mardi 31 août 2010

Les meilleures pizza de Paris (sont peut-être chez Alberto)

Bonjour aux tortues Ninja (aux prénoms très quatrocento)
Bonjour aux zotres


Je rentre tout juste d'Italie et je suis déjà sérieusement en manque !

A mon avis, un des endroits où l'on trouve les meilleures pizza de Paris s'appelle Alberto. On peut les déguster sur place ou les emporter entières ou encore grignoter en marchant une part des pizza géantes proposées à l'entrée. Personnellement, c'est comme ça que j'ai choppé le virus alors que j'étais en prépa dans les parages ce qui ne nous rajeunit pas mais démontre aussi ma fidélité à l'adresse depuis tout ce temps.

Même s'il vient d'être complètement rénové, ce restaurant évoque plus le snack et la restauration rapide qu'une pizzeria mais on aurait tort de s'arrêter à ce détail : on ne vient pas là pour le cadre mais parce que lorsqu'on a goûté une fois aux pizza de chez Alberto, on ne peut plus s'en passer. Moi, c'est bien simple, à chaque fois que je passe boulevard du Montparnasse, je ne peux pas m'empêcher d'acheter une part. Il m'arrive même de faire quelques détours exprès. Le simple fait de vous l'écrire me fait saliver !

En plus d'être excellentes, les pizzas ne sont pas chères du tout ce qui, évidemment, constitue un attrait supplémentaire non négligeable. En toute logique, j'ai décidé que le prochain DLE se tiendrait là. Ce sera le mercredi 8 septembre à 20h (plus d'infos sur le blog des dîners livres échanges).

Infos pratiques
Chez Alberto
79 Boulevard du Montparnasse - 75006 Paris Métro Montparnasse 01 45 44 12 38
Ouvert 7j/7 de 12h00 à 24h00 non stop
Quelques appréciations positives que je partage totalement.

Pise 2/5 (Keith Haring)

Bonjour à celles et ceux qui admirent les fresques du Quattrocento Bonjour à celles et ceux qui ne dédaignent pas celles qui sont plus récentes
Bonjour aux zotres






Infos et histoire de ce mur ici

En raison du manque de recul, difficile de phototographier cette fresque en plein centre ville de Pise mais on ne peut ni la rater ni hésiter quant à son auteur : c'est du Keith Haring pur jus, coloré, fourmillant, vivant.

Cette fresque sera-t-elle encore là dans 6 siècles ? J'en doute.

Comme le fait remarquer Miss Ficelle, les couleurs de mes photos sont nettement moins vives que celles que l'on découvre via le lien ci-dessus. Je me suis fait la même remarque mais je confirme que mes photos sont fidèles à ce que j'ai vu. Le soleil de plomb toscan a peut-être nuancé quelque peu les teintes d'origine.

lundi 30 août 2010

Pise 1/5 (gelati 1 et 2)

Bonjour aux suceuses et suceurs
Bonjour aux lécheuses et lécheurs
Bonjour aux zotres


Une chanson de Sade proclame "Never as good as the first time". Eh bien je ne suis pas d'accord. La 2e fois est bien meilleure dans moult domaines.

J'en veux pour preuve le fait que ma toute première glace italienne yahourt/amareto était très loin de valoir la 2e réglisse/pomme verte à la Bodega del gelato dont j'ai déjà parlé
ici.

L'auteure de septembre (Lesbre - Nothomb - Oates)

Bonjour à Michèle, Amélie et Joyce Carol
Bonjour à celles et ceux qui ont lu leurs livres

Pensées pour Alain Corneau
Bonjour aux zotres

Faute de temps (si vous saviez tout ce que je suis sensée lire dans les semaines à venir...), ma sélection de septembre se compose à nouveau de 3 romans peu épais.
Merci de voter pour votre préféré dans le sondage mis en ligne dans la colonne de gauche.


Michèle Lesbre
Le canapé rouge


Prix Pierre Mac Orlan 2007.
Présentation de l'éditrice
ici.
Abeille a admiré l'écriture plus que le récit et cite 2 extraits effectivement beaux et sensibles. Ce livre constituait le choix d'Aifelle pour le challenge des coups de coeur de la blogosphère.

Un autre roman de cette auteure figure dans la sélection française pour le prix Qd9 2010 et Miss Ficelle ne tarit pas d'éloges sur l'écriture de Lesbre. Je lui fait confiance sur ce point et si j'ajoute à cela que Jorge Semprun (que j'admire au plus haut point) a fait une critique plus qu'élogieuse de ce livre dans le
Nouvel Obs dont voici quelques extraits :
«le Canapé rouge» (...) est l’un des événements du retour à la saison des prix, (...) tout d’abord, parce que ce livre rayonnant est bien au-dessus, bien des coudées au-dessus de toute intrigue ou cabale, précisément. Il s’impose de lui-même, dans le silence ému, solitaire et multiple, de la lecture. Et j’imagine fort bien qu’on se signale de bouche à oreille amie son charme nostalgique, ses chatoyantes qualités d’écriture, la bouleversante humanité de ses personnages de femmes, tendres sans larmoiement, résolues mais disponibles. (...) En tout cas, il sera difficile d’oublier «le Canapé rouge». Sa petite musique russe, universelle, retentira longtemps à nos oreilles, comme la mélodie inoubliable de Souliko.

Et puis le 4e de couverture cite Olympe de Gouges que j'admire également : il me faut donc impérativement lire ce roman :
Dans le transsibérien qui la conduit à Irkoutsk, tandis que défilent les paysages, Anne songe à l'amitié qui la lie à une vieille dame, Clémence Barrot, laissée à Paris. Elle lisait à cette ancienne modiste la vie de femmes libres et courageuses, telle Olympe de Gouges, auteur de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne… Et partageait avec elle des souvenirs tendres et douloureux : ceux des amours passées…
Le dixième livre de Michèle Lesbre est un roman lumineux sur le désir, un texte limpide sur le bonheur de vivre.


Amélie Nothomb
Stupeur et tremblements


On ne présente plus cette auteure dont j'ai déjà lu 4 livres ou plutôt 3,25 car Les Combustibles m'est tombé des mains (ma résistance à l'ennui a ses limites). Seul Métaphysique des tubes m'a réellement convaincue. J'ai jugé Hygiène de l'assassin trop scolaire à mon goût (un roman de jeune fille douée soucieuse de montrer à quel point elle est brillante et cultivée), quand à Peplum, je l'ai tous simplement trouvé pathétique, ridicule, raté (rien que ça !).

Coïncidence étrangère, l'adaptation cinématographique de ce roman (qui a un article sur Wikipedia) a été réalisée par
Alain Corneau qui est décédé aujourd'hui et dont mon film préféré reste Tous les matins du monde qui me donnerait (presque) envie de relire du Pascal Quignard (c'est dire !).

4e de couverture
Au début des années 1990, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l'implacable rigueur de l'autorité d'entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie sociale au pays du Soleil levant.D'erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu'au rang de surveillante des toilettes, celui de l'humiliation dernière. Une course absurde vers l'abîme- image de la vie-, où l'humour percutant d'Amélie Nothomb fait mouche à chaque ligne. Entre le rire et l'angoisse, cette satire des nouveaux despotismes aux échos kafkaïens a conquis un immense public et valu à l'auteur d'"Hygiène de l'assassin" le Grand Prix du roman de l'Académie française en 1999.


Joyce Carol Oates
Je vous emmène


La blogosphère fourmille de messages concernant cette auteure dont je n'ai encore rien lu. Il serait temps que je m'y mette. Ce roman a fait partie de la sélection étrangère du prix Fémina 2004, année où Une vie française de Dubois (en lice pour le Prix Qd9 2010) fut récompensé côté français) mais c'est Sang Impur de l'Irlandais Hugo Hamilton qui l'a eu.
Sur Rats de Biblio on trouve
3 avis complémentaires et différents

4e de couverture
En ce début des années soixante, nous n'étions pas encore des femmes mais des jeunes filles. Fait qui, sans ironie aucune, était considéré comme un avantage. " Ainsi commence cette chronique de la vie d'un campus américain à l'époque où le seul diplôme reconnu pour une demoiselle qui se respecte était une bague de fiançailles. Que se passe-t-il dans ce petit monde édulcoré quand une jeune femme pas comme les autres s'éprend d'un étudiant noir alors que la ségrégation raciale bat son plein ? Voilà le point de départ de ce tableau d'une Amérique avant la tempête, encore perdue dans ses rêves d'innocence. Bien plus qu'une réflexion critique sur une période souvent évoquée avec nostalgie, " Je vous emmène " retrace le parcours d'une jeune fille indépendante, à la fois vulnérable et rebelle. Pleine d'humour et de doutes, c'est dans l'écriture qu'elle trouvera sa place et construira son identité en dehors des modèles offerts.

Lectures bloguesques (de la semaine 35-2010)

Bonjour Liliba
Bonjour Mango
Bonjour Turquoise
Bonjour Olivier
Bonjour les zotres



Quand Mango évoque mon nouvel ami florentin
Mango évoque une
Polémique autour du David de Michel-Ange dont l'image est archi exploitée à Florence. J'en reparlerai.


Quand Turquoise commente ses oeuvres
Un mien cousin m'a envoyé
un lien vers un petit jeu permettant de générer des couvertures de livres. Je n'ai pas encore testé (mais comptez sur moi) mais Turquoise et quelques zotres si. Le résultat est marrant.


Quand Liliba récapitule
La rentrée littéraire promet quelques belles heures de lectures.
Liliba évoque celles qui la tentent le plus. Ma priorité (unique et) absolue est le Cantique de la Racaille Opus 2 que Vincent Ravalec (finaliste du prix Qd9 2009 avec l'excellent opus 1) a eu la gentillesse de me faire adresser. J'en salive déjà.

samedi 28 août 2010

A cause d'un garçon (j'ai décidé d'acheter mes fringues chez Neiman Marcus)

Bonsoir Moah
Bonsoir les zotres


Je vous avais déjà dit tout le bien que je pensais de Noah Mills (et de son pote Tyson Ballou) ici. En regardant non sans une certaine émotion voire une émotion certaine une des videos mises en ligne alors, j'ai trouvé cette publicité Neiman Marcus. Mills est quasi méconnaissable (moi en tout cas, j'ai beau faire des aller-retour entre les différentes videos de lui sur ce blog, je ne le reconnais pas) mais il est toujours aussi sublime. Pour le beau Noah, j'irais (presque) jusqu'à adopter le look pingouin... mais l'idéal serait évidemment de ne rien porter du tout et de passer sa vie tout contre Noah Mills.



Et puis, je ne résiste pas à cette piqûre de rappel d'une chanson kitschissime tout droit sortie des années 80 : A cause des garçons (je ne sais pas qui chante cette reprise) illustrée d'images sympathiques d'un défilé D&G.

Reprise de Depeche Mode 5/9 (Behind th wheel)

Reprise par Unique


Reprise par Saga


Reprise par Pain

jeudi 26 août 2010

9 trucs divers et variés (que j'ai adorés à Pise et à Florence)

Bonjour aux touristes enthousiastes
Bonjour aux voyageurs/euses curieux/ses
Bonjour aux zotres



1 - Gelati
Pendant mon séjour, bien décidée à me plier aux moeurs locales, j'ai décidé de manger au minimum une glace par jour. Il faut dire que les italien(ne)s en ingurgittent beaucoup contrairement à moi qui doit plafonner à maximum 2 litres par an (et encore) ! Je ne sais d'ailleurs toujours pas comment elles et ils font pour réussir à manger une montagne de crème glacée énorme juchée sur un petit cornet sans s'en mettre partout. Il doit y avoir un gène pour ça et je ne suis pas née avec. Moi, malgré mon choix systématique de la taille minimum, dès que j'étais servie, mes 2 boules commençaient à couler sur mes mains, à me poisser les doigts et à menacer dangereusement mon short et mes tennis. Je me suis un peu acharnée mais au bout du 3e jour j'ai cédé : exit les cornets, je n'ai plus commandé que des petits pots. Ca fait bébé ou manchotte et surtout ça ne se mange pas. Snif.
Je ne sais pas comment je me suis débrouillée, mais à chaque fois, j'ai eu le chic pour associer des parfums qui ne se mariaient pas bien du tout ensemble. Question de préférence pour les sorbets (rares) et surtout d'opportunité pour tester des parfums en dehors des sentiers battus. La banane m'intéresse plus que la framboise et le yougourt au coulis de pêche et zestes d'oranges plus que le chocolat. Si tous les parfums que j'ai testés étaient délicieux, je garde un souvenir particulièrement ému de mon cornet (c'était le 1er jour) Pomme verte/réglisse (mela verde/liquirizia pour les zintimes) dans la minuscule gelateria qui s'appelle la Bottega del gelato sur la piazza Garibaldi en plein centre de Pise (avec une vue sur l'Arno si chère à Forster). A tomber en pamoison.


2 - Pasto
J'avoue que je n'ai pas profité de mon séjour pour goûter véritablement la cuisine florentine. Je n'ai mangé QUE des pâtes et des pizza. C'est quasi impossible de choisir car j'ai aimé tout ce que j'ai mangé à part une part de pizza pathétique, sèche et mal réchauffée achetée dans une gargote en face du palazio Pitti. L'accident de parcours dans cet océan de félicité gustative : même la pizza que j'ai avalé à l'aéroport de Pise en faisant la queue pour l'embarquement (plus d'une heure ! Jamais vu ça !) était à tomber par terre.
Mais puisqu'il faut bien choisir vu que c'est l'objet même de ce message, je désignerais les spaghetti alle vongole du restaurant La Posta à Florence pour la raison évoquée ici au point 5. Ils étaient délicieux, évidemment al dente, pimentés juste ce qu'il faut et servi avec un sourire 18bis craquant à souhait et plutôt rare en Italie où les serveurs sont globalement très froids voire nettement moins professionnels que les serveurs parisiens qui, eux, quand ils sont désagréables ont au moins le courage de l'être carrément au point qu'on peut les engueuler copieusement alors que les serveurs italiens se contentent d'être hautains, peu efficaces et sans éducation n'hésitant pas à l'occasion à vous bousculer si vous êtes sur leur passage là où n'importe quel(le) ado saisonnier(e) en France s'effacera naturellement pour vous laisser la priorité (testé à plusieurs reprises y compris au petit déjeuner de mon hôtel 4* avec le chef de salle ! Incroyable).


3 - Negozio
Je ne conçois pas un séjour à l'étranger sans shopping et un tas de trucs à rapporter. Hélas, je n'ai pas trouvé de mug à mon goût comme partout ailleurs dans le monde où je n'ai eu que l'embarras du choix (à part à Conakry bien sûr) et je ne comprends vraiment pas comment un pays qui produit de tels chefs d'oeuvre fait parallèlement montre de tant de mauvais goût dès que l'on pénêtre dans un magasin de souvenirs pour touristes. Partout ailleurs dans le monde, on trouve certes plein de trucs immondes et vulgaires mais là il n'y a pratiquement que ça.
Pour rapporter de jolis souvenirs, il faudra donc chercher ailleurs... et plus cher. Par exemple dans les sublimes et minuscules boutiques de l'enseigne Il papiro (site officiel bilingue) qui, comme leur nom l'indique, vendent du papier (italien), des cartes, de l'encre, des plumes, etc. Extérieurement, elles sont très belles et situées dans des lieux hautement touristiques (à Pise comme à Florence il y en a une face à la cathédrale), intérieurement, elles sont chaleureuses (et ce n'est pas grâce à la vendeuse !!! voir point 2 de ce message) et regorgent de trésors en papier. Cette marque italienne a développé des franchises aux USA et en Australie mais pas (encore ?) en France.
Diverses photos de la marchandise sur ce blog.


4 - Dettaglio
J'ai déjà eu l'occasion de le dire et de le démontrer sur ce blog, j'adore photographier les jolies portes et les poignées de portes. A Florence, je me suis défoulée ! Une des caractéristiques de mon hôtel était d'ailleurs d'avoir recouvert chaque porte de chambre d'une photo (noir et blanc, dommage) de portes florentines typiques. Sympa.


5 - Chiesa
Je ne sais pas combien d'églises j'ai visitées en 6 jours. Si j'excepte les cathédrales qui sont hors concours, je crois que celle que j'ai préféré est Santa Maria Novella sur la place du même nom à Florence. C'est sûrement en partie lié au fait que mon hôtel était juste à côté (voir photo) et que je la voyais dès que j'ouvrais la fenêtre de ma chambre mais pas seulement. extérieurement, j'aimais sa façade bicolore, ses peintures au dessus des porches. Intérieurement, elle est lumineuse, l'hôtel est sublime, le rétable de la vierge impressionnant, les fresques magnifiques et certains tableaux exposés d'une grande qualité. Et puis il y a un petit "plus" qui ne cesse de me turlupiner parce que, vous me connaissez, j'ai l'esprit mal placé.
Dans cette église où il est interdit de prendre des photos, il y a un tableau intitulé Le mariage de la Vierge que le guide du Routard conseillait d'admirer pour son beau Joseph. Bon, docile, je suis allée voir la tête de Joseph mais ce n'ai pas ça que j'ai retenu de la toile. Comme dans toutes les scènes bibliques peintes à la renaissance, la toile est truffée de personnages anachroniques divers et variés dans des pauses artificielles et maniérées. Un moine assis aux pieds de Joseph a particulièrement attiré mon attention tant je lui trouvais un air de traviole et un geste du bras droit pour le moins gauche et anti-naturel pour désigner le couple de mariés... Et puis j'ai fait 3 pas... et puis je suis revenue en arrière parce que tout de même quelque chose clochait... et là, ô surprise, je ne peux pas croire au hasard : la main très bizarrement tendue du moine avec certains doigts repliés et d'autres pas, se situe exactement au niveau de l'entre-jambe de Joseph ! En fait, il s'agit d'un tableau cochonnement phallique exposée dans une église ! Ah ben chapeau tiens ! Pfeuhhh...


6 - Panorama
Piscine de l'hôtel Minerva. Ai-je besoin d'insister d'avantage ?



7 - Opera di arte
J'ai vu trop de tableaux magnifiques signés Lippi, Fra Angelico, Raphael (mon chouchou parmi tous les peintres de la renaissance italienne) et quelques autres pour émettre un seul choix. Mais côté statue, le David de Michel-Ange est évidemment un chef d'oeuvre incontournable. Depuis 1873, ce marbre monumental est exposé à l'Academia qui fut construite pour l'abriter. Avant, l'original était sur la piazza della Signoria devant le magnifique palazzio Vecchio. Au cours de la seconde moitié du XXe siècle (je n'arrive pas à retrouver la date exacte), une réplique fut replacée à son emplacement d'origine. En fait, je préfère celle-là ou plutôt, je préfère ce lieu vivant, bourdonnant de monde à la salle asseptisée de l'Academia pour admirer cette oeuvre.
Il en existe une autre copie en marbre à Marseille et une version en bronze sur la place Michel-Ange de Florence (pas vue).
Wikipedia vous dira tout ou presque sur ce David aux graaaaandes mains.


8 - Visita di museo
Bizarrement (ou pas), ce que j'ai préféré était la Galleria moderna, modernité toute relative puisque cette aile du palais Pitti renferme des oeuvres du XVIIIe et XIXe siècles.
Il y a plein de raisons à cela à commencer par mon goût personnel peu prononcé pour l'art de la renaissance en général et italienne en particulier. Même si je reconnais que j'en ai pris plein les mirettes, que j'ai été bluffée et parfois émue par certaines oeuvres, à la même époque, s'il faut choisir, je préfère globalement les écoles flamande ou hollandaise ou même française, plus tardives et moins exclusivement sacrées. Une autre raison et non des moindres est qu'à part Canaletto (que j'adore... j'irai à Venise rien que pour lui) et Modigliani, quel peintre italien né après le 16e siècle connaissez-vous ? Hein ?
La renaissance tient une telle place dans l'histoire de l'art italien que les peintres qui sont passés ensuite sont restés quasi inconnus, écrasés par la célébrité de leurs aînés. J'ai donc trouvé passionnant de visiter un endroit truffé d'oeuvres de contemporains de Renoir, Manet, Sisley, Courbet, Monnet, Signac, etc. J'ai vu quelques toiles remarquables et inconnues de peintres auxquels on a préféré leurs compatriotes morts ou leurs contemporains français.


9 - Soffio tagliato
J'ai eu le souffle coupé à diverses reprises et pas seulement en raison des nombreuses marches et pentes à gravir. Je défie quiquonque de ne pas être bluffé(e) en arrivant face aux cathédrales de Pise et de Florence. Mais je crois que ce qui m'a le plus impressionnée reste le plafond du baptistère de Florence (video ici). C'est indescriptible et j'aurais pu rester assise des heures le nez en l'air à tourner la tête dans tous les sens en zoomant avec l'objectif de mon appareil photo pour admirer les détails de ces mosaïques incroyables.
Source de l'illustration incluant plein d'infos sur les baptistères.

mercredi 25 août 2010

9 remarques et conseils (pour celles et ceux qui veulent se rendre à Florence)

Buongiorno a tutti i turisti
Buongiorno aux zanzaraphobes
Buongiorno a zottro


Le dessin ci-dessous dit plus ou moins : "- savez-vous que ce sont les moustiques femelles qui piquent ? - j'en suis très flatté !!!" (heu, pas moi).


1 - Zanzara problema
Emporter impérativement des produits contre les moustiques : en effet, à Florence on reconnait les touristes non pas à leurs appareils photos mais à leurs jambes à pois rouges provoqués par les piqûres des milliers de bestioles infâmes qui infestent la ville. Il va sans dire qu'on ne se fait pas piquer la nuit dans sa chambre d'hôtel mais bel et bien en plein jour, dans la rue, aux terrasses des cafés ou même dans les salles de resto...
Si vous ne deviez garder qu'un seul conseil sur les 9 dans le cadre d'une visite estivale, ce serait celui-ci. J'ai moi-même rapporté une bonne douzaine de marques disgrâcieuses et urticantes sur les mollets, l'une d'elle ne faisant pas moins que la taille d'une pièce de 2 euros (en plus ovale et en relief).


2 - Forza Pisa
Passer impérativement une journée à Pise : très franchement, je m'attendais un peu à un gadget pour touristes guère plus mémorable que le Mannequenpiss bruxellois (pardon les belges mais bon, soyons honnêtes) mais la tour penchée est à voir impérativement une fois dans sa vie. C'est mille fois plus beau que ce à quoi je m'attendais et j'ai vraiment été bluffée car ce que j'ignorais et que, je pense, peu de gens savent, c'est que la dite tour appartient à un ensemble architectural comprenant un dôme, une cathédrale, un cloître (le tout magnifique et sur une place immense) et c'est le tout qui est à couper le souffle.
Pise est seulement à 1 heure de Florence (80 km) et il y a des trains toutes les 1/2 h (tous les hôtels ont les horaires) au tarif ridicule de 5,80 euros : pour une fois qu'il y a un truc bon marché en Toscane, foncez ! Pise étant une toute petite ville où les choses à voir se concentrent sur quelques centaines de mètres, on peut partir tôt le matin et revenir le soir ou, si l'on aime prendre son temps, flâner, prendre 10.000 photos comme moi, partir en milieu de journée et passer une nuit sur place et revenir le lendemain quand on juge qu'on a fait le tour. Dans ce cas, afin de ne pas couper son séjour florentin et aussi parce que Florence est tout de même nettement plus belle que Pise, je trouve que la solution peut être intéressante : prendre un aller retour Paris-Pise plutôt que Paris-Florence, visiter Pise en premier et faire ensuite le trajet Pise-Florence en train. En outre, les billets d'avion sont moins chers pour cette destination. Un détail très pratique à connaître aussi : le trajet entre la gare (centrale) de Pise et l'aéroport est faisable en train et dure 5 minutes !
Je pense que lorsque je retournerai à Florence, j'irai voir d'autres villes Toscanes de la même façon (Sienne notamment). Plus généralement, lorsque je retournerai en Italie, je n'hésiterai pas à prendre le train (Rome n'est qu'à 200 km).


3 - Preventita biglietteria
Si on veut vraiment optimiser son temps et visiter un maximum de musées, songer à arriver un peu avant l'ouverture (impossible dans mon cas) ou à réserver ses billets AVANT de partir sur le site officiel des musées florentins : ça coûte 4 euros mais ça peut éviter de longs moments de queue pénibles et chronophages. Cela dit, j'ai fait la galerie Palatine du Palazzio Pitti en plein après-midi sans problème et l'Academia peu après l'ouverture sans la moindre queue... Quand je suis resortie en revanche, du monde attendait à l'entrée.


4 - Le plus est l'ennemi du bien
Ne surtout pas chercher à tout voir et tout visiter : c'est de toute façon impossible... et puis ça donne un bon prétexte pour revenir car, de toute façon une fois que vous aurez goûté à Florence, vous aurez de toute façon envie d'y retourner.
Il est donc parfois agréable de fermer ses guides touristiques et de flâner, de découvrir d'autres lieux que ceux conseillés en se disant qu'on les visitera demain... ou lors d'un prochain séjour. Ainsi, comme je l'ai déjà dit, j'ai choisi de faire l'impasse sur la galerie des Offices qui semble pourtant ZE must absolutly number one immanquable d'après tous les guides... Une fois cette décision prise, je me suis sentie nettement plus légère et j'ai beaucoup mieux profitté de mon séjour.


5 - Lever et baisser les yeux
La grande poétesse Elli Medeiros chantait : "les papillons en l'air et les fourmis par terre" et, dans chaque monument visité à Florence, regarder sous ses pieds et au dessus de son nez prend vraiment tout son sens tant les fresques des églises, les plafonds peints des palais mais aussi les sols de marbres ou même les tombes des églises sont parfois encore plus magnifiques que les oeuvres exposées.
Votre regard doit donc se porter partout, partout, partout, jusqu'aux plus petits détails de ciselure du marbre des façades et aux ferronneries sculptées d'une porte et surtout... en permanence sur votre sac à main ou, plus sportif encore, sur votre sac à dos (notamment dans les files d'attente).


6 - Mangiare bene dappertutto
J'ai remarqué que contrairement à Paris, manger dans les endroits les plus touristiques n'était pas nécessairement plus cher et moins bon que dans les petites rues adjacentes. Ainsi ai-je dégusté de délicieux ravioli avec une sauce aux truffes et de formidables canelloni épinard ricotta (lors du même dîner, j'ai honte) chez
Il David sur la place della Signoria (ZE place de Firenze) avec vue imprenable sur le magnifique pallazio Vecchio et la copie grandeur nature du David de Michelango pour quelques euros de moins que cela ne m'aurait coûté ailleurs.


7 - Etre comme Sainte Tomate...
... qui ne croite que ce qu'elle voite notamment en matière d'horaires d'ouverture et de jours de fermeture des monuments. Bien sûr, devant la quantité de monuments, palais, musées et autres églises à visiter et même si vous diposez déjà de 36 guides et de 18 cartes de la ville, une des premières choses à faire est de se rendre à un centre d'information touristique et de récupérer un plan et surtout une photocopie des heures et jours d'ouverture des sites touristiques car ils changent fréquemment (notamment selon les saisons, les expos temporaires, les travaux, etc.). Et même comme ça, garder à l'esprit que ce n'est pas forcément fiable ! Ainsi ai-je eu la surprise de constater que contrairement à ce qui était écrit partout, le palazzio Vecchio était ouvert 7 jours/7 et surtout jusqu'à minuit certains soirs !!!
Cette "approximation" ritale est certes agaçante mais pas si grave quand on considère qu'à chaque fois que l'on veut se rendre à un monument, ça prend à peine 10 minutes au cours desquelles on passe au moins devant 3 autres !
A noter aussi : a) Les billeteries de certains musées n'acceptent que le liquide !!! b) Le personnel ne parle pas forcément très bien le français ou l'anglais (certes ce n'est pas dramatique tant l'italien ressemble au français : on comprend tout très vite mais quand même) !!! c) Il faut se méfier même des informations que l'on vous donne oralement... Une même question posée à 2 ou 3 personnes peut générer autant de réponses différentes !!!


8 - Prevedere buone scarpe
Comme le centre historique de Florence est petit, on peut tout faire à pied très facilement... mais qui dit ville renaissance dit pavés, qui dit musées dit piétiner, qui dit chaleur toscane caniculaire dit pieds qui gonflent. Certain(e)s se baladent en tong, je ne sais pas du tout comment ils/elles font et je préconise la bonne vieille tennis de base avec de bons lacets et de bonnes semelles.


9 - Vacanze costose e picoli saldi
Si vous êtes au SMIC ou au RMI, oubliez pour le moment l'idée de partir à Florence et croisez les doigts pour un prochain numéro de J'irai dormir chez vous ou Des racines et des ailes sur place. En attendant de meilleurs jours et un budget vacances plus en rapport avec les exigences de la capitale toscane, préférez un séjour tout compris et hors saison à Marrakech, à niveau de prestation hôtellière équivalente (voire supérieure !) et au nombre de tee-shirt souvenirs rapportés, ça vous reviendra 4 fois moins cher et là aussi il y a plein de belles choses à visiter (moins certes, mais il y en a). Florence est une destination onéreuse. Tout est payant ou presque voire franchement honéreux (notamment l'hôtellerie).
De même, si certain(e)s adorent faire leurs soldes à l'étranger et qu'elles ne disposent pas d'un budget vestimentaire ministériel, qu'elles et ils continuent à s'engouffrer dans l'Eurostar direction London pour au moins 2 raisons : a) les rabais ne sont pas forcément généreux et si j'ai vu quelques -60 ou même -70%, j'ai surtout croisé des -20% (alors qu'on est vraiment en plus que fin de saison même en Toscane) et surtout b) j'ai surtout vu des magasins Chanel, Hermès, Max Mara, Céline, Ferragamo (dans un sublime palais sur les quais qui abrite aussi un musée de la godasse mais j'imagine que le terme soulier conviendrait mieux) et le shopping peut vite s'avérer fort honéreux. Heureusement pour moi, je n'ai pas vu (trop) de magasins de chaussures et aucun magasin Sergio Rossi (marque d'origine bolognaise) dont certains modèles de la collection
automne-hiver 2010 sont tout simplement fascinants (les 2 modèles ci-dessus n'en font pas partie mais je les trouve fascinants aussi).

mardi 24 août 2010

9 (excellentes) raisons (pour lesquelles je retournerai à Florence bientôt)

Bonjour aux
Florentin(e)s
Bonjour aux zotres

Quelques infos sur la galerie des Offices
ici
Quelques infos (incomplètes) sur le porcellino

Quelques infos et photos florentines
ici
Quand on est touriste et que l'on aime Florence, il n'y a qu'une chose à faire aller voir le sanglier de bronze du mercato nuovo qui a inspiré un conte à
Andersen.

Le groin du bestiau est poli par les caresses et les frottements touristiques l'on rendu lisse et brillant. Il crache un filet d'eau fraîche qui s'écoule entre ses pattes avant. Il suffit de placer la main dedans avec une pièce de monnaie et de lâcher celle-ci en espérant qu'elle ne ricoche pas sur les grilles qui protègent le fond du bassin (et les pièces qu'il contient !) mais qu'elle s'enfonce au contraire directement dans le trou. Si c'est le cas, on a l'assurance hyper méga scientifique de revenir à Florence. J'ai parfaitement réussi le test et ça tombe bien car si je m'écoutais, je prendrais l'avion dès le week-end prochain ! Voici 9 excellentes raisons pour lesquelles je retournerai forcément à Florence sous peu.

1 - J'adore cette ville, son architecture, sa cuisine, sa langue, ses musées, sa culture.

2 - Ce n'est qu'à 1h35 d'avion de Paris.

3 - Les jardins Boboli (que j'ai visités) et Bardini (que je n'ai pas eu le temps de voir) doivent être superbes en automne et au printemps.

4 - Bien qu'ils surplombent le centre historique, il n'est pas possible en été d'admirer le coucher de soleil sur les toits de Florence en été vu qu'ils ferment respectivement à 18h30 et 19h30 : il faut donc revenir en automne ou en hiver pour ça.

5 - Comme je l'ai déjà expliqué avec émotion il y a quelques jours, les beaux bruns ténébreux locaux sont vraiment très beaux et j'ai envie de me pencher un peu plus (voire de m'étendre) sur le sujet. Ce n'était pas prévu mais il se trouve que j'ai embrassé un charmant italien pendant mon séjour. C'était si agréablement proposé à base de moult "Tchétchilé" langoureux (et moi qui croyait que Cécile en italien se disait bêtement Cecilia), de sourires divers et de variations intéressantes et vibrantes autour du thème de la "bellissima donna" (moi donc) que ça aurait été vraiment idiot de refuser.
Après de sublimes spaghetti alle vongole, 1/2 bouteille de rosé, un tiramisu fameux, 1 verre de Limoncella (offert), une rose rouge (offerte itou : les italiens ne reculent décidément devant aucun cliché) et 2 expresso stretissimo et calorissimo, ça paraissait un truc à la fois terriblement tentant et radicalement local à tenter : embrasser un italien. Un peu comme une promenade de nuit en bateau-mouche sur la Seine sans la nécessité de la petite laine pour se prévenir de la fraîcheur de la brise.
Il n'était pas brun et il avait les yeux bleus mais ça faisait bien longtemps qu'on ne m'avait pas embrassée comme ça. Aussi bien je veux dire... de la vraie pelle de concours à enseigner dans tous les manuels, du pur baiser de cinéma (mais en mieux car en vrai) sur les quais de l'Arno face au pont Vecchio dans la douceur de la nuit estivale. Il ne manquait que la sérénade.
Je crois qu'il aurait manqué un je-ne-sais quoi de terriblement romantico-guimauve à mon séjour sans cet épisode aussi agréable que furtif. Un moment mémorable et quasi parfait en l'état. Vraiment. C'est peut-être à ça que Madonna pensait quand elle a proclamé le célèbre "Italians do it better" parce que, pour le reste, même si mes tentatives italiennes tant passées à Paris que récente à Florence ne sont pas suffisamment nombreuses pour constituer un échantillon représentatif, un doute m'habite... (suite effacée).
Après de longues hésitations et divers remaniements de prose, j'en suis arrivée à la conclusion qu'en écrire plus ici (même le plus métaphoriquement possible) était plus malveillant que drôle. Je zappe donc le récit de la fin "précipitée" de cette rencontre aussi improbable que globalement charmante.

6 - Je compte bien me remettre sérieusement à l'italien et éprouver mes progrès linguistiques sous peu (voir début du point 5).

7 - Certes, j'ai rapporté des pâtes aux orties et d'autres à la truffe blanche, mais je n'ai pas eu le temps de retourner dans cette petite boutique de la petite rue San Antonio pour acheter des pâtes fraîches aux parfums respectifs de limone (citron) et arancia (orange) ! Sans compter 2 ou 3 zotres goûts non trouvables à Paris, le tout à des prix certes élevés mais non touristiques.

8 - Je ne suis pas allée à la galerie des Offices. C'est un peu comme si un(e) touriste venant à Paris n'allait pas au Louvre. A première vue c'est une décision idiote mais lorsqu'on dispose de peu de temps, qu'on n'a pas envie de faire 2 heures de queue parce qu'on est en pleine période touristique, qu'on doit faire des choix tant il y a de choses à voir et à visiter, qu'on n'est qu'à 1h30 d'avion et qu'on compte bien revenir en réservant cette fois son entrée aux Offices pour ne pas attendre bêtement, ce choix se défend surtout quand on est allé à l'Academia, à la galerie Palatine, à la galerie d'art moderne (comprendre peintures du XVIIIe et XIXe siècles) et dans une tonne d'églises baroques et Renaissance et qu'au bout d'un moment, trop de quattrocento et de cinquecento finissent par tuer la première comme la haute Renaissance (ce qui, convenez-en, est pour le moins paradoxal s'agissant de Renaissance !).

9 - Je n'ai pas goûté à la célèbre bistecca alla fiorentina qui n'est ni plus ni moins qu'une pièce de boeuf (en théorie uniquement d'une certaine race locale mais dans la réalité c'est diffi-Tchéchilé à vérifier) cuite à la braise d'une certaine façon et juste salée et poivrée. Dans la pratique, le morceau fait entre 600 et 800 grammes et ce "léger détail" fait que je me dis que, malgré le point 5, il faut absolument que je retourne à Florence accompagnée histoire de partager une pièce de viande... et plus si affinités !


N.B. : ces 3 photos ne sont pas de moi. Je n'aurais d'ailleurs pas pu prendre la 2e car les photos sont interdites dans pratiquement tous les musées (et dans beaucoup d'églises).

dimanche 22 août 2010

Il y a 18 minutes (j'étais là)

Bonjour à celles et ceux qui aiment Florence
Bonjour à celles et ceux qui aiment les piscines
Bonjour aux zotres

Outre sa localisation dans le centre historique de Florence, la particularité de mon hôtel (qui se chiffre en dizaines d'euros mais on ne vit qu'une fois) et, pour tout dire, son incroyable atout, est sa terrasse panoramique avec piscine et vue sur l'un des plus beaux bâtiments que j'ai vus dans ma vie.

Ainsi, on peut nageouiller, barboter, gigoter les bras et les pieds en se forgeant des souvenirs esthétiques inoubliables lorsque le soleil se couche sur Firenze la belle et que le ciel autour du Duomo devient violet (la couleur de la ville).

Elle est pas belle la vie ? Hein ?
Grand Hôtel Minerva Piazza Santa Maria Novella à 15 minutes à pied des principaux sites et musées.

Quelques liens
Résultats de recherche concernant la place sur Google
Site de l'hôtel mais passer plutôt par l'excellent site booking.com pour réserver à moitié prix (au dernier moment suivant disponibilité des chambres) et c'est déjà cher quand on songe qu'un 4* italien n'a rien à voir avec un 4* ailleurs dans le monde et ne vaudra pas, en termes de qualité d'accueil, de service et encore moins de petit déjeûner, n'importe quel Mercure français ou un Novotel international (en dehors de celui de Conakry bien sûr !).

samedi 21 août 2010

Le baptistère de Florence (juste hallucinant)

Il y a des moments où la magnificence de ce que certains êtres humains ont été capables de produire au nom de la religion donne la foi... dans l'humanité ! J'ai ressenti ça dans peu d'endroits, Notre Dame bien sûr, la grande mosquée de Casablanca et quelques rares autres lieux de culte visités ici ou là. Florence tout entière rend humaniste.

La video ne rend pas du tout grace à ces merveilles que sont les mosaïques du baptistère mais je la laisse tout de même car elle vous donnera une vague idée (disons 0,9 %) de la splendeur grandiose du lieu.

Reprise de Depeche Mode 4/9 (remixes avec Kraftwerk)

World in my Eyes Kraftwerk vs Depeche Mode Quatrain Remix by DJCurious
http://www.youtube.com/watch?v=VCRrRJRQVAY

Kraftwerk "Music non stop" V/S Depeche Mode "Never let me down again"



Depeche Mode "And Then" V/S Kraftwerk "Music non stop"

jeudi 19 août 2010

Je songe à déménager (en Italie)

Bonjour aux hommes italiens
Bonjour aux zotres

Il y avait le syndrome de Stendhal dû à de trop fortes émotions liées aux oeuvres d'art italiennes et notamment florentines, attendez-vous à ce que d'ici quelques semaines on commence à parler du syndrome Cécile de Quoide9...

Bon sang ! Pourquoi ai-je attendu aussi longtemps pour venir en Italie ?

Certes, je n'ai croisé ni Luca Toni (ci-dessous), ni Martin Saints (ci contre et
ici), ni le sublime Michele Graglia (ci dessus et ), pas encore du moins... mais il y a des trobogosses partout !

Celui qui était en face de moi dans le train cet après midi était sans doute moins spectaculaire dans l'absolu mais il était totalement à mon goût ! Je craque ! Les hommes ici me rendent DINGUE (raison de plus pour réduire la cadence côté pasta é gelati) ! Bon, en même temps, je n'en ai encore mordu aucun et je n'ai pas fait de crise de nerf non plus, je sais (à peu près) me tenir.

Si ça continue je vais m'exiler et demander l'asile esthétique ici !

mercredi 18 août 2010

Pas de doute (elle penche et je m'affaisse)

Buongiorno a totti
Bongiorno a zottro


Source de l'illustration trouvée sur une page consacrée aux villes de Toscane (Florence, Sienne, Pise, etc.).

Ce matin, direction Orly Sud et arrivée à Pise (Pisa pour les zintimes) à 14h. J'ai pensé à emporter mon ordinateur mais j'ai bêtement oublié le cable me permettant de transférer mes photos sur mon ordi (il faudra donc attendre mon retour pour admirer mes centaines de chefs d'oeuvre) et... mes bouquins d'italien !

Heureusement, environ 20 minutes après avoir quitté l'hôtel, je suis tombée nez à nez avec une immense librairie qui avait le bon goût de vendre des bouquins d'apprentissage d'italien pour étrangers. J'ai donc pu commencer à assimiler le vocabulaire essentiel à ma survie en zone ritale.
Jugez plutôt : canelloni, gelati con panna, ancora, une mezza bottiglia di Chianti por favor, pannacotta, penne alla arabiata, expresso, gnocchi quatro formaggi, pizza regina... Autant dire que je suis quasi bilingue d'une part et, d'autre part, qu'après une seule demie journée à pratiquer assiduement de la sorte, je sens déjà mon tour de taille en péril !!! On est loin du régime singapourien ou même du régime crétois ! Les femmes françaises sont supposées être les plus minces d'Europe (dixit l'intro de "Belle toute nue") mais si je continue à manger comme aujourd'hui pendant une semaine je vais à moi seule réussir à modifier ce classement et avoir besoin de passer dans l'émission d'M6 et de me faire déshabiller par le gay le plus gentil du paf ! Je sens que mon coach sportif va avoir énooooormément de boulot à mon retour à Parigi. Tiens, j'en arrive même à songer que c'est lui que j'aurais dû emmener plutôt que Rillettes (le cochon en peluche complètement nul en italien).

Quand je me suis vue de profil ce soir dans les immenses (et cruels) miroirs de la salle de bain j'ai failli m'évanouir sous le choc et j'ai eu la tentation de les fracesser... mais la raison m'a triplement freinée dans mon élan destructeur : 1/ j'aurais pu me blesser, 2/ il paraît que ça porte malheur, 3/ la chambre me coûte déjà la peau des fesses en dehors de tous dégats.

Pourtant une réaction s'impose : manger moins ça va sans dire et peut-être, qui sait, faut voir, sait-on jamais, on peut rêver, demain matin, dès potron minet, payer 15 euros pour grimper les quelques 300 marches du ratage architectural le plus célèbre du monde.

Ca devrait brûler quelques calories et puis ça semble un must quand on est de passage à Pise. Seulement voilà, je crainds que mon excédent de poids ne fasse pencher l'édifice encore un peu plus et, plus sérieusement, j'ai appris que le centre de la tour est creux et je me vois mal grimper un escalier en colimaçon de 8 étages en voyant le vide alors même qu''il m'a été impossible cet après midi de monter les 5 marches conduisant à une petite plate-forme surplombant l'Arno ! Arrivée à la 3e j'avais déjà tellement le vertige que j'ai dû redescendre.

lundi 16 août 2010

No et moi (de Delphine de Vigan)

Bonjour Cyril
Bonjour Nolwenn
Bonjour Lou
Bonjour les zotres


D'une courte tête, ce livre a devancé Les souffleurs de Cécile Ladjali dans le cadre de mon challenge d'août. J'étais contente que vos votes me donnent l'occasion de découvrir ce roman dont on a pas mal parlé sur la blogosphère.

Le sujet

Lou Bertignac a 13 ans, 160 de QI, 2 ans d'avance, des parents blessés, le béguin pour Lucas (qui a lui 2 ans de retard) et un exposé à faire pour son cours de science éco. Elle choisit de parler des femmes SDF et rencontre No dans un hall de gare. Elle va immédiatement s'attacher à cette jeune femme paumée de 18 ans à peine et 40 kilos tout juste.

Mon avis

A quoi cela tient-il ? Comment se fait-il qu'un roman dont on n'attendait guère plus qu'un moment de détente et le fait de pouvoir dire "oui, j'ai déjà lu un roman de Delphine de Vigan" réussit à nous séduire finalement ? J'ai entamée ma lecture convaincue qu'il s'agirait d'une formalité rapide, sympathique et un peu fade et, au fil des pages, mon intérêt a grandi et j'ai éprouvé un plaisir croissant à tourner les pages et à découvrir le récit et les anecdotes livrées par Lou, la narratrice surdouée de 13 ans.

J'avais un véritable a priori contre ce personnage lié en grande partie à mon opinion négative à propos de L'élégance du Hérisson due en grande partie au côté caricatural de Paloma, l'ado au profil similaire imaginée par Muriel Barbery (voir ici paragraphes 2 et 3).

Delphine de Vigan évite toutes les grosses ficelles et ne fait pas de Lou un ordinateur sur pattes prétentieux et au vocabulaire ampoulé. Lou a certes une aptitude hors normes à apprendre, à assimiler et à analyser mais elle a aussi des faiblesses, des limites, des fixations farfelues pour le commun des mortels, des préoccupations d'une ado de son âge ainsi que des problèmes de maturité et liés à son apparence par rapport aux autres élèves de sa classe. Lou n'est pas faite d'un seul bloc sans nuances, elle est tantôt très mûre pour son âge et très indépendante, tantôt particulièrement enfantine et constamment en recherche affective.

Tout cela rend le personnage crédible, humain, attachant. Au delà de l'histoire proprement dite, de la relation entre No et elle, ce que Lou raconte a une portée plus large et profonde. Il s'agit d'une expérience humaine, d'une confrontation qui a changé sa vision du monde et l'a fait mûrir.

Delphine de Vigan parvient à mêler dureté et tendresse, à ne tomber ni dans le pathos ni dans la facilité (sauf peut-être dans les 4 ou 5 dernières pages). La vraie bonne idée qu'elle a eue est de larder le récit de minuscules détails qui font vrai et permettent l'identification (la bouée canard par exemple).

Conclusion

Je remercie Cyril de m'avoir offert ce roman et j'espère qu'il a autant apprécié l'Echappé de Valentine Goby que je lui ai donné que j'ai aimé No et moi qui n'est certes pas le roman du siècle mais qui constitue un excellent moment de lecture.

samedi 14 août 2010

Reprise de Depeche Mode 3/9 (Just can't gt enough)

Bonjour à celles et ceux qui n'en ont jamais assez
Bonjour aux zotres


Cette chanson est le premier grand tube de Depeche Mode. 1981. Mon entrée au lycée.

The Saturdays - Version officielle "Video Mix"
Vous accentuer le côté "boum boum boum" de la chanson, regroupez 5 bombes, vous les faites gigoter en petite tenue et vous croisez les doigts pour que ça suffise pour rapporter de l'argent.


Version rednose "radio mix"

vendredi 13 août 2010

Si je refaisais le monde (un vendredi 13)

Bonjour à celles et ceux qui vont cocher 6 numéros
Bonjour aux zotres

Croyez-moi, vous avez plus de chance de gagner au
jeu idiot d'août qu'au Loto. Mais dans les 2 cas, 100% des gagnant(e)s ont tenté leur chance.

Si je refaisais le monde aujourd'hui, je gagnerais la super cagnotte du loto ! Mais en même temps, j'ai autant de chance de trouver une horde coccinelles voletant autour de mon ficus rachitique que de manger une salade de trèfles à 4 feuilles au resto du coin donc, au propre comme au figuré, c'est pas gagné d'avance !

jeudi 12 août 2010

La fourchette (point com)

Bonjour à celles et ceux qui ont un bon coup de fourchette
Bonjour aux zotres

Site lafourchette.com
Ceci n'est évidemment pas un message sponsorisé mais le fruit d'une double expérience enthousiaste.

Le contexte

Depuis plusieurs mois déjà, je recevais par mail des propositions alléchantes (et très décentes) du site la fourchette et à chaque fois je me disais 2 choses :
1 - enfin un spam utile !
2 - il faut vraiment que je teste.

Et puis, comme d'habitude, les semaines passaient sans que je concrétise. En pleine coupe du monde, une mienne amie m'a demandé "Tu connais la fourchette.com ? Tu as déjà essayé ?" et après avoir respectivement répondu "oui" puis "non", je lui ai proposé de tester ensemble et c'est donc ce que nous avons fait. Nous avons tellement apprécié que, quelques jours plus tard, nous avons récidivé entraînant deux zotres amis eux-même convaincus de renouveler très vite l'expérience.

Les nombreux intérêts du site

L'idée était de profiter d'une des nombreuses promotions proposées sur le site, la plupart consistant en un rabais de 50% sur l'addition, le plus souvent hors vins et hors menus ce qui reste malgré tout d'autant plus intéressant que les adresses proposées sont, pour la plupart, celles d'établissements réputés voire gastronomiques.

La qualité globale des adresses (certaines sont vraiment prestigieuses) et le sérieux de l'organisation inspirent d'emblée confiance, un simple calcul sur les prix avec ou sans réservation via la fourchette ne font pas hésiter très longtemps !

Le site est très ergonomique et facile à utiliser avec des classements multicritères très pratiques, des descriptions détaillées des lieux, des menus, des tarifs, des promotions, des milliers de critiques de client(e)s (satisfait(e)s !!!), des modalités de réservation en ligne (condition nécessaire pour bénéficier des promotions) très simples et un suivi parfait incluant : - l'envoi d'une confirmation de réservation par mail,
- l'envoi d'une confirmation de réservation par SMS,
- l'envoi d'un mail le lendemain du repas afin de recueillir l'avis sur celui-ci.
Tout cela donne confiance et met de bonne humeur avant même d'avoir franchi le seuil du restaurant choisi.

Triple précision

Les restaurants mentionnés dans la fourchette ne proposent pas tous des promotions (dans ce cas, le site fonctionne juste comme une simple centrale de réservation en ligne certes pratique mais sans avantage économique).

Les restaurants proposant des réductions peuvent les assortir (ou pas) de conditions restrictives (horaires, jours...). Il est donc important de bien lire les conditions de l'offre.
Les promotions sont souvent accordées à titre temporaire.

L'accueil dans les restaurants

L'engouement des coffrets cadeaux type Weekendesque a rapidement été suivi d'une vague de critiques quant à un risque d'accueil au rabais des clients bénéficiaires. Avec la fourchette, il n'en est rien et, dans les 2 cas, nous avons été fort bien reçus.

Cela est notamment dû à la politique rigoureuse et systémtaque de suivi des dîners via la demande de notation par les utilisateurs/trices du site. Résultat : chaque restaurant se voit noté par des centaines voire des milliers de commentaires et un mauvais accueil serait vite relayé et risquerait de donner rapidement une image négative de l'établissement voire de le faire exclure du site.

La qualité des repas

J'ai tout d'abord testé Le Café Dumas (promo terminée) et Au Gourmand dans le 1er (promo encore en cours) qui est considéré comme un des 50 meilleurs restaurants parisiens par le Gault et Millaut.

Je pense rédiger des critiques détaillées sur ces deux restaurants. sachez d'hors et déjà que dans les 2 cas, j'ai fort bien dîné à moitié prix par rapport aux tarifs de la carte (hors vin) et que le rapport qualité-prix était dans les 2 cas excellent (forcément !). Si le Café Dumas est une bonne adresse de quartier pour un dîner entre amis ou un déjeuner pro, je garde un souvenir ému de mon second dîner car l'inventivité et la qualité des plats du Gourmand est vraiment mémorable.

2 questions que je me pose

Vous l'avez compris, les restaurants proposés (dans toute la France et maintenant aussi en Espagne) sont plutôt haut de gamme et les prix relativement élevés à la base (ce qui est normal). Dès lors, l'intérêt de profiter de rabais împortants pour découvrir ces adresses alléchantes prend tout son sens. Cela dit, deux questions :
- serai-je pour autant tenter d'utiliser La Fourchette hors promotion ? Clairement non.
- serai-je prête à retourner au Café Dumas ou au Gourmand sans le rabais tarifaire ?

J'en doute car je serais nettement plus tentée de chercher via la Fourchette d'autres adresses d'une qualité équivalente proposant des remises à leur tour car rien ne distingue véritablement le Café Dumas d'un restaurant similaire (si ce n'est sa proximité de mon lieu de travail). Je me laisserais peut-être plus facilement tenter dans le cas du Gourmand dans un contexte festif ou de "célébration" car il s'agit vraiment d'une adresse d'exception.

Ces questions posent les limites de l'exercice pour le site lui-même et pour les restaurants, pas pour les consommateurs/trices !!!

Résultat du jeu idiot (de juillet 2010)

Bonjour à celles et ceux qui ont joué
Bonjour à celles et ceux qui ont gagné
Bonjour aux zotres


Houlalalala ! Vraiment trèèèèès diffi-Cécile de désigner des gagnant(e)s cette fois-ci pour plein de raisons, l'une d'elle étant que les zhabitué(e)s de mon blog commencent à bien me connaître et à faire des réponses fort pertinentes auxquelle je n'aurais pas penser moi-même et à côté de ça d'autres émettent des hypothèses totalement farfelues et hilarantes qui me font craquer.

Cliquer sur le n° des questions pour accéder aux messages initiaux et aux commentaires des participant(e)s.

Question 1 - Si j'étais un meuble ?
Quand j'avais rédigé mon autoportrait chinois, j'avais répondu un lit comme l'a fait Mazel. Cela dit, d'autres idées moins évidentes étaient beaucoup plus rigolotes et certaines tout aussi confortables. Quand j'ai commencé à lire la réponse de Théoma sur la bibliothèque avec un seul étage bien rangé et le bordel ailleurs, de souvenirs de voyages, je me suis dit "ce n'est pas possible, elle est venue chez moi ou alors elle a installé une caméra dans mon appart" et puis quand elle a parlé de papiers de chocolats qui traînent et de photos, ça m'a un peu rassurée. Quant à Liliba, elle a eu le tort d'employer deux mots qui fâchent à propos de son meuble fourmillant de tiroirs : "travailleuse" et "couturière" (moi dont les exploits en la matière se limitent au fait d'avoir recousu grosso modo 12 boutons dans ma vie et défait 2 ourlets).
Pour moi, 2 réponses sortent du lot, celle d'Orchidée qui a en outre été assez fair-play pour reconnaître l'ingéniosité de sa rivale et surtout celle de Ficelle que j'ai d'autant plus aimé que je me creuse la tête pour savoir où je vais partir en vacances la semaine prochaine.

L'idée d'être un hamac se balançant mollement sur une plage marocaine a de quoi me séduire à divers titres mais tant qu'à faire, si je pouvais être un hamac biplace, ça serait encore mieux.
Ficelle donc !


Question 2 - Si j'étais un moyen de contraception ?
Illustration
Borne to be wild (rien que le nom, j'adore) Alors là, vous vous êtes déchaîné(e)s et entre la ceinture de chastesté Glamour de Pickwick, la pilule aux parfums variés façon confiseries dans Harry Potter de Théoma et le persil dans les dents et l'haleine de poney évoqués par Yv, je ne sais trop que choisir. Certes, pour plus de sureté, on peut songer à cumuler les 3...
Entre le côté "c'est pas moi qui décide" de la ceinture, le fait que j'ai récemment décidé que dans le monde idéal refait par mes soins tous les médicaments seraient des macarons et le ridicule évident de la solution d'Yv, j'ai rapidement penché en faveur de la 3e en me disant que, forcément, mon partenaire serait nécessairement beau, intelligent, spirituel et plein d'indulgence et donc, il m'aurait prévenu avec délicatesse et humour pour le persil et, comme nous aurions partagé un plat d'escargots aillés et un demi maroilles avant nos galipettes, lui aussi aurait le souffle dévastateur et rien de cela ne pourrait entâmer notre fougue, notre élan, notre passion (et plus si affinités). Cela dit, comme nous serions deux adultes responsables, nous aurions toujours des préservatifs sur nous pour compenser l'absence d'efficacité des contraceptifs d'Yv.
Yv donc !


Question 3 - Si j'étais un sport ?
Illustration trouvée
ici
Je précise à Yv que n'étant pas lesbienne, les charmes du beach volley féminin me passent au dessus du filet à chignon. Que n'a-t-il regardé de l'autre côté de la plage du côté de la guittoune des maîtres nageurs et autres CRS chargés de surveiller les baignades ! Cynthia a touché un point sensible en parlant du cochonnet lié à la pétanque mais j'ai horreur du pastis et l'assent du sud m'escagasse viteuh cong ! Didi a bien cerné mon sport préféré (en chambre donc) quant à Ficelle, elle a frôlé la perfection analytique en évoquant plutôt les résolutions sportives que leur mise en pratique mais une extravagante volonté d'exhaustivité a malheureusement altéré le concept : jamais ô grand jamais il ne me viendrait d'envisager la pratique d'un sport risqué (même en rêve, même sur un plan purement théorique...). Tiens, c'est bien simple, je préférerais sauter à l'élastique d'un palmier guinéen dans une piscine de Novotel plutôt que de faire un sport dangereux !
Didi donc !


Question 4 - Si j'étais un personnage militaire ?
Si je suis assez peu étonnée que personne n'ait mentionné Jeanne d'Arc étant donné le peu de points communs charnels et spirituels que nous possédons, je le suis un peu plus que personne n'ait songé à piocher une réponse en pleine seconde guerre mondiale. Ne trouvez-vous pas que j'ai (presque) des accents gaulliens parfois ?
Bon, Liliba m'a comparé à Napo mais je pense être moins envahissante et Yv a suggéré le soldat inconnu qui possède le gros inconvénient d'être vachement décédé avant d'être "connu" (enfin nous, justement, il n'est pas connu et c'est pour ça qu'on le connaît... Bref, débrouillez-vous, moi je me comprends). Je ne peux que choisir la réponse d'Orchidée même si j'espère être un peu moins demeurée que le Pithivier Jean Lefebvre de la 7e compagnie qui est cependant plus ou moins futé à sa façon très particulière et dont personne ne parviendra à dire "j'ai glissé chef" aussi bien que lui.
Orchidée donc !


Question 5 - Si j'étais un(e) peintre français(e) ?
Cynthia
a une fois de plus joué sur les références personnelles en évoquant Cézanne et sa brouille avec Zola. Orchidée a fait de même en se souvenant du nom de Nicolas Aymé Morot cité à au moins deux reprises sur ce blog pour des toiles que j'adore respectivement exposées au musée d'Art de Nancy et au Petit Palais. Bob a fait montre de ses références Joedassinesques en évoquant Marie Laurencin. Pickwick a aussi eu la présence d'esprit de choisir une femme, la portraitiste Vigée le Brun (dont mes parents avaient accroché une reproduction de portrait d'enfant dans ma chambre) et Yv a une fois de plus fait montre de son esprit frondeur en suggérant que je pourrais être une peintre en bâtiment.
J'élimine Orchidée et Yv pour la simple raison (injuste mais la vie est injuste) qu'ils ont déjà gagné en réponse à une des 4 questions précédentes. Restent donc Cynthia, Pickwick et Bob. Ah comme c'est diffi-Cécile...
Bon, j'ai terminé et adoré au moins 3 Zola : Le bonheur des dames, la curée et surtout Pot Bouille. La victoire se joue donc entre Marie Laurencin dont j'aime beaucoup les aquarelles et Elisabeth Vigée Le Brun que je choisis finalement pour d'évidentes raisons familialo-sentimentales même si ses portraits d'enfants et ses scènes maternelles me laissent plutôt froide.
Pickwick donc !


Je rappelle que parmi les gagnant(e)s, deux personnes recevront deux livres dédicacés livres dédicacés par Valérie Mazeau.
Les autres gagneront un livre ou un CD à choisir parmi une liste d'une dizaine de titres.


Vous pouvez encore m'aider à désigner la gagnante du jeu d'avril (parmi les personnes ayant participé au gang des fers à repasser), dépenser 750 milliards dans le cadre du jeu de mai et refaire le monde dans le cadre du jeu d'août que je laisserai ouvert jusqu'à la première semaine de septembre pour que celles et ceux qui sont en vacances et sans ordi puissent jouer à leur retour.