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Bonjour aux zotres
L'indice du jour m'a directement été inspiré par la photo décoiffante juste en dessous... Il s'agit de "souris".
J'aime tout ce qui remplit agréablement et/ou intelligemment le temps le corps et l'esprit
La toile est pleine de blogs passionnants et/ou amusant et/ou culturationnés. J'ai plaisir à parcourir (+ ou - régulièrement) certains d'entre eux. Voici le best of de mes lectures de la semaine (articles récents ou non). J'essayerai tant que faire ce peu que cette rubrique devienne hebdomadaire et publiée le dimanche.
Les articles de la semaine
A propos du bouclier de Brennus en général et d'etymologie en particulier
Mister TdE de l'Atelier Ted et Eux a l'art d'écrire bien et avec humour, des choses passionnantes sur tout et n'importe quoi. Quand il lui vient à l'idée d'éplucher un fait historique, de décortiquer une anecdote, de disserter sur une idée, à chaque fois, il transforme l'essai. Si vous voulez en savoir plus sur Brennus et un certain bouclier rugballistique, plongez-vous sans retenue dans ce message vraiment passionnant.
A propos des grosses boulettes en général et du débarquement en particulier
Etant Libérationphile et D-Dayphage, je connaissais par le menu le petit bout d'histoire raconté par Mister TdE mais une petite piqûre de rappel ne fait jamais de mal surtout quand elle est aussi bien administrée.Il ne reste qu'une douzaine de photos des premières heures du débarquement toutes prises par Robert Capa lors de la première vague d'assaut sur Omaha la sanglante. Mister TdE raconte l'histoire assez lamentable (pour ne pas dire hyper murphyque) de ces quelques clichés ou plutôt des autres, ceux qui ne nous sont pas parvenus. J'en profite pour vous conseiller de jeter un oeil sur la vie passionnante, tragique, aventureuse (dans tous les sens du terme) de Capa, le reporter de guerre le plus célèbre du XXe siècle.
A propos du roman l'aveuglement de José Saramago
Bon, j'avoue, j'avais envie de lire ce roman dès que j'ai entendu parler du film lors du festival de Cannes. Si ce message sur le blog Second Flore ne vous donne pas irrésistiblement envie de vous précipitez sur ce livre, je ne m'appelle plus Cécile de Quoide9.
Bertrand écrit : Et dès la première page, j’ai vu. Qu’il se passait des choses. Qu’il s’en passerait encore. Que les mots étaient simples, mais les phrases profondes et non l’inverse. Qu’une mise en page sans respiration pouvait cacher un texte plein de souffle.
Je pense qu'une critique lue dans le Nouvel Obs, Télérama ou Marie Claire aurait eu nettement moins d'impact sur moi... habile transition avec ce qui suit.
Les petites phrases de la semaine
Ecouter Joan Baez me fait l’effet de me plonger toute entière dans le gâteau d’anniversaire de Barbie.
Lu avec une certaine jalousie chez Magda : Ce que tu lis
Ah, le coup franc du jeune Platini contre les Pays-Bas en 1982, qui prend le ballon à son capitaine (Henri Michel) en lui disant « Pousse-toi, je vais le mettre ». Et qui le fait ! (Sébastien me dit qu'il connaît cet épisode, car son père lui a raconté ! Et moi qui racontait ça comme un souvenir de jeunesse...).
Vécu en direct lors d'une République des blogs et retrouvé chez Mister TdE
Abandonner est souvent une défaite. S'abandonner peut aussi être une victoire.
Bel aphorisme de Mister Second Flore . J'aime la formule mais je ne suis pas certaine qu'elle soit si vraie que ça cependant.
Les amuse-bouches au poisson et les cocktails à base de Champagne et framboise donnent le ton : ce sera bon, très bon même. En début de repas, le choix est unanime. La première entrée est un délicieux mariage de fleur de courgette et de crustacées bientôt suivi de somptueuses ravioles de langoustines.
Le poisson du jour était de l'espadon grillé à la provençale.
Habituellement, je trouve le goût des bêtes à plumes trop fort ; je ne mange donc jamais de volaille autre que dinde ou poulet. Mais là, j'ai toute confiance dans les talents du chef. Comme je le fais parfois dans les très bons restaurants, je choisis sciemment ce qui ne m'aurait pas attiré ailleurs : des filets de caille aux agrumes et à la compotée de figues accompagnés d'haricots verts parfaits et d'une impressionnante tarte fine tomate-courgette. C'était à tomber par terre. Je crois que c'est ce que j'ai préféré de tout le repas. J'en salive encore en écrivant ces lignes.
Le plateau de fromages est mémorable. Ces derniers sont parfaitement affinés et servis plus que généreusement. Je choisis pourtant une salade accompagnée de bonbons de Langres fondu dans des feuilles de brick craquantes, afin de faire honneur à mon assortiment de desserts composé de 3 desserts froids (salade de fruits, soupe de fraise dans une fine tuile et glace aux amandes et aux éclats de nougatine comme jamais je n'en avais goûté jusqu'ici) suivis de trois desserts chauds (crumble à l'abricot, moelleux au chocolat, figues poivrées rôties au miel sur un biscuit aux amandes). Tout était délicieux mais le truc aux figues était juste D.E.M.E.N.T. (et je pèse mes mots).
J'aurais volontiers enchaîné avec l'appétissant dessert tout abricot mais je n'ai eu droit qu'à une cuillerée du surprenant (et délicieux) sorbet au basilic. J'avais déjà eu l'occasion d'en goûter à deux reprises mais les précédents n'arrivaient pas à la cheville de celui-ci.
Je me suis vengée sur les mignardises en commençant par le mendiant au chocolat (dont je n'ai jamais été très fan) et en poursuivant crescendo avec les framboises à la crème légère, le petit financier et surtout le divin bavarois aux fraises posé sur un traou mad fondant à souhait.
Le service était efficace sans affectation, souriant, sympathique. Le déjeuner était en tous points mémorable, accompagné de délicieux petits pains variés, dorés, craquants et d'un Saint Amour recommandé par un sommelier passionné.
Un petit bémol toutefois : si l'addition pour ce festival gustatif était loin d'être salée, le contenu de nos trois premières assiettes aurait, lui, gagné à l'être un chouia moins. Dommage, à ce détail près, le repas était parfait. Le cuisinier ne goûte-t-il pas ce qui sort de ses fourneaux ? Pleurait-il ce jour-là (de bonheur j'espère) sur ses marmites ?
05 - Entre le 06-06-44 et le 12-07-98
(.../...) Sauf que Hugues oubliait là un élément essentiel constitutif d'une date : l'année ! Le D-Day n'est pas n'importe quel 6 juin mais bien celui de 1944 et nous fûmes champions en 1998, ni avant, ni après (à ce jour...).06 - Yann Moix
Ce nom est à relier à l'indice 2 et renvoie une fois de plus à Claude François. Yann Moix a repris Podium comme titre de son best seller (puis du film éponyme avec Benoît Poelvoorde) consacré à la Cloclomania et aux sosies du chanteur. Je n'ai pas vu le film, je suis en train de lire le livre délirant, surprenant, intéressant, déroutant...
09 - 5e république
Je pense que personne n'a eu l'idée de chercher le lien entre les Beatles et la 5e république. Si ? Non, je ne crois pas... Normalement, avec le 7e indice, vous saviez déjà qu'on cherchait une date de l'année 1962 mais au cas où ça vous aurait échappé, cet indice vous indiquait de chercher après le 28 septembre 1958 (et avant 1975 puisque Pompidou est mort en 1974) et, de préférence une "première fois" (au vu de l'indice 8).
11 - Quoi de 9 docteur ?
Non, cet indice ne renvoie pas à Bugs Bunny même s'il lui emprunte une de ses expressions favorites à laquelle je n'ai pas résisté en raison d'une certaine similitude voire une similitude certaine avec un blog que j'affectionne tout particulièrement. Le mot clef de l'indice est bien "Docteur". Mais quel docteur ? Si vous ne l'avez pas deviné malgré une très récente re-re-re-re-re-diffusion en prime-time sur France 3, l'indice suivant vous aiguillera peut-être...