Bonjour aux lectrices et lecteurs de Japrisot
Bonjour aux zotres
Pour mon challenge de lectures de mars, j'avais notamment proposé un livre de Sébastien Japrisot mais vous ne l'avez pas sélectionné (voir les 5 livres en "compétition" ici) et dans ma sélection de lectures bloggesques de dimanche dernier, j'avais signalé un billet consacré aux anagrammes de noms d'auteurs (genre Boris Vian = Bison Ravi). Voici deux (bons ?) prétextes pour parler un peu de Sébastien Japrisot, de son vrai nom Jean-Baptiste Rossi (vérifier, c'est bien un anagramme parfait).
Le message d'origine date de mai 2000 et je l'ai un peu complété pour l'occasion...
La passion des femmes est le 6e bouquin de Japrisot que j'ai lu. Demain, je mettrai en ligne la critique de cet excellent roman à plusieurs "voix" mais d'ici là, un brin de suspens et surtout mes plus vives recommandations pour les 5 précédents.
L'été meurtrier
Prix des 2 magots 78 et César de la meilleure adaptation cinématographique 1984. Adjani n'a jamais été aussi belle et Galabru jamais aussi bon (sauf dans le juge et l'assassin comme quoi il aurait dû verser dans le tragique). Un pur polar pas très gai mais efficace.
Un long dimanche de fiançailles
Pendant la 1ere guerre mondiale, une jeune femme cherche à comprendre les conditions du décès de son fiancé dans les tranchées, fusillé quelque part "pour l'exemple" ou dieu sait quoi. Pas gai du tout du tout. A attaquer avec un moral d'acier. C'est bien simple, je me suis faite larguer pendant que je lisais ce livre et je n'ai pas pu le continuer... Depuis, pour moi, c'est un livre "tabou" et je sais que je n'en achèverai jamais la lecture. Il va sans dire que je n'ai jamais vu le film non plus (mais je connais l'histoire par coeur).
Compartiment tueurs
Une série de meurtres décime les occupant(e)s d'un même compartiment dans un train. Adapté au cinéma par Costa Gavras avec Montant, Signoret, Trintignant, Allégret, Perrin. Un chef d'oeuvre à l'écran, un bon polar sur papier mais bizarrement moins efficace que sa version filmée (je trouve). Peut-être à cause du style un tout petit peu trop précieux parfois pour ce genre littéraire ?
Les mal partis
Pendant la 2e guerre mondiale, un mineur et une jeune bonne sœur tombent amoureux ; évidemment ça déplait et ça fait des vagues. Son 1er roman GENIAL écrit en 1950 à 17 ans sous son vrainom et anagramme de son pseudo : Jean Baptiste Rossi. Prix de l'Unanimité lors de sa réédition de 1966 : jury comprenant Sartre, Aragon, Triolet, Bory, Merle... (rien que ça !). J'adore ce livre et il est tellement abouti qu'on a du mal à penser que c'est un adolescent qui l'a écrit. Mon préféré avec La passion des femmes.
Visages de l'amour et de la haine
Récit assez court sur les relations ambiguës entre un jeune homme malade qui veut épouser une femme laide et de sa mère possessive. 2e ouvrage de Rossi, Sans doute le moins bon de ceux évoqué mais bien quand même.
jeudi 9 avril 2009
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2 commentaires:
J'avais beaucoup aimé ce livre, Un long dimanche de fiançailles… Je crois que je n'ai lu que celui-là, bizarrement.
oui c'est joliment triste
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