vendredi 21 décembre 2007

Grrr (Grrr)

Après le silence pour cause de maladie, me voici trahie par la technique.
Gros problème de souris qui rend mon ordi quasi inutilisable.

Il va falloir que le Père Noël se penche sur le sujet parce qu'un ordi sans souris c'est un peu comme la 2CV de Bourvil après collision avec le tank de de Funès dans Le Corniaud : ça marche beaucoup moins bien.

lundi 17 décembre 2007

Ma deuxième république des blogs (version métaphorique)

Message en cours de rédaction...


Bonjour les républicain(e)s

Bonjour les bloggeurs/ses

Bonjour les zotres

Du temps de ma folle jeunesse estudiantine, je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître et où l'on ne parlait pas encore de "gothiques" mais de "corbeaux", j'écoutais de la New Wave, de la house (qui alors, n'avait pas gradn chose à voir avec ce qu'on appelle house aujourd'hui) et de la New Beat (qui a disparu et ce n'est pas illogique) comme le monsieur Cissou de l'époque, comme mes amis, les siens et toutes les personnes que nous jugions dignes de notre intérêt.



En ce temps là, j'adorais danser et, en 3 ans d'école de commerce, je détiens un record : je suis la seule personne de ma promo (89) et des 4 que j'ai côtoyées (2 avant, 2 après) à n'avoir jamais manqué une seule de nos soirées hebdomadaires. En résumé, j'étais non pas un pilier de bar mais un poteau de piste. Cela dit, j'aurais préféré qu'on me coupe un bras plutôt que de m'abaisser au moindre déhanchement sur du Michael Jackson ou du Claude François. 15 ans plus tard, on entend du A-Ha lors des soirées gothiques ultra lookées des caves Lechapallais et ça ne pose problème à personne... Les jeunes ne respectent vraiment rien... Pfeuh... honteux...



A côté de ça, ça ne me dérangeait pas du tout de danser le rock essui-glace aka rock école de commerce aka rock versaillais sur un peu tout et n'importe quoi (Partenaires Particuliers, Mylène Farmer, B52's, Taxi Girl, Dutronc, Depeche Mode) voire des trucs qui n'étaient vraiment pas faits pour ça (Béruriers Noirs, The Clash pour ne citer qu'eux). C'était d'ailleurs un truc assez génial pour draguer (à condition de bien danser évidemment... no problemo, c'était mon cas).



J'ai appris à danser à un certain nombre de mes condisciples masculins avant de m'énamourer de Monsieur Cissou qui lui, a toujours refusé. De lourds regards désapprobatteurs n'ayant rien à voir avec la jalousie me suivaient dès que j'avais le malheur d'aller inviter truc ou machin à me faire tournoyer horizontalement et parfois même verticalement sur "a night like this" des Cure ou "Our Darkness" d'Anne Clarck. Pour lui, dans ces moments là, j'avais tout de l'hérétique, de l'impie, de la criminelle et je pense qu'il aurait jugé moins choquant je mange du foie gras avec du ketchup et de la Vache qui Rit.



Nous étions jeunes et butés, la musique était un sujet sérieux, important autour duquel nous n'hésitions pas à nous engueuler copieusement et à mépriser celles et ceux qui ne partageaient pas nos goûts et nos exigences. On prétend que ça adoucit les moeurs... foutaises ! C'est un instrument (de musique) de clivage, de différentiation voire d'opposition. Dès lors nos soirées estudiantines n'étaient pas de simples moments de retrouvailles, elles étaient aussi des lieux d'affrontements muets par danses et sons interposés.

Mais bien sûr, ce débalage mnémo-anecdotique concerne une bande d'ado sympathiques mais bûtés et un brin arrogants à la fin des années 80. Rien à voir évidemment avec les adultes que nous sommes devenus depuis : tolérents, responsables, à l'écoute des autres.

Il va de soi, tout le monde est conscient qu'étymologiquement, la politique, c'est l'art de vivre ensemble dans la Cité, c'est un ensemble de règles désignées pour facilité la vie en communauté. Personne ne peut oublier une si noble théorie.

Dans la pratique, soyons cohérents deux secondes. A quoi sert-il de se rendre à des réunions portant un si joli nom et une si belle idée que "La République des Blogs" si l'objectif n'est pas de chercher à comprendre (tout au moins entendre) l'autre, échanger des arguments plutôt que s'arrêter à des préjugés partisans voire... ves-ti-men-tai-res !!! Eh oui... à lire les épaules un peu voûtées, lentement, sur un ton affligé genre "on en est là", ajouter éventuellement un soupir en fin de phrase.

Je ne comprends pas que des adultes intelligents, supposés préoccupés par des enjeux de société sérieux, en soient réduits à déblatérer sur qui porte une cravate ou pas et à en tirer des conclusions ségrégationnistes aux relents de lutte des classes d'un autre âge. Je ne comprends pas qu'un abruti se croit autorisé à trouver très spirituel de huler avec mépris "Argh ça pue la Ségolène ici !".

Je pensais que le mur de Berlin était tombé fin 1989 et je me rappelle encore la conclusion de cet album d'Astérix intitulé "Le Grand Fossé" où l'un des personnages disait en substance "Quand on racontera cette histoire dans quelques siècles personne n'y croira". Il faut croire que les murs et les fossés sont plus solidement enracinés dans les têtes et autour des zincs des cafés parisiens que sur les sols.

Nicolas et Carla (Sarkozy et Bruni)

Bonjour aux politiques
Bonjour aux people
Bonjour aux zotres
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Ca commence à sortir partout sur le net (LCI, 20 minutes, Dailymotion), sur les blogs (Mry, Blast, ici) et il paraît que ce sera cette semaine dans les kiosques (l'Express, Point de Vue, Closer) : Nicolas Sarkozy et Carla Bruni étaient ensemble à Disneyland de week-end et seraient également ensemble le reste du temps et ailleurs que chez Mickey. Les bras m'en tombent...
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Mais entre le prix des huîtres, la visite de Kadhafi, l'abandon Star-Academiesque de Maureen, voilà un beau sujet de conversation en cette période de fêtes.

samedi 15 décembre 2007

L'hymne national russe (accessible à tou(te)s)

Bonsoir les russes
Bonsoir les zotres


Grâce à cette video vous pourrez vous familiariser avec le superbe (aucune ironie à ce stade, je le trouve vraiment beau) hymne national russe et apprendre à le chanter la main sur le coeur en songeant à l'inénarrable charme slave de Vladimir Poutine (par exemple).

vendredi 14 décembre 2007

Mon univers (impitoyable)

Bonjour aux balades
Bonjour aux zotres

Debuis quelques jours, je tousse tellebent que j'ai bal aux abdos (cobbe quoi bêbe un truc qu'on n'a bas beut faire souffrir) ! La busculation par la crève, je ne connaissais bas encore bais je vous déconseille.

Je n'ai bas faim, je n'ai bas soif, j'ai la bouche bâteuse, du bal à resbirer. J'ai le nez bouché, la gorge cassée, la boix d'un Drag Queen après une nuit blanche avinée.

Ma consobbation de bouchoirs en babier est si élevée que je crains de bettre en béril la filière sylvicole française.

Bon, j'arrête sinon vous allez finir bar benser que je me blainds.

jeudi 13 décembre 2007

Dîner livres échanges (ce soir)

Voici les quatre livres que j'apporterai au dîner Livres Echanges de ce soir CHEZ LAM à 20h00.


Tendre et plein de souvenirs musicaux des années 80 et 90 dont j'ai déjà dit beaucoup de bien ici. Ce livre est une vraie cure de jouvence.




Comme d'habitude un excellent roman d'Edith Wharton, intelligent, subtil, bien écrit. Il faut absolument lire cette auteure (mais je déconseillerais de commencer par ce livre).




Un roman érotique sur fond de violence et de soumission. Je pense que les propres fantasmes de l'auteur ne sont jamais très loin ce qui, paradoxalement, donne un je ne sais quoi de naïf au résultat.




Je suis décidément réfractaire à la littérature russe. Malgré 3 tentatives en 15 ans, je n'ai jamais pu dépasser la page 60 de ce roman (qui en compte moins de 200). Je ne vais pas m'entêter plus longtemps.

Mon beau sapin (roi d'mon parquet)


Je vous présente le petit "Pêcher", mon mini sapin.
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Au départ je voulais l'appeler "Pommier" mais je trouve que les décalages entre "Noël" et les différents sens de "Pêcher" sont plus intéressants.
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J'aime les mots polysémiques.

mardi 11 décembre 2007

Moi, Noël ? (ça me fout les boules)




Je vous le dis tout de go : je n'aime pas Noël. Je n'ai jamais vraiment aimé ça je crois... à part peut-être quand je croyais au Père Noël... et encore.

Et puis je DETESTE Paris en décembre.

C'est le seul mois de l'année où j'aimerais vivre ailleurs, ch'sais pas moi, dans les steppes mongoles, au fond d'une cave, dans la campagne ardéchoise, sur une banquise... Enfin quelque part où :
- nulle horde de consommateurs/trices stressé(e)s ne s'agglutinerait autour des Galeries Lafayette en s'excitant à grand renfort de coups de klaxons furibonds,
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l'on ne trouverait pas la moindre trace de bûche à la crème au beurre dans les vitrines des patisseries (connaissez-vous un gâteau plus dégueulasse à part bien sûr le "Mont Blanc", ce truc hyper écoeurant à la crème de marron qui se vend comme un petit pain chez Angelina ?),
- aucun père Noël en plastique made in China ne ferait mine de descendre des balcons (a-t-on déjà imaginé "décoration" plus vulgaire ?),
- l'on n'entendrait pas la moindre cloche sonner pour annoncer la messe de minuit,
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je pourrais échapper à cette fièvre hivernale programmée,
- je ne mangerais pas de chocolats (mais où il y aurait du fromage et des macarons à profusion),
- quelque part où la gastro serait évitable.

Bref, en décembre, j'ai les boules.



Cérémonie des Gérard de la Télévision (le choc de la photo avant le poids des mots)


La salle du théâtre du Splendid hier soir quelques minutes avant le direct sur Paris Première.
Les fameux parpaings sont là, près à être attribués aux heureux gérardisés.

Dans la série n'ayons pas peur des mots : ma nuit (de merde)






Bonjour les adeptes de Murphy
Bonjour les zotres



Vous connaissez tous la loi de Murphy aussi appelée loi de la tartine beurrée ou plus prosaïquement (mais le prosaïsme a souvent l'avantage de la limpidité) : loi de l'emmerdement maximum. Je pense que la nuit que je viens de passer pourrait figurer dans les annales d'un programme de mastère consacré au sujet.

Hier soir, j'étais invitée à la mythique cérémonie des Gérard de la Télévision dont je vous ai déjà parlé (voir mes messages du 5 et du 6 décembre) et dont je vous reparlerai bientôt.

En cette soirée du 10, je m'étais donc mise sur mon 31, privilégiant l'esthétique au confort, glissée dans une jolie robe légère absolument pas de saison et chaussée d'escarpins italiens en poulain que j'adore même s'ils commencent à montrer quelques signes de fatigue.Autant vous dire que j'étais plus équipée pour une soirée de l'Ambassadeur regorgeant de Ferrerro Roches d'Or que pour escalader l'Anapurna ou même celle de Solutré (de roche, suivez un peu).

La Cérémonie des Gérard ayant duré moins longtemps que prévu, moi-même et le charmant monsieur qui m'accompagnait décidâmes d'échanger nos impressions et plus si affinités autour d'une pinte de Desperados dans un bar à Salsa du côté des Halles (première galère, je déteste la musique latine) avant d'entreprendre une balade que je qualifierais pudiquement "de remise en question" jusqu'à Odéon où, en parfait accord avec moi-même et à l'unanimité de mon unique point de vue, je décidai que c'était l'endroit idéal pour rentrer chacun chez soi. Eh oui, la vie est ainsi faite qu'il est nécessaire que toutes les parties soient d'accord pour un emploi du temps commun tandis qu'un seul avis négatif suffit à ruiner les projets horizontaux (ou autres) les plus doux (ou les plus stupides).

Je hélai un taxi rue de Rennes vers 2h00 du matin et, sereine, rentrai seule vers mon 15e préféré. Et c'est là que les emmerdes commencent vraiment. Tsoing-tsoing...
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1 - Les clefs de chez moi n'étaient pas dans mon sac.
2 - Mon portable était déchargé.
3 - Je venais de changer d'agenda et n'avait aucun n° de téléphone en dehors de ceux rentrés dans mon répertoire inaccessible en vertu du point 2.
4 - Il était 2h30 du matin
5 - J'avais un pied en sang (pour une raison qui m'échappe car ces chaussures en poulain sont confortables)
6 - Je n'avais pas de carte bancaire et disposais en tout et pour tout de 28,76 € sur moi après avoir réglé le taxi, somme assez éloignée des 65 € affichés à la porte de l'hôtel 2 étoiles du trottoir d'en face (fermé de toute façon) et plus dérisoire encore au regard des quelques 150 € qu'un serrurier lambda m'aurait réclamé pour un déplacement en pleine nuit.
7 - J'avais par précaution laissé un double de mon trousseau chez ma délicieuse voisine du dessus... jusqu'à ce qu'elle déménage il y a quelques semaines et soit remplacée par une américaine sans aucun doute tout aussi charmante mais parfaitement inconnue à ce jour. Aussi, mon double se trouvait-il... chez moi... de l'autre côté de cette vacherie de satanée porte close.


Heureusement qui dit américaine dit décalage horaire (notamment pour les appels au boy friend resté de l'autre côté de l'Atlantique, je le sais, j'ai connu ça 3 ans ou plus à une époque où Internet et MSN n'existaient pas). Ses fenêtres étaient éclairées et j'ai sonné chez elle. Ca n'a pas solutionné mon problème de clefs mais j'ai pu soulager ma vessie (comme toute bière, la Despe est diurétique) : en certaines occasions, il faut se contenter de petites satisfactions primaires.
Ensuite, je l'ai laissée à sa scène de ménage téléphonique qui expliquait que mon sort nocturne l'intéressait à peu près autant que l'évolution des horaires de train Montluçon-Clermont-Ferrrand sous la 4e république. Je positivai de n'être plus sur le trottoir (façon de parler évidemment) mais sur le pallier. J'avais gagné quelques mètres ce qui, certes, me faisait une belle jambe (celle du pied intact) et surtout quelques degrés malgré des courants d'air impressionnants liés à des travaux dans l'immeuble.

Vers 3h00 du matin, lassée d'être assise dans le noir sans montre et sans parvenir à une réflexion un minimum constructive, je remarquai que la télévision était allumée chez une autre voisine, une mamie latine adorable parlant à peine français (disons plutôt que je comprends rarement le peu qu'elle me raconte). Elle m'a gentiment proposé de m'héberger pour le reste de la nuit mais je me demande bien où elle comptait me caser dans son minuscule studio. Je voulais d'autant moins la déranger que je sais pertinemment qu'elle part bosser à 5h30 tous les matins et qu'elle avait donc autre chose à faire que de s'occuper de moi. Donc, après quelques essais de clefs évidemment infructueux, retour dans l'escalier (et on prétend que c'est le meilleur moment ! Alors là, je rigole !).



Je décidai d'aller au commissariat de Vaugirard histoire de passer le temps. Je ne me faisais absolument aucune illusion sur l'inutilité de la démarche mais au moins ça passerait le temps. Je me suis juste fait faire la morale par une fliquette goguenarde dont le message était en gros "moi je n'ai pas de portable et faut être inconsciente pour ne pas connaître le n° de téléphone de ses amis en cas de besoin".

Ce à quoi je lui fis remarquer :
1 - que ça m'aurait fait une belle jambe de les connaître sans téléphone (sans lui préciser que mon pied de l'autre jambe s'était mis à resaigner pendant mon trajet),
2 - qu'elle était certes une femme admirable mais que l'exception c'était elle et pas moi,
3 - que vivre avec son temps présentait aussi quelques inconvénients,
4 - que les concours de circonstance (aka Murphy), ça existe,
5 - que si tout allait toujours pour le mieux dans le meilleur des mondes elle n'aurait pas de job et ni moi ni elle ne nous trouverions dans un commissariat du 15e à 3h30 du matin. Et toc.
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J'ai préféré repartir tant que nous étions encore copines car pour la première fois de ma vie je sentais que j'aurais pu devenir désagréable avec un(e) représentant(e) de la force de l'ordre. Mon seul regret : son jeune collègue avait un sourire craquant et j'aurais bien prolongé la conversation avec lui seul (surtout qu'au commissariat il faisait chaud !). J'avais pris soin de laisser la porte du sas de l'immeuble ouverte ce qui me permis de rentrer et de constater que, bien sûr, ma précaution avait fait perdre quelques degrés supplémentaires à la cage d'escalier.
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Que pensez-vous qu'il se passe lorsqu'on est coincée vers 4h00 du matin, sans moyen de savoir l'heure, sans rien à faire pour s'occuper, dans un escalier frigorifique vêtue d'une robe de bal du 14 juillet, d'un manteau court et étroit, d'une fine étole de soie et d'escarpin qui vous entaillent les doigts de pied ?

1 - on s'emmerde,
2 - on trouve le temps looooooooooooooooong,
3 - on passe son temps à enlever ses chaussures parce qu'on a mal aux pieds et à les remettre parce qu'on a froid aux pieds,
4 - on est contente d'avoir les cheveux longs pour y enfouir son visage,
5 - on constate que les marches de ce maudit escalier en bois craquent,
6 - on teste les limites de sa souplesse tant il est difficile de se mettre en boule pour conserver le maximum de chaleur dans un escalier,
7 - on guette le moindre bruit en provenance de l'appart de son voisin de pallier inquiétant en espérant qu'il ne nous entendra pas et qu'il ne lui prendra pas l'idée de sortir pour voir ce qui se passe d'inhabituel dehors,
8 - on a les reins en compote et les membres ankylosés,
9 - on est incapable de savoir ce qu'on a bien pu faire de ces saloperies de clefs évaporées,
10 - on chope une méga crève dont on ressent l'évolution à chaque frisson, à chaque picotement de gorge,
11 - Il est bien évidemment impossible (et sans doute déconseillé) de dormir.


Lorsque la porte de ma voisine latine s'ouvre, je sais qu'il est environ 5h30 et je fonce la retrouver. Je dois avoir l'air d'un zombie ou de quelque chose d'approchant. Adorable, elle me laisse son appart, ses clefs, sa cafetière et, comble du luxe : son lit... J'ai l'impression de pénétrer dans les appartements royaux de Vaux-Le-Vicomte (ce qui ne m'empêche pas de me cogner la tête à la mezzanine en contreplaqué qui surplombe le petit matelas une place que j'ai sous les yeux.


Bien sûr, le sommeil ne vient pas :
1 - j'ai mal partout (oui, là aussi),
2 - je suis tendue comme un string,
3 - je ne parviens pas à me réchauffer bien qu'il fasse environ 53,12 degrés Celsius dans le studio de ma voisine,
4 - une horloge murale fait tic tic tic tic tic tic tic (etc. pire que le supplice de la goutte d'eau mais au moins j'ai un repère temporel),
5 - Ravalement de façade interminable (et cher !) oblige, à 8h00 pétantes les ouvriers arrivent et au tic tic tic (etc.) se mêlent les tac tac tac et plan plan des coups de marteau, les cliquetis de plaques de zinc, les éclats de voix viriles des travailleurs (penser à évoquer le recours à des ouvriers muets et à des outils en mousse lors des prochaines réunions de copropriété),
6 - aux tic-tic-tac-tac-plan-plan-brouhaha s'ajoutent mes toux galopantes.


Je suis grognon, cacochyme, décérébrée, malade. Je suis Calimero sans sa coquille, je suis Cosette sans ses seaux, je suis Marguerite Gauthier sans ses camélias, je suis Wonder Woman sans son lasso (ni son brushing), je suis Carmen Cru sans son vélo, je suis Cécile sans ses clefs.

L'épuisement triomphe toujours de la femme la plus exaspérée. Lorsque j'émerge vers 13h00 je ne trouve rien de plus stupide à faire que fouiller les poubelles à la recherche de mes clefs (connaissez vous une femme saine d'esprit qui jetterait ses clefs parmi les déchets recyclables ?) et c'est là que les ouvriers me retrouvent après leur pose déjeuner, classe mais hirsute, un vieux Télérama dans une main, une bouteille de lait vide dans l'autre. Lorsque je leur demande de se servir de l'une de leurs grandes échelles pour aller casser un carreau chez moi, ça les amuse beaucoup. Je suppose qu'ils ne croisent pas tous les 4 midi quelqu'une qui leur demande de rentrer chez elle par effraction et le cliiiiiiccccccccccc schtac du verre brisé offrait une variante bienvenue à la monotonie de leurs plan-plan-tac-tac obsédants.
1 - je suis enfin chez moi,
2 - j'ai enfilé un vieux jean et 3 pulls en cashemire mais j'ai re-très-froid,
3 - je tousse comme une phtysique,
4 - je frissonne comme une camée au pire moment de son sevrage,
5 - j'ai vidé ma boite de nurofen,
6 - je suis sous perfusion de thé au miel,
7 - demain j'aurai une extinction de voix (je me connais),
8 - il y a des éclats de verre partout dans ma cuisine et miraculeusement je ne me suis pas encore coupée (mais la journée n'est pas finie et mon nettoyage non plus),
9 - je me pose de plus en plus de questions sur mes clefs et sur la nécessité éventuelle de changer mes serrures en plus de mon carreau de cuisine (génial, je vais malgré tout faire venir un serrurier),
10 - je me demande combien d'entre vous iront jusqu'au bout de cet interminable message à 99 % rigoureusement authentique.
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Il se trouve que cette "terrrrrrrible histoire" (je suis la Cosette du 3e millénaire) a connu un nouveau développement début janvier 2008 à lire ici.

lundi 10 décembre 2007

Place de la Concorde (pendant les grèves)










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Pour peu que l'on soit bien chaussé(e) et qu'il ne pleuve pas, marcher dans Paris lors d'une nuit de grève procure quelques plaisirs visuels.

La grande roue de la place de la Concorde bouclait son dernier tour, la tour Eiffel scintillait et ne m'indiquait que trop bien la distance qu'il me restait à parcourir.

Les Champs Elysées (By Night en décembre 2007)


Bonjour aux provinciaux
Bonjour aux zotres


Quand on n'est muni que d'un téléphone portable et qu'on tient un peu à sa vie, difficile de faire des photos des Champs Elysées donnant une vague idée de ce à quoi ressemblent les illuminations de Noël dont on nous dit et répète qu'elles coûteront 70% de moins que celles de l'an dernier.


De longues guirlandes blanches ornent chaque arbre.

C'est sobre et de bon goût mais ça manque un brin de couleur et de fantaisie.

Le Truc (à la Chose)

Bonjour aux bidules
Bonjour aux machins
Bonjour aux zotres

La Chose est une agence de communication du 4e, planquée dans une petite rue entre Beaubourg et le Marais. L'endroit est décalé, régressif, totalement dans l'air du temps ; il sent encore le neuf.

Christophe Girard , directeur stratégique de LVMH et adjoint au Maire de Paris en charge des questions culturelles avait choisi ce lieu pour réunir ses contacts sur Facebook au cours d'une soirée de networking iconoclaste et vaguement branchouille.

Son blog met en exergue une citation de Talleyrand : "En politique ce qui est cru devient plus important que ce qui est vrai." Il y a bien longtemps que j'ai cessé de croire quoique ce soit en politique tant je suis convaincue que, dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres, il n'y a aucune vérité, juste des points de vue. J'avoue que je ne sais toujours pas lequel adopter vis à vis de cette soirée à laquelle j'avais décidé de passer pour retrouver quelqu'un qui n'est jamais venu. Allez, deux baffes virtuelles pour ce lapin bien réel.

Beaucoup de monde, beaucoup de bruit, beaucoup de bière tirée à la pression... mais, j'avoue, fort peu de motivation de ma part pour arborer mon sourire 18 bis, user de mon regard le plus pénétrant (et pénétré) et me jeter dans l'arène Chosesque.

Une poignée de main polie mais pressée de notre hôte (ce n'est pas parce qu'on organise des rencontres informelles qu'on oublie de raisonner en terme d'efficacité), un gobelet de bibine, trois coups de fil, deux photos et à peine 5 mots prononcés plus tard, je suis sagement repartie vers mon 15e préféré.

L'arrière du rez-de-chaussée de Beaubourg brillait de tous ses feux pour éclairer des maquettes de projets architecturaux. Juste devant, un amoncellement de cartons et quelques tentes Quechua constituent un violent rappel à l'essentiel.

samedi 8 décembre 2007

60 degrés (et tu ressors lessivé(e) de plaisir)


Bonsoir à celles et ceux qui fréquentent les lavomatic Bonsoir aux zotres

Il y a comme ça des petits spectacles sans prétention, dans des salles minuscules qui ne paient pas de mine, où les bancs artisanaux sont d'un inconfort achevés mais qui font malgré tout passer un excellent moment.

Je suis tombée sur ce spectacle complètement par hasard ou presque. En fait, en préparant ma prochaine interview de Nicolas Martinez, formidable acteur de la pièce "Les Abîmés" au Petit Gymnase, j'ai vu qu'il était également à l'affiche en alternance de "Soixante degrés" à la Comédie des 3 Bornes. J'ai donc appelé cette salle pour connaître les dates des prochaines représentations auxquelles il participait avec pour objectif de le voir une nouvelle fois sur scène dans un autre registre avant de le rencontrer. On m'a répondu qu'il ne jouait plus que le 18 décembre et, ne pouvant attendre jusque là, je me suis décidée à aller voir la pièce dans une autre distribution pour la somme de 3 euros via le site sortir à tous prix (le "s" de tous me choque un peu même s'il est vrai que les tarifs sont à tous les prix).

L’histoire est très simple : deux presque trentenaires se rencontrent par hasard dans une laverie. L’un est l’ex de la femme que l’autre va épouser. Ils se retrouvent régulièrement au même endroit et se lient peu à peu d’amitié.

J'ai adoré ! Que dire de plus pour vous convaincre d'aller applaudir cette pièce aux 3 bornes ?

Le texte est excellent, fin, bien écrit (qualité rare et appréciable pour ce type de spectacle) et VRAIMENT drôle.

Le décor est sympa (là encore, c'est rare qu'on apporte tant de soin à cet élément dans les pièces de café théâtre).

La mise en scène est sobre et efficace : ça fait du bien de ne subir ni hurlements hystériques ni gesticulations intempestives.

L'action ne s'essouffle jamais, au contraire, elle progresse crescendo, mêlant rire et émotion.

Les acteurs sont bons. Hervé Rey campe un Rémi sympathique, attendrissant et Edouard Rouland est tout simplement excellent, plus vrai que nature dans le personnage de Damien.

Pour moi, le moment de bravoure de la pièce est la scène de répétion d'un passage de Cyrano de Bergerac. C'est tout simplement grandiose.

Je suis arrivée au théâtre lessivée, la mine grise et chiffonnée. Je suis repartie rayonnante, éclatante (de rire) et je compte bien repasser !!!

Zéro de Conduite (rencontre de bloggers)



Bonjour Lou
Bonjour aux bloggers croisés à la Bananeraie
Bonjour les zotres



Après une première édition fort sympathique à la Bananeraie le 4 octobre dernier,
Lou organise une nouvelle rencontre de bloggers mardi 11 décembre. Cette fois, nous investirons le "Zéro de Conduite", un bar tendance regression totale où les cacahuètes sont avantageusement remplacées par des chupa chups et des fraises tagada (tsouin tsouin) et où les cocktails aux noms de héros de BD et de dessins animés sont servis dans des biberons. Hum... Je sens que je vais prendre un p'tit café moi... Nan, en fait, on peut aussi les prendre dans un verre comme un grand.

Une quinzaine de personnes sont déjà inscrites et je ne doute pas que cette rencontre sera aussi chaleureuse que la précédente. Je profite de l'occasion pour vous rappeler le Dîners Livres Echanges du jeudi 13 décembre CHEZ LAM (c'est sympa trèèèèès aussi ! déjà 12 inscrits)

Infos pratiques
Rdv de bloggers le 11/12/07 à 20h30

au
"Zéro de Conduite"
14 rue Jacob - 75006 Paris
Métro St Germain des près ou Mabillon

Après le sport en chambre (le théâtre en appartement)



Bonjour les acteurs
Bonjour les actrices
Bonjour les spectateurs
Bonjour les spectatrices
Bonjour les zotres
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HOUSE CALLS est une initiative théâtrale originale et passionnante. La Compagnie de théâtre de la Spirale d'or investit un appartement parisien et les spectateurs circulent librement de pièce en pièce pour regarder les différentes scènes qui y sont interprétées.

C'est Diane Dassigny, une des trois formidables actrices de "Orgasme Adulte échappé du Zoo" qui m'a parlé de ce concept auquel elle participe. J'ai tout de suite eu envie d'en savoir plus et je suis allée sur les pages web créées sur le sujet par Stéphanie Campion et par Stéphanie Germonpré (la photo qui illustre ce message est issue de son site).

On peut notamment y voir un très intéressant reportage video présentant une interview de l'auteure, quelques extraits et interwievs de spectateurs.

Je suis enthousiaste et j'irai à la prochaine représentation de HOUSE CALLS.

Dimanche 9 décembre - de 15h00 à 18h00
Cité Internationale des Arts - Studio 8005
18, rue de l'Hôtel de Ville - 75004 Paris
Métro Pont-Marie (éventuellement Saint Paul)
Entrée libre.

vendredi 7 décembre 2007

Histoires d'hommes (au café théâtre)

Je suis allée voir la dernière représentation de la saison de ce spectacle plat, pas drôle, vulgaire et hyper mal joué par une actrice caricaturale, mono expressive, aussi crédible que moi en bonne soeur et à peu près aussi classe qu'une cantinière des dragons au plus fort d'une campagne napoléonienne.

Normalement ce one woman show sera repris quelque part début 2008. Mais... oubliez... Vraiment... et concentrez-vous sur tout ce que j'ai aimé dans la section "autour de la scène".


Une grande et noble cause (aujourd'hui sur Facebook)


Bonjour aux habitant(e)s
de la riante ville de Poil
Bonjour aux zotres

Je fais partie des 795 fada qui se sont inscrits au groupe "Tous à poil sur Facebook le 7 décembre".


Comme c'est aujourd'hui, comme je n'avais pas le temps d'aller faire un tour du côté de la D192, comme je n'ai aucune tendance exhibitionniste (tout au moins sur le plan physique), comme je voulais absolument jouer le jeu, voici la photo qui agrémente mon profil aujourd'hui.

Pourquoi je n'ai pas de chat (hélas)



Bonjour aux acheteurs(ses) de boites pour chats
Bonjour aux zotres

Je dois vous dire une chose : j'adore les chat. Chez mes parents, il y avait deux chattes (Moune et Totoche) et un chat (Fripounet) et ces bestioles se reproduisaient allègrement. J'ai donc eu la chance, pendant mon enfance, d'avoir pour compagnons de jeux une tripotée de chatons + ou - souffre-douleurs (les enfants sont méchants, même les petites filles) qui, une fois sevrés, atterrissaient chez les voisins, copains de classe, clients (ça a parfois des avantages d'avoir des parents commerçants), etc.
Donc, je les aime et je les respecte profondément mais je n'en ai pas chez moi malgré l'énorme envie que j'en ai et le profond manque que je ressens face à cette absence féline. Voici un tas de (bonnes) raisons pour expliquer ça :

- ça fait ses griffes sur les kilims,
- ça fait ses griffes sur les meubles en merisier,
- ça fait ses griffes sur les chaises en paille,
- ça fait ses griffes aussi sur les rideaux et les doubles rideaux mais ça je m'en fous, je n'en ai pas,
- ça perd des poils clairs sur les vêtements foncés et des poils foncés sur les vêtements clairs (si, si, c'est scientifiquement prouvé)
- ça adore les claviers et écrans d'ordinateur,
- ça ne prend pas de vacances de son côté quand on a envie de partir une semaine ou deux à Trifouillis-les-oies (contrairement aux veaux que cela réjouit, les chats détestent les changements d'herbage et surtout les transports qu'ils nécessitent),
- ça doit se balader en cage (cf. ce qui précède),
- ça préfère dormir dans un lit que dans une corbeille,
- ça préfère vomir (ou autre) sur le canapé que sur le carrelage de la cuisine (ben oui, c'est tellement plus marrant),
- ça refuse de manger n'importe quoi,
- pour qu'un chat soit heureux, il lui faut un minimum de compagnie (un autre animal, une présence humaine régulière) et d'espace (une cour, une terrasse ou au moins un grand balcon)
- mon appartement de 46m2 n'est absolument pas prévu pour accueillir une litière. Vous conviendrez avec moi qu'une chambre ou un salon ne sont pas les lieux les plus adaptés, je n'ai pas de terrasse, quant à ma cuisine et ma salle de bain, elles font respectivement 3m2 et 3m2 : diffi-Cécile d'y caser discrètement une boiboite à besoins.

Mais la raison, la seule, l'unique, la vraie, la voici :
- ça a des horaires très personnels incompatibles avec le concept de grasse matinée.


jeudi 6 décembre 2007

Le cap de la cinquantaine (d'amis sur Facebook)



Bonjour les
facebooké(e)s
Bonjour
les zotres

Le joli dessin ci-contre est ma "Friend Wheel" sur Facebook. On aperçoit les traits qui relient les noms de mes amis qui sont également amis entre eux.

Après quelques semaines de facebooking + ou - intense selon les heures du jour et de la nuit, je viens de dépasser le cap hautement symbolique des 50 "friends" aujourd'hui. J'en avais 49 hier et paf, explosion soudaine, j'en suis très exactement à 53 aujourd'hui. La première personne inscrite comme amie étant ma copine Anne (celle qui m'a poussée à créer mon profil) et, parmi les ajouts du jour figure ma copine Juliette : eh oui, même sur facebook on peut dialoguer avec des personnes que l'on connait vraiment depuis près de 8 ou plus de 15 ans. Dingue...

Certain(e)s affichent fièrement plus de 1000 ami(e)s mais ce n'est absolument pas mon objectif. Je tiens à savoir à peu près qui est dans la liste et ne pas y intégrer (trop) de gens au hasard. Je me suis livrée à une rapide analyse de la composition de ma liste d'ami(e)s virtuel(le)s et j'ai fait les constats suivants :



Personnes que j'ai au moins rencontrées une fois et avec qui j'ai parlé de visu : 34
- dont personnes vues plus d'une fois : 20
- dont personnes vues une seule fois : 14
- dont personnes avec qui j'ai été en prépa ou en école de commerce : 11
- dont ami(e)s selon la définition courante hors facebook : 3
- dont personnes (de sexe masculin) connaissant mon matelas : 2
- dont personnes rencontrées à la république des blogs : 9
- dont personnes rencontrées à la rencontre de bloggers à la bananeraie : 6
- dont personnes ayant participé au moins une fois à un dîner livres échanges : 5

Bloggers et internautes : 20
- dont personnes dont je lis les blogs plus de 3 fois par semaine : 8
- dont personnes dont je lis les blogs au moins une fois par semaine : 15
- dont personne lisant mon blog régulièrement : 1
- dont personne lisant un blog dont je suis aussi lectrice : 1
- dont membres de ma liste de discussion culturelle Quoide9 : 6

Artistes : 5
- dont auteurs dont j'adore les livres : 2 (Philippe Jaenada dont "Le Chameau Sauvage" est cultissime et Guillaume Clémentine qui est l'auteur du "Petit Malheureux")
- dont actrice dont j'ai adoré la pièce encore à l'affiche actuellement : 1 (Orgasme Adulte échappé du Zoo dont j'ai déjà dit le plus grand bien sur ce blog)

Parfaits inconnus qui sont là parce qu'ils me l'ont demandé : 6
- dont parfaits inconnus avec qui j'ai objectivement des centres d'intérêt communs : 2
- dont parfait inconnu qui connait un parfait inconnu qui a des centres d'intérêt communs avec moi et qui en a déduit que c'était pareil pour lui : 1
- dont parfaite inconnue qui pourrait être ma fille et qui me trouve intéressante (dit-elle, c'est toujours flatteur) : 1
- dont autres parfaits inconnus : 2 (dont un qui me gonfle un peu)

Parfaits inconnus qui sont là parce que je leur ai demandé : 3
- dont parfait inconnu que je trouve intéressant et qui est dans mes amis sur myspace : 1
- dont parfait inconnu qui éveille ma curiosité : 1
- dont parfait inconnu homonyme de quelqu'un que je connais et je me suis plantée de personne : 1



Bien sûr les totaux sont supérieux à 53 tant il est vrai que j'ai rencontré certains bloggers, que d'autres sont artistes, que certains participants aux dîners livres échanges sont potentiellement membres de Quoide9, etc., etc.

Je n'ai pas encore assez de recul pour savoir si facebook est vraiment efficace pour renouer vraiment le contact avec des personnes perdues de vue depuis longtemps (j'en doute un peu) mais je sais que c'est un outil formidable pour entretenir des réseaux, pour organiser des rencontres, pour s'informer, pour croiser virtuellement ou réellement des personnes ayant des préoccupations ou des centres d'intérêt similaires aux siens. Cela facilite énormément les échanges et les mises en relation... ensuite, c'est comme tout, à soi d'entretenir ces contacts et de leur donner un sens (ou pas).


Pour celles et ceux qui suivent mes aventures batraciennes , sachez que ma grenouille ressemble à ça après 100 léchouilles virtuelles.



Question aux utilisateurs de blogger (qui se transforme peu à peu en coup de gueule)

Bonjour aux bloggers et bloggeuses via Google
Bonjour aux zotres

J'avais annoncé tout à l'heure un message temporaire qui posait la question suivante :

"Suis-je la seule pour qui le paramétrage n'apparaît plus en français depuis ce matin ? Je confirme que la langue sélectionnée par mes soins est bel et bien le "french"."

Au vu des réponses reçues, je commence à craindre une décision unilatérale et soudaine de Google de ne plus traduire les services de Blogger. Je crainds qu'une fois de plus l'anglais nous soit imposé (comme l'est Facebook). J'adore cette langue mais je préfère la mienne et surtout, je préfère choisir quand je l'utilise et pas qu'on m'empêche d'utiliser la mienne.

Je râle peut-être pour rien, je suis peut-être en pleine parano... Nous verrons bien dans les prochains jours ce qui se passe ou pas.

Les Gérard de la Télévision 2007 (2e édition)



Bonjour les téléphiles
Bonjour les téléphobes
Bonjour les zotres

Je vous ai décrit par le menu le déroulement de la première cérémonie des Gérard de la télévision dans le message précédent. J'espère que je vous ai fait sourire et saliver. Eh bien sachez, lecteurs aimés et lectrices adorées (et inversement toutes choses égales par ailleurs) que la 2e mouture de cette manifestation sera télévisée. Non? Si !

C'est Paris Première qui s'y colle et qui retransmettra l'événement en direct depuis le Splendid lundi 10 décembre à 22h20 (pas 18 ni 22 mais 20 précises !). Il vous est possible de gagner votre pass V.I.P. pour la soirée la plus Gérard de décembre en participant à un jeu parodique qui consiste à créer une fausse page perso d'animateur T.V. sur myspace. Marrant mais un brin fastidieux tout de même.

L'esprit est le même que l'an passé et les 15 prix décernés concernent des catégories aussi évocatrices que :
- Gérard de la série policière française qui veut faire States au départ mais qui fait française à l’arrivée (je signale aux rédacteurs que "L'Hôpital" n'est pas une série policière mais qu'elle mérite largement le trophée).
- Gérard de l’émission que tu regardes et à un moment vers la fin tu te dis « putain, ça fait combien de temps que je regarde cette daube ? »
- Gérard de l’émission dont on avait un pénible souvenir et qu’on a déterrée cette année, faute d’idées (je vote pour "la roue de la fortune" dont la version 2007 est nettement pire que l'originale)
- Gérard de l’animateur qu’on sait jamais comment il s’appelle, même si sa tête nous dit quelque chose
La liste complète des lauréables est ici. J'aime bien, moi, "lauréable". C'est nettement plus parlant que nommé ou nomminé (surtout qu'on ne sait jamais lequel est correct ou pas).

Pour vous donner le ton de la cérémonie, voici l'édito du Gérard Magazine , que je vous suggère fortement de parcourir.

En décembre, pendant que des vieux barbus pédophiles en manteau rouge sortent des cadeaux multicolores d'une hotte, d'autres offrent des parpaings dorés. L'Académie des Gérard est en effet de retour pour la deuxième cérémonie des Gérard de la télévision, qui aura lieu le lundi 10 décembre au théâtre du Splendid à Paris et sera retransmise en directe sur Paris Première. Les représentants de cette prestigieuse académie revêtiront pour l'occasion smokings, noeuds papillon et chaussures Agnès B à 600 euros la paire pour remettre leurs trophées aux pires protagonistes de la production télévisuelle française en 2007. La cérémonie sera rythmée par un orchestre de prestige habillé en jeans tee-shirts, tout le budget costume ayant été dilapidé dans la location des smokings des animateurs. D'autres incongruités de ce genre sont semble-t-il à prévoir selon nos sources, bref, c'est une soirée de gala hautement gérardesque qui s'annonce et nous a semblé justifier à elle seule un numéro spécial. L'organisation de votre webzine préféré s'en trouve un tantinet chamboulée, mais on se retrouve le mois prochain avec les rubriques habituelles.

Peut-être serez-vous ensuite tentés de répondre à l'appel à témoin de ce webzine de haute tenue.
Pour nos prochains numéros, nous recherchons des personnes susceptibles de témoigner sur les thèmes suivants :
- J'aurais tellement aimé me prénommer Gérard
- Mon chien s'appelle Gérard
- Quand je fais l'amour avec mon mari, j'imagine qu'il s'appelle Gérard pour atteindre l'orgasme
- J'ai couché avec un Gérard célèbre

mercredi 5 décembre 2007

Les Gérard de la Télévision (2006 - 1ere édition)


Bonjour les téléphiles
Bonjour les téléphobes
Bonjour les zotres

La 2e cérémonie des Gérard de la Télévision se déroulera le 10 décembre prochain. J'ai eu la joie, l'honneur et l'avantage d'assister l'an passé à la toute première cérémonie des Gérard de la Télévision française.

Ce prix a été créée par Frédéric Royer, Arnaud Demanche et Stéphane Rose afin de remédier à la regrettable et non moins regrettée disparition des 7 d'or de nos petits écrans. Toutefois, comme les organisateurs des Gérard ne sont pas d'affreux plagiaires, ils ont choisi courageusement, d'honorer non pas le meilleur mais le pire de la télévision. Je dis courageusement car la tâche paraît titanesque et le choix quasi impossible tant la télévision offre un nombre sidérant de programmes nuls, vulgaires, démagogiques, racoleurs, indécents, révoltants, pathétiques, en un mot... mauvais.

Là, tout de suite, sans réfléchir, je ne sais trop pourquoi, me vient spontanément à l'esprit le souvenir d'Arthur et de ses boites à fric sur TF1, émission qui n'avait même pas été nominée (quelle injustice !) et qui, depuis, a été très avantageusement remplacée par la version 2007 de la roue de la fortune avec une collection de candidats gratinés côté bêtise, un Dechavanne plus irritant que jamais et surtout une blonde dont la vulgarité est inversement proportionnelle à son aptitude à parler français vaguement compréhensible. Mais il est vrai :
- qu'elle n'est pas là pour sa "conversation" (quoique),
- que je m'égare, revenons à nos moutons ou plutôt à nos Gérard.

La première édition de la cérémonie de remise des Gérard a eu lieu le mercredi 29 novembre 2006 dans le cadre prestigieux du RESERVOIR (enfin, pas vraiment "prestigieux" mais, vous l'avez sûrement remarqué, un cadre doit toujours être qualifié de "prestigieux" de même qu'une pensée se doit d'être "émue", un esprit "ouvert", un accueil "chaleureux", etc.). La concurrence était rude puisque Marina de la Star Ac 6 se produisait le même soir au Mandala Ray. J'ai longuement hésité avant de me pointer sur le coup des 20h et quelques brouettes, rue de la Forge Royale pour retrouver mon Bertrand préféré. J'ai fait le bon choix, la preuve : Jean-Marc Morandini avait parlé deux fois de la cérémonie lors de son émission matinale sur Europe 1 ! Le début de la gloire ! Et qui se souvient de Marina aujourd'hui ?

La salle au décor éclectico-délabro-kistch (décalé et rigolo sous un éclairage tamisé et vraisemblablement déprimant et répugnant de saleté en pleine lumière), était bondée d'une faune iconoclaste, bruyante, jeune, souriante, bon enfant, certainement fort sympathique mais beaucoup trop clopante à mon goût (vivement 2008 !). Entre deux quintes de toux, Bertrand et moi avons échangé quelques souvenirs de jeunesse, adresses de resto, états de lieux professionnels et patrimoniaux, potins people et autres banalités d'usage en attendant le début de la remise des prix, ces fameux "Gérard" qui n'étaient autres que des parpaings artistiquement recouverts de peinture dorée, peut-être en hommage, allez savoir, à un certain Michel Polac qui fut viré de TF1 en 1987 pour avoir fait passer dans son émission "droit de réponse" un célèbre dessin évoquant, je cite, "une maison de maçon, un pont de maçon, une télé de m...". Ce dessin est attribué selon les sites et les blogs à Cabu, Wolinski ou Wiaz (mais, allez savoir pourquoi, jamais à Faizant). Si j'étais payée pour écrire j'irais jusqu'à vérifier qui en est véritablement l'auteur mais comme j'enfonce les touches de mon clavier pour la beauté du geste, la souplesse de mes articulations et le plaisir ineffable de vos neurones, vous comprendrez que je m'abstienne.

Après une série de photos des membres du jury composé essentiellement de journalistes de Technikart et de Voici, suivies d'un discours d'introduction aussi long que laborieux finalement abrégé par un Frédéric Royer resté lucide sur son inaptitude à provoquer les rires devant un public pourtant complice, la cérémonie proprement dite a commencé avec une bonne 1/2 heure parisienne de retard. 18 Gérard ont été décernés afin de récompenser par exemple :
- "le plus mauvais présentateur blanc de J.T." (le prix est revenu sans grande surprise à Jean-Pierre Pernault),
- "le plus mauvais membre d’une minorité visible" (Guy Carlier),
- "la plus mauvaise prestation d'un membre de la famille Castaldi" (Flavie),
- "la plus mauvaise émission poussant au suicide" (ils ont choisi le tour de France, j'aurais plutôt voté pour "motus", le jeu le plus chiantissime depuis l'invention du tricotin),
- "le pire animateur ou chroniqueur tête à claque" (Florian Zeller... hum... ça me laisse dubitative. Y avait-il des ex de Marine Delterme dans le jury ?),
- "le plus mauvais Laurent" (celui de Canal +), etc., etc.

Sur le papier, le concept avait tout pour plaire et satisfaire les adeptes de la mauvaise foi, du décalage ironique, de la moquerie vaguement spirituelle. Dans la salle du RESERVOIR, c'était moins évident tant la drôlerie d'une blague de potache atteint vite ses limites quand l'amateurisme revendiqué d'un projet loufoque n'est pas étayée par un minimum d'organisation et de préparation lorsqu'il doit se confronter à un public. Heureusement, les interventions ponctuelles d'Arnaud Demanche étaient fort bien rédigées, souvent fines, globalement marrantes et leur auteur plutôt agréable à regarder pour une hétérosexuelle de base (disons, au hasard, moi). Le pauvre chéri était agité de tremblements de trac à faire pitié et je me demandais comment il parvenait encore à lire ce qui était écrit sur ses fiches mais bon, il s'en est plutôt pas mal sorti. Planqué derrière son ordinateur, Stéphane Rose restait en retrait et ne nous a gratifié que de 4 "réactions SMS en direct" (évidemment bidon). L'idée était bonne et aurait dû être plus exploitée. Cela aurait assuré une respiration salutaire à cette cérémonie qui malgré l'objectif affiché manquait un peu de rythme, de gags ponctuels, d'interventions de trublions divers et variés et, je le soupçonne, d'un brin de conviction voire d'un manque d'autodérision véritable.

Malgré notre aptitude à des comportements adulescents inconsidérés, toute notre bonne volonté pour entrer dans l'ambiance et les exemplaires de Jalouse et de Vogue récupérés à la sortie, nous sommes restés un tout petit peu sur notre faim à l'issue de cette soirée. Même Mister Xavier Desmoulins, le remplaçant de Frédéric Taddeï, n'a pas daigné montrer le bout du nez de sa caméra subjective pour Paris Dernière. Il devait être au Mandala Ray pour écouter Marina tripoter sa guitare acoustique. Je ne sais pas comment Bertrand va gérer sa frustration, mais moi, suite à la cérémonie, j'ai décidé de décerner mes propres prix aux participants. Je les ai tout simplement appelés les "Qd9".

Les résultats seront parfaitement incontestables puisque les prix sont décernés à la parfaite unanimité de ma voix unique.

Qd9 de l'accessoire vestimentaire le plus ringard de la soirée
- la boucle de ceinturon Kiss de Frédéric Royer (gagnant du Qd9)
- la jupe en jean à franges et paillettes tellement courte qu'elle rebique comme on dit dans ma campagne (non, finalement ce n'est pas ringard, c'est juste vulgaire)
- la cagoule à oreilles de panda tricotée main avec un costume gris en laine froide (le costard était trop grand et pas de saison)
- le Tee shirt "sick my duck" du mec qui est venu chercher la récompense de Direct 8 (les anglicistes adeptes de l'art de "décaler les sons" apprécieront la finesse de ce contrepet...)
- les bottines blanches de Carl de Canada (c'est dur à cirer hein ?)

Qd9 du vaguement presque un peu people dont on a déjà vu la tête quelque part mais on ne sait plus où et dont on ne retrouve plus le nom
- Carl de Canada (j'adore sa coupe de cheveux)
- Pierre Mathieu (j'adore son sourire)
- Pascal Bories (ce n'est pas un people du tout mais je sais qui c'est et j'adore la photo bancale qu'il a prise de moi lors d'une Hi-Fi Party (c'était pratiquement dans une vie antérieure !) pour le site ADAM PROJECT de Timothée Rolin - voir les archives de quoide9 de mars 2002)
- Sydney du hachipéheaupé reconverti dans la restauration dans l'Oise
- Christophe Ono-dit-Biot (j'adore "c'est tout vu" dans "A nous Paris")
- le beau brun à la barbe de 4 jours et à la veste noire à droite sur la photo de groupe (gagnant du Qd9) (a priori il s'agit d'Arnauld Champremier-Trigano dont le blog ACT vaut le détour si on n'est pas allergique à un haut degré de militantisme politique).

Qd9 du plus grand moment de solitude
- le discours inaugural de Frédéric Royer
- les démarrages intempestifs du générique signé Earth Wind & Fire
- la fausse Flavie Flamant se prénommant David
- Stéphane Rose annonçant en bafouillant l'arrivée d'un SMS d'Alexia Laroche-Joubert (Qd9)
- les tremblements de trac pré-parkinsoniens d'Arnaud Demanche

Qd9 du plus grand morceau de bravoure (à mon avis c'est Arnaud Demanche qui va gagner)
- Arnaud Demanche citant les acteurs des séries allemandes diffusées sur France Télévision
- Arnaud Demanche imitant Nikos Alliagas (Qd9 - Il est mûr pour présenter la Star Ac)
- Arnaud Demanche déguisé en chef d'état de régime totalitaire
- Arnaud Demanche expliquant les codes d'un scénario de téléfilm français produit par TF1
- Arnaud Demanche disant toutes les 10 minutes qu'il a fait un bide

Sur le site officiel des
Gérard , vous trouverez la composition du jury dont on se fout un peu mais aussi l'ensemble du palmarès des Gérard de la télévision mais aussi celui des Gérard du cinéma qui ont fait la part belle à l'inoubliable "Iznogoud" en 2006 et au "Da Vinci Code" en février 2007. Vous pourrez également vous faire une idée du palmarès des "défaites de la musique"...

Cécile (Qd9 de la chronique la plus longue)

Ma liste à moi que j'aimeuh beaucoup :
Quoide9
(critiques ciné, théâtre, livres, musique, expos, restos...)