…juste parfois. Sourire…En fait, la femme a tout de l’Homme, quand elle n’est ni son inique outil, ni son unique atout. Les nuits d’une demoiselle, Colette Renard)" etc...

in Récit d'un écrit vain, de Michael Flame! (coming soon...tintinnnnnnnnnn)

Cécile Qd9 a dit…

L'allusion aux carambars n'est pas une vanne mais une référence au contenu de mon blog.

Qui a dit que j'avais moins d'estime pour les femmes que les hommes ? Certainement pas moi !!! "indulgence" et "estime" ne sont pas synonymes.

Quant à ta remarque sur le pusillanisme, je pense que tu confonds "courage" et simplement "temps"/"envie"/"opportunité".

Eprouves-tu toujours le besoin d'être aussi jargonnant pour dire des choses erronées ? lol

Allez, comme disait ce brave Nicolas (Boileau) : "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément". ;o)

@ + :o)

Anonyme a dit…

Re, j'étais parti déposer ma "mamie" chez sa kiné. Vous savez, une vanne c'est pas synonyme de saloperie, faut pas vous mettre sur une classique défense de blogueuse souillée en rêve inavouable. Quant au classicisme et à votre citation/conseil, il ne m'étonne pas, vu qu'il écrivit également :
"Dans ce sac ridicule où Scapin s'enveloppe,
Je ne reconnais plus l'auteur du Misanthrope."
Comme Molière, j'assume mon goût de la farce, ainsi que ce courage de perdre mon temps à vous lire et à vous répondre.
Alors justement : si pour vous "pusillanime" exclue le sème "courage", c'est par "envie/temps/opportunité" que vous préférez me faire la morale plutôt que de répondre à ma question?
No soucy, Mademoiselle. A bientôt? Je cours de ce pas chercher une explication au joke du carambar (qui ex nihilo constituait en réalité une bonne vanne, je me désole de voir qu'elle n'était pas voulue!)Oh et puis non, j'ai pas envie, j'ai trop peur! lol

Marie-Clairement,

MF

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(...« Tain Dujardin, ouin tu sais, le mec d’un-beauf-une-hystérique-sur-France-22, trop un bo goss, y sort un nouveau film, on dirait James Bond, nouveau et trop booooooonnn, du Beaujolais même, j’aime trop le bon vin, car je suis pas du peuple d’en bas moi, tu vois, j’en suis fière et je compte bien le rester, fière et du peuple d’en haut, à la télé y nous respecte, c’est la jet set qui nous jette pas, quand t’y vas t’es bien reçue y a des macarons et tout, je lis jamais de bouquins d’ailleurs, pas le temps, et puis la tehon, attends ! t’as vu l’aut’ fois comment y s’est fait caaaaaasssssser à la télé, l’aut pd et son bouquin à la con ? Hi ha ha…Sur quelle chaîne ? Heu j’sais pas, et j’m’en fous, ca change rien…ouin Kevina, j’te kiffe, bye trop cool, ce soir j’regarde Ardithon, la Star’ Acmé…euh, puis La Nouvelle Merde, et puis Laurent Coquin, j’kiffe trop quand Lebonz y se fout de la gueule des plus faibles en bégayant, ou quand il monte les images pour qu’on se moque intelligemment de la télé…tro tro trooooop cynique le mec ! Il ira loin, comme Steevy du Loft…Et y doit avoir de la tune en plus, Coquin l’a pas encore viré, juste pour nous faire plaisir ! A nous le peuple d’en haut…Bon mais son fric tu vois, j’m’en fous, le fric tu vois c’est pas tout dans la vie, ni dans la télé, alors j’garde mon mec ! Ouin dommage pour Lebonz, hi hi hi, mé il est troooop moche, en plus…bon et après boîte de nuit ! ! ! ! ! ! et plus si affinité…mmmm…la liberté sexuelle enfin, ça fait des siècles que je rêve de casser les mecs avec l’intelligence de mon cul ! Ouin des siècles, j’te jure, j’ai lu ca dans « ELLE »…ouin et à la télé aussi y l’ont dit, j’ai entendu ça j’crois…ouin…j’sais plus sur quelle chaîne…ouin…ah ouin t’as raison, c’était chez Ardithon ! Trop fort…J’ai trop golri aussi quand Beigdeperocké y l’a dit que son film 99 cent’s l’était trooo chanmé ! Ouin…c’est vrai ? lé tro chanmé ?…ouin…ok on ira le voir ensemble, après un bon Starfucks, moi jlé pas vu encore…ouin t’inquiete, j’ai piqué la carte de mon vioc…hi hi…ouin…Plus tard je ferai chroniqueuse moi aussi…grave ! comme moi, dans la presse féminine, tu vois, et pot de fleur à la télé, j’ai trop de cul et de succès dans la life avec les bo mecs…hi hi…ok, j’te dis bye ma cocotte AH ! Attends, t’es là ?…ouin, non juste pour te dire que ca tient toujours, on se voit demain pour la teuf chez oim ! Ouin…ouin…hi hi ! Allez, bye ma poule…ouin…ouin ! y pourra v’nir en fait ! !…ouin…c’est ca, va te faire tondre la techa ! Hi hi…bye») "

in Récit d'un écrit vain, de Michael Flame! (coming soon...tintinnnnnn!)

Anonyme a dit…

Au fait Mademoiselle,
"Qui a dit que j'avais moins d'estime pour les femmes que (pour?) les hommes ?" J'ignore si c'est voulu, mais votre construction syntaxique, en se passant d'un petit mot, transforme un lieu commun en une belle phrase! D'où vous vient cette maîtrise, pas du tout jargonnante, de l'anacoluthe? Ainsi que cette capacité à convaincre clairement votre interlocuteur/jouteur de l'évidente supériorité de vos réponses? ;)
Au plaisir de vous relire (je maintiens que vous êtes largement plus intéressante que la grande moyenne, c'est déjà ça)

Harcèlement,

MF

Cécile Qd9 a dit…

@ Mister Flame : à l'avenir merci de ne pas joindre de "flash pub" interminables (paradoxal pour un "flash" !) à tes commentaires si tu veux qu'ils soient publiés ici... Merci.
Pour le reste, c'est tellement ridicule que la réponse peut attendre que j'ai du temps. @ +

Anonyme a dit…

Droit de réponse!

Re, j'étais parti ramener ma grand-mère de chez la kiné. Longtemps j'ai fait comme ça le mardi et le jeudi.
Bon, je note que vous n'avez pas posté mon commentaire suivant qui ne comportait pas de flash pub, et ce avant même de recevoir votre injonction à ne plus en faire. Là dessus, je vais vous dire un truc, sérieux, et pas ridicule (au fait, le ridicule c'est relatif. Le contenu de mon dernier flash l'est, on est bien d'accord...c'est comme la violence chez Despentes...sourire...sinon, le ridicule c'est ce que "vous" mettez du temps à comprendre, intéressante répartie s'il en est une) : se sentir le maître du monde chez soi et dans ses valeurs, c'est ce que condamne, en partie, mon futur roman. Mais pas spécialement aux blogueurs, ce serait trop facile, et mes commentaires assurent déjà cette légitime critique interne, quand ils ne sont pas ridiculement censurés. Je disais donc : ne voyez pas tout au premier degré, Mademoiselle..."flash pub!" ça a évidemment une connotation ironique, autodérisoire, mais aussi critique en filigrane : mon roman n'étant pas encore publié, j'en cite des extraits (qui font écho le plus possible à la "discussion" jouteuse sans pulpe et sans bulles, bien souvent aussi, hélas), et ce faisant, j'en fais au final moins de pub que tous les blogueurs qui mettent en ligne leurs textes, leurs articles, et se complimentent médiatiquement via les com et les liens. Les meilleurs se font légitimement repérés, parfois, et c'est mérité. Mais en terme d'efficacité médiatique et publicitaire, je m'incline devant votre réseau, et je préfère de loin mettre du contenu, que vous avez toute liberté, Mademoiselle, de juger "ridicule" sans saisir l'acception pertinente de ce qualificatif. Comme disait Desproges, on peut très bien vivre sans aucune forme de culture ni intelligence. Et c'est vrai que les macarons, c'est ridiculement délicieux!
Bon, dans ce com censuré qui ne comportait pas de flash pub, je vous citais, et vous commentais. De mémoire :

"Qui a dit que j'avais moins d'estime pour les femmes que (pour?) les hommes ?" me dites-vous. J'ignore si c'est voulu, mais syntaxicalement, vous parvenez, en occultant juste un mot, à faire d'un lieu commun (rhétorique, de forme et de fond) une belle phrase. Et je vous demandais d'où vous venait cette maîtrise, pas du tout jargonnante, de l'anacoluthe, ainsi que d'affirmer de façon évidente la supériorité de vos réponses aux remarques "des autres"? Je suis sérieux, je ne trouve pas ça ridicule, et je maintiens que vous êtes plus intéressante que la grande moyenne des blogs. Mais cela suffit-il? Non, en effet : vous avez tout votre temps pour digérer le ridicule de cet échange vite abandonné, et poster un long et savant commentaire antithétique qui prouvera à tous vos lecteurs que, médiatiquement, vous avez raison! 1000 fois raison. Car la raison sur le net, c'est quantitatif, avant tout. Mais dans le genre, vous êtes pas trop ridicule (pas litote, constat comparatif)
Au plaisir de vous relire, ici ou ailleurs. Bonne fin de journée Mademoiselle. J'enregistre cette fois-ci ce com, de peur de ne pouvoir encore en rire. Mon côté Figaro! O femme, femme, femme...

Dialectiquement,

MF

PS : pour être encore plus clair sur mes "flash pub", et leur dimension pseudo-médiatique bien réelle : N'étant pas publié (mon roman, encore en chantier, a toutefois retenu l'attention de deux grands éditeurs), ça n'est pas de la "promotion". Qui plus est, quand il sera publié, si les gens tombent sur mes com, par médiation et renommée, ce sera sous couvert d'une légitimité littéraire, car je serai DEJA publié...sourire. Vous saisissez le premier degré là? Ou moi tout seul je suis plus ridicule que vous tous réunis? LOL

Anonyme a dit…

PS (de 21h) : Mademoiselle, faites-moi plaisir, au moins pour vous : soyez honnête intellectuellement. Pour cela, deux options. Soit vous effacez votre dernier com fallacieux et blessant car censeur à la fois d'un commentaire qui le précédait, et de celui qui lui répondait. Ou vous assumez votre com (la solution la plus honnete), mais vous mettez cette réponse qui date de cet après-midi. Si vous refusez cette alternative, c'est que vous êtes malhonnête intellectuellement. Pire : que vous jouez et abusez de mes discours, qui n'appartiennent qu'à NOTRE contexte, ni plus le vôtre que le mien. Je vous le dis gentiment, car là vous me décevez en vous abaissant plus bas que la grande moyenne, ce qui ne vous ressemble pas ;) Merci d'avance, donc.

J'avais donc envoyé cet aprèm, en même temps que votre dernier com, ainsi qu'après, en réponse à votre censure :

Droit de réponse!

Re, j'étais parti ramener ma grand-mère de chez la kiné. Longtemps j'ai fait comme ça le mardi et le jeudi.
Bon, je note que vous n'avez pas posté mon commentaire suivant qui ne comportait pas de flash pub, et ce avant même de recevoir votre injonction à ne plus en faire. Là dessus, je vais vous dire un truc, sérieux, et pas ridicule (au fait, le ridicule c'est relatif. Le contenu de mon dernier flash l'est, on est bien d'accord...c'est comme la violence chez Despentes...sourire...sinon, le ridicule c'est ce que "vous" mettez du temps à comprendre, intéressante répartie s'il en est une) : se sentir le maître du monde chez soi et dans ses valeurs, c'est ce que condamne, en partie, mon futur roman. Mais pas spécialement aux blogueurs, ce serait trop facile, et mes commentaires assurent déjà cette légitime critique interne, quand ils ne sont pas ridiculement censurés. Je disais donc : ne voyez pas tout au premier degré, Mademoiselle..."flash pub!" ça a évidemment une connotation ironique, autodérisoire, mais aussi critique en filigrane : mon roman n'étant pas encore publié, j'en cite des extraits (qui font écho le plus possible à la "discussion" jouteuse sans pulpe et sans bulles, bien souvent aussi, hélas), et ce faisant, j'en fais au final moins de pub que tous les blogueurs qui mettent en ligne leurs textes, leurs articles, et se complimentent médiatiquement via les com et les liens. Les meilleurs se font légitimement repérés, parfois, et c'est mérité. Mais en terme d'efficacité médiatique et publicitaire, je m'incline devant votre réseau, et je préfère de loin mettre du contenu, que vous avez toute liberté, Mademoiselle, de juger "ridicule" sans saisir l'acception pertinente de ce qualificatif. Comme disait Desproges, on peut très bien vivre sans aucune forme de culture ni intelligence. Et c'est vrai que les macarons, c'est ridiculement délicieux!
Bon, dans ce com censuré qui ne comportait pas de flash pub, je vous citais, et vous commentais. De mémoire :

"Qui a dit que j'avais moins d'estime pour les femmes que (pour?) les hommes ?" me dites-vous. J'ignore si c'est voulu, mais syntaxicalement, vous parvenez, en occultant juste un mot, à faire d'un lieu commun (rhétorique, de forme et de fond) une belle phrase. Et je vous demandais d'où vous venait cette maîtrise, pas du tout jargonnante, de l'anacoluthe, ainsi que d'affirmer de façon évidente la supériorité de vos réponses aux remarques "des autres"? Je suis sérieux, je ne trouve pas ça ridicule, et je maintiens que vous êtes plus intéressante que la grande moyenne des blogs. Mais cela suffit-il? Non, en effet : vous avez tout votre temps pour digérer le ridicule de cet échange vite abandonné, et poster un long et savant commentaire antithétique qui prouvera à tous vos lecteurs que, médiatiquement, vous avez raison! 1000 fois raison. Car la raison sur le net, c'est quantitatif, avant tout. Mais dans le genre, vous êtes pas trop ridicule (pas litote, constat comparatif)
Au plaisir de vous relire, ici ou ailleurs. Bonne fin de journée Mademoiselle. J'enregistre cette fois-ci ce com, de peur de ne pouvoir encore en rire. Mon côté Figaro! O femme, femme, femme...

Dialectiquement,

MF

PS : pour être encore plus clair sur mes "flash pub", et leur dimension pseudo-médiatique bien réelle : N'étant pas publié (mon roman, encore en chantier, a toutefois retenu l'attention de deux grands éditeurs), ça n'est pas de la "promotion". Qui plus est, quand il sera publié, si les gens tombent sur mes com, par médiation et renommée, ce sera sous couvert d'une légitimité littéraire, car je serai DEJA publié...sourire. Vous saisissez le premier degré là? Ou moi tout seul je suis plus ridicule que vous tous réunis? LOL

Anonyme a dit…

Vaaalaa...c'est bien, sans même me répondre, vous êtes devenue une pétasse de moins, ce qui n'est pas rien! Félicitations, Mademoiselle. Et bonne continuation ;)

Blogueusement,

MF

A lire en écoutant "Lately", de Massive Attack

Anonyme a dit…

j'ai bien ri et bravo pour le style et la chute!

Cécile Qd9 a dit…

@ Alain : merci beaucoup :o) . J'avoue que j'ai pris plaisir à rédiger mon bla-bla autour de ce petit souvenir d'enfance.

Cécile Qd9 a dit…

@ Monsieur Flame : passer en quelques heures du statut de demi-déesse avec qui on veut partager un soi-disant projet professionnel (sans la connaître le moins du monde) à celui de "pétasse" tout ça parce que le commentaire de monsieur n'est pas publié dans la seconde et que ma réponse à ses bla-bla n'arrive pas assez vite à son goût est un grand écart virtuel dont je me passe volontiers.
Il faut apprendre à dialoguer virtuellement et à respecter autrui un minimum mais je n'ai pas du tout la fibre pédagogue. Vous prendrez donc vos leçons ailleurs.
Merci de ne plus encombrer mon blog et ma boite e-mail personnelle de messages intempestifs et désagréables.
Je tiens d'autant moins à subir vos insultes et débordements divers que je connais parfaitement le genre de personnage virtuel qui passe de la flatterie la plus éhontée à l'insulte en passant par la condescendance et la pression : la confrontation est toujours désagréable, éprouvante et jamais constructive.
En outre, contrairement à ce que vous semblez penser, je ne passe pas ma vie devant mon écran, il m'arrive de m'en éloigner, de manger, de sortir, de dormir, de vivre en un mot.