dimanche 28 février 2010
Ne faudrait-il pas rebaptiser TF1 (CSI Channel ?)
Bonsoir à Gil Grissom
Bonsoir Horatio Caine
Bonsoir à Mac Taylor
Bonjour les zotres
CSI Las Vegas en prime le dimanche, CSI NY en 2e partie de soirée le mercredi et CSI Miami en prime le vendredi ! J'aime bien cette série (surtout LV) et je la regarde en ce moment même mais TF1 exagère vraiment ! Quelle imagination !
Je soupçonne la direction de la programmation de TF1 de prier pour la création prochaine de CSI Washington, D.C., CSI San Francisco, CSI Chicago et CSI Los Angeles de façon à compléter la semaine !
Bonsoir Horatio Caine
Bonsoir à Mac Taylor
Bonjour les zotres
CSI Las Vegas en prime le dimanche, CSI NY en 2e partie de soirée le mercredi et CSI Miami en prime le vendredi ! J'aime bien cette série (surtout LV) et je la regarde en ce moment même mais TF1 exagère vraiment ! Quelle imagination !
Je soupçonne la direction de la programmation de TF1 de prier pour la création prochaine de CSI Washington, D.C., CSI San Francisco, CSI Chicago et CSI Los Angeles de façon à compléter la semaine !
Lectures bloguesques (de la semaine 08-2008)
Bonjour Daniel
Bonjour Daria
Bonjour MRY
Bonjour Sylvain
Bonjour à la pubelle (pour aller danser ?)
Bonjour les zotres
Entre humour, stupeur et coup de gueule, une sélection succinte cette semaine.
Quand un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien
J'ai tellement aimé ce dessin à la fois drôle, tendre et poétique (une visite plus longue du blog s'impose) que je l'ai envoyé à mon père (chasseur). J'espère que le chien familial n'est pas vexé ! Merci à Sylvain de m'avoir autorisée à le reproduire ici.
Quand Daniel évoque un permis de bloguer
Comme d'habitude chez Daniel, ce message est à la fois intelligent et complet. Faudra-t-il un jour un permis d'utiliser internet ? d'avoir une adresse e-mail ? de poster des commentaires sur Facebook ?
Quand MRY ne cite pas ses sources
Il y a quelques jours, suite à des propos plutôt lourdingues (sans mauvais jeu de mots) de Christophe Barbier au sujet des obèses, je trouve sur Facebook un lien vers un blog que je trouve fascinant, bien écrit, sulfureux à souhaits (attention, à ne pas mettre sous tous les yeux) et plus profond qu'il n'y paraît. Derechef, je fais comme d'hab, je partage ma trouvaille. J'envoie le lien à quelques personnes que je pense susceptibles d'être intéressées par la prose talentueuse et d'apprécier les confessions (réelles ou fantasmées ?) de Dariamarx. Quelques jours plus tard et sans réaction à mon mail, MRY consacre un topo à Dariamarx sur son blog en "oubliant" de citer sa source. Et moi qui pensait que, sur la blogosphère, le mot élégance allait au delà du simple bon goût vestimentaire...
Quand il ne faut pas prendre des vessies pour des lanternes
J'adore évidemment ce visuel drôle et porcin pour une pub d'une chaîne australienne de resto. 2 zotres tout aussi réussis sont visibles ici.
Petite phrase du moment
Lue sur un statut Facebook : Les hommes ont peut-être découvert le feu, mais les femmes ont découvert qu'on pouvait jouer avec !!!
Ce message sera ensuite reclassé à la date du 21/02/10.
Bonjour Daria
Bonjour MRY
Bonjour Sylvain
Bonjour à la pubelle (pour aller danser ?)
Bonjour les zotres
Entre humour, stupeur et coup de gueule, une sélection succinte cette semaine.
Quand un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien
J'ai tellement aimé ce dessin à la fois drôle, tendre et poétique (une visite plus longue du blog s'impose) que je l'ai envoyé à mon père (chasseur). J'espère que le chien familial n'est pas vexé ! Merci à Sylvain de m'avoir autorisée à le reproduire ici.
Quand Daniel évoque un permis de bloguer
Comme d'habitude chez Daniel, ce message est à la fois intelligent et complet. Faudra-t-il un jour un permis d'utiliser internet ? d'avoir une adresse e-mail ? de poster des commentaires sur Facebook ?
Quand MRY ne cite pas ses sources
Il y a quelques jours, suite à des propos plutôt lourdingues (sans mauvais jeu de mots) de Christophe Barbier au sujet des obèses, je trouve sur Facebook un lien vers un blog que je trouve fascinant, bien écrit, sulfureux à souhaits (attention, à ne pas mettre sous tous les yeux) et plus profond qu'il n'y paraît. Derechef, je fais comme d'hab, je partage ma trouvaille. J'envoie le lien à quelques personnes que je pense susceptibles d'être intéressées par la prose talentueuse et d'apprécier les confessions (réelles ou fantasmées ?) de Dariamarx. Quelques jours plus tard et sans réaction à mon mail, MRY consacre un topo à Dariamarx sur son blog en "oubliant" de citer sa source. Et moi qui pensait que, sur la blogosphère, le mot élégance allait au delà du simple bon goût vestimentaire...
Quand il ne faut pas prendre des vessies pour des lanternes
J'adore évidemment ce visuel drôle et porcin pour une pub d'une chaîne australienne de resto. 2 zotres tout aussi réussis sont visibles ici.
Petite phrase du moment
Lue sur un statut Facebook : Les hommes ont peut-être découvert le feu, mais les femmes ont découvert qu'on pouvait jouer avec !!!
Ce message sera ensuite reclassé à la date du 21/02/10.
Lectures bloguesques (de la semaine 09-2010)
Bonjour Eric
Bonjour Raph
Bonjour Lili
Bonjour au libraire
Bonjour à la numériqu'attitude
Bonjour aux zotres
Quand Lili quitte ses livres et lectures
Elle nous conseille d'écouter Cosmic Love de Florence + the Machine (qui possède un je ne sais quoi de Goldfrapp) et d'aller approfondir sur myspace si affinités. Ce que je me suis empressée de faire pour le plus grand plaisir de mes oreilles.
Quand commenter un blog peut conduire loin
Un client perdu mais sûrement 10 commentateurs/trices trouvé(e)s pour cet excellent blog.
Quand ça fait réfléchir...
Je ne connaissais pas cette allégorie de la grenouille mais elle ne manque pas de bon sens... et je me dis que si je décide un jour de me teindre en blonde platine (par exemple), je passerai d'abord par le chatain foncé, le chatain, le chatain clair, le bond vénitien, le blond foncé et le blond et vous n'y verrez que du feu !
Quand Raph se passionne pour les échanges virtuels
La première salve est ici et, dans l'idéal, il faudrait commencer par là même si moi j'ai commencé par le 2e opus d'une série qui, je l'espère, en comptera plein d'autres tout aussi marrants. Dans un certain sens (mais pas dans l'autre), il s'agit d'un intéressant prolongement de mon bla-bla suivant... Depuis le temps qu'on me suggère de tester "Adopte un mec point com !", là, je suis convaincue (en un seul mot). J'en profite pour rappeler que j'ai créé un groupe facebook méga trop inutilement fabuleux : "je n'ai pas testé chatroulette et je n'en ai pas envie".
Quand Eric se pose des questions sur sa quadratude virtuelle
Le pull est affreux mais le témoignage est joli.
Contrairement à Eric, j'ai cessé de m'intéresser aux personnes plus âgées que moi vers, disons, 28 ans et le processus n'a fait que s'agraver... enfin, disons plutôt qu'en dehors d'un cercle d'amis très stable et ayant mon âge (dont j'ai parfois l'impression d'être un peu "l'enfant terrible" un brin irresponsable), le gap entre mon âge et celui des personnes que je cotoie occasionnellement ne fait que se creuser... leur âge augmente beaucoup moins vite (et retombe parfois) tandis que le mien continue de gagner une unité tous les 365 jours 1/4.
Tout comme Eric en revanche, je me suis posé des questions sur les corrélations entre âge et virtualité, sur les modifications du rapport à l'âge induites par l'émergence du net en général, des réseaux sociaux et des sites de rencontres en particulier. L'âge est-il soluble dans le net ? Que ce soit sur facebook, les forums, les blogs ou les sites de rencontres, je suis tentée de répondre "ben oui, sans doute en partie si on le souhaite" car les contacts se créents par rapport à des intérêts ou affinités communs ou plus prosaïquement par opportunité (pour ne pas dire opportunisme) plus que par rapport à un statut social ou une tranche d'âges. Connectez-vous sur un site de rencontres en pleine nuit un samedi et vous verez que l'âge n'est pas un souci !
Tout cela serait à nuancer évidemment et il faudrait également tenir compte de paramètres quantitatifs qui ne sont pas neutres du tout dans l'histoire (en moyenne entre 50 et 100 contacts en ligne sur facebook, une femme pour 9 hommes sur certains sites de rencontres alors que ça doit être globalement l'inverse dans le monde des blogs littéraires) mais force m'est de constater, par exemple, que la majorité des blogueuses n'ont pas d'enfants voire sont célibataires (ben oui, faut du temps pour bouquiner et en parler ensuite) et que les hommes que moi je regarde dans le métro ou au bureau ne me regardent pas (disons plus) tandis que sur le net, ils me parlent voire plus si affinités (mais bon, je vais quand même appeler Demi Moore pour lui demander le nom de son coach, de son nutritionniste, de sa maquilleuse et de son chirurgien esthétique).
Alors oui, sans être particulièrement schizophrène (pas officiellement en tout cas), j'ai parfois l'impression de ne pas avoir exactement le même âge derrière un écran d'ordinateur et lors d'un dîner avec mes ami(e)s.
Bonjour Raph
Bonjour Lili
Bonjour au libraire
Bonjour à la numériqu'attitude
Bonjour aux zotres
Quand Lili quitte ses livres et lectures
Elle nous conseille d'écouter Cosmic Love de Florence + the Machine (qui possède un je ne sais quoi de Goldfrapp) et d'aller approfondir sur myspace si affinités. Ce que je me suis empressée de faire pour le plus grand plaisir de mes oreilles.
Quand commenter un blog peut conduire loin
Un client perdu mais sûrement 10 commentateurs/trices trouvé(e)s pour cet excellent blog.
Quand ça fait réfléchir...
Je ne connaissais pas cette allégorie de la grenouille mais elle ne manque pas de bon sens... et je me dis que si je décide un jour de me teindre en blonde platine (par exemple), je passerai d'abord par le chatain foncé, le chatain, le chatain clair, le bond vénitien, le blond foncé et le blond et vous n'y verrez que du feu !
Quand Raph se passionne pour les échanges virtuels
La première salve est ici et, dans l'idéal, il faudrait commencer par là même si moi j'ai commencé par le 2e opus d'une série qui, je l'espère, en comptera plein d'autres tout aussi marrants. Dans un certain sens (mais pas dans l'autre), il s'agit d'un intéressant prolongement de mon bla-bla suivant... Depuis le temps qu'on me suggère de tester "Adopte un mec point com !", là, je suis convaincue (en un seul mot). J'en profite pour rappeler que j'ai créé un groupe facebook méga trop inutilement fabuleux : "je n'ai pas testé chatroulette et je n'en ai pas envie".
Quand Eric se pose des questions sur sa quadratude virtuelle
Le pull est affreux mais le témoignage est joli.
Contrairement à Eric, j'ai cessé de m'intéresser aux personnes plus âgées que moi vers, disons, 28 ans et le processus n'a fait que s'agraver... enfin, disons plutôt qu'en dehors d'un cercle d'amis très stable et ayant mon âge (dont j'ai parfois l'impression d'être un peu "l'enfant terrible" un brin irresponsable), le gap entre mon âge et celui des personnes que je cotoie occasionnellement ne fait que se creuser... leur âge augmente beaucoup moins vite (et retombe parfois) tandis que le mien continue de gagner une unité tous les 365 jours 1/4.
Tout comme Eric en revanche, je me suis posé des questions sur les corrélations entre âge et virtualité, sur les modifications du rapport à l'âge induites par l'émergence du net en général, des réseaux sociaux et des sites de rencontres en particulier. L'âge est-il soluble dans le net ? Que ce soit sur facebook, les forums, les blogs ou les sites de rencontres, je suis tentée de répondre "ben oui, sans doute en partie si on le souhaite" car les contacts se créents par rapport à des intérêts ou affinités communs ou plus prosaïquement par opportunité (pour ne pas dire opportunisme) plus que par rapport à un statut social ou une tranche d'âges. Connectez-vous sur un site de rencontres en pleine nuit un samedi et vous verez que l'âge n'est pas un souci !
Tout cela serait à nuancer évidemment et il faudrait également tenir compte de paramètres quantitatifs qui ne sont pas neutres du tout dans l'histoire (en moyenne entre 50 et 100 contacts en ligne sur facebook, une femme pour 9 hommes sur certains sites de rencontres alors que ça doit être globalement l'inverse dans le monde des blogs littéraires) mais force m'est de constater, par exemple, que la majorité des blogueuses n'ont pas d'enfants voire sont célibataires (ben oui, faut du temps pour bouquiner et en parler ensuite) et que les hommes que moi je regarde dans le métro ou au bureau ne me regardent pas (disons plus) tandis que sur le net, ils me parlent voire plus si affinités (mais bon, je vais quand même appeler Demi Moore pour lui demander le nom de son coach, de son nutritionniste, de sa maquilleuse et de son chirurgien esthétique).
Alors oui, sans être particulièrement schizophrène (pas officiellement en tout cas), j'ai parfois l'impression de ne pas avoir exactement le même âge derrière un écran d'ordinateur et lors d'un dîner avec mes ami(e)s.
samedi 27 février 2010
Destination attendue et effective du week-end (décalage horaire mais pas que)
Bonjour aux habitant(e)s de Singapour
Bonjour à celles et ceux qui connaissent cette ville (vos conseils et suggestions sont les bienvenus)
Bonjour aux zotres
Hier je vous expliquais que je devais prochainement partir loin pour raisons professionnelles... Eh bien voici plus précisément où !
J'aime les grandes villes voire les très grandes villes. Je crois que je vais être servie ! Mais la découverte se mérite au prix de 13 heures d'avion même avec la télé, à boire et des bouquins ça va faire long...
Un je ne sais quoi me laisse penser que vous seriez bien parti(e)s à ma place. Et il est vrai que rien que pour voir cette vue sublime, ça vaut le "léger" détour de même que l'attente avant la date réelle du départ qui, je le rappelle, devait avoir lieu ce soir même !
Au lieu de ça, je regarderai la cérémonie des césars en bouffant des rillettes ! Un je ne sais quoi me fait dire que ça vous fait déjà moins envie comme programme.
Bonjour à celles et ceux qui connaissent cette ville (vos conseils et suggestions sont les bienvenus)
Bonjour aux zotres
Hier je vous expliquais que je devais prochainement partir loin pour raisons professionnelles... Eh bien voici plus précisément où !
J'aime les grandes villes voire les très grandes villes. Je crois que je vais être servie ! Mais la découverte se mérite au prix de 13 heures d'avion même avec la télé, à boire et des bouquins ça va faire long...
Un je ne sais quoi me laisse penser que vous seriez bien parti(e)s à ma place. Et il est vrai que rien que pour voir cette vue sublime, ça vaut le "léger" détour de même que l'attente avant la date réelle du départ qui, je le rappelle, devait avoir lieu ce soir même !
Au lieu de ça, je regarderai la cérémonie des césars en bouffant des rillettes ! Un je ne sais quoi me fait dire que ça vous fait déjà moins envie comme programme.
Après Cindy, Noami, Claudia, Carla, Laetitia (je vous présente Aïda
Bonjour aux agriculteurs/trices
Caresse sur le flanc d'Aïda
Bonjour aux zotres
Aïda n'est pas encore aussi célèbre que ses copines top-models, elle n'est ni allemande, ni italienne, ni noire américaine, c'est une chouette brune avec des reflets rouquins bien d'chez nous... Aïda est la belle salers qui a posé pour l'affiche du salon de l'agriculture 2010 qui se tient du 27/02 (aujourd'hui) au 07/03.
Je n'ose imaginer le stress que représente pour un(e) paisible ruminant(e) ou pour un gras goret le fait de se retrouver Porte de Versalles pendant une dizaine de jours. Depuis ma première visite au salon de l'agriculture, je suis convaincue de 2 choses : les bestiaux sont assommés au sens propre (de fatigue) et au sens figuré (de calmants) et il devrait y avoir des accidents tant un coup de patte dans la tête d'un gosse trop entreprenant ou une ruade dans les allées sur le chemin des amphithéâtres de démonstration est vite venu mais, miracle, ça n'arrive heureusement jamais.
Il faut dire que les invité(e)s à 4 pattes subissent une préparation physique, mentale et sonore avant leur séjour dans la capitale. On parle Ici de celle de la douce Aïda.
Quid d'un coucou à Aïda et d'un DLE dégustation le soir de la nocturne (vendredi 5 mars) ?
Caresse sur le flanc d'Aïda
Bonjour aux zotres
Aïda n'est pas encore aussi célèbre que ses copines top-models, elle n'est ni allemande, ni italienne, ni noire américaine, c'est une chouette brune avec des reflets rouquins bien d'chez nous... Aïda est la belle salers qui a posé pour l'affiche du salon de l'agriculture 2010 qui se tient du 27/02 (aujourd'hui) au 07/03.
Je n'ose imaginer le stress que représente pour un(e) paisible ruminant(e) ou pour un gras goret le fait de se retrouver Porte de Versalles pendant une dizaine de jours. Depuis ma première visite au salon de l'agriculture, je suis convaincue de 2 choses : les bestiaux sont assommés au sens propre (de fatigue) et au sens figuré (de calmants) et il devrait y avoir des accidents tant un coup de patte dans la tête d'un gosse trop entreprenant ou une ruade dans les allées sur le chemin des amphithéâtres de démonstration est vite venu mais, miracle, ça n'arrive heureusement jamais.
Il faut dire que les invité(e)s à 4 pattes subissent une préparation physique, mentale et sonore avant leur séjour dans la capitale. On parle Ici de celle de la douce Aïda.
Quid d'un coucou à Aïda et d'un DLE dégustation le soir de la nocturne (vendredi 5 mars) ?
La guerre en chantant (n°2/9)
War - Edwin Starr (1970)
What is it good for ?
Absolutly nothing.
Chanson reprise avec talent par les regrettés Francky Goes To Hollywood (FGTH pour les zintimes).
What is it good for ?
Absolutly nothing.
Chanson reprise avec talent par les regrettés Francky Goes To Hollywood (FGTH pour les zintimes).
vendredi 26 février 2010
Partir loin pour mon djaub (ou près en ouikinde)
Bonjour au/à la créatif/ve qui a eu l'idée de cette pub SNCF que j'adore
Bonjour aux zotres
Il y a une semaine jour pour jour, j'apprenais que je partais 15 jours en mission, loin, très loin, fort loin. En fait, je dois me rendre dans une des 4 destinations évoquées ci-contre par une excellente pub SNCF (mais pas en train, ça serait beaucoup trop long et pas hyper pratique).
Bon, OK, soit, très bien, parfait, pas de problème. J'annule donc mon billet de train "ouikinde familial" (3 euros de frais) que j'étais pourtant super méga trop fière d'avoir acheté 3 semaines à l'avance (un record d'anticipation me concernant !).
Je le troque dare-dare contre un billet d'avion "pour mon djaub". Et puis, les choses du monde de l'entreprise en général et de celui du consulting en particulier étant ce qu'elles sont, j'apprends hier midi que la mission est "peut-être" décalée. Comme je comprends le consultingais encore mieux que l'argot de boucher (mais je le parle moins bien et avec un fort accent), j'en déduis que la mission est "effectivement" décalée. De fait, une heure plus tard, je change les dates du billet (100 euros de frais).
Sauf nouveau contre ordre, je décolle le 20 mars c'est à dire le lendemain de la remise du prix Quoide9 ! Je raterai donc le salon du livre et le projet de DLE sur place le soir de la nocturne comme l'an dernier (snif) mais j'irai au salon de l'Agriculture le week-end prochain (qui, byt ze way ouvre ses portes demain).
Bon... ben du coup le ouikinde familial redevient d'actualité ! Là je ne risque pas d'être assomée par le jet-lag ! je vous dirai demain où je devais aller initialement...
Bonjour aux zotres
Il y a une semaine jour pour jour, j'apprenais que je partais 15 jours en mission, loin, très loin, fort loin. En fait, je dois me rendre dans une des 4 destinations évoquées ci-contre par une excellente pub SNCF (mais pas en train, ça serait beaucoup trop long et pas hyper pratique).
Bon, OK, soit, très bien, parfait, pas de problème. J'annule donc mon billet de train "ouikinde familial" (3 euros de frais) que j'étais pourtant super méga trop fière d'avoir acheté 3 semaines à l'avance (un record d'anticipation me concernant !).
Je le troque dare-dare contre un billet d'avion "pour mon djaub". Et puis, les choses du monde de l'entreprise en général et de celui du consulting en particulier étant ce qu'elles sont, j'apprends hier midi que la mission est "peut-être" décalée. Comme je comprends le consultingais encore mieux que l'argot de boucher (mais je le parle moins bien et avec un fort accent), j'en déduis que la mission est "effectivement" décalée. De fait, une heure plus tard, je change les dates du billet (100 euros de frais).
Sauf nouveau contre ordre, je décolle le 20 mars c'est à dire le lendemain de la remise du prix Quoide9 ! Je raterai donc le salon du livre et le projet de DLE sur place le soir de la nocturne comme l'an dernier (snif) mais j'irai au salon de l'Agriculture le week-end prochain (qui, byt ze way ouvre ses portes demain).
Bon... ben du coup le ouikinde familial redevient d'actualité ! Là je ne risque pas d'être assomée par le jet-lag ! je vous dirai demain où je devais aller initialement...
Le lauréat étranger du prix Quoide9 2009 (est James Salter)
Bonjour jury souverain
Bonjour lectorat attentif
Bonjour les zotres
Je suis particulièrement ravie d'annoncer que le gagnant du prix Quoide9 décerné à un livre non francophone est...
Un bonheur parfait
Publié en 1975 sous le titre Light Years.
Demander à un jury de 9 membres de voter pour 1 livre parmi 3 comporte un risque certain d'égalité à 3 voix pour chacun des romans en lice. Ce ne fut heureusement pas le cas et Un bonheur parfait de James Salter (proposé par Miss Ficelle) a remporté la finale avec 5 voix contre 3 pour La route de Cormack Mac Carthy et 1 voix pour Mort dans l'après-midi d'Ernest Hemingway.
Salter n'était pas en tête lors du choix des 3 finalistes puisqu'il avait eu 5 voix et Mac Carthy 6 voix (et Hemingway 4). Je n'avais voté pour aucun de ces 3 là car je ne les avais pas lus mais j'avoue que Salter fait un très très très bon vainqueur même si Soie de Barrico (la proposition de Cynthia) ou De Niro's Game de Rawi Hage (la mienne) auraient tout autant mérité le prix. J'en profite pour rappeler que tous les deux font l'objet de critiques très élogieuses faciles à retrouver via le répertoire des auteur(e)s et pour vous annoncer que De Niro's Game vient de sortir en poche.
Lors du dernier tour, Un bonheur parfait a rafflé tous les suffrages féminins et seulement eux ! Il doit en effet sa victoire aux votes de Ficelle, Liliba, Cynthia, Anne-Sophie et moi tandis que la partie virile du jury a choisi Mac Carthy (Olivier, Christophe, Thierry) ou Hemingway (Daniel).
Au final, 3 personnes ont pronostiqué le duo de vainqueurs (au vu de ce qui précède, les plus logiques parmi vous auront déjà déduit qu'il s'agit de 3 femmes) : Cynthia, Liliba et moi tandis qu'une seule autre (un homme forcément) n'a voté pour aucun des gagnants : Daniel.
Quelques liens
Bio Wikipedia de James Salter ici
Les 3 finalistes non francophones ici
Ma critique d'Un bonheur parfait ici
Le lauréat francophone du prix Qd9 ici
Info sur la remise du prix Qd9 2009 le vendredi 19 mars ici en présence d'Antoine Laurain
Bonjour lectorat attentif
Bonjour les zotres
Je suis particulièrement ravie d'annoncer que le gagnant du prix Quoide9 décerné à un livre non francophone est...
Un bonheur parfait
Publié en 1975 sous le titre Light Years.
Demander à un jury de 9 membres de voter pour 1 livre parmi 3 comporte un risque certain d'égalité à 3 voix pour chacun des romans en lice. Ce ne fut heureusement pas le cas et Un bonheur parfait de James Salter (proposé par Miss Ficelle) a remporté la finale avec 5 voix contre 3 pour La route de Cormack Mac Carthy et 1 voix pour Mort dans l'après-midi d'Ernest Hemingway.
Salter n'était pas en tête lors du choix des 3 finalistes puisqu'il avait eu 5 voix et Mac Carthy 6 voix (et Hemingway 4). Je n'avais voté pour aucun de ces 3 là car je ne les avais pas lus mais j'avoue que Salter fait un très très très bon vainqueur même si Soie de Barrico (la proposition de Cynthia) ou De Niro's Game de Rawi Hage (la mienne) auraient tout autant mérité le prix. J'en profite pour rappeler que tous les deux font l'objet de critiques très élogieuses faciles à retrouver via le répertoire des auteur(e)s et pour vous annoncer que De Niro's Game vient de sortir en poche.
Lors du dernier tour, Un bonheur parfait a rafflé tous les suffrages féminins et seulement eux ! Il doit en effet sa victoire aux votes de Ficelle, Liliba, Cynthia, Anne-Sophie et moi tandis que la partie virile du jury a choisi Mac Carthy (Olivier, Christophe, Thierry) ou Hemingway (Daniel).
Au final, 3 personnes ont pronostiqué le duo de vainqueurs (au vu de ce qui précède, les plus logiques parmi vous auront déjà déduit qu'il s'agit de 3 femmes) : Cynthia, Liliba et moi tandis qu'une seule autre (un homme forcément) n'a voté pour aucun des gagnants : Daniel.
Quelques liens
Bio Wikipedia de James Salter ici
Les 3 finalistes non francophones ici
Ma critique d'Un bonheur parfait ici
Le lauréat francophone du prix Qd9 ici
Info sur la remise du prix Qd9 2009 le vendredi 19 mars ici en présence d'Antoine Laurain
jeudi 25 février 2010
Offrez-vous un Chat (pour 2 euros)
Bonjour aux fans des chats en général et du Chat en particulier
Bonjour aux zotres
Bien sûr, pour 2 euros, vous n'aurez ni un persan, ni un chartreux, ni un siamois... pas une bêbette à concours avec pédigré labelisé donc mais un matou belge bien de son temps (comme le prouve la private joke Benetton de la couverture), au solide bon sens mâtiné d'absurdité et de poésie. Ce n'est pas plus mal si l'on considère la chose sous le seul angle de la litière... ou des poils sur le canapé... ou des griffes sur les meubles... (voir dans les archives les videos de l'excellent Simon's Cat lui aussi devenu personnage de BD et le message expliquant pourquoi je n'ai (hélas) pas de chat).
Librio a eu l'excellente idée de publier en noir et blanc et en petit format certains des albums du Chat de Philippe Geluck, notamment Le 4e chat qui m'a agréablement permis de ronger mon frein dans l'aéroport de Mérignac en cette période de grève des transports aériens.
Les textes de certaines planches se passeraient aisément d'illustration tant ils sont drôles en eux-même sans compter que, parfois, ils font aussi réfléchir. Par exemple :
- Si les moustiques étaient des abeilles, ils rapporteraient du sang à la ruche et la reine ferait du boudin (ah non, là ça ne fait pas réfléchir, c'est juste une spéciale dédicace pour une certaine blogueuse qui se reconnaîtra... Bzzz).
- Dans les mosquées on enlève ses chaussures et on garde son chapeau, dans les églises on enlève son chapeau et on garde ses chaussures et après ça on s'étonne qu'il y ait des rhumes.
J'adore de même que ce dessin où l'on voit le chat couché dans l'herbe contemplant le ciel par une nuit étoilée et qui dit :
"Les hôtels des riches ont maximum 5 étoiles, celui des pauvres en a infiniment plus".
Le premier lauréat du prix Quoide9 (est Antoine Laurain)
Bonjour Antoine
Bonjour les zotres
Roulements de tambour.
Silence.
Suspens.
Regard sur l'assistance.
Déchirage de l'enveloppe.
Sourire de celle qui sait.
Andzehouineuriz
FUME ET TUE !
Applaudissements nourris et enthousiastes.
Clap ! Clap ! Clap !
Bravos et viva de la foule en délire.
Fume et tue d'Antoine Laurain était ma proposition de roman francophone. Je suis donc d'autant plus fière et ravie qu'il ait gagné. Il a été plébiscité parmi les 3 finalistes avec 8 voix sur 9 avec Cendrillon d'Eric Reinhardt (proposé par Ficelle) et Cantique de la racaille de Vincent Ravalec (proposé par Olivier (offert par moi, hé hé)).
En définitive, le livre a obtenu 6 voix sur 9 (celles de Liliba, Cynthia, Olivier, Christophe et Thierry en plus de la mienne) contre deux pour Cendrillon (Ficelle et Anne-Sophie) et une pour Cantique de la racaille (celle de Daniel... J'ai (sincèrement) hésité à y ajouter la mienne car j'adore aussi ce livre, mais voilà, je ne l'ai pas lu en 2008 et Fume et tue était mon poulain !).
J'espère que cela va donner envie à certain(e)s de lire cet excellent roman (mais reste-t-il des personnes ne l'ayant pas encore fait parmi le fidèle lectorat de mon blogounet chéri ?). Demain j'annoncerai le titre et l'auteur du gagnant de la sélection "livres en langue étrangère" mais dans l'immédiat, il faut que je vous avoue un truc...
L'idée de créer un prix littéraire fondé sur l'année de lecture plutôt que la date de parution remonte à un petit moment déjà et lorsque j'ai ENFIN décidé de passer à l'acte, fin 2009 (merci à Christophe de m'y avoir poussé grâce à un "tu t'en fous !" providentiel), une chose m'a semblé évidente pour ne pas dire indispensable : mettre l'idée en oeuvre très vite afin que la première année de référence soit 2008 !
Et pourquoi ? Je vais vous le dire. Parce qu'en 2008 j'avais eu un coup de coeur immédiat (pour tout dire avant même de l'avoir lu grâce aux différents avis trouvés sur les blogs des membres du jury du prix Landernau) pour Fume et tue d'Antoine Laurain. Pour moi, c'était évidentissime que j'allais aimer ce livre.
Mon enthousiasme était tel que j'ai décidé de participer (enfin) au mille-feuilles du 14/10/08 qui accueillait l'auteur. Il s'est encore accentué quand Antoine Laurain himself a lu (plutôt bien) les premières pages de son roman. Il devait en tout cas être visible puisqu'avant même qu'elle sache que je possédais un blog, l'attachée de presse du Passage a proposé de m'envoyer le livre. Ca ne se refuse pas ! J'ai ensuite dévoré le livre et tout le plaisir que j'en espérais s'est effectivement révélé au fil des pages.
Très naturellement, le livre s'est retrouvé en tête de mon "top 5" littéraire de l'année 2008 et encore plus naturellement, j'ai proposé ce livre parmi les 9 titres en compétition (un par membre du jury) pour le prix Qd9 2009... d'autant plus naturellement que, comme je l'ai expliqué plus haut, j'ai précipité la concrétisation du projet de prix littéraire pour que ce livre puisse concourir... et gagner ! J'étais d'autant plus confiante quant à ses chances de victoire que toute la blogosphère a aimé ce livre (je n'ai trouvé aucune critique négative). Je ne voyais pas comment il pourrait en être autrement au sein de mon propre jury (même si chacun(e) a évidemment voté pour qui il voulait).
Si le prix Quoide9 2009 sera remis en 2010 c'est parce que, je crois, tout le monde s'est plus ou moins pris au jeu. L'idée était plus second degré à la base, la vocation plus ludique et j'ai même proféré des phrases du genre "mais de quoi aurions-nous l'air si nous lisions vraiment les livres pour lesquels nous allons voter ?!?". Si le concept est resté léger (enfin j'espère !), mine de rien, on a vraiment eu envie de se plonger dans les livres en compétition ! Pas dans tous, mais dans ceux qui titillaient notre curiosité et pour lesquels on était susceptible de voter (d'ailleurs, tous les membres du jury ont lu Fume et tue). Du coup ça prend plus de temps !
La remise du prix Quoide9 2009 portant sur des lectures 2008 aura donc lieu en 2010 (ça va, vous suivez ?), le 19 mars à partir de 20h et j'espère que vous viendrez nombreux/ses, rencontrer Antoine Laurain (qui ne sait pas encore ce qu'il a gagné ! heu... honnêtement le jury n'en est pas encore très sûr non plus mais ça se précise !!!), prendre un verre (ou 2), et/ou dîner.
Je voudrais remercier les 3 auteurs finalistes d'avoir répondu à mes 9 questions et aussi (surtout !) les sympathiques juré(e)s (Liliba, Ficelle, Anne-Sophie, Cynthia, Christophe, Daniel, Olivier, Thierry) qui m'ont fait découvrir de très bons livres et qui m'ont confirmé qu'ils/elles étaient à nouveau partant(e)s pour la 2e édition ! J'en suis R.A.V.I.E. !
Quelques liens
Mon compte-rendu du mille-feuilles
Ma critique enthousiaste de Fume et tue
Mon top 5 de lectures 2008
Informations pratiques sur la soirée de remise du prix Qd9
Source de liens vers les interviews des 3 finalistes et vers mes 3 critiques de leurs livres
Les liens vers les infos sur le prix Qd9 (objectif, jury, première sélection, etc.) dans la colonne de gauche du blog.
Bonjour les zotres
Roulements de tambour.
Silence.
Suspens.
Regard sur l'assistance.
Déchirage de l'enveloppe.
Sourire de celle qui sait.
Andzehouineuriz
FUME ET TUE !
Applaudissements nourris et enthousiastes.
Clap ! Clap ! Clap !
Bravos et viva de la foule en délire.
Fume et tue d'Antoine Laurain était ma proposition de roman francophone. Je suis donc d'autant plus fière et ravie qu'il ait gagné. Il a été plébiscité parmi les 3 finalistes avec 8 voix sur 9 avec Cendrillon d'Eric Reinhardt (proposé par Ficelle) et Cantique de la racaille de Vincent Ravalec (proposé par Olivier (offert par moi, hé hé)).
En définitive, le livre a obtenu 6 voix sur 9 (celles de Liliba, Cynthia, Olivier, Christophe et Thierry en plus de la mienne) contre deux pour Cendrillon (Ficelle et Anne-Sophie) et une pour Cantique de la racaille (celle de Daniel... J'ai (sincèrement) hésité à y ajouter la mienne car j'adore aussi ce livre, mais voilà, je ne l'ai pas lu en 2008 et Fume et tue était mon poulain !).
J'espère que cela va donner envie à certain(e)s de lire cet excellent roman (mais reste-t-il des personnes ne l'ayant pas encore fait parmi le fidèle lectorat de mon blogounet chéri ?). Demain j'annoncerai le titre et l'auteur du gagnant de la sélection "livres en langue étrangère" mais dans l'immédiat, il faut que je vous avoue un truc...
L'idée de créer un prix littéraire fondé sur l'année de lecture plutôt que la date de parution remonte à un petit moment déjà et lorsque j'ai ENFIN décidé de passer à l'acte, fin 2009 (merci à Christophe de m'y avoir poussé grâce à un "tu t'en fous !" providentiel), une chose m'a semblé évidente pour ne pas dire indispensable : mettre l'idée en oeuvre très vite afin que la première année de référence soit 2008 !
Et pourquoi ? Je vais vous le dire. Parce qu'en 2008 j'avais eu un coup de coeur immédiat (pour tout dire avant même de l'avoir lu grâce aux différents avis trouvés sur les blogs des membres du jury du prix Landernau) pour Fume et tue d'Antoine Laurain. Pour moi, c'était évidentissime que j'allais aimer ce livre.
Mon enthousiasme était tel que j'ai décidé de participer (enfin) au mille-feuilles du 14/10/08 qui accueillait l'auteur. Il s'est encore accentué quand Antoine Laurain himself a lu (plutôt bien) les premières pages de son roman. Il devait en tout cas être visible puisqu'avant même qu'elle sache que je possédais un blog, l'attachée de presse du Passage a proposé de m'envoyer le livre. Ca ne se refuse pas ! J'ai ensuite dévoré le livre et tout le plaisir que j'en espérais s'est effectivement révélé au fil des pages.
Très naturellement, le livre s'est retrouvé en tête de mon "top 5" littéraire de l'année 2008 et encore plus naturellement, j'ai proposé ce livre parmi les 9 titres en compétition (un par membre du jury) pour le prix Qd9 2009... d'autant plus naturellement que, comme je l'ai expliqué plus haut, j'ai précipité la concrétisation du projet de prix littéraire pour que ce livre puisse concourir... et gagner ! J'étais d'autant plus confiante quant à ses chances de victoire que toute la blogosphère a aimé ce livre (je n'ai trouvé aucune critique négative). Je ne voyais pas comment il pourrait en être autrement au sein de mon propre jury (même si chacun(e) a évidemment voté pour qui il voulait).
Si le prix Quoide9 2009 sera remis en 2010 c'est parce que, je crois, tout le monde s'est plus ou moins pris au jeu. L'idée était plus second degré à la base, la vocation plus ludique et j'ai même proféré des phrases du genre "mais de quoi aurions-nous l'air si nous lisions vraiment les livres pour lesquels nous allons voter ?!?". Si le concept est resté léger (enfin j'espère !), mine de rien, on a vraiment eu envie de se plonger dans les livres en compétition ! Pas dans tous, mais dans ceux qui titillaient notre curiosité et pour lesquels on était susceptible de voter (d'ailleurs, tous les membres du jury ont lu Fume et tue). Du coup ça prend plus de temps !
La remise du prix Quoide9 2009 portant sur des lectures 2008 aura donc lieu en 2010 (ça va, vous suivez ?), le 19 mars à partir de 20h et j'espère que vous viendrez nombreux/ses, rencontrer Antoine Laurain (qui ne sait pas encore ce qu'il a gagné ! heu... honnêtement le jury n'en est pas encore très sûr non plus mais ça se précise !!!), prendre un verre (ou 2), et/ou dîner.
Je voudrais remercier les 3 auteurs finalistes d'avoir répondu à mes 9 questions et aussi (surtout !) les sympathiques juré(e)s (Liliba, Ficelle, Anne-Sophie, Cynthia, Christophe, Daniel, Olivier, Thierry) qui m'ont fait découvrir de très bons livres et qui m'ont confirmé qu'ils/elles étaient à nouveau partant(e)s pour la 2e édition ! J'en suis R.A.V.I.E. !
Quelques liens
Mon compte-rendu du mille-feuilles
Ma critique enthousiaste de Fume et tue
Mon top 5 de lectures 2008
Informations pratiques sur la soirée de remise du prix Qd9
Source de liens vers les interviews des 3 finalistes et vers mes 3 critiques de leurs livres
Les liens vers les infos sur le prix Qd9 (objectif, jury, première sélection, etc.) dans la colonne de gauche du blog.
mercredi 24 février 2010
Annonce du gagnant francophone du prix Qd9 2009 (à 00:09)
Bonsoir Antoine
Bonsoir Eric
Bonsoir Vincent
Bonsoir le jury
Bonsoir les zotres
Dans quelques heures (à 00:09) j'annoncerai le titre du livre lauréat du premier prix Qd9 (millesime 2009 remis en 2010 concernant des lectures 2008. Oui, je sais, je sais...).
Celui-ci sera remis à l'auteur le vendredi 19 mars. J'espère vous voir nombreux/ses à cet apéro-remise de prix-séance de dédicaces et/ou lors du dîner/soirée qui suivra. Les infos sont ici.
Bonsoir Eric
Bonsoir Vincent
Bonsoir le jury
Bonsoir les zotres
Dans quelques heures (à 00:09) j'annoncerai le titre du livre lauréat du premier prix Qd9 (millesime 2009 remis en 2010 concernant des lectures 2008. Oui, je sais, je sais...).
Celui-ci sera remis à l'auteur le vendredi 19 mars. J'espère vous voir nombreux/ses à cet apéro-remise de prix-séance de dédicaces et/ou lors du dîner/soirée qui suivra. Les infos sont ici.
Tout le monde lit (la preuve 09 sur 52)
Bonjour à celles et ceux qui chaussent des lunettes Bonjour aux zotres
J'ai trouvé cette image par hasard en cherchant totalement autre chose (c'est d'ailleurs souvent le cas) et c'est elle (en plus des sources indiquées dans le premier message de la série) qui m'a donné envie de chercher d'autres animaux lecteurs.
Maintenant, j'aimerais dénicher des choses plus artistiques, plus insolites, moins purement ludiques, mais c'est diffi-Cécile.
J'ai trouvé cette image par hasard en cherchant totalement autre chose (c'est d'ailleurs souvent le cas) et c'est elle (en plus des sources indiquées dans le premier message de la série) qui m'a donné envie de chercher d'autres animaux lecteurs.
Maintenant, j'aimerais dénicher des choses plus artistiques, plus insolites, moins purement ludiques, mais c'est diffi-Cécile.
mardi 23 février 2010
Cendrillon (de Eric Reinhardt)
Bonjour aux fétichistes des pieds
Bonjour à celles et ceux qui croient aux contes de fées
Bonjour aux zotres
Comme mon fidèle lectorat le sait, Cendrillon fait partie des 3 romans francophones finalistes du prix Quoid9 et j'avoue avoir du mal à déconnecter ma critique de cet "événement" et à ne pas comparer ce roman aux deux zotres encore en lice (ça serait tellement plus fa-Cécile pourtant). Je vais toutefois essayer.
Le sujet
Patrick Neftel est dangereux, Laurent Dahl est trader (ce qui revient peut-être au même ?), Thierry Trockel est chimiste et Eric Reinhardt est écrivain. Les points communs, passerelles et autres liens entre ces 4 personnages sont multiples et l'auteur, tout en se mettant en scène joue avec ses 3 avatars à l'éternel jeu des variations autour d'un même thème, celui d'un homme désirant sa femme, marqué par son père et aimant Mallarmé.
Mon avis
J'ai rarement été aussi empruntée avant de rédiger une critique tant je ne sais par quel bout aborder cet objet certes sagement rectangulaire (comme tout livre qui se respecte destiné à un lectorat de plus de 36 mois) mais surtout étrangement polymorphe en plus d'être polyphonique. Après plusieurs semaines de réflexion, je ne sais toujours pas exactement ce que je pense de Cendrillon. Je n'ai pas adoré, je n'ai pas détesté non plus (loin de là), le livre ne m'a ni laissée indifférente, ni subjuguée. En outre, j'ai un mal de chien à rédiger cette foutue critique, batarde, bancale, confuse, décousue, où je suis incapable de transcrire simplement mes impressions (et je ne suis pas la seule d'après ce que dit Liliba depuis quelques jours). Groumpf. Ca m'énerve mais peut-être est-ce finalement assez révélateur de certains reproches que je pourrais adresser au roman en dépit de ses qualités évidentes et du fait que oui, oui, oui, 3 fois et même 9 fois oui, je l'ai aimé malgré tout (et non pour tout).
Je vais donc commencer par un constat purement factuel : Le livre est très épais (631 pages en poche). Pas besoin de l'ouvrir pour s'en apercevoir, c'est manifeste dès la librairie : il faut donc un certain courage voire un courage certain ou tout au moins une bonne dose de motivation pour entamer sa lecture à une époque où un roman dépasse rarement les 300 pages. Il est en outre préférable de disposer d'un minimum de temps et de disponibilité d'esprit pour en venir à bout car en plus d'être long, le livre est très dense sur la forme (police de caractère minuscule, mise en page resserrée même pour les dialogues (qui ne sont pas du tout rédigés sous la forme classique du "à la ligne un tiret"), absence de paragraphes, chapitres longs, etc.). Idem sur le fond.
Le texte est tentaculaire, il fourmille de références, de rencontres, de digressions, d'entrelacs, d'allers-retours et pas seulement ferroviaires. En plus de brosser d'intéressants portraits (dont un auto-portrait), l'auteur dresse un large panorama de la fin du XXe siècle qui sert de toile de fond à l'évolution de destins individuels contrastés, au développement de réflexions personnelles sur la danse, l'écriture, la fuite en avant irresponsable du monde de la finance, l'automne, le désir, etc. et sert de prétexte à quelques focus ponctuels sur Mallarmé, Louboutin et quelques zotres (un chorégraphe, un ancien PDG de Renault...). C'est souvent admirable et ça donne aussi un peu le vertige.
C'est souvent passionnant donc, mais le problème est que ça ne l'est pas toujours. Dire que j'ai eu du mal à venir à bout du texte serait exagéré mais pas totalement faux. Je crois que les qualités mêmes du livre, son foisonnement, sa richesse, son éclectisme, sont également ses limites tant il est vrai que, parfois, le trop est l'ennemi du bien. A multiplier les récits et les thèmes, nécessairement, certains intéressent moins que d'autres et l'attention suscitée par le roman est fatalement en dents de scie. A titre personnel, si j'ai trouvé les pages sur les ressorts et perversités des mécanismes financiers brillantes, passionnantes voire quasi extraordinaires de limpidité et d'humour, celles si vibrantes et cérébrales consacrées à la danse m'ont passablement gonflée tant il est vrai que :
- l'intérêt que je porte à l'un et à l'autre sujet est très différent d'une part,
- d'autre part, le traitement même de ces deux thématiques par l'auteur est pour le moins contrasté et j'adhère plus au rythme quasi oral et à l'humour qui fourmille dans les pages "trading" qu'aux descriptions très sérieuses des paragraphes "ballet".
J'ai donc dévoré certaines pages que j'ai trouvées franchement jubilatoires (je sais, c'est hyper cliché comme adjectif dans une critique mais que voulez-vous, quand c'est le mot juste, autant l'employer), pleines de rythme, brillantes, spirituelles mais j'ai avancé fort poussivement sur d'autres passages que j'ai jugés soporifiques voire décourageants. J'ai d'ailleurs eu la nette impression que ce phénomène d'attention variable touchait l'auteur lui-même tant il est vrai, par exemple, qu'il délaisse purement et simplement un de ses avatars en cours de récit (pour curieusement revenir à lui vers la fin du roman), personnage pas assez porteur et pas assez nourri, contrairement aux deux autres qui méritent on ne peut mieux (jusqu'à la caricature jugeront certain(e)s) le label "personnages de roman".
J'en arrive tout naturellement à une autre limite du livre : au propre comme au figuré, Eric Reinhardt n'est pas un personnage de roman... il en résulte de nets décalages de fond et de forme entre les récits à la 3e personne du singulier étalés sur plusieurs décennies consacrés à Dahl ou Neftel et les réflexions et analyses sur le vif développées dans les paragraphes plus autobiographiques et rédigées à la première personne du singulier. Ca m'a un peu gênée. Certain(e)s ont trouvé le résultat complètement narcissique voire exhibitionniste. Je ne l'ai pas du tout ressenti dans les pages les plus chaudes du roman qui figurent parmi mes préférées. Elles sont ici ou là qualifiées de vulgaires et gratuites mais je suis loin de partager cet avis : pour moi en matière de sexe, la vulgarité a la forme d'un bidet ou d'un thermomètre (lire David Lodge).
Paradoxalement (ou pas ?), si j'ai decelé de l'exhibitionnisme chez l'auteur, c'est lorsqu'il évoque son métier (notamment dans ce fameux mail à cette mystérieuse correspondante supposée organiser une conférence) tant ces pages me semblent teintées d'auto justifications et d'explications de texte qui m'évoquent plus la lettre ouverte voire le règlement de compte à distance que le propos littéraire. En fait, j'aurais préféré que le texte parle de lui-même, qu'il n'appelle pas de décodage démonstratif (comme les métaphores développées à travers les fantasmes de l'avatar Trockel) et surtout qu'il soit jusqu'à la fin construit tel une tresse cohérente, équilibrée entre les différents sujets traités et personnages évoqués... au lieu de cela, le livre perd son fil conducteur et s'essouffle dans les 100 dernières pages. C'est bien dommage car le lecteur qui est allé jusque là s'essouffle aussi et se demande où l'auteur voulait en venir au final. J'ai l'impression qu'il ne va au bout de rien, qu'il n'achève aucune de ses histoires parallèles et serais d'ailleurs infoutue de vous dire comment le livre se termine tant j'éprouve une sensation d'incomplétude voire d'abandon.
Si certain(e)s comparent parfois Cendrillon à un puzzle, j'ai eu quant à moi l'impression qu'il manquait certaines pièces et que d'autres appartenaient à une autre boite (j'avais ressenti ça une fois en lisant un John Irving où à son habitude, l'auteur avait absolument tenu à caser une histoire de viol et une histoire d'ours qui tombaient un peu comme des cheveux sur la soupe ou dans le dernier tome des souvenirs de Marcel Pagnol ou un chapitre entier n'est qu'une longue digression (passionnante certes) sur la peste noire). Autrement dit, j'ai songé en lisant Cendrillon qu'il y avait là matière à plusieurs livres et quelques nouvelles et que tenter de les rassembler en seul récit était un tour de force périlleux dont les limites se faisaient nettement sentir dans l'incapacité de l'auteur à conclure son roman, à lui apporter une cohérence finale qui justifierait la juxtaposition des destins de ces avatars et de ces réflexions personnelles tous azimuts. Peut-être n'était-ce pas souhaité, mais moi, ça m'a manqué.
En outre, je ne perçois pas l'originalité formelle si souvent louée par les mordu(e)s de Cendrillon. Le procédé du roman à plusieurs voix est finalement très répandu : Joseph Connoly, Emmanuel Dongala, Jonas Hassen Khemiry (pour ne citer qu'eux) sont quelques uns des auteurs dont j'ai lu (et apprécié) des romans à plusieurs voix et qui, je trouve, utilisent le procédé avec plus de réussite. On peut également songer à Faulkner, à Stephen King (si j'ose dire "ça" n'est fait que de ça) et une tonne d'auteurs anglo-saxons dont, évidemment, les noms m'échappent quand j'ai besoin d'eux.
Il n'en reste pas moins que l'auteur possède une culture évidente et une intelligence qui transparaît dans chaque page. C'est assez admirable mais au delà de cela et sa plume délectable, une chose m'a véritablement scotchée dans ce livre : la qualité pour ne pas dire l'évidence des dialogues. Là où tant d'auteur(e)s commettent des discussions improbables, des échanges qui sonnent faux, des conversations aussi creuses que de mauvais radis ou qu'une dent cariée, Eric Reinhardt pond des pages et des pages de dialogues vraiment extraordinaires. Là, ça m'a laissée baba d'admiration tant le résultat est vivant, drôle, authentique, fluide. Du grand art et tout à coup je me prends à rêver d'une pièce de théâtre signée Reinhardt, pour voir (et pour lire !).
Alors, au final, oui, j'ai aimé ce livre tout en décrochant parfois, en ayant la tentation de sauter des pages entières ou de les lire en diagonale ce que je ne fais jamais habituellement (sinon ça ne s'appelle plus "lire un livre" mais "feuilleter un bouquin"). Mais moi, la tentation, j'avoue, je la gère comme Oscar Wilde...
Quelques liens divergeants
Mes 9 questions à l'auteur ici
Ici l'avis de Liliba très proche du mien et l'éloge de Ficelle là
Certains avis cassent, d'autres encensent. Le livre ne mérite à mon avis ni tant de louanges ni tellement de hargne. Voici quelques liens "caractéristiques".
http://pitou.blog.lemonde.fr/2007/11/
http://legolb.over-blog.com/article-19502730-6.html
http://legolb.over-blog.com/ext/http://bartllebooth.over-blog.com/article-7226428.html
http://bibliobs.nouvelobs.com/2007/10/29/cendrillon-deric-reinhardt
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/21910
Conclusion
Un roman riche, très riche jusqu'à devenir un peu indigeste parfois. Même si elle n'est pas dénuée d'humour, de distance, la démarche manque parfois un peu de légèreté. Du très au trop il n'y a qu'un pas et, même (surtout ?) chaussée de Louboutin, on a de temps à autre du mal à faire le suivant. Il n'en reste pas moins que certains passages sont de vrais tours de force et qu'au final j'ai envie de lire les zotres romans d'Eric Reinhardt. N'est-ce pas le meilleur signe qui soit ?
Bonjour à celles et ceux qui croient aux contes de fées
Bonjour aux zotres
Comme mon fidèle lectorat le sait, Cendrillon fait partie des 3 romans francophones finalistes du prix Quoid9 et j'avoue avoir du mal à déconnecter ma critique de cet "événement" et à ne pas comparer ce roman aux deux zotres encore en lice (ça serait tellement plus fa-Cécile pourtant). Je vais toutefois essayer.
Le sujet
Patrick Neftel est dangereux, Laurent Dahl est trader (ce qui revient peut-être au même ?), Thierry Trockel est chimiste et Eric Reinhardt est écrivain. Les points communs, passerelles et autres liens entre ces 4 personnages sont multiples et l'auteur, tout en se mettant en scène joue avec ses 3 avatars à l'éternel jeu des variations autour d'un même thème, celui d'un homme désirant sa femme, marqué par son père et aimant Mallarmé.
Mon avis
J'ai rarement été aussi empruntée avant de rédiger une critique tant je ne sais par quel bout aborder cet objet certes sagement rectangulaire (comme tout livre qui se respecte destiné à un lectorat de plus de 36 mois) mais surtout étrangement polymorphe en plus d'être polyphonique. Après plusieurs semaines de réflexion, je ne sais toujours pas exactement ce que je pense de Cendrillon. Je n'ai pas adoré, je n'ai pas détesté non plus (loin de là), le livre ne m'a ni laissée indifférente, ni subjuguée. En outre, j'ai un mal de chien à rédiger cette foutue critique, batarde, bancale, confuse, décousue, où je suis incapable de transcrire simplement mes impressions (et je ne suis pas la seule d'après ce que dit Liliba depuis quelques jours). Groumpf. Ca m'énerve mais peut-être est-ce finalement assez révélateur de certains reproches que je pourrais adresser au roman en dépit de ses qualités évidentes et du fait que oui, oui, oui, 3 fois et même 9 fois oui, je l'ai aimé malgré tout (et non pour tout).
Je vais donc commencer par un constat purement factuel : Le livre est très épais (631 pages en poche). Pas besoin de l'ouvrir pour s'en apercevoir, c'est manifeste dès la librairie : il faut donc un certain courage voire un courage certain ou tout au moins une bonne dose de motivation pour entamer sa lecture à une époque où un roman dépasse rarement les 300 pages. Il est en outre préférable de disposer d'un minimum de temps et de disponibilité d'esprit pour en venir à bout car en plus d'être long, le livre est très dense sur la forme (police de caractère minuscule, mise en page resserrée même pour les dialogues (qui ne sont pas du tout rédigés sous la forme classique du "à la ligne un tiret"), absence de paragraphes, chapitres longs, etc.). Idem sur le fond.
Le texte est tentaculaire, il fourmille de références, de rencontres, de digressions, d'entrelacs, d'allers-retours et pas seulement ferroviaires. En plus de brosser d'intéressants portraits (dont un auto-portrait), l'auteur dresse un large panorama de la fin du XXe siècle qui sert de toile de fond à l'évolution de destins individuels contrastés, au développement de réflexions personnelles sur la danse, l'écriture, la fuite en avant irresponsable du monde de la finance, l'automne, le désir, etc. et sert de prétexte à quelques focus ponctuels sur Mallarmé, Louboutin et quelques zotres (un chorégraphe, un ancien PDG de Renault...). C'est souvent admirable et ça donne aussi un peu le vertige.
C'est souvent passionnant donc, mais le problème est que ça ne l'est pas toujours. Dire que j'ai eu du mal à venir à bout du texte serait exagéré mais pas totalement faux. Je crois que les qualités mêmes du livre, son foisonnement, sa richesse, son éclectisme, sont également ses limites tant il est vrai que, parfois, le trop est l'ennemi du bien. A multiplier les récits et les thèmes, nécessairement, certains intéressent moins que d'autres et l'attention suscitée par le roman est fatalement en dents de scie. A titre personnel, si j'ai trouvé les pages sur les ressorts et perversités des mécanismes financiers brillantes, passionnantes voire quasi extraordinaires de limpidité et d'humour, celles si vibrantes et cérébrales consacrées à la danse m'ont passablement gonflée tant il est vrai que :
- l'intérêt que je porte à l'un et à l'autre sujet est très différent d'une part,
- d'autre part, le traitement même de ces deux thématiques par l'auteur est pour le moins contrasté et j'adhère plus au rythme quasi oral et à l'humour qui fourmille dans les pages "trading" qu'aux descriptions très sérieuses des paragraphes "ballet".
J'ai donc dévoré certaines pages que j'ai trouvées franchement jubilatoires (je sais, c'est hyper cliché comme adjectif dans une critique mais que voulez-vous, quand c'est le mot juste, autant l'employer), pleines de rythme, brillantes, spirituelles mais j'ai avancé fort poussivement sur d'autres passages que j'ai jugés soporifiques voire décourageants. J'ai d'ailleurs eu la nette impression que ce phénomène d'attention variable touchait l'auteur lui-même tant il est vrai, par exemple, qu'il délaisse purement et simplement un de ses avatars en cours de récit (pour curieusement revenir à lui vers la fin du roman), personnage pas assez porteur et pas assez nourri, contrairement aux deux autres qui méritent on ne peut mieux (jusqu'à la caricature jugeront certain(e)s) le label "personnages de roman".
J'en arrive tout naturellement à une autre limite du livre : au propre comme au figuré, Eric Reinhardt n'est pas un personnage de roman... il en résulte de nets décalages de fond et de forme entre les récits à la 3e personne du singulier étalés sur plusieurs décennies consacrés à Dahl ou Neftel et les réflexions et analyses sur le vif développées dans les paragraphes plus autobiographiques et rédigées à la première personne du singulier. Ca m'a un peu gênée. Certain(e)s ont trouvé le résultat complètement narcissique voire exhibitionniste. Je ne l'ai pas du tout ressenti dans les pages les plus chaudes du roman qui figurent parmi mes préférées. Elles sont ici ou là qualifiées de vulgaires et gratuites mais je suis loin de partager cet avis : pour moi en matière de sexe, la vulgarité a la forme d'un bidet ou d'un thermomètre (lire David Lodge).
Paradoxalement (ou pas ?), si j'ai decelé de l'exhibitionnisme chez l'auteur, c'est lorsqu'il évoque son métier (notamment dans ce fameux mail à cette mystérieuse correspondante supposée organiser une conférence) tant ces pages me semblent teintées d'auto justifications et d'explications de texte qui m'évoquent plus la lettre ouverte voire le règlement de compte à distance que le propos littéraire. En fait, j'aurais préféré que le texte parle de lui-même, qu'il n'appelle pas de décodage démonstratif (comme les métaphores développées à travers les fantasmes de l'avatar Trockel) et surtout qu'il soit jusqu'à la fin construit tel une tresse cohérente, équilibrée entre les différents sujets traités et personnages évoqués... au lieu de cela, le livre perd son fil conducteur et s'essouffle dans les 100 dernières pages. C'est bien dommage car le lecteur qui est allé jusque là s'essouffle aussi et se demande où l'auteur voulait en venir au final. J'ai l'impression qu'il ne va au bout de rien, qu'il n'achève aucune de ses histoires parallèles et serais d'ailleurs infoutue de vous dire comment le livre se termine tant j'éprouve une sensation d'incomplétude voire d'abandon.
Si certain(e)s comparent parfois Cendrillon à un puzzle, j'ai eu quant à moi l'impression qu'il manquait certaines pièces et que d'autres appartenaient à une autre boite (j'avais ressenti ça une fois en lisant un John Irving où à son habitude, l'auteur avait absolument tenu à caser une histoire de viol et une histoire d'ours qui tombaient un peu comme des cheveux sur la soupe ou dans le dernier tome des souvenirs de Marcel Pagnol ou un chapitre entier n'est qu'une longue digression (passionnante certes) sur la peste noire). Autrement dit, j'ai songé en lisant Cendrillon qu'il y avait là matière à plusieurs livres et quelques nouvelles et que tenter de les rassembler en seul récit était un tour de force périlleux dont les limites se faisaient nettement sentir dans l'incapacité de l'auteur à conclure son roman, à lui apporter une cohérence finale qui justifierait la juxtaposition des destins de ces avatars et de ces réflexions personnelles tous azimuts. Peut-être n'était-ce pas souhaité, mais moi, ça m'a manqué.
En outre, je ne perçois pas l'originalité formelle si souvent louée par les mordu(e)s de Cendrillon. Le procédé du roman à plusieurs voix est finalement très répandu : Joseph Connoly, Emmanuel Dongala, Jonas Hassen Khemiry (pour ne citer qu'eux) sont quelques uns des auteurs dont j'ai lu (et apprécié) des romans à plusieurs voix et qui, je trouve, utilisent le procédé avec plus de réussite. On peut également songer à Faulkner, à Stephen King (si j'ose dire "ça" n'est fait que de ça) et une tonne d'auteurs anglo-saxons dont, évidemment, les noms m'échappent quand j'ai besoin d'eux.
Il n'en reste pas moins que l'auteur possède une culture évidente et une intelligence qui transparaît dans chaque page. C'est assez admirable mais au delà de cela et sa plume délectable, une chose m'a véritablement scotchée dans ce livre : la qualité pour ne pas dire l'évidence des dialogues. Là où tant d'auteur(e)s commettent des discussions improbables, des échanges qui sonnent faux, des conversations aussi creuses que de mauvais radis ou qu'une dent cariée, Eric Reinhardt pond des pages et des pages de dialogues vraiment extraordinaires. Là, ça m'a laissée baba d'admiration tant le résultat est vivant, drôle, authentique, fluide. Du grand art et tout à coup je me prends à rêver d'une pièce de théâtre signée Reinhardt, pour voir (et pour lire !).
Alors, au final, oui, j'ai aimé ce livre tout en décrochant parfois, en ayant la tentation de sauter des pages entières ou de les lire en diagonale ce que je ne fais jamais habituellement (sinon ça ne s'appelle plus "lire un livre" mais "feuilleter un bouquin"). Mais moi, la tentation, j'avoue, je la gère comme Oscar Wilde...
Quelques liens divergeants
Mes 9 questions à l'auteur ici
Ici l'avis de Liliba très proche du mien et l'éloge de Ficelle là
Certains avis cassent, d'autres encensent. Le livre ne mérite à mon avis ni tant de louanges ni tellement de hargne. Voici quelques liens "caractéristiques".
http://pitou.blog.lemonde.fr/2007/11/
http://legolb.over-blog.com/article-19502730-6.html
http://legolb.over-blog.com/ext/http://bartllebooth.over-blog.com/article-7226428.html
http://bibliobs.nouvelobs.com/2007/10/29/cendrillon-deric-reinhardt
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/21910
Conclusion
Un roman riche, très riche jusqu'à devenir un peu indigeste parfois. Même si elle n'est pas dénuée d'humour, de distance, la démarche manque parfois un peu de légèreté. Du très au trop il n'y a qu'un pas et, même (surtout ?) chaussée de Louboutin, on a de temps à autre du mal à faire le suivant. Il n'en reste pas moins que certains passages sont de vrais tours de force et qu'au final j'ai envie de lire les zotres romans d'Eric Reinhardt. N'est-ce pas le meilleur signe qui soit ?
lundi 22 février 2010
Un bonheur parfait (de James Salter)
Bonjour jury souverain
Bonjour lectorat attentif
Bonjour les zotres
Une des raisons pour lesquelles j’ai créé le prix Quoide9 est que j’adore partager mes coups de cœur littéraires et j’aime au moins autant partager ceux des zotres. J’adore qu’on me conseille des livres ou, plus exactement, j’adore que les personnes que j’apprécie, que je désire ou qui m’intriguent me conseillent des livres. Sophie alias Miss Ficelle fait indubitablement partie de l’une de ces catégories et je la rassurerai sûrement en précisant qu’il s’agit de la première !
Or donc, le livre non francophone sélectionné par Sophie s’est retrouvé parmi les 3 finalistes. Je n’avais jamais entendu parler de James Salter et encore moins de son roman Un bonheur parfait, mais très vite, j’ai compris pourquoi il avait tant plu à Sophie et j’ai retrouvé dans les pages de Salter quelque chose son élégance, de sa gravité légère, de sa profondeur allusive. Bref, j’ai adoré le livre.
Le sujet
Viri et Nedra sont mariés. Ils ont deux filles, des amis, un chien, une maison et forment le tableau idyllique d’une famille américaine aisée, intellectuelle, cultivée et confrontée aux seuls drames de leur entourage mais l’absence de malheurs et la perfection apparente ne suffisent pas au bonheur.
Mon avis
J’ai eu un peu de mal à rentrer dans le livre. Les premières pages donnent un peu cette impression de ne pas être à sa place que l’on ressent lorsqu’on arrive en retard à une fête où tout le monde se connait et où l’on ne connait personne. On se demande ce qu'on fout là, on se sent extérieur à ce qui se passe et on a un peu envie de partir et puis on finit par rentrer dans l'ambiance (ou pas).
Dans Un bonheur parfait, les personnages ne nous sont pas présentés et les situations (un dîner, un rendez-vous amoureux, etc.) sont décrites sur le vif, en dehors de tout contexte préalablement dessiné pour le confort du lecteur. On ne reconstitue donc l’environnement et l’entourage de Viri et Nedra que peu à peu et le schéma d’ensemble n’est clair qu’au bout de quelques chapitres, à force de relier les allusions, d’établir les concordances, de mémoriser les bribes d’information fournies par l’auteur. En cela, le livre requiert une certaine concentration initiale qui nuit au plaisir immédiat.
Ensuite, c'est un délice, un pur bonheur de lecture, un régal pour l'esprit et le coeur tant le livre regorge d'humanité. Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman aussi subtil et séduisant. La prose de James Salter est d'une parfaite élégance, son rythme allusif fait alterner des focus sur des scènes de vie quotidienne, des rencontres, des anecdotes et passe ensuite sous silence des mois voire des années de vie dont on devine qu'ils se succèdent identiques, sans heurts réels mais sans plénitude, ponctués de signes de vieillissement, tissées d'habitudes conduisant lentement mais sûrement vers l'ennui, l'insatisfaction avec l'apprentissage des renoncements, certains supportables, d'autres moins.
Dès lors, le résultat pourrait paraître superficiel. Il n'en est rien. Le livre est profond, intelligent, mélancolique, parlant pour quiquonque se sentant plus près de l'âge de la maturité et des premiers bilans (beurk) que de celui des possibles si finement évoqué dans le film de Pascale Ferran (1995).
Cela faisait trèèèèèèèèès longtemps (depuis La tâche de Philip Roth peut-être ?) qu'un roman anglo-saxon ne m'avait pas autant emballée.
Conclusion
Un moment de grâce. Un vrai coup de coeur que j'espère à mon tour faire partager à beaucoup.
Bonjour lectorat attentif
Bonjour les zotres
Une des raisons pour lesquelles j’ai créé le prix Quoide9 est que j’adore partager mes coups de cœur littéraires et j’aime au moins autant partager ceux des zotres. J’adore qu’on me conseille des livres ou, plus exactement, j’adore que les personnes que j’apprécie, que je désire ou qui m’intriguent me conseillent des livres. Sophie alias Miss Ficelle fait indubitablement partie de l’une de ces catégories et je la rassurerai sûrement en précisant qu’il s’agit de la première !
Or donc, le livre non francophone sélectionné par Sophie s’est retrouvé parmi les 3 finalistes. Je n’avais jamais entendu parler de James Salter et encore moins de son roman Un bonheur parfait, mais très vite, j’ai compris pourquoi il avait tant plu à Sophie et j’ai retrouvé dans les pages de Salter quelque chose son élégance, de sa gravité légère, de sa profondeur allusive. Bref, j’ai adoré le livre.
Le sujet
Viri et Nedra sont mariés. Ils ont deux filles, des amis, un chien, une maison et forment le tableau idyllique d’une famille américaine aisée, intellectuelle, cultivée et confrontée aux seuls drames de leur entourage mais l’absence de malheurs et la perfection apparente ne suffisent pas au bonheur.
Mon avis
J’ai eu un peu de mal à rentrer dans le livre. Les premières pages donnent un peu cette impression de ne pas être à sa place que l’on ressent lorsqu’on arrive en retard à une fête où tout le monde se connait et où l’on ne connait personne. On se demande ce qu'on fout là, on se sent extérieur à ce qui se passe et on a un peu envie de partir et puis on finit par rentrer dans l'ambiance (ou pas).
Dans Un bonheur parfait, les personnages ne nous sont pas présentés et les situations (un dîner, un rendez-vous amoureux, etc.) sont décrites sur le vif, en dehors de tout contexte préalablement dessiné pour le confort du lecteur. On ne reconstitue donc l’environnement et l’entourage de Viri et Nedra que peu à peu et le schéma d’ensemble n’est clair qu’au bout de quelques chapitres, à force de relier les allusions, d’établir les concordances, de mémoriser les bribes d’information fournies par l’auteur. En cela, le livre requiert une certaine concentration initiale qui nuit au plaisir immédiat.
Ensuite, c'est un délice, un pur bonheur de lecture, un régal pour l'esprit et le coeur tant le livre regorge d'humanité. Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman aussi subtil et séduisant. La prose de James Salter est d'une parfaite élégance, son rythme allusif fait alterner des focus sur des scènes de vie quotidienne, des rencontres, des anecdotes et passe ensuite sous silence des mois voire des années de vie dont on devine qu'ils se succèdent identiques, sans heurts réels mais sans plénitude, ponctués de signes de vieillissement, tissées d'habitudes conduisant lentement mais sûrement vers l'ennui, l'insatisfaction avec l'apprentissage des renoncements, certains supportables, d'autres moins.
Dès lors, le résultat pourrait paraître superficiel. Il n'en est rien. Le livre est profond, intelligent, mélancolique, parlant pour quiquonque se sentant plus près de l'âge de la maturité et des premiers bilans (beurk) que de celui des possibles si finement évoqué dans le film de Pascale Ferran (1995).
Cela faisait trèèèèèèèèès longtemps (depuis La tâche de Philip Roth peut-être ?) qu'un roman anglo-saxon ne m'avait pas autant emballée.
Conclusion
Un moment de grâce. Un vrai coup de coeur que j'espère à mon tour faire partager à beaucoup.
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coup de coeur
Restaurant Le Petel (Paris XVe)
Bonjour aux 2 Olivier avec qui je suis retournée au Petel
Bonjour les zotres
La première fois que je suis allée au Petel, c'était avec mon oncle et nous y avons fort bien déjeuné. Depuis, j'y suis retournée dîner 3 fois et c'était délicieux chaque fois. J'ai rédigé la critique qui suit après à ma pemière visite et je ne peux que confirmer tout le bien que je pense de cet agréable restaurant.
Mon premier repas au Petel a eu lieu fin mai 2006. A cette époque, il y avait à Paris un (petit) match de foot (de rien du tout) opposant le Barça à Arsenal qui, mine de rien a transformé la plus belle ville du monde en site géant de concours de vocalises pour buveurs de bières en jaune d'or et agitateurs de drapeaux autonomistes en bleu et grenat. Croyez-moi, certains sont arrivés au Stade de France déjà aphones. C'était un joyeux délire que ne parvenait même pas à attrister les quelques pancartes "need tickets" ou "recherche des places" croisées ici ou là dans les mains fébriles d'un supporter malchanceux voire désespéré (combien se sont jetés dans la Seine, je l'ignore). Je ne féminise pas, je n'ai vu que des mâles.
Eh bien, il se trouve qu'un mien Tonton avait une place et que cet inconscient a préféré aller voir le match plutôt que d'empocher les 4000 et quelques euros que certain(e)s, plus inconscients encore, étaient prêts à débourser pour obtenir le précieux sésame. Comme dirait la dame de la Pub pour les rillettes Bordeau-Chesnel : "nous n'avons pas les mêmes valeurs".
Tout ça pour dire que mon foot-addict de tonton de province a passé deux jours chez moi et que cela nous a donné l'occasion de chouettes balades parisiennes et de deux déjeuners au resto fort sympathiques, l'un chez "Erewan", un délicieux thaï de Dupleix et l'autre au PETEL vers lequel je lorgnais gourmandement depuis quelques temps et qui, comme son nom l'indique, se situe rue Petel en face de la mairie du XVe.
Le lieu est pimpant et a des allures de bistrot-chic parisien typique avec son joli zinc, sa décoration de merisier, ses tables et ses murs tendus de tissu jaune réhaussé par le grenat des double-rideaux. On s'y sent d'autant mieux que l'accueil de est discret mais chaleureux (donc parfait).
L'ardoise qui tient lieu de carte propose un vaste choix d'entrées alléchantes, de plats classiques réveillés d'une touche de modernité et de desserts pour toutes les envies et toutes les faims. Les prix sont doux et même en baisse par rapport à ma première visite. Les prix sont cohérents avec ceux pratiqués dans des lieux comparables et avec la qualité des plats proposés. Le midi, LE PETEL propose une formule permettant de choisir parmi toutes les entrées de la carte puis entre 2 plats du jour (un poisson ou une viande).
Mon oncle a choisi une très jolie salade d'écrevisses à la mangue et j'ai opté pour un flan minute au tourteau sur un lit d'épinards frais. C'était tout simplement divin, accompagné de carrés de petits légumes cuits à la vapeur et d'une magnifique asperge verte baignant dans une sauce que j'ai honteusement éclusée jusqu'à la dernière goutte avec d'une baguette craquante comme on n'en trouve plus à Paris. Je sais, ça ne se fait pas mais j'm'en fous, na !
Nous avons choisi ensuite du canard mijoté accompagné d'un rizotto aux champignons. Là, j'avoue que ma première impression fut la déception car je ne m'attendais pas du tout à ce que j'ai trouvé dans mon assiette. Le canard avait été traité comme un plat très estival se rapprochant du lapin à la provencale, cuit en cocotte dans une sauce claire réhaussée d'herbes et accompagné de dés de légumes nouveaux (navets, artichauts, carottes). Mais une fois la surprise passée, il me faut reconnaître que c'était parfait dans le genre et fort copieux. Le seul petit bémol personnel que je formulerais est qu'à mon avis, la dose d'herbes de provence et de romarin qui aromatisait le plat était trop importante et tuait un peu les autres parfums. C'est dommage. Il faut dire que je ne suis pas du tout fan des herbes de provence et s'il y a bien une chose qui est proscrite de ma cuisine c'est celle-la.
Je pensais ne plus pouvoir rien avaler jusqu'à ce qu'arrive la carte des desserts et je garde encore un souvenir ému de cette crème légère vanillée accompagnée de fraises baignant dans une sauce au caramel et surmontée d'une tuile à la nougatine craquante. C'était à tomber par terre...
Mes 3 visites suivantes furent tout aussi alléchantes : poissons frais, légumes parfaits, entrées sympathiques et gourmandes, desserts savoureux, vins gouleyants. J'y retournerai très volontiers bientôt car voilà une excellente adresse de quartier.
Infos pratiques
Restaurant LE PETEL
Où : 4 rue Petel (à l'angle de la rue Lecourbe)
Juste en face de la mairie du XVe
Métro Vaugirard, bus 80
Quand : fermé les dimanches et lundis
Infos : 01.45.32.58.76 et site internet ici
Prix en baisse
Formule plat + entrée ou dessert passée de 28 à 26,50 euros
Menu complet passé de 33 à 31,50 euros
Formule déjeuner passée de 18 à 16,50 euros
Bonjour les zotres
La première fois que je suis allée au Petel, c'était avec mon oncle et nous y avons fort bien déjeuné. Depuis, j'y suis retournée dîner 3 fois et c'était délicieux chaque fois. J'ai rédigé la critique qui suit après à ma pemière visite et je ne peux que confirmer tout le bien que je pense de cet agréable restaurant.
Mon premier repas au Petel a eu lieu fin mai 2006. A cette époque, il y avait à Paris un (petit) match de foot (de rien du tout) opposant le Barça à Arsenal qui, mine de rien a transformé la plus belle ville du monde en site géant de concours de vocalises pour buveurs de bières en jaune d'or et agitateurs de drapeaux autonomistes en bleu et grenat. Croyez-moi, certains sont arrivés au Stade de France déjà aphones. C'était un joyeux délire que ne parvenait même pas à attrister les quelques pancartes "need tickets" ou "recherche des places" croisées ici ou là dans les mains fébriles d'un supporter malchanceux voire désespéré (combien se sont jetés dans la Seine, je l'ignore). Je ne féminise pas, je n'ai vu que des mâles.
Eh bien, il se trouve qu'un mien Tonton avait une place et que cet inconscient a préféré aller voir le match plutôt que d'empocher les 4000 et quelques euros que certain(e)s, plus inconscients encore, étaient prêts à débourser pour obtenir le précieux sésame. Comme dirait la dame de la Pub pour les rillettes Bordeau-Chesnel : "nous n'avons pas les mêmes valeurs".
Tout ça pour dire que mon foot-addict de tonton de province a passé deux jours chez moi et que cela nous a donné l'occasion de chouettes balades parisiennes et de deux déjeuners au resto fort sympathiques, l'un chez "Erewan", un délicieux thaï de Dupleix et l'autre au PETEL vers lequel je lorgnais gourmandement depuis quelques temps et qui, comme son nom l'indique, se situe rue Petel en face de la mairie du XVe.
Le lieu est pimpant et a des allures de bistrot-chic parisien typique avec son joli zinc, sa décoration de merisier, ses tables et ses murs tendus de tissu jaune réhaussé par le grenat des double-rideaux. On s'y sent d'autant mieux que l'accueil de est discret mais chaleureux (donc parfait).
L'ardoise qui tient lieu de carte propose un vaste choix d'entrées alléchantes, de plats classiques réveillés d'une touche de modernité et de desserts pour toutes les envies et toutes les faims. Les prix sont doux et même en baisse par rapport à ma première visite. Les prix sont cohérents avec ceux pratiqués dans des lieux comparables et avec la qualité des plats proposés. Le midi, LE PETEL propose une formule permettant de choisir parmi toutes les entrées de la carte puis entre 2 plats du jour (un poisson ou une viande).
Mon oncle a choisi une très jolie salade d'écrevisses à la mangue et j'ai opté pour un flan minute au tourteau sur un lit d'épinards frais. C'était tout simplement divin, accompagné de carrés de petits légumes cuits à la vapeur et d'une magnifique asperge verte baignant dans une sauce que j'ai honteusement éclusée jusqu'à la dernière goutte avec d'une baguette craquante comme on n'en trouve plus à Paris. Je sais, ça ne se fait pas mais j'm'en fous, na !
Nous avons choisi ensuite du canard mijoté accompagné d'un rizotto aux champignons. Là, j'avoue que ma première impression fut la déception car je ne m'attendais pas du tout à ce que j'ai trouvé dans mon assiette. Le canard avait été traité comme un plat très estival se rapprochant du lapin à la provencale, cuit en cocotte dans une sauce claire réhaussée d'herbes et accompagné de dés de légumes nouveaux (navets, artichauts, carottes). Mais une fois la surprise passée, il me faut reconnaître que c'était parfait dans le genre et fort copieux. Le seul petit bémol personnel que je formulerais est qu'à mon avis, la dose d'herbes de provence et de romarin qui aromatisait le plat était trop importante et tuait un peu les autres parfums. C'est dommage. Il faut dire que je ne suis pas du tout fan des herbes de provence et s'il y a bien une chose qui est proscrite de ma cuisine c'est celle-la.
Je pensais ne plus pouvoir rien avaler jusqu'à ce qu'arrive la carte des desserts et je garde encore un souvenir ému de cette crème légère vanillée accompagnée de fraises baignant dans une sauce au caramel et surmontée d'une tuile à la nougatine craquante. C'était à tomber par terre...
Mes 3 visites suivantes furent tout aussi alléchantes : poissons frais, légumes parfaits, entrées sympathiques et gourmandes, desserts savoureux, vins gouleyants. J'y retournerai très volontiers bientôt car voilà une excellente adresse de quartier.
Infos pratiques
Restaurant LE PETEL
Où : 4 rue Petel (à l'angle de la rue Lecourbe)
Juste en face de la mairie du XVe
Métro Vaugirard, bus 80
Quand : fermé les dimanches et lundis
Infos : 01.45.32.58.76 et site internet ici
Prix en baisse
Formule plat + entrée ou dessert passée de 28 à 26,50 euros
Menu complet passé de 33 à 31,50 euros
Formule déjeuner passée de 18 à 16,50 euros
dimanche 21 février 2010
Remise du premier prix Qd9 (le vendredi 19 mars)
Bonjour aux 3 auteurs finalistes
Bonjour au jury
Bonjour aux zotres
Rendez-vous le vendredi 19 mars à 20 heures dans une très belle cave voûtée complètement privatisée pour un apéro - remise de prix - séance de dédicaces (mieux que le double effet Kiss Cool, voici le triple effet Quoide9 !) en présence de l'auteur qui sera l'heureux lauréat du premier prix Quoide9 (qui primera un livre lu en 2008 par un des 9 membres du jury).
Nous en profiterons pour annoncer les titres des romans francophones et étrangers en lice pour le prix Qd9 2010 (primant des lectures de 2009). Ensuite, celles et ceux qui le souhaitent pourront rester pour un dîner livres échanges et plus encore vu que l'endroit possède une sono, un bar et ferme tard dans la nuit ou tôt le matin !
Elle est pas belle la vie ?
Infos pratiques
Restaurant le Lounge Royal
9 rue du général Lanrezac
75017 Paris
métro Etoile ou Ternes
Site du restaurant
Bonjour au jury
Bonjour aux zotres
Rendez-vous le vendredi 19 mars à 20 heures dans une très belle cave voûtée complètement privatisée pour un apéro - remise de prix - séance de dédicaces (mieux que le double effet Kiss Cool, voici le triple effet Quoide9 !) en présence de l'auteur qui sera l'heureux lauréat du premier prix Quoide9 (qui primera un livre lu en 2008 par un des 9 membres du jury).
Nous en profiterons pour annoncer les titres des romans francophones et étrangers en lice pour le prix Qd9 2010 (primant des lectures de 2009). Ensuite, celles et ceux qui le souhaitent pourront rester pour un dîner livres échanges et plus encore vu que l'endroit possède une sono, un bar et ferme tard dans la nuit ou tôt le matin !
Elle est pas belle la vie ?
Infos pratiques
Restaurant le Lounge Royal
9 rue du général Lanrezac
75017 Paris
métro Etoile ou Ternes
Site du restaurant
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autour des DLE,
Autour du prix Qd9
samedi 20 février 2010
Le premier lipdub (mais pas le moins bon)
Bonjour aux historien(ne)s du net
Bonjour aux zotres
Selon cet aticle il paraîtrait que cette video sur le titre Flagpole Sitta de Harvey Danger, serait le premier lipdub de l'histoire des lipdub. Je le trouve plutôt réussi, plutôt veendeur pour la boite qui semble en avoir fait un argument de recrutement (franchement, vous n'auriez pas envie de bosser là ?) et en plus j'aime bien la chanson que je ne connaissais pas.
Bonjour aux zotres
Selon cet aticle il paraîtrait que cette video sur le titre Flagpole Sitta de Harvey Danger, serait le premier lipdub de l'histoire des lipdub. Je le trouve plutôt réussi, plutôt veendeur pour la boite qui semble en avoir fait un argument de recrutement (franchement, vous n'auriez pas envie de bosser là ?) et en plus j'aime bien la chanson que je ne connaissais pas.
Lip Dub - Flagpole Sitta by Harvey Danger from amandalynferri on Vimeo.
La guerre en chantant (n°1/9)
Bonjour aux ados de 19 ans
Bonjour aux zotres
Pour des raisons que j'ignore, je suis depuis toujours très sensible aux video clips montrant des images de guerre. Je trouve que, sur le plan visuel et émotionnel, le décalage entre la musique et les images fonctionne bien et, s'il existe sans doute des cas où ce mariage est gratuit et racoleur, la plupart du temps, il sert plutôt le propos et le choc potentiellement provoqué peut nourir une certaine réflexion. Ainsi, j'aime beaucoup le dernier clip d'Indochine et attendez-vous à le voir ici dans quelques semaines.
Ce n'est pas du tout un hasard si je commence cette série par 19 de Paul Hardcastle (sans savoir comment elle finira car je n'ai pas encore sélectionné les 9 titres même si je sais déjà quels seront les deux derniers).
Sans mauvais jeu de mots, sur la forme et sur le fond, cette chanson est une pure tuerie (seuls les coeurs féminins me semblent un peu datés). Elle fait sans doute partie des 10 chansons qui m'ont le plus marquée. Elle est sortie en 1985, alors que j'avais moi-même 19 ans et que mes petits copains préparationnaires mâles avaient également cet âge et, même si j'avais conscience bien avant cela que les guerres tuent bêtement de jeunes types bien avant l'âge requis (les sceptiques pourront s'en convaincre en visitant n'importe quel cimetière militaire ou devant le monument aux morts de n'importe quel village de France ou de Navarre), ce fut un choc terrible de les imaginer en chair à canon pataugeant dans une rizière ou en saupoudreur de napalm puis, de fil en aiguille, se pissant dessus de trouille dans une tranchée à Verdun ou se faisant canarder sur une plage normande à l'aube d'un certain 6 juin 44 (tiens, je n'aurai pas encore 78 ans lorsqu'on fêtera le centenaire...), etc., etc.
Il va sans dire que je possède le 45 tours.
Quelques liens
Ici une impressionnante version live de la chanson
L'article Wikipedia sur Paul Hardcastle
Les paroles de la chanson
La version française est tronquée par rapport à la V.O. puisqu'elle n'évoque pas l'aspect délinquance du sujet. En outre, malgré la voix de Mourousi, elle ne fonctionne pas mieux que les versions allemande, espagnole, japonaise ou autres que j'ai pu entendre sur youtube. Quel gâchis !
Bonjour aux zotres
Pour des raisons que j'ignore, je suis depuis toujours très sensible aux video clips montrant des images de guerre. Je trouve que, sur le plan visuel et émotionnel, le décalage entre la musique et les images fonctionne bien et, s'il existe sans doute des cas où ce mariage est gratuit et racoleur, la plupart du temps, il sert plutôt le propos et le choc potentiellement provoqué peut nourir une certaine réflexion. Ainsi, j'aime beaucoup le dernier clip d'Indochine et attendez-vous à le voir ici dans quelques semaines.
Ce n'est pas du tout un hasard si je commence cette série par 19 de Paul Hardcastle (sans savoir comment elle finira car je n'ai pas encore sélectionné les 9 titres même si je sais déjà quels seront les deux derniers).
Sans mauvais jeu de mots, sur la forme et sur le fond, cette chanson est une pure tuerie (seuls les coeurs féminins me semblent un peu datés). Elle fait sans doute partie des 10 chansons qui m'ont le plus marquée. Elle est sortie en 1985, alors que j'avais moi-même 19 ans et que mes petits copains préparationnaires mâles avaient également cet âge et, même si j'avais conscience bien avant cela que les guerres tuent bêtement de jeunes types bien avant l'âge requis (les sceptiques pourront s'en convaincre en visitant n'importe quel cimetière militaire ou devant le monument aux morts de n'importe quel village de France ou de Navarre), ce fut un choc terrible de les imaginer en chair à canon pataugeant dans une rizière ou en saupoudreur de napalm puis, de fil en aiguille, se pissant dessus de trouille dans une tranchée à Verdun ou se faisant canarder sur une plage normande à l'aube d'un certain 6 juin 44 (tiens, je n'aurai pas encore 78 ans lorsqu'on fêtera le centenaire...), etc., etc.
Il va sans dire que je possède le 45 tours.
Quelques liens
Ici une impressionnante version live de la chanson
L'article Wikipedia sur Paul Hardcastle
Les paroles de la chanson
La version française est tronquée par rapport à la V.O. puisqu'elle n'évoque pas l'aspect délinquance du sujet. En outre, malgré la voix de Mourousi, elle ne fonctionne pas mieux que les versions allemande, espagnole, japonaise ou autres que j'ai pu entendre sur youtube. Quel gâchis !
Libellés :
Autour de la musique,
Coucou du Samedi,
Video
vendredi 19 février 2010
Moi (sur Twitter)
Bonjour à celles et ceux qui se languissent de mes Tweets profonds, subtils et passionnants
Bonjour aux zotres
J'ai reçu une alerte par mail m'informant que quelqu'un(e) connaissant mon adresse e-mail mais pas mon pseudo voulait me suivre sur Twitter mais ne me trouvait pas. J'imagine le profond désespoir de cette personne et je crains qu'elle ne soit pas la seule.
Je suis ici : @CeciledeQuoide9
La communication virtuelle est-elle soluble dans Twitter ? (première partie)
Bonjour à celles et ceux qui tweetent
Bonjour à celles et ceux qui retweetent
Bonjour aux zotres
Source du mange-disque
Avant il y avait la vraie vie. Que la vraie vie... Autant dire que c'était hyper ringard, pas communautaire, ni geek, ni 2.0, ni buzzifiant, ni rien du tout.
Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Un temps avant l’invention du Be-Bop, un temps où on avait des 45 tours et des mange-disques pour les niquer en bouffant des Danino (théoriquement pour les écouter mais après 3 ou 4 passages ils étaient niqués).
Et puis est apparu le minitel, invention aussi française que révolutionnaire où à coups de 36.15 ceci et 36.17 cela, on glanait des infos, on réglait des questions administratives, on réservait des services et surtout, on pénétrait les prémices de la communication en ligne et sexuelle faute de pénétrer vraiment les soi-disant Ulla, prétendues Ursula et autres fantasmes sur pattes (ou plutôt derrière écran) avec des prénoms se finissant en A qui abondaient pour offrir, que dis-je, pour monnayer leurs services sous forme d’échanges aussi salaces que virtuels.
C’était lent, rudimentaire, pas ergonomique, moche et surtout, ça coûtait la peau des fesses que personne ne caressait ni ne voyait (on était encore loin de la web cam et de chatroulette). Mais c'était bon quand même, nouveau, un brin sulfureux et, je le répète, français ! (cocorico).
Ensuite est né internet et là, alléluia ! Le champ des possibles et le chant des sirènes n’ont plus connu de limites, les offres de tout et de rien se sont multipliées de façon exponentielle et ont, au figuré comme au propre parfois, bouleversé nos vies. Internet est devenu incontournable tout à la fois comme source d’information et comme moyen de communication et c’est sur ce second aspect que je voudrais me pencher.
Puisque dans communiquer il y a (aussi) niquer, commençons par les sites de rencontres... mais pas ce soir parce que je suis fatiguée (et un peu garce)...
A suivre (donc).
Bonjour à celles et ceux qui retweetent
Bonjour aux zotres
Source du mange-disque
Avant il y avait la vraie vie. Que la vraie vie... Autant dire que c'était hyper ringard, pas communautaire, ni geek, ni 2.0, ni buzzifiant, ni rien du tout.
Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Un temps avant l’invention du Be-Bop, un temps où on avait des 45 tours et des mange-disques pour les niquer en bouffant des Danino (théoriquement pour les écouter mais après 3 ou 4 passages ils étaient niqués).
Et puis est apparu le minitel, invention aussi française que révolutionnaire où à coups de 36.15 ceci et 36.17 cela, on glanait des infos, on réglait des questions administratives, on réservait des services et surtout, on pénétrait les prémices de la communication en ligne et sexuelle faute de pénétrer vraiment les soi-disant Ulla, prétendues Ursula et autres fantasmes sur pattes (ou plutôt derrière écran) avec des prénoms se finissant en A qui abondaient pour offrir, que dis-je, pour monnayer leurs services sous forme d’échanges aussi salaces que virtuels.
C’était lent, rudimentaire, pas ergonomique, moche et surtout, ça coûtait la peau des fesses que personne ne caressait ni ne voyait (on était encore loin de la web cam et de chatroulette). Mais c'était bon quand même, nouveau, un brin sulfureux et, je le répète, français ! (cocorico).
Ensuite est né internet et là, alléluia ! Le champ des possibles et le chant des sirènes n’ont plus connu de limites, les offres de tout et de rien se sont multipliées de façon exponentielle et ont, au figuré comme au propre parfois, bouleversé nos vies. Internet est devenu incontournable tout à la fois comme source d’information et comme moyen de communication et c’est sur ce second aspect que je voudrais me pencher.
Puisque dans communiquer il y a (aussi) niquer, commençons par les sites de rencontres... mais pas ce soir parce que je suis fatiguée (et un peu garce)...
A suivre (donc).
jeudi 18 février 2010
Entre midi et 2 (point com)
Bonjour à celles et ceux qui en ont marre de la cantoche bruyante ou aveugle (ou les 2) avec des collègues parlant des gosses (les leurs), du temps, des voitures, du coût de la vie, de catastrophes naturelles, du réchauffement climatique, de bienvenue chez les Ch'ti ou Avatar
Bonjour à celles et ceux qui en ont ras de bol des mini sandwiches coûtant la peau des fesses engloutis à la hâte devant un écran d'ordi
Bonjour aux zotres
Hier soir, on m'a parlé d'un concept qui ne va pas tarder à faire fureur. L'idée est simple et c'est l'importateur en France du concept du speed dating qui l'a eu : déjeuner avec des zinconnu(e)s ayant la particularité de travailler près de votre propre bureau. Il a donc créé un site qui s'appelle entre-midi-et-2.com permettant la mise en relation de voisin(e)s de boulot.
Vous ne savez rien de ma solitude au bureau (certain(e)s n'ont apparemment pas connaissance de l'existence du mot "bonjour" et il m'a fallu environ 4 mois pour connaître le prénom du mec du bureau d'à côté...) mais vous connaissez mon esprit d'aventure, ma curiosité naturelle et mon intérêt pour les zotres (surtout s'ils ont l'apparence de trobogosses grands, bruns, mats mais je m'égare) et je pense que vous ne serez pas surpris(es) si je vous dis que je me suis inscrite illico et que j'ai très envie de tester le concept ne serait-ce que pour tout vous raconter après !
Le fonctionnement est on ne peut plus basique : on donne son prénom, son âge, ses jours de disponibilité et l'adresse de son bureau et hop hop hop, une carte du quartier apparaît punaisée de petits points bleus et roses signalant les zotres inscrit(e)s à proximité et leurs jours de disponibilité. On peut éventuellement renseigner quelques infos ultra limitées (secteur d'activité, loisirs, pratique du sport et plus étrangement nationalité) mais c'est tout ! Pas de photos, pas de bla-bla de présentation, pas de fioritures ou gadgets si ce n'est un service d'envoi de SMS codés permettant de ne pas laisser son n° de téléphone. Basique et pragmatique.
On en parle (en bien) dans Courriercadres en insistant sur le fait que ces déjeuners n'ont rien à voir avec des plans dragues... mouais, moi j'veux bien, pas ouvertement soit mais, bizarrement, tiens, au hasard, disons moi, ça ne me viendrait pas à l'idée de contacter des femmes.
La seule vraie question est :
à force de rencontrer des inconnu(e)s (même intéressant(e)s et sympa), a-t-on encore le temps de voir des gens qu'on connait vraiment ?
Bonjour à celles et ceux qui en ont ras de bol des mini sandwiches coûtant la peau des fesses engloutis à la hâte devant un écran d'ordi
Bonjour aux zotres
Hier soir, on m'a parlé d'un concept qui ne va pas tarder à faire fureur. L'idée est simple et c'est l'importateur en France du concept du speed dating qui l'a eu : déjeuner avec des zinconnu(e)s ayant la particularité de travailler près de votre propre bureau. Il a donc créé un site qui s'appelle entre-midi-et-2.com permettant la mise en relation de voisin(e)s de boulot.
Vous ne savez rien de ma solitude au bureau (certain(e)s n'ont apparemment pas connaissance de l'existence du mot "bonjour" et il m'a fallu environ 4 mois pour connaître le prénom du mec du bureau d'à côté...) mais vous connaissez mon esprit d'aventure, ma curiosité naturelle et mon intérêt pour les zotres (surtout s'ils ont l'apparence de trobogosses grands, bruns, mats mais je m'égare) et je pense que vous ne serez pas surpris(es) si je vous dis que je me suis inscrite illico et que j'ai très envie de tester le concept ne serait-ce que pour tout vous raconter après !
Le fonctionnement est on ne peut plus basique : on donne son prénom, son âge, ses jours de disponibilité et l'adresse de son bureau et hop hop hop, une carte du quartier apparaît punaisée de petits points bleus et roses signalant les zotres inscrit(e)s à proximité et leurs jours de disponibilité. On peut éventuellement renseigner quelques infos ultra limitées (secteur d'activité, loisirs, pratique du sport et plus étrangement nationalité) mais c'est tout ! Pas de photos, pas de bla-bla de présentation, pas de fioritures ou gadgets si ce n'est un service d'envoi de SMS codés permettant de ne pas laisser son n° de téléphone. Basique et pragmatique.
On en parle (en bien) dans Courriercadres en insistant sur le fait que ces déjeuners n'ont rien à voir avec des plans dragues... mouais, moi j'veux bien, pas ouvertement soit mais, bizarrement, tiens, au hasard, disons moi, ça ne me viendrait pas à l'idée de contacter des femmes.
La seule vraie question est :
à force de rencontrer des inconnu(e)s (même intéressant(e)s et sympa), a-t-on encore le temps de voir des gens qu'on connait vraiment ?
Anne Rice (en chat)
Bonjour aux fans de vampires
Bonjour aux zotres
Bonjour aux zotres
Tout en subodorant que le genre vampiresque ne me passionnerait pas, j'ai tout de même voulu tester et, d'Anne Rice j'ai lu le célèbre Entretien avec un vampire. Comme je m'y attendais, je n'ai donc accroché (je n'avais d'ailleurs pas aimé le film non plus) mais je comprends que ça puisse passionner et faire frissonner certain(e)s.
Je relaie donc cette info communiquée par la très sympathique Silvana des éditions Robert Laffont :
"à l'occasion de la parution de son nouveau roman L'Heure de l'Ange , Anne Rice sera en chat aujourd'hui à 18Heures. Posez-lui vos questions sur www.metrofrance.com/rice."
Les Césars (35e édition)
Bonjour Valérie et GadBonjour à celles et ceux qui ne ratent jamais une remise des Césars
Bonjour aux zotres
Site officiel
La prochaine cérémonie des Césars aura lieu le 27 février et sera présentée par Valérie Lemercier et Gad Elmaleh et présidée par Marion Cotillard. J'adore cette soirée annuelle, c'est un peu mon élection des Miss France à moi...
En 2009, je ne suis quasiment pas allée au cinéma et à l'exception de Slumdog Millionnaire et d'OSS 117, je n'ai vu aucun des films cités. C'est idiot car fondamentalement, j'aime le cinéma. Mais voilà, c'est comme ça, c'est par phases et je n'ai aucune explication logique à cet apparent désintérêt. Je ne vais évidemment pas me priver de faire des pronostics pour si peu... (manquerait plus que ça !).
Meilleur film
- A L'Origine de Xavier Giannoli
- Le Concert de Radu Mihaileanu
- Les Herbes Folles d'Alain Resnais
- La Journée De La Jupe de Jean-paul Lilienfeld
- Rapt de Lucas Belvaux
- Un Prophète de Jacques Audiard
- Welcome de Philippe Lioret
Meilleur acteur
- Yvan Attal dans Rapt
- François Cluzet dans A L'Origine
- François Cluzet dans Le Dernier Pour La Route
- Vincent Lindon dans Welcome
- Tahar Rahim dans Un Prophète
Meilleure actrice
- Isabelle Adjani dans La Journée De La Jupe
- Dominique Blanc dans L'Autre
- Sandrine Kiberlain dans Mademoiselle Chambon
- Kristin Scott-thomas dans Partir
- Audrey Tautou dans Coco Avant Chanel
Meilleur acteur dans un second rôle
- Jean-hugues Anglade dans Persécution
- Niels Arestrup dans Un Prophète
- Joey Starr dans Le Bal Des Actrices
- Benoît Poelvoorde dans Coco Avant Chanel
- Michel Vuillermoz dans Le Dernier Pour La Route
Meilleure actrice dans un second rôle
- Aure Atika dans Mademoiselle Chambon
- Anne Consigny dans Rapt
- Audrey Dana dans Welcome
- Emmanuelle Devos dans A L'Origine
- Noémie Lvovsky dans Les Beaux Gosses
Meilleur réalisateur
- Jacques Audiard pour Un Prophète
- Lucas Belvaux pour Rapt
- Xavier Giannoli pour A L'Origine
- Philippe Lioret pour Welcome
- Radu Mihaileanu pour Le Concert
Meilleur Espoir Masculin
- Firat Ayverdi dans Welcome
- Adel Bencherif dans Un Prophète
- Vincent Lacoste dans Les Beaux Gosses
- Tahar Rahim dans Un Prophète
- Vincent Rottiers dans Je Suis Heureux Que Ma Mère Soit Vivante
Meilleur Espoir Féminin
- Pauline Etienne dans Qu'Un Seul Tienne Et Les Autres Suivront
- Florence Loiret-caille dans Je L'Aimais
- Soko dans A L'Origine
- Christa Théret Dans Lol (laughing Out Loud) ®
- Mélanie Thierry dans Le Dernier Pour La Route
Meilleur Premier Film
- Les Beaux Gosses de Riad Sattouf
- Le Dernier Pour La Route de Philippe Godeau
- Espion(s) de Nicolas Saada
- La Première étoile de Lucien Jean-baptiste
- Qu'Un Seul Tienne Et Les Autres Suivront de Léa Fehner
Meilleur Film Documentaire
- L'Enfer D'Henri-georges Clouzot de Serge Bromberg et Ruxandra Medrea
- La Danse - Le Ballet De L'Opéra De Paris de Frederick Wiseman
- Himalaya, Le Chemin Du Ciel de Marianne Chaud
- Home de Yann Arthus-bertrand
- Ne Me Libérez Pas, Je M'En Charge de Fabienne Godet
Meilleur Scénario Original
- Jacques Audiard, Thomas Bidegain, Abdel Raouf Dafri, Nicolas Peufaillit pour Un Prophète
- Xavier Giannoli pour A L'Origine
- Jean-paul Lilienfeld pour La Journée De La Jupe
- Philippe Lioret, Emmanuel Courcol, Olivier Adam pour Welcome
- Radu Mihaileanu, Alain-michel Blanc pour Le Concert
Meilleure Adaptation
- Stéphane Brizé, Florence Vignon pour Mademoiselle Chambon
- Anne Fontaine, Camille Fontaine pour Coco Avant Chanel
- Philippe Godeau, Agnès De Sacy pour Le Dernier Pour La Route
- Laurent Tirard, Grégoire Vigneron pour Le Petit Nicolas
- Alex Reval, Laurent Herbiet pour Les Herbes Folles
Meilleur film étranger
- Avatar de James Cameron
- Gran Torino de Clint Eastwood
- Harvey Milk de Gus Van Sant
- J'Ai Tué Ma Mère de Xavier Dolan
- Panique Au Village de Stéphane Aubier et Vincent Patar
- Le Ruban Blanc de Michael Haneke
- Slumdog Millionaire de Danny Boyle
Meilleure Musique
- Armand Amar pour Le Concert
- Alex Beaupain pour Non Ma Fille Tu N'Iras Pas Danser
- Alexandre Desplat pour Un Prophète
- Cliff Martinez pour A L'Origine
- Nicola Piovani pour Welcome
Meilleur Son
- Pierre Excoffier, Bruno Tarrière, Selim Azzazi pour Le Concert
- Pierre Mertens, Laurent Quaglio, Eric Tisserand pour Welcome
- François Musy, Gabriel Hafner pour A L'Origine
- Brigitte Taillandier, Francis Wargnier, Jean-paul Hurier pour Un Prophète
- Jean Umansky, Gérard Hardy, Vincent Arnardi pour Micmacs à Tire-larigot
Meilleurs Décors
- Michel Barthelemy pour Un Prophète
- Aline Bonetto pour Micmacs à Tire-larigot
- Maamar Ech-Cheikh pour Oss 117 : Rio Ne Répond Plus
- François-renaud Labarthe Pour A L'Origine
- Olivier Radot pour Coco Avant Chanel
Meilleurs Costumes
- Chattoune & Fab pour Coco Chanel Et Igor Stravinsky
- Charlotte David pour Oss 117 : Rio Ne Répond Plus
- Madeline Fontaine pour Micmacs à Tire-larigot
- Catherine Leterrier pour Coco Avant Chanel
- Virginie Montel pour Un Prophète
Meilleure Photo
- Christophe Beaucarne pour Coco Avant Chanel
- Laurent Dailland pour Welcome
- Stéphane Fontaine pour Un Prophète
- Eric Gautier pour Les Herbes Folles
- Glynn Speeckaert pour A L'Origine
Meilleur Montage
- Célia Lafitedupont pour A L'Origine
- Hervé De Luze pour Les Herbes Folles
- Andréa Sedlackova pour Welcome
- Ludo Troch pour Le Concert
- Juliette Welfling pour Un Prophète
Meilleur Court-Métrage
- C'Est Gratuit Pour Les Filles de Claire Burger et Marie Amachoukeli
- ¿ Dónde Está Kim Basinger ? de Edouard Deluc
- La Raison De L'Autre de Foued Mansour
- Séance Familiale de Cheng-chui Kuo
- Les Williams de Alban Mench
Bonjour aux zotres
Site officiel
La prochaine cérémonie des Césars aura lieu le 27 février et sera présentée par Valérie Lemercier et Gad Elmaleh et présidée par Marion Cotillard. J'adore cette soirée annuelle, c'est un peu mon élection des Miss France à moi...
En 2009, je ne suis quasiment pas allée au cinéma et à l'exception de Slumdog Millionnaire et d'OSS 117, je n'ai vu aucun des films cités. C'est idiot car fondamentalement, j'aime le cinéma. Mais voilà, c'est comme ça, c'est par phases et je n'ai aucune explication logique à cet apparent désintérêt. Je ne vais évidemment pas me priver de faire des pronostics pour si peu... (manquerait plus que ça !).
Meilleur film
- A L'Origine de Xavier Giannoli
- Le Concert de Radu Mihaileanu
- Les Herbes Folles d'Alain Resnais
- La Journée De La Jupe de Jean-paul Lilienfeld
- Rapt de Lucas Belvaux
- Un Prophète de Jacques Audiard
- Welcome de Philippe Lioret
Meilleur acteur
- Yvan Attal dans Rapt
- François Cluzet dans A L'Origine
- François Cluzet dans Le Dernier Pour La Route
- Vincent Lindon dans Welcome
- Tahar Rahim dans Un Prophète
Meilleure actrice
- Isabelle Adjani dans La Journée De La Jupe
- Dominique Blanc dans L'Autre
- Sandrine Kiberlain dans Mademoiselle Chambon
- Kristin Scott-thomas dans Partir
- Audrey Tautou dans Coco Avant Chanel
Meilleur acteur dans un second rôle
- Jean-hugues Anglade dans Persécution
- Niels Arestrup dans Un Prophète
- Joey Starr dans Le Bal Des Actrices
- Benoît Poelvoorde dans Coco Avant Chanel
- Michel Vuillermoz dans Le Dernier Pour La Route
Meilleure actrice dans un second rôle
- Aure Atika dans Mademoiselle Chambon
- Anne Consigny dans Rapt
- Audrey Dana dans Welcome
- Emmanuelle Devos dans A L'Origine
- Noémie Lvovsky dans Les Beaux Gosses
Meilleur réalisateur
- Jacques Audiard pour Un Prophète
- Lucas Belvaux pour Rapt
- Xavier Giannoli pour A L'Origine
- Philippe Lioret pour Welcome
- Radu Mihaileanu pour Le Concert
Meilleur Espoir Masculin
- Firat Ayverdi dans Welcome
- Adel Bencherif dans Un Prophète
- Vincent Lacoste dans Les Beaux Gosses
- Tahar Rahim dans Un Prophète
- Vincent Rottiers dans Je Suis Heureux Que Ma Mère Soit Vivante
Meilleur Espoir Féminin
- Pauline Etienne dans Qu'Un Seul Tienne Et Les Autres Suivront
- Florence Loiret-caille dans Je L'Aimais
- Soko dans A L'Origine
- Christa Théret Dans Lol (laughing Out Loud) ®
- Mélanie Thierry dans Le Dernier Pour La Route
Meilleur Premier Film
- Les Beaux Gosses de Riad Sattouf
- Le Dernier Pour La Route de Philippe Godeau
- Espion(s) de Nicolas Saada
- La Première étoile de Lucien Jean-baptiste
- Qu'Un Seul Tienne Et Les Autres Suivront de Léa Fehner
Meilleur Film Documentaire
- L'Enfer D'Henri-georges Clouzot de Serge Bromberg et Ruxandra Medrea
- La Danse - Le Ballet De L'Opéra De Paris de Frederick Wiseman
- Himalaya, Le Chemin Du Ciel de Marianne Chaud
- Home de Yann Arthus-bertrand
- Ne Me Libérez Pas, Je M'En Charge de Fabienne Godet
Meilleur Scénario Original
- Jacques Audiard, Thomas Bidegain, Abdel Raouf Dafri, Nicolas Peufaillit pour Un Prophète
- Xavier Giannoli pour A L'Origine
- Jean-paul Lilienfeld pour La Journée De La Jupe
- Philippe Lioret, Emmanuel Courcol, Olivier Adam pour Welcome
- Radu Mihaileanu, Alain-michel Blanc pour Le Concert
Meilleure Adaptation
- Stéphane Brizé, Florence Vignon pour Mademoiselle Chambon
- Anne Fontaine, Camille Fontaine pour Coco Avant Chanel
- Philippe Godeau, Agnès De Sacy pour Le Dernier Pour La Route
- Laurent Tirard, Grégoire Vigneron pour Le Petit Nicolas
- Alex Reval, Laurent Herbiet pour Les Herbes Folles
Meilleur film étranger
- Avatar de James Cameron
- Gran Torino de Clint Eastwood
- Harvey Milk de Gus Van Sant
- J'Ai Tué Ma Mère de Xavier Dolan
- Panique Au Village de Stéphane Aubier et Vincent Patar
- Le Ruban Blanc de Michael Haneke
- Slumdog Millionaire de Danny Boyle
Meilleure Musique
- Armand Amar pour Le Concert
- Alex Beaupain pour Non Ma Fille Tu N'Iras Pas Danser
- Alexandre Desplat pour Un Prophète
- Cliff Martinez pour A L'Origine
- Nicola Piovani pour Welcome
Meilleur Son
- Pierre Excoffier, Bruno Tarrière, Selim Azzazi pour Le Concert
- Pierre Mertens, Laurent Quaglio, Eric Tisserand pour Welcome
- François Musy, Gabriel Hafner pour A L'Origine
- Brigitte Taillandier, Francis Wargnier, Jean-paul Hurier pour Un Prophète
- Jean Umansky, Gérard Hardy, Vincent Arnardi pour Micmacs à Tire-larigot
Meilleurs Décors
- Michel Barthelemy pour Un Prophète
- Aline Bonetto pour Micmacs à Tire-larigot
- Maamar Ech-Cheikh pour Oss 117 : Rio Ne Répond Plus
- François-renaud Labarthe Pour A L'Origine
- Olivier Radot pour Coco Avant Chanel
Meilleurs Costumes
- Chattoune & Fab pour Coco Chanel Et Igor Stravinsky
- Charlotte David pour Oss 117 : Rio Ne Répond Plus
- Madeline Fontaine pour Micmacs à Tire-larigot
- Catherine Leterrier pour Coco Avant Chanel
- Virginie Montel pour Un Prophète
Meilleure Photo
- Christophe Beaucarne pour Coco Avant Chanel
- Laurent Dailland pour Welcome
- Stéphane Fontaine pour Un Prophète
- Eric Gautier pour Les Herbes Folles
- Glynn Speeckaert pour A L'Origine
Meilleur Montage
- Célia Lafitedupont pour A L'Origine
- Hervé De Luze pour Les Herbes Folles
- Andréa Sedlackova pour Welcome
- Ludo Troch pour Le Concert
- Juliette Welfling pour Un Prophète
Meilleur Court-Métrage
- C'Est Gratuit Pour Les Filles de Claire Burger et Marie Amachoukeli
- ¿ Dónde Está Kim Basinger ? de Edouard Deluc
- La Raison De L'Autre de Foued Mansour
- Séance Familiale de Cheng-chui Kuo
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