mercredi 18 août 2010

Pas de doute (elle penche et je m'affaisse)

Buongiorno a totti
Bongiorno a zottro


Source de l'illustration trouvée sur une page consacrée aux villes de Toscane (Florence, Sienne, Pise, etc.).

Ce matin, direction Orly Sud et arrivée à Pise (Pisa pour les zintimes) à 14h. J'ai pensé à emporter mon ordinateur mais j'ai bêtement oublié le cable me permettant de transférer mes photos sur mon ordi (il faudra donc attendre mon retour pour admirer mes centaines de chefs d'oeuvre) et... mes bouquins d'italien !

Heureusement, environ 20 minutes après avoir quitté l'hôtel, je suis tombée nez à nez avec une immense librairie qui avait le bon goût de vendre des bouquins d'apprentissage d'italien pour étrangers. J'ai donc pu commencer à assimiler le vocabulaire essentiel à ma survie en zone ritale.
Jugez plutôt : canelloni, gelati con panna, ancora, une mezza bottiglia di Chianti por favor, pannacotta, penne alla arabiata, expresso, gnocchi quatro formaggi, pizza regina... Autant dire que je suis quasi bilingue d'une part et, d'autre part, qu'après une seule demie journée à pratiquer assiduement de la sorte, je sens déjà mon tour de taille en péril !!! On est loin du régime singapourien ou même du régime crétois ! Les femmes françaises sont supposées être les plus minces d'Europe (dixit l'intro de "Belle toute nue") mais si je continue à manger comme aujourd'hui pendant une semaine je vais à moi seule réussir à modifier ce classement et avoir besoin de passer dans l'émission d'M6 et de me faire déshabiller par le gay le plus gentil du paf ! Je sens que mon coach sportif va avoir énooooormément de boulot à mon retour à Parigi. Tiens, j'en arrive même à songer que c'est lui que j'aurais dû emmener plutôt que Rillettes (le cochon en peluche complètement nul en italien).

Quand je me suis vue de profil ce soir dans les immenses (et cruels) miroirs de la salle de bain j'ai failli m'évanouir sous le choc et j'ai eu la tentation de les fracesser... mais la raison m'a triplement freinée dans mon élan destructeur : 1/ j'aurais pu me blesser, 2/ il paraît que ça porte malheur, 3/ la chambre me coûte déjà la peau des fesses en dehors de tous dégats.

Pourtant une réaction s'impose : manger moins ça va sans dire et peut-être, qui sait, faut voir, sait-on jamais, on peut rêver, demain matin, dès potron minet, payer 15 euros pour grimper les quelques 300 marches du ratage architectural le plus célèbre du monde.

Ca devrait brûler quelques calories et puis ça semble un must quand on est de passage à Pise. Seulement voilà, je crainds que mon excédent de poids ne fasse pencher l'édifice encore un peu plus et, plus sérieusement, j'ai appris que le centre de la tour est creux et je me vois mal grimper un escalier en colimaçon de 8 étages en voyant le vide alors même qu''il m'a été impossible cet après midi de monter les 5 marches conduisant à une petite plate-forme surplombant l'Arno ! Arrivée à la 3e j'avais déjà tellement le vertige que j'ai dû redescendre.

3 commentaires:

Cynthia a dit…

Heu...j'hésite entre "courage!" et "bon appétit!" ;)

liliba a dit…

Il ne te reste plus qu'à trouver en vitesse (fissa !) un coach italien (cheveux noirs, oeil de braise) qui et d'une te fera complètement oublier qu'on peut même penser à manger, et de deux, te soutiendra lors de tes périlleuses visites de monuments (en faisant contre-poids pour éviter un affaissement agravé de la tour (celle de Pise, pas toi)).
Bonnes vacances !

Océane a dit…

Un bon appétit s'impose !! Profite donc, la tour de Pise penchera de toute façon...